Mo Yan
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Note moyenne : 7.06/10Nombre d'évaluations : 50
3 Citations 23 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je n'ai pas aimé ce livre qui m'est resté hermétique de bout en bout.
Afficher en entierUn livre à l'écriture particulière, mais à l'histoire pleine de poésie. Il faut trouver le bon rythme pour le lire, car la narration est assez peu commune et plutôt poétique, avec des dialogues au présent raconté avec tiret (le classique) puis soudain suivi de dialogue dans le passé raconté en un paragraphe. Si cette lecture est un bon moment à passer pour celui qui cherche quelque chose d'assez philosophique et poétique, ce ne sera certainement pas au goût des fans d'action. Le seul gros défaut de l'histoire est la fin qui tombe vraiment à plat, donnant l'impression d'un écrit interrompu brutalement comme si soudain l'auteur s'était rendu compte qu'il n'avait plus rien à raconter.
Afficher en entierUne satire sombre et burlesque qui nous entraîne à la rencontre de paysans chinois révoltés contre l'arbitraire bureaucratique, et qui sont réprimés pour cela. Des destins douloureux, des descentes aux enfers différentes selon les personnages, mais une morale, certes imparfaite, mais qui existe. Une écriture très visuelle et riche, qui détourne les codes de la littérature asiatique traditionnelle.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2018/07/je-vous-hais-vous-autres-fonctionnaires.html
Afficher en entierMo Yan est décidément un très grand conteur!
Attention certains passages de supplice nécessitent d'avoir le coeur bien accroché, elles sont décrites avec le détachement professionnel du bourreau.
Afficher en entierAprès presque 200 pages de lecture, je décide d'arrêter la lecture de ce roman. Je n'arrive pas à accrocher ce récit qui, pour moi, n'est pas assez captivant. Si le livre avait été moins épais, je l'aurais probablement terminé, mais me dire qu'il me reste encore plus de 500 pages à lire; non je préfère abandonner.
Par contre, je pense que ce livre est parfait pour qui est passionné par l'histoire de la Chine.
Afficher en entierLu l'an dernier. Un livre de presque 900 pages, composé de six parties et de 63 chapitres. Une lecture pour le moins singulière et exaltante, du moins mémorable. Une plume qui force l'admiration, servant un récit extrêmement réaliste, doté d'un mélange de sensualité, de poésie et de truculence.
Un récit dense, foisonnant de passions et de tragédies, qui décrit une époque troublée, entre occupation japonaise, guerre civile sanglante, exil, famine, communisme et épuration. La place de la femme y est prépondérante également ; leur existence sera intimement liée à l'orgueil et la cruauté des hommes...
Spoiler(cliquez pour révéler)Shangguan Lushi a huit filles, au caractère et à la beauté légendaire. Quant à Jintong, 9e enfant et unique fils de la fratrie, il n'échappera pas non plus au maudit destin familial. Cette famille connaîtra successivement gloire et honneur, opprobre et infamie, chance et malheur. Mais, malgré la douleur et le deuil, tel un phénix, elle renaîtra à chaque fois de ses cendres, grâce à la force inextinguible d'une femme et de son amour maternel inconditionnel ! C'est du point de vue du fils adulé que l'on se place, à travers son regard, son ressenti et, surtout, son obsession maladive pour le sein maternel (et la poitrine de toutes les femmes, par extension)... Cette saga m'avait entraînée dans un tourbillon de sentiments exacerbés, parfois contradictoires, face à la violence inouïe des hommes, à leur humanité aussi, à ce Jintong tantôt m'horripilant, tantôt me faisant pitié.
Afficher en entierDNF chapitre 190
Alors ce manhua je l’ai lu l’année dernière et j’en est des souvenirs très vagues. La seule chose dont je me souviens c’est d’avoir beaucoup apprécié les 80 premiers chapitres!
Ce manhua contient actuellement 275 chapitres et je n’ai vraiment pas la force et l’envie de les lires.
Afficher en entierJ'ai trouvé cette lecture très complexe : on passe d'une "époque" à l'autre (une dizaine de mois), d'un personnage à un autre très rapidement. L'écriture est par moment assez poétique mais à d'autre vraiment (très) crue, certainement le reflet de ce qui se passait en Chine dans les années 80. Un sentiment à la finale assez mitigé : j'ai appris beaucoup de choses mais l'écriture m'a gênée.
Afficher en entierPas une oeuvre grandiose ni mémorable, j'ai compris que je n'allais pas aimer dès la première histoire. Absolument infecte d'ailleurs en parlant de celle ci, très méprisant et dans le jugement constant le personnage principal est idiot et à vomir... Je ne peux pas dire mieux que ça. Les autres histoires sont plus supportables mais ne sont pas franchement folichonnes
Afficher en entierCe n’est ps mon style de lecture. Je n’ai pas accroché, à aucune des quatre parties du livre que j’ai par ailleurs trouvé redondant
Afficher en entierOn parle de Mo Yan ici :
2013-08-01T08:54:50+02:00
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Dédicaces de Mo Yan
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Editeurs
Seuil : 21 livres
Points : 15 livres
Éditions Picquier : 6 livres
Actes Sud : 1 livre
Ming books : 1 livre
Caractères : 1 livre
Hongfei Culture Éditions : 1 livre
Biographie
Mo Yan (chinois : 莫言 ; pinyin : Mòyán ; littéralement : « celui qui ne parle pas »), de son vrai nom Guan Moye (管谟业/管謨業, Guǎn mó yè), est un écrivain chinois, né le 17 février 1955Note 1 à Gaomi dans la province du Shandong en Chine. Le 11 octobre 2012, il a reçu le prix Nobel de littérature
Guan Moye est né en 1955 au sein d'une famille paysanne du Shandong. De 1959 à 1961, sa famille connut la faim en raison du Grand Bond en avant.
En 1966, pendant la Révolution culturelle, il fut classé parmi les « mauvais éléments » et renvoyé de l'école[réf. nécessaire]. Sa famille vit dans une grande pauvreté durant cette période1.
Il travaille en usine1 avant d'intégrer en 1976 l’Armée populaire de libération, puis le Parti communiste en 1979.
Quelque quatre-vingts romans, essais et nouvelles composent son œuvre.
1984 : Touming de hong luobo (透明的红萝卜/透明的紅蘿蔔, tòumíng de hóng luóbo)
Le Radis de cristal, trad. Pascale Wei-Guinot et Wei Xiaoping, Paris, Philippe Picquier, 1993
1985 : Qiushui
Déluge (trad. dans le Radis de cristal)
Ku he
La Rivière tarie, trad. Gao Changhui et Danielle Turc-Crisa dans La Remontée vers le jour. Nouvelles de Chine (1978-1988), Alinéa, 1988
1986 : Zhulu
Le Chantier, trad. Chantal Chen-Andro, Scanéditions, 1993, Le Seuil, 2007
Honggaoliang jiazu, (红高粱家族/紅高粱家族, hóng gāoliangjiāzú)
Le Clan du sorgho (zh), trad. Pascale Guinot et Sylvie Gentil, Arles, Actes Sud, 1993
Zuiguo
La Faute, trad. Chantal Chen-Andro, dans Anthologie de nouvelles chinoises contemporaines, Gallimard, 1994
1988 : Tiantang suantai zhige
La Mélopée de l'ail paradisiaque, traduction de Chantal Chen-Andro, Paris, Messidor, 1990, Le Seuil, 2005
Yangmao zhuanyehu (chinois 養貓專業戶)
(en) « The Cat Specialist », trad. Janice Wickeri, Renditions, no 32, 1989 [lire en ligne]
1989 : Shisan bu (十三步, shísān bù)
Les Treize Pas, traduction de Sylvie Gentil, Paris, Le Seuil, 1995
1993 : Jiu Guo (酒国/酒國, jiǔ guó)
Le Pays de l'alcool, traduction de Noël et Liliane Dutrait, Paris, Le Seuil, 2000. Prix Laure Bataillon 2000 de la meilleure œuvre de fiction traduite en français
1995 : Fengru Feitun (丰乳肥臀, fēng rǔ féi tún)
Beaux seins, belles fesses, traduction de Noël et Liliane Dutrait, Paris, Le Seuil, 2004
2003 : Sishiyi pao (四十一炮, sìshíyī pào)
Quarante et un coups de canon (zh), traduction de Noël et Liliane Dutrait, Paris, Le Seuil, 2008
2009 : Wa (蛙, wā), Éditions d'art et de littérature de Shanghai (zh). Prix Mao Dun (en) 2011.
Grenouilles (zh), traduction Chantal Chen-Andro, Paris, Le Seuil, 2011
Autres œuvres :
Le Clan herbivore (食草家族, shí cǎo jiāzú)(non traduit)
La Forêt rouge (shí cǎo jiāzú红树林 Hong shulin)(non traduit)
Le Supplice du santal (檀香刑, tánxiāngxíng), 2001, traduction de Chantal Chen-Andro, Paris, Le Seuil, 2006.
Explosion, traduction de Camille Loivier, Éditions Caractères, 2004.
La Carte au Trésor, (藏宝图 Cangbao tu), traduction d'Antoine Ferragne, Paris, Philippe Picquier, 2004.
Enfant de fer, traduction de Chantal Chen-Andro, Paris, Le Seuil, 2004.
Le maître a de plus en plus d'humour, traduction de Noël Dutrait, Paris, Le Seuil, 2006.
La Joie (huānlè/歡樂), traduction de Marie Laureillard, Paris, Philippe Picquier, 2007.
La Dure Loi du karma (en), (生死疲劳/生死疲勞, shēngsǐ píláo), traduction de Chantal Chen-Andro, Paris, Le Seuil, 2009.
La Belle à dos d’âne dans l’avenue de Chang’a, traduction de Marie Laureillard, Paris, Philippe Picquier, 2011.
Le Veau suivi de Le Coureur de fond, traduction de François Sastourné, Paris, Le Seuil, 2012
Mo Yan est diplômé de l'Académie d'art et de littérature de l'armée (zh) en 1986, puis de l'Université normale de Pékin1, en 1991.
Son origine paysanne, à propos de laquelle Mo Yan évoque le rôle joué par les histoires racontées par sa grand-mère, et son éducation au sein de l'armée tranchent avec celles de nombreux autres écrivains, imprégnés de la lecture des grands romans classiques2.
Ses parents lui ont appris, par prudence, à éviter de parler à l'extérieur. C'est la raison du choix de son pseudonyme, Mo Yan, « Celui qui ne parle pas »3. En 1981, il publie sa première nouvelle, Radis de cristal, et prend son nom de plume Mo Yan. Sa reconnaissance est immédiate, mais ce n’est qu’avec son Clan du Sorgho, qui est porté à l'écran sous le nom Le Sorgho rouge par Zhang Yimou en 1986, qu'il atteint sa notoriété actuelle.
Mo Yan démissionne de l'armée en 1999, où il travaillait jusque-là au département de la culture2. Le prix Nobel de littérature a été attribué en 2012 à Mo Yan, « qui avec un réalisme hallucinatoire unit conte, histoire et le contemporain » selon l'Académie suédoise4.
Son œuvre se rattache au mouvement de la « Quête des racines5 ». Elle évoque l'histoire de sa province natale, le Shandong, d'un point de vue historique, avec Le Clan du sorgho (1986), politique, avec La Mélopée de l'ail paradisiaque (1988), ou ethnologique. L'autobiographie y occupe une part importante. Sur le plan formel, son écriture réaliste ne dédaigne pas de faire appel à l'humour, comme avec Les Treize Pas (1989), ou au fantastique2.
Le Pays de l'alcool, écrit après les événements de 1989, a pour but la dénonciation de la corruption des hauts cadres. Beaux Seins, belles fesses (1995) est, comme Le Clan du sorgho, une saga familiale, qui a reçu le prix décerné par la revue Dajia en 1996, après avoir été censuré6.
C'est un des écrivains les plus réputés en Chine et à l'étranger aujourd'hui. Son style se caractérise par son traitement très libre de thèmes comme le sexe, le pouvoir, la politique décrivant sans détours mais non sans humour les méandres psychiques et physiques de la Chine contemporaine. Son intelligence et son interprétation de la Chine contemporaine expliquent sans doute pourquoi il n'a jamais été encore censuré — à l'exception de certains passages lors des premières éditions de Beaux seins, belles fesses.
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