Robert Desnos
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Note moyenne : 6.78/10Nombre d'évaluations : 50
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Les derniers commentaires sur ses livres
Il y a des poèmes que j'ai aimé, mais dans l'ensemble, mon avis n'est pas très positif.
Tout d'abord, je n'aime pas lire des receuils de poésies. Surtout durant une courte période. Chaque poème est une unité et les lire à la suite n'est pas leur donné l'attention qu'ils méritent.
Ensuite, il y a beaucoup de poème que je ne considère pas comme tel. Plus comme des jeux avec des mots et c'est tout. (Mais c'est du surréalisme me dirait-on.)
Il y a aussi des poèmes que je n'ai pas compris et pour lesquels je n'ai donc pas vraiment d'avis.
Enfin, les allusions au corps me mettent assez mal à l'aise. C'est dû à moi, mais quand même. Parler d'amour ne veut pas forcément dire ça. Bien qu'avec le corps, il faut passer par là.
Après, il y a tout de même certains jeux que j'ai apprécié. Beaucoup même.
Afficher en entierUn classique qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie.
La lecture n'est par contre pas aisée. Une explication est souvent nécessaire.
Afficher en entierJe suis ouvert sur tous les genres d'œuvre dont la poésie mais alors là, je n'ai pas trouvé ces poèmes "poétiques". Je me doute bien que c'est aussi l'effet recherché mais tout le côté "langage cru" ne ma probablement pas touché comme prévu.
Afficher en entierUn très beau recueil de poèmes pour enfants originale et drôle un classique à ne pas rater
Afficher en entierA lire au moins une fois mais sans plus d'envie.
Afficher en entierNom de dieu, mais qu'est-ce que c'est que ces élucubrations ? Elles ne sont même pas dignes de celle d'Antoine !
On pourra plaider le fait que ces lignes ont été écrites en 1928, pour le journal Paris Matinalet donc, fallait sans doute en rajouter pour les lecteurs.
Si vous voulez en savoir plus sur les meurtres de Whitechapel qui eurent lieu en 1888, ne lisez pas ce petit livre qui ne vaut absolument pas le prix demandé car 8,50€ pour 44 pages de porte nawak, ça fait mal.
Déjà, l'auteur assimile les crimes de Jack à ceux du Tueur au Torse (The Torso Killer) qui eurent lieu plus ou moins au même moment, mais le Tueur au Torse, lui, il démembrait ses victimes !
Dans ce petit machin, les victimes ne sont même pas nommées, l'endroit où eurent lieu les crimes ne sont pas cités, et puisque l'auteur prend toutes les victimes de tout le monde, on se retrouve avec une numérotation loufoque et 11 crimes à son actif, là où, canoniquement parlant, on ne lui en attribue que 5.
Le récit est fort romancé, on donne des pensées aux futures victimes qu'elles n'ont peut-être jamais eu et une allure de gentleman au tueur. le style bien habillé, élégant, ténébreux, beau visage, mains extrêmement fines et des poignets dont la minceur n'excluait pas la robustesse.
D'accord… C'est vachement romancé. On lui attribue une bague en or et un regard avec des lueurs étranges qui inspiraient de la tendresse et du désir. Revenez les gars, j'ai pas fini !!
Mais le pire était à venir avec les approximations et les erreurs !!
— Il nous parle de la nuit du 31 août qui était chaude, alors que j'ai lu qu'elle était froide,
—Il est dit que les Londoniens appelaient déjà l'insaisissable meurtrier "Jack The Ripper" lors du crime du 8 septembre… Impossible, le nom Jack The Ripper apparait pour la 1ère fois dans la lettre "Dear Boss" qui était arrivée le 27 septembre !
—Elizabeth Stride tailladée ?? Heu, les rapports disent tous qu'elle n'avait pas été éventrée ni tailladée et tout le monde a toujours pensé que le tueur avait été dérangé et n'avait pas su lui sortir tripes et boyaux comme aux autre.
— Et je n'ai jamais lu qu'Elizabeth Stride, dite Long Liz, allait s'acheter des cachous la nuit du meurtre…
—Allez hop, on balance à l'actif de Jack un tronc décomposé d'une femme assassinée…
— Jessie ?? C'est qui celle-là ? Un crime sanglant en date du 9 novembre 1888 ? Je n'en vois qu'une seule, c'est Mary Jane Kelly ! L'auteur la nomme Jessie ? Ok, je vois, il nous la rebaptisée alors. Pas de noms pour les précédentes victimes, mais Mary Jane devient Jessie. Si nous n'étions pas en 1928, j'aurais pensé à une influence du King.
Quand aux dernières pages, avec l'auteur qui rencontre une personne qui connait l'identité du tueur et le pourquoi du comment il a fait ça, j'en suis encore baba devant tant de… restons courtoise… d'imagination plus que fertile !
Le grand n'importe quoi là aussi, mais bon ceci est une théorie comme une autre, et elle aurait pu passer si je n'avais pas lu tant de bêtises et d'erreurs avant.
Un roman dont les passionnés de Jack peuvent sans crainte le rayer de leur liste, un roman très fin qui coûte fort cher à la page et au mot (sans doute était-ce Penelope qui a rédigé ce petit machin) et qui n'apporte rien, si ce n'est des notes au crayon dans les marges pour "corriger" les erreurs.
Un roman bourré de fautes, un récit super romancé des crimes de Whtechapel, bref, un roman qui va me servir à caler un meuble pas trop bancal, vu qu'il n'est guère épais…
Afficher en entierUn ou deux très beaux poèmes qui se détachent du lot, mais dans l'ensemble un recueil étrange.
Afficher en entierJ'ai aimé certains poèmes mais malheureusement je n'ai pas toutes les clefs pour comprendre. Je sens que j'ai à peine effleuré la surface pour l'instant...
Afficher en entier"Tout au long de ses poèmes l'idée de liberté court comme un feu terrible, le mot de liberté claque comme un drapeau parmi les images les plus neuves, les plus violentes aussi. La poésie de Desnos, c'est la poésie du courage. Il a toutes les audaces possibles de pensée et d'expression. Il va vers l'amour, vers la vie, vers la mort sans jamais douter. Il parle, il chante très haut, sans embarras. Il est le fils prodigue d'un peuple soumis à la prudence, à l'économie, à la patience, mais qui a quand même toujours étonné le monde par ses colères brusques, sa volonté d'affranchissement et ses envolées imprévues." voilà ce qu'écrivit Paul Eluard à propos de Robert Desnos. Que dire d'autre après cela ? J'ai une tendresse particulière pour ce poète que je ne chercherais même pas à analyser, c'est comme ça. Outre que le surréalisme m'a toujours "parlé", les poèmes de Desnos sont des manifestes ou des petites pépites de drôlerie, presque des comptines parfois. Un imaginaire débridé et une illustration de son époque ou la poésie se fait témoin de son temps, de son actualité. Sa poésie pétille, coule. André Breton lui reprochait son côté trop simple, trop accessible ? oui certains de ses poèmes pourraient être des chansons enfantines et alors ? Leur fraîcheur et "simplicité" ne doit pas cacher la richesse de la rime, la profondeur de la phrase et sous l'évidente spontanéité de l'écriture, la maturation du mot.
Afficher en entierUn miracle. Le seul roman de Desnos. Sur la vie d'un groupe d'intoxiqués( comme on disait à l'époque) il signe un roman dont l'universalité est inouïe. Sa merveilleuse plume, blanche nous fait entrer dans cet enfer. A lire absolument
Afficher en entierOn parle de Robert Desnos ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
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Editeurs
Gallimard : 10 livres
Marie-Claire Dumas : 1 livre
Allia : 1 livre
Gründ : 1 livre
Flammarion : 1 livre
L'Arganier : 1 livre
Les Editions de Minuit : 1 livre
Corti : 1 livre
Biographie
Robert Desnos
Poète français
[Poésie]
Né à Paris le 04 juillet 1900
Décédé à Terezín, Tchécoslovaquie le 08 juin 1945
Après avoir quitté le collège à seize ans, Robert Desnos, qui n'est pas bon élève à l'école, devient commis dans une droguerie. Son engagement politique commence à se dessiner lorsqu'il publie ses écrits dans 'La Tribune des jeunes', une revue de tendance socialiste. En 1919, il dirige la maison d'édition de Jean de Bonnefon et publie quelques poèmes dont 'Le Fard des argonautes'. Dans les milieux littéraires, il rencontre André Breton et intègre le groupe surréaliste dans les années 1920. Il devient un spécialiste de 'l' écriture automatique' et joue avec le langage dans ses poèmes intitulés 'P'Oasis' ou 'L' Asile ami'. Pour gagner sa vie, il est caissier au journal Paris-Soir où il devient ensuite journaliste. Il publie des chroniques cinématographiques, écrit des chansons et des scénarios. Vers 1929, en désaccord avec les surréalistes, il quitte le mouvement. Il travaille alors pour la radio sur l'émission 'La Grande Complainte de Fantomas'. Résistant et membre du réseau Action, il fournit des informations à la presse clandestine et continue d'écrire des poèmes comme 'Maréchal Ducono' où il critique le pétainisme. Le 22 février 1944, il est arrêté à son domicile et est acheminé vers le camp de travail de Flöha en Saxe. Epuisé, Robert Desnos est hospitalisé à Térézin, en Tchécoslovaquie, où il décède le 8 juin 1945.
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