Ajouter un extrait
Liste des extraits
Parfois, de belles choses entrent dans nos vies, surgies de nulle part.
Afficher en entier— Des gens comme moi. Je suis une Néphilim. N-E-P-H-I-L-I-M. Ce terme désigne tout ce qui a de l’ange dans son ADN : mortels, immortels, transéternels… On ne fait pas de discrimination, dans la mesure du possible.
— Le singulier devrait être néphil, non ?
— Sérieux ? railla Shelby en fronçant les sourcils. Tu aimerais bien qu’on te traite de Néphil ? La honte ! Non, merci. C’est Néphilim, quel que soit le nombre.
Shelby était bien une sorte d’ange. C’était bizarre. Elle n’avait pas le comportement ni le physique de l’emploi. Elle ne possédait pas la beauté de Daniel, Cam ou Francesca, ni le magnétisme de Roland ou d’Arriane. Elle semblait au contraire assez brute et imprévisible.
Afficher en entierDaniel l’avait conduite bien plus loin que la Californie. Il l’avait fait voyager à travers des siècles de combats, Des morts douloureuse qui avaient infligé des souffrances à ses proches, dont ce gentil couple âgé qu’elle était allée voir. Daniel avait anéanti la vie de ces gens. Il avait tué leur fille. Uniquement parce qu’il était un ange puissant qui se servait chaque fois qu’il convoitait quelque chose.
Afficher en entierDonc, tu ne lui as pas dit, déclara Cam, le regard perçant Daniel se figea: Je ne peux rien lui révéler. Nous risquerions de la perdre. Tu risquerais de la perdre, corrigea Cam. Tu sais très bien ce que je veux dire! Rétorqua sèchement Daniel. Il est très dangereux de croire qu'elle encaissera tout sans...
Afficher en entier- Le problème, c'est que nous avons très peu de temps à passer ensemble. Nous sommes toujours ravis de rencontrer tes amis, assura Doreen en lui caressant les cheveux, mais nous préférons les moments partagés avec toi.
- Je sais que je t'impose beaucoup de choses, mais...
Luce posa la joue dans la paume de sa mère.
- Il est spécial, dit-elle. Daniel... Je ne savais pas qu'il viendrait, mais, maintenant qu'il est là, j'ai besoin d'être un peu avec lui, et avec papa et toi, aussi. Tu y comprends quelque chose ?
- Daniel ? répéta sa mère. Le beau blond ? Vous êtes...
- On est amoureux.
Sans savoir pourquoi, Luce tremblait. Elle avait beau avoir des doutes sur sa relation avec Daniel, dire à sa mère qu'elle était amoureuse de Daniel donnais plus de vérité à son couple. Cet aveu lui rappelait que, en dépit de tout, elle l'aimait.
- Je vois, répondit Doreen en hochant la tête, ce qui ne faisait même pas remuer ses boucles figées. Eh bien, on ne peut pas mettre tous les autres dehors, quand même.
- Merci, maman.
- Tu peux remercier ton père, aussi. Chérie, la prochaine fois, préviens nous, s'il te plaît. Si j'avais su que tu nous amènerais ton petit ami, je serais allée chercher ton album de photos de bébé dans le grenier.
Sur ces mots, elle l'embrassa sur la joue.
Afficher en entierLuce se sentait seule. La solitude que l'on ressentait au milieu d'une foule était la pire de toutes. Autour d'elle, les élèves bavardaient gaiement de leur retour à la maison, du petit ami ou de la copine qu'ils n'avaient pas revus depuis les vacances d'été. Des fêtes que leurs amis allaient organiser au cours du week-end.
Afficher en entierSes yeux scintillaient d'une lueur violette, non pas de colère, mais d'un désir intense. Un regard qui vous fait aimer une personne si fort qu'elle vous manque même quand elle est là.
Afficher en entierJe t’aime, Luce. Plus que tout. Je reviendrai te chercher dès que possible.
Afficher en entier« Luce était donc celle qui avait enduré mille fois la puberté. Elle n’avait jamais envisagé les choses sous cet angle. C’était presque drôle. Vu de l’extérieur, supporter ce bouleversement encore et encore semblait le pire aspect de son destin. Mais c’était tellement plus compliqué que cela ! Luce allait dire qu’elle était prête à vivre encore mille poussées de boutons et autant de fluctuations hormonales pour avoir un aperçu de ses vies antérieures, et en savoir davantage sur elle-même, quand elle se ravisa. »
Extrait de : Lauren, Kate. « Vertige. »
Afficher en entier« — Si…, insista Luce. Tu l’as inscrit sur mon formulaire, le jour où je me suis présentée à la classe. Tu m’as arraché la feuille des mains en m’expliquant que tu parlais plus de dix-huit langues et que tu voyais les vies antérieures. Tu me demandais quelle case cocher.
— Je me souviens très bien de ce que j’ai dit ; tu m’as mal comprise.
— D’accord, concéda Luce. Alors…
— Ce n’est pas parce que j’ai déjà aperçu une fois une vie antérieure que je sais comment m’y prendre. Et cela ne signifie en rien qu’il s’agissait de la mienne.
— Donc, ce n’était pas la tienne ?
— Surtout pas ! La réincarnation, c’est pour les tarés. Luce fronça les sourcils et enfouit les doigts dans le sable, comme si elle voulait s’y enterrer.
— Hé, je déconnais ! lança Shelby en lui donnant un coup de coude. Une vanne spécialement dédiée à la fille qui a vécu mille fois sa puberté. (Elle grimaça.) Une seule puberté, ça m’a suffi, merci ! »
Extrait de : Lauren, Kate. « Vertige. »
Afficher en entier