Jean-Marc Ligny
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Note moyenne : 7.22/10Nombre d'évaluations : 130
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Dès le prologue j'ai senti que j'allais aimer cette histoire.
Pourtant c'est effrayant, c'est le monde de demain, si on ne fait rien. Ce monde dont ne veut pas mais qu'on fabrique consciencieusement depuis le début de l'ère industrielle. L'air pollué, l'eau potable qui pourrait manquer un jour, des gens qu'on laisse crever pendant que d'autres sont bien à l'abri dans des "ghettos de riches" protégés comme des forteresses.
Ce roman dénonce le cynisme des pays riches, qui spéculent sur des denrées de première nécessité et pillent les richesses naturelles des pays pauvres. Alors que le monde court à la catastrophe, le profit reste roi et certains ne pensent qu'à amasser des fortunes comme s'ils devaient vivre éternellement, sans se préoccuper de ceux qui meurent de faim, de soif, du manque de tout, dont ils sont largement responsables.
Des personnages passionnants, Anthony Fuller, riche, caractériel et égocentrique, son fils Anthony junior, lourdement handicapé et totalement flippant, Rudy et Laurie qui ont tout perdu et qui se rencontrent à l'occasion d'une mission humanitaire au Burkina Faso, Abou et sa grand-mère Hadé, tous deux initiés au bangré qui permet de voir dans l'invisible, rencontrer les esprits des morts, connaître les choses de l'autre monde.
Les outers, hordes sauvages hors des enclaves, une secte, des fous de Dieu extrémistes qui s'adonnent au terrorisme, de la magie africaine, tout est là pour nous plonger dans une ambiance étrange et électrisante.
Ce roman d'anticipation qui vire au fantastique m'a embarquée tout au long de ses 955 pages. J'ai aimé les nombreux personnages qui, pour certains, sont assez ambigus, j'ai aimé l'histoire et les interrogations qui la jalonnent, j'ai aimé ce voyage périlleux et quasi héroïque de l'Europe jusqu'au Burkina Faso, j'ai aimé les rencontres qui jalonnent ce périple et j'ai aimé les chapitres courts qui donnent du rythme. Lors de la traversée du désert je me suis dit que, soit l'auteur connaissait très bien l'Afrique, soit il s'était extrêmement bien documenté.
Au vu de la bibliographie à la fin, il s'agit de la deuxième option. J'ai été bluffée !
Afficher en entierCela fait quelques années que j'ai ce livre et j'ai dû le lire une bonne cinquantaine de fois ! Ce n'est pas un de mes coups de coeur, pourtant, je ressens le besoin de le relire de temps en temps.
Les personnages sont très attachants et bien décrits. On a aucun mal à comprendre leurs actions et leurs chemins de pensées.
L’histoire nous est racontée de trois points de vue différents, ce qui donne un rythme soutenu ainsi que du relief à l'intrigue. J'aime bien les personnages et leurs quêtes qui diffèrent les unes des autres.
L'univers créé est agréable et assez détaillé pour permettre au lecteur de s'immerger. Pour autant, tous les éléments ne sont pas décrits et laissent la place à l'imagination, ce que j'aime beaucoup !
Une fois commencé, il m'est impossible d'arrêter ma lecture.
Afficher en entierhttps://entournantlespages.wordpress.com/2021/10/05/chroniques-des-nouveaux-mondes-le-voyageur-solitaire-tome-1-jean-marc-ligny/#more-40329
Les thématiques principales sont plus ou moins présentes dans les quatre histoires mais je peine à voir la logique de placer ces nouvelles dans un même livre. À chaque fois, on se retrouve dans un décor totalement différent avec de nouveaux personnages et rien ne semble vraiment lier une nouvelle avec une autre.
Les deux premières ont pourtant une intrigue commune : l’exploration de vastes environnements. Les personnages, en quête d’inconnu, se lancent dans des missions impressionnantes qui vont leur apprendre beaucoup sur l’endroit qu’ils sondent, que ce soit l’espace ou les profondeurs sous-marines, et sur le besoin de se retrouver avec eux-mêmes. Cette fuite du contact humain, de la foule, et cette misanthropie démontrent une envie de se reconnecter avec son environnement, avec la nature bien plus complexe et supérieure que l’est l’être humain.
La troisième nouvelle se transforme en conte s-f intéressant dans lequel des animaux intelligents et des êtres humains interagissent autour de la nature et des instincts de l’homme et de l’animal. La quatrième s’éloigne davantage des trois premières nouvelles avec cette famille-colonie qui peine à s’entendre quand il s’agit de s’approprier une planète et ses vestiges.
Afficher en entierEnchanté par la lecture d'
"Exodes", j'ai découvert qu'il faisait partie d'une trilogie traitant essentiellement du climat, et de la déliquescence de la Terre entraînant inexorablement l'extinction de la race humaine.
L'ordre chronologique n'a pas franchement d'importance, l'époque, les histoires et les personnages étant totalement différents.
Concernant ce premier volume, il s'agit là d'une belle pavasse qui aurait mérité d'être quelque peu épurée. Le récit est intéressant mais est loin du niveau du suivant. D'ailleurs, si j'avais commencé par celui-ci, je n'aurais probablement pas été plus loin.
Les personnages tombent dans le piège de la caricature, avec un manichéisme très marqué, certains en devenant même agaçants.
L'histoire est longue, sans doute trop, et le rythme s'en ressent. Certains chapitres sont inutiles et quelques situations intimes très poussées n'ont pas leur place. Pourquoi ne pas suggérer plutôt que d'étaler ces scènes qui n'ont guère d'intérêt.
À contrario, l'auteur révèle un réel talent quant aux diverses descriptions d'une nature ravagée par des phénomènes climatiques d'une extrême violence.
De même, il maîtrise son scénario sur le plan géopolitique et à travers son roman, on ne peut que se projeter dans ce sombre avenir où les interêts de quelques-uns priment sur la survie de tous.
Un roman visionnaire, anxiogène et qui a valeur d' avertissement.
Afficher en entierHabituée des romans pessimistes, j'ai pourtant dû sous-estimer celui-ci avant de me lancer dans l'aventure... je ne sais pas ce qui a rompu la lecture pour moi, si c'est un trop plein de "glauque" avant même que l'intrigue ne décolle vraiment et qui m'a fait peur pour ce que la suite réservait ou justement un décollage trop lent, mais le fait est que j'ai dû renoncer et reposer le bouquin avant même d'être parvenue à la moitié du récit.
Pourtant les enjeux et la géopolotique du roman semblent très développés et intéressants, des choses qui captent mon attention d'ordinaire ! J'espère pouvoir lui donner une seconde chance dans le futur et le agrde donc sur une étagère, bien au chaud.
Afficher en entierUn roman post-apo sombre, violent et pessimiste, mais ô combien crédible et réaliste. Surtout là au moment où j'écris mon avis et que nous sommes en alerte canicule !
Le réchauffement climatique est un sujet plus que d'actualité. Dans ce roman l'auteur nous invite à découvrir différents personnages habitants dans différents pays (Norvège, Espagne, Suisse, Italie, France) qui tentent de survivre comme ils le peuvent dans un monde devenu inhospitalier.
Tous vont prendre la décision de voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Bien sûr, à leurs risques et périls puisque suite à l'effondrement de la civilisation, l'Homme est rendu à ses plus bas instincts face au manque de tout.
Il y a les pillards, les Mangemorts, les Boutefeux (pour ceux-là, j'espère que l'Homme ne tombera pas dans ce genre de folie) et bien d'autres groupes sectaires.
Les chapitres se succèdent avec l'histoire de ces petits groupes et si on ne voit pas tout de suite le rapport entre eux, on va deviner au fur et à mesure de la lecture où leur direction prise va les mener.
L'écriture de l'auteur est très belle, puissante et fluide. Sans concession certes, mais restant parfaitement réaliste du début à la fin. je ne me suis pas ennuyée une seconde à suivre le périple de ses humains qui n'ont plus rien mais s'accrochent envers et contre tout à l'espoir. On espère pour eux nous aussi en tant que lecteurs, mais notre futur monde imaginé par Jean-Marc Ligny est terriblement pessimiste.
Cela fait froid dans le dos de se dire que ce scénario pourrait tout à fait devenir notre réalité dans quelques années, vu la vitesse actuelle du réchauffement climatique.
Un roman puissant dans sa crédibilité, qui aborde ce que pourrait devenir l'humanité lorsque nous seront face aux conséquences tragiques de notre avidité à toujours produire plus encore plus, à ne pas prendre en compte les signaux d'alarme et à épuiser la Terre de ses ressources.
Afficher en entierCette lecture me laisse un sentiment particulièrement mitigé. Autant j'ai beaucoup apprécié l'intrigue tournant autour d'insectes intelligents à même de prendre la place de l'Humain sur Terre, autant j'ai particulièrement détesté la montagne de scènes sexuelles inutiles et l'hypersexualisation des personnages féminins. Dommage, car cela aurait pu être un texte fort.
Afficher en entiernice
Afficher en entierTrès bon livre assez accrocheur. J'ai pris assez de plaisir à lire ce livre, le seul petit accro est que je n'ai pas compris la fin, sa n'a pas trop de sans, sa gâche un peu la lecture.
Afficher en entierCe que je trouve toujours fascinant dans le fait de lire des dystopies ou des romans d’anticipation qui imaginent la vie dans le futur, c’est que souvent, la réalité n’est pas si éloignée de la fiction. Et ce livre le prouve encore une fois.
Jean-Marc Ligny imagine un monde où l’eau est devenue une denrée rare, qu’on monnaye et contre qui on ne peut également rien faire alors que le niveau des océans augmentent jour après jour, amenant des villes cosmopolites à disparaître sous les éléments. Il imagine aussi un monde où les riches, les politiciens véreux profitent de la détresse de la population qui se meurt petit à petit pour s’enrichir.
AquaTM est de ce genre de livres où quand on commence on ne peut plus s’arrêter, complètement impliqué dans les machinations des gouvernements et des PDG peu scrupuleux pour qui la misère des gens est un bénéfice financier et symbole de pouvoir.
Habituellement, j’ai du mal avec les points de vue multiple mais dans ce livre, c’est si habilement mené que cela en devient addictif. Chapitre après chapitre, on découvre le destin de plusieurs personnes à la vie, au destin et aux objectifs bien différent. Et au final les choix, les difficultés de l’un à un impact sur la vie de l’autre.
La plume est addictive, riche en vocabulaire mais pas lourde. Les chapitres courts rendent également la lecture de ce petit pavé (près de 700 pages en one shot) très agréables et non pas suffocantes comme cela peut souvent être le cas avec ce genre de lecture et/ou d’écriture.
Les petits plus qui font vraiment le roman, ce sont les encarts publicitaires, les extraits de journaux et autres petits textes à chaque début de chapitre qui mettent en relief le récit. On a vraiment l’impression d’être plongé dans ce monde (pas si lointain et fictif je le rappelle).
Ce que j’ai encore plus apprécié avec ma lecture, outre la plume et le suspens, c’est la thématique environnementale. En 2024, on n’est pas si loin de cette réalité qu’imagine l’auteur et c’est effrayant. Mais également réflexif.
Mon seul bémol est que la secte, son implication dans ce monde en décrépitude et ses objectifs arrivent sur le tard (enfin trop tard selon mes propres attentes).
Bref, si vous êtes fan de fictions dystopiques en lien avec l’écologie, les manipulations politiques et les sectes, ce livre devrait vous plaire. Ma lecture m’a rappelé un film sorti dans les mêmes années avec le jeune acteur Ian Somerhalder : Le secret du monde englouti qui avait déjà pour thématique une Terre où l’eau recouvre la quasi totalité de la terre et où des entrepreneurs avides d’argent monnayaient la vie des populations désespérées.
Afficher en entierOn parle de Jean-Marc Ligny ici :
2017-03-30T18:37:28+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Marc Ligny
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Fleuve Noir : 24 livres
Denoël : 11 livres
L'Atalante : 10 livres
ActuSF : 8 livres
Hachette Jeunesse : 5 livres
Nathan : 5 livres
J'ai lu : 5 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Biographie
Né en 1956 à Paris, Jean-Marc Ligny se lance dans la littérature juste après son bac, abandonnant ses études et son rêve de devenir musicien. Il exerce divers petits boulots et travaille un temps comme claviste dans une imprimerie puis comme rédacteur en chef du Télégramme, un journal breton emploi qu il abandonne en 1998 pour se consacrer pleinement à la littérature.
En tout, Jean-Marc Ligny a écrit une quarantaine de romans dont une dizaine pour la jeunesse , tous consacrés à la science-fiction ou au fantastique. Il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire pour Inner City en 1997, le prix Rosny Aîné pour Jihad en 1999 et le Prix de la Tour Eiffel pour Les Oiseaux de lumière en 2001.
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