Isaure De Saint Pierre

Je n’ai pas apprécié ce livre, je pense à cause du parti pris très marqué par l’autrice pur Marie Stuart.

J’ai eu l’impression de lire un Disney des années 80 : une pauvre petite princesse, l’innocence même, aucun défaut, etc... Qui a contre elle tout le monde et surtout sa méchante cousine Elisabeth Iére qui joue dans ce livre la méchante sorcière.

Une biographie romancée sur Hürrem Sultan vraiment passionnante et captivante, la plume de l'auteure étant fluide et agréable. De plus, j'ai trouvé les partis pris de l'auteure vraiment intéressant et audacieux, notamment au sujet de la sexualité de Soliman, un choix que j'ai trouvé assez surprenant.

Au final, j'ai passé un excellent moment de lecture et je regrette de quitter cette grande Femme que l'on dit machiavélique mais qui au final voulait surtout vivre libre....

Une agréable découverte, une fresque historique très intéressante.

Bof

J'avais hâte de découvrir l'histoire de cette Gabrielle assez méconnue En tout cas pour moi

Je connais évidemment l'histoire d'Henri IV dans sa globalité et de la reine Margot mais on parle moins souvent de cette favorite qui n'a que des qualités et une fin tragique Malgré cela ce livre ne m'a pas passionné, j'ai trouvé que l'auteur s'attardait trop sur les détails et survolait les événements historique Il y a bien plus de description de vêtements, mobilier et bijoux que de politique Peut être cela est du à la qualité de favorite de Gabrielle qui finalement n'était là que pour le plaisir du roi mais j'aurais aimé plus de détails sur ses interactions avec les autres personnages

Vous l'aurez compris je n'ai pas beaucoup aimé ce livre mais peut être qu'il vous plaira si vous vous passionnez pour l'histoire de ce roi haut en couleurs

Une lecture de la vie de la Kahina, reine berbère du VII et VIIIème siècle. Ce roman se base sur des sources historiques mais même parmi les historiens spécialisés, beaucoup des aspects de la vie de cette femme ne font pas l'unanimité. Le roman pèche cependant par de très gros anachronismes. Notamment, par deux fois, l'autrice parle des fusil de cavaliers berbères or celui-ci ne pas inventé avant le XVIème siècle.

👵🏼 Cocasse

En trois mots : héritage - famille - noir

« Qui irait se défier d’une vieille femme impotente et sourde, semblant parfois divaguer, puis reprenant soudain pied lorsqu’on s’y attendait le moins ? »

➡️ Ne jamais sous-estimer une vieille dame ! Ses héritiers auraient mieux fait d’y réfléchir et de ne pas plonger tête la première dans son jeu…

➡️ Il est assez facile de s’attacher à Slanie qui malgré son fort caractère fait preuve d’humour et de lucidité. Le fait qu’elle se fasse passer pour une vieille dame impotente m’a beaucoup fait rire.

Les membres de sa famille peuvent sembler très caricaturaux mais bizarrement en même temps assez réalistes.

➡️ L’humour noir prédomine, c’est incisif mais toujours drôle grâce aux personnages et aux situations parfois cocasses…

« Vous verrez, quand on ne redoute pas la solitude, on est au fond bien mieux tout seul. »

➡️ On retrouve donc ici une vision de la nature humaine (et de la famille !) assez noire, jusqu’où l’humain peut-il aller par jalousie et surtout pour de l’argent ?

« Si vous saviez combien la perfection est chose factice et ennuyeuse. »

Ce livre n’a finalement pas été un coup de cœur à cause d’un manque global de surprise mais les pages s’enchaînent aisément jusqu’à la conclusion 👀. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable mais j’ai passé un bon moment de lecture, c’est exactement ce que j’en attendais.

Merci aux éditions de l’Archipel pour ce service de presse numérique via NetGalley.

Dentelles, béquille et revolver est un petit roman écrit par une autrice et journaliste française, Isaure de Saint Pierre, qui nous a plutôt habitués aux romans historiques.

Slanie de Malvoisie, une richissime vieille dame âgée de 92 ans, profite de son anniversaire pour réunir ses héritiers : neveux, épouses et leurs enfants.

Se faisant passer pour gâteuse, sourde et impotente, elle profite du dévouement et de la débrouillardise de ses employés pour piéger ses héritiers. Comment ? En leur faisant miroiter un héritage prochain, en les espionnant mais surtout en leur faisant passer un test : elle confie une mallette contenant 500.000€ (!) au plus jeune et perturbé d’entre eux, à déposer sur l’un de ses comptes en Suisse.

Son but inavoué : diviser pour mieux régner, tester leur fidélité et leur honnêteté, et la piquante marquise en sera pour ses frais.

En effet, il s’en suit un étalage de magouilles, tromperies, disparitions … de personnes comme d’argent et on se demande s’il restera quelqu’un à la fin du roman.

En un mot comme en cent : je n’ai vraiment pas aimé ce roman. Bien qu’il soit assez court (288p) l’autrice réussit à nous faire ressentir énormément de longueurs et je me suis beaucoup ennuyée à la lecture.

Pas de suspense car le lecteur est témoin de toutes les scènes, disparitions ou meurtres… ce n’est donc définitivement pas un cosy mystery comme il a pu être présenté… en tout cas je n’ai trouvé aucune trace de cosy ni de mystère ! Il n’y a pas vraiment d’enquête policière à proprement parler.

La narration souffre également de beaucoup d’incohérences : parfois chronologiques, mais surtout familiales : certains sont tour à tour beaux-frères puis cousins, cousines par alliance puis belles sœurs … j’ai fini par arrêter d’essayer de comprendre qui était qui.

Les personnages tombent comme des mouches, un fils puis un père (ou un oncle ou un cousin, choisissez) disparaissent, mais personne ne s’émeut beaucoup dans la famille… ni crédible ni réaliste.

Le seul personnage un peu intéressant est la matriarche, mais on n’en profite pas assez malheureusement.

👓 Cosy mystery, pas si mystery que ça et humour noir décapant 👓

Un titre et une couverture qui tapent dans l'oeil et hop c'est parti pour ce cosy mystery qui avait l'air de faire dans l'humour noir.

Slanie de Malvoisie, riche vieille dame qui ne sait pas à qui se fier dans sa chère descendance. Après tout, on le sait tous, l'argent attire les comportements les plus inavouables.

Et ce sera la cas ici, lorsque notre mamie pas si gâteuse que ça, en vient à tester ses héritiers. S'ensuit alors une cascade de situations rocambolesques où les masques vont tomber. Un peu trop rocambolesques à mon goût pour être crédibles et ça c'est sans les personnages que j'ai trouvés trop clichés et caricaturaux. L'histoire en aurait gagné s'ils avaient eu plus de nuances.

À cela s'ajoute un "cosy mystery" qui, au final, n'est pas si "mystery" que ça comme je le disais au début : beaucoup de morts mais pas vraiment d'enquête.

Vous l'aurez compris, je ressors plus que mitigée sur cette lecture. Si j'ai bien aimé le ton et l'humour noir qui parsèment le récit, j'ai été beaucoup moins emballée par le fond. On ne peut pas vraiment parler de suspense, les personnages sont peu crédibles, bref je suis malheureusement passée à côté de ce roman. Je pense que je m'attendais tout simplement à autre chose.

Bien sûr ce n'est que mon avis et je vous invite à vous faire le vôtre 😃

Je remercie beaucoup les éditions de l'Archipel ainsi que NetGalley pour la lecture de ce roman.

La biographie étonnante d'un éminent chirurgien / flibustier / boucanier / esclave / écrivain qui aura nécessité, j'en suis sûre, beaucoup de travail de recherche et de compilation.

Un ouvrage qui aura lui-même était consulté avec méthode comme en témoignent les corrections de syntaxe, d'orthographe, de conjugaison et d'incohérences laissées au stylo bic - horreur !

Dans l'ensemble, je ne peux qu'avoir gagné à ajouter l'existence de Alexandre Olivier Oexmelin à ma culture générale mais, cela étant dit, l'exercice d'écriture ne m'a pas convaincue.

Dès la première page, le ton est donné : un enchaînement de contexte géopolitique, de noms de bateaux et de figures historiques et d'évènements mis bout à bout pour former un récit lourd et peu excitant. À plus forte raison si on ne laisse pas une carte des Caraïbes à ses côtés pour s'y référer.

Pour moi, la promesse d'exotisme, de voyages, de combats navals et terrestres aussi épiques les uns que les autres, n'aura pas été remplie.

Sur le dernier chapitre - qui concerne peut-être une partie de la vie d'Alexandre moins documentée - l'effort de narration n'est même plus fait.

En bref, une période et un personnage qui méritent d'être découverts mais racontés de façon à peine plus intéressante qu'un manuel d'histoire-géographie.

Slanie est âgée, riche et espiègle.

La famille de feu son mari en a après son argent et le seul moyen de découvrir qui le mérite, serait de les piéger.

Cependant elle ne s'attendait pas à ce que ça parte autant en vrille...

Je ressors mitigée de cette lecture à mon grand regret.

Sur le papier elle avait tout pour me plaire.

Un cosy mystery, une mamie drôle, une famille avide d'argent, un piège, des morts, des suspects...

Il n'y avait plus qu'à s'installer dans la lecture et être spectatrice d'une idée dévastatrice.

Maiiiiis c'était sans compter les nombreuses longueurs qui ont fini par m'ennuyer.

La plume est "lourde", à mon sens entendons nous bien, beaucoup de mots pour dire peu de choses finalement, donc couplé à des descriptions longuettes, pfiouu.

C'était bien parti, j'ai adoré la malice de Slanie, elle fait semblant d'être sénile, même quasiment sourde, toussa pour que les gens se laissent plus facilement aller aux confidences et qu'elle puisse savoir où ils en sont dans leur vie. Et non pas ce qu'ils veulent montrer. J'ai trouvé l'idée drôle et plutôt bien amené.

Les morts s'enchaînent, on sait de suite la personne qui est coupable et on assiste à sa descente aux enfers, pour se couvrir mais aussi pour garder le petit pécule que Slanie leur avaient confiés.

Là aussi c'est plutôt bien fait.

Dommage que ça soit gâché par tant de choses futiles tout autour...

Je souligne cependant la couverture que j'adore et qui correspond si bien à l'histoire !

Bref, c'est dommage, mais j'ai vu de bons retours, c'est que ça matche avec d'autres et c'est là l'essentiel !