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Extrait ajouté par Lena-Geynet 2015-12-20T14:40:55+01:00

C'est folie chez une femme de laisser s'allumer en elle un amour secret qui doit dévorer sa vie, s'il n'est ni connu ni partagé, et qui, s'il est connu et partagé, doit la lancer dans de misérables difficultés dont il lui sera impossible de sortir.

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Extrait ajouté par schifa 2015-12-20T11:06:45+01:00

Jamais, dit-il, en grinçant des dents, jamais il n'y eut créature plus fragile et indomptable. Ce n'est qu'un roseau dans ma main ! (Et il me secoua de toute la force de ses bras.) Je pourrais la tordre entre le pouce et l'index ; mais à quoi cela me servirait-il de la ployer, de la briser, de la broyer ? Voyer ces yeux, voyez l'âme résolue, farouche, libre, qui s'y reflète, qui me défie, non seulement avec courage, mais avec un amer triomphe. Quoi que je puisse faire de sa cage, je ne puis atteindre ce sauvage et merveilleux esprit ! Si je brise, si je détruis la légère prison, mon outrage ne fera que libérer le captif. Je pourrais conquérir la demeure, mais son hôte s'évaderait vers le ciel avant même que je fusse en possession de son abri d'argile. Et c'est toi, esprit, avec ta volonté, ton énergie, ta vertu, que je veux, et non pas seulement ta fragile enveloppe. Tu pourrais de toi-même venir d'un vol léger te blottir contre mon cœur, si tu le voulais ! Saisi malgré toi, tu échapperais à mes embrassements, tu t'évanouirais, telle une essence, avant que je n'aie respiré ton parfum. Oh ! Viens, Jane, viens !

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Extrait ajouté par hortensia 2015-10-18T16:14:30+02:00

- Qu'avez-vous fait en mon absence ?

- Rien de spécial, j'ai donné des leçons à Adèle comme d'habitude.

- Et vous êtes devenue beaucoup plus pâle qu'avant... Je m'en suis aperçu du premier coup d'oeil. Que se passe-t-il?

- Rien du tout, Monsieur.

- Auriez-vous pris froid la nuit où vous avez failli me noyer ?

- Pas le moins du monde.

- Rentrez au salon, vous désertez trop tôt.

- Je suis fatiguée, Monsieur.

Il me considéra pendant une minute.

- Et un peu abattue, dit-il. A quel propos ? Dites-le moi.

- Rien... Rien, Monsieur. Je ne suis pas abattue.

- Mais je vous assure que vous l'êtes ; vous êtes tellement abattue que quelques mots de plus vous feraient venir les larmes aux yeux... en vérité, elles y sont déjà, toutes luisantes et débordantes ; une perle s'est déjà échappée de vos cils et est tombée sur le dallage. Si j'en avais le temps, si je n'avais pas une peur horrible de voir passer quelque bavard ou quelque sainte-nitouche de domestique, j'arriverais à savoir ce que signifie tout cela. Enfin, pour ce soir je vous excuse ; mais sachez bien que tant que mes invités seront là, je compte sur vous pour vous montrer au salon tous les soirs ; tel est mon désir ; ne l'oubliez pas. A présent partez et envoyez Sophie chercher Adèle. Bonsoir, ma...

Il s'interrompit, se mordit la lèvre et me quitta brusquement.

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Extrait ajouté par feeclochettte 2015-05-20T10:28:30+02:00

“Je savais, continua-t-il, qu'un jour ou l'autre vous me feriez du bien; je l'ai vu dans vos yeux la première fois que je vous ai regardée. Ce n'est pas sans cause que leur expression et leur sourire…»

Il s'arrêta, puis continua rapidement: «me firent du bien jusqu'au plus profond de mon coeur. Le peuple parle de sympathies naturelles et de bons génies; il y a du vrai dans les fables les plus bizarres. Ma protectrice chérie, bonsoir!»

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Extrait ajouté par feeclochettte 2015-05-20T10:20:13+02:00

«Vous m'avez sauvé la vie, et je suis heureux d'avoir contracté envers vous cette dette immense; je ne puis rien dire de plus. J'aurais souffert d'avoir une telle obligation envers toute autre créature vivante; mais envers vous, c'est différent. Ce que vous avez fait pour moi ne me pèse pas, Jane.»

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Extrait ajouté par feeclochettte 2015-05-20T10:08:27+02:00

Pendant que M Rochester est ainsi occupé, lecteurs, j'ai le temps de vous les décrire. D'abord, je dois vous avertir qu'elles n'ont rien de merveilleux. Les sujets s'étaient présentés avec force à mon esprit; ils étaient frappants, tels que je les avais conçus avant d'essayer de les reproduire; mais ma main ne put pas obéir à mon imagination, ou du moins ne reproduisit qu'une pâle copie de ce que voyait mon esprit.

C'étaient des aquarelles. La première représentait des nuages livides sur une mer agitée. L'horizon et même les vagues du premier plan étaient dans l'ombre; un rayon de lumière faisait ressortir un mât à moitié submergé, et au-dessus duquel un noir cormoran étendait ses ailes tachetées d'écume; il portait à son bec un bracelet d'or orné de pierres précieuses, auxquelles je m'étais efforcée de donner les teintes les plus nettes et les plus brillantes. Au-dessous du mât et de l'oiseau de mer flottait un cadavre qu'on n'apercevait que confusément à travers les vagues vertes. Le seul membre qu'on pût voir distinctement était le bras qui venait d'être dépouillé de son ornement.

Le second tableau avait pour premier plan une montagne couverte de gazon et de feuilles soulevées par la brise. Au delà et au-dessus s'étendait le ciel bleu fonce d'un crépuscule. Une femme, dont on ne voyait que le buste, apparaissait dans ce ciel; j'avais combiné, pour la représenter, les teintes les plus sombres et les plus douces. Son front était surmonté d'une d'une étoile; le bas de sa figure était voilé par des brouillards; ses yeux étaient sauvages et sombres; ses cheveux flottaient autour d'elle comme des nuages obscurs déchirés par l'électricité ou l'orage; sur son cou brillait une pâle lueur semblable à un rayon de la lune. Cette lueur se répandait aussi sur les nuages légers qui entouraient cet emblème de l'Étoile du soir.

Le dernier tableau, enfin, représentait le pic d'un glacier s'élançant vers un ciel d'hiver. Les rayons du nord envoyaient à l'horizon leurs légions de dards. Sur le premier plan, on apercevait une tête colossale appuyée sur le glacier. Deux mains délicates croisées au-dessous du front couvraient d'un voile noir le bas de la figure. On ne voyait qu'un front pâle, des yeux fixes, creux et désespérés. Au-dessus des tempes, au milieu d'un turban déchiré et de draperies noires vaguement indiquées, brillait un cercle de flammes blanches parsemées de pierres précieuses d'une teinte plus vive que le reste du tableau. Cette pâle auréole était l'emblème d'un diadème royal, et elle couronnait un être qui n'avait pas de corps.

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Extrait ajouté par feeclochettte 2015-05-18T13:23:58+02:00

On m'avait laissée seule, maîtresse du terrain; c'était ma plus rude bataille, ma première victoire: je restai un moment à la place où s'était assis M. Brockelhurst, jouissant de ma solitude conquise. D'abord je me souris à moi-même, et je sentis mon être se dilater; mais ce farouche plaisir cessa aussi vite que les battements accélérés de mon pouls: un enfant ne peut pas discuter avec ses supérieurs ainsi que je l'avais fait, il ne peut pas donner un libre cours à ses sentiments de rage, sans éprouver ensuite les douleurs du remords et la glace du repentir. Quand j'avais accusé et menacé Mme Reed, mon esprit flamboyait comme un tas de bruyères embrasées; mais de même que celles-ci, après avoir été enflammées, ne laissent plus que cendres, mon âme se trouva anéantie, lorsque, après une demi-heure de silence et de réflexion, je reconnus la folie de ma conduite, et la tristesse d'une position où j'étais haïe autant que je haïssais.

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Extrait ajouté par feeclochettte 2015-05-18T13:19:23+02:00

“«Qu'est-ce que je veux? me demandais-je. Un nouveau pays, une nouvelle maison, des visages, des événements nouveaux. Je ne veux que cela, parce qu'il serait inutile de rien vouloir de mieux. Mais comment doit-on faire pour obtenir une nouvelle place? Avoir recours à ses amis? Je n'en ai pas. Mais il y en a bien d'autres qui n'ont pas d'amis, qui doivent se tirer d'affaire elles-mêmes et être leur propre soutien: quelle est donc leur ressource?»”

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Extrait ajouté par SoMiserable 2015-04-09T16:05:49+02:00

On m'avait laissée seule, maîtresse du terrain ; c'était ma plus rude bataille, ma première victoire : je restai un moment à la place où s'était assis M. Brockelhurst, jouissant de ma solitude conquise. D'abord je me souris à moi-même, et je sentis mon être se dilater ; mais ce farouche plaisir cessa aussi vite que les battements accélérés de mon pouls : un enfant ne peut pas discuter avec ses supérieurs ainsi que je l'avais fait, il ne peut pas donner un libre cours à ses sentiments de rage, sans éprouver ensuite les douleurs du remords et la glace du repentir.

Quand j’avais accusé et menacé Mme Reed, mon esprit flamboyait comme un tas de bruyères embrasées ; mais de même que celles-ci, après avoir été enflammées, ne laissent plus que cendres, mon âme se trouva anéantie, lorsque, après une demi-heure de silence et de réflexion, je reconnus la folie de ma conduite, et la tristesse d'une position où j'étais haïe autant que je haïssais.

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Extrait ajouté par xHinaSasux 2014-11-15T22:00:51+01:00

Tous les hommes de talent, que ce soient des hommes de sentiment ou non, des prêtres zélés ou des despotes, pourvu toutefois qu'ils soient sincères, ont leurs moments sublimes lorsqu'ils règnent et soumettent.

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