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Commentaires de livres faits par Kheopsia

Extraits de livres par Kheopsia

Commentaires de livres appréciés par Kheopsia

Extraits de livres appréciés par Kheopsia

Son explication sent le mensonge à plein nez.
- Mon radar à salades vire au rouge, Hawkin.
- Dans le genre têtue, vous avez la palme ! Les lèvres d'un ange, le corps d'une pécheresse et le caractère d'un démon.
Mon pas devient irrégulier. Son portrait vient de faire disjoncter quelques-uns des mes neurones. J'en ai des vertiges.
- En parlant de démon, vous aimez jouer avec le feu, pas vrai ?
Cette fois, il éclate d'un rire franc et suggestif.
- Oh oui, Quin ! Plus ça brûle, plus c'est bon.
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- C'est toi qui pars, Haddie, je ne reviendrai plus vers toi. Alors, tu ferais bien d'être certaine que c'est ce que tu veux, annonce-t-il d'une voix d'acier. Et si tu restes, je vais me mettre à nouer tes putains d'attache.
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- Je vais partir, maintenant. Je vais franchir le seuil de cette porte et te donner un peu de temps pour faire le point dans les merdes qui t'encombrent la tête, mais ne croit pas un instant que je te quitte.
Il ferme ses yeux de toutes ses forces avant de les rouvrir brusquement, et son regard si franc me donne l'impression qu'il voit directement le fossé dans mon âme.
- Je ne quitte pas les personnes que j'aime sans me battre et j'irai jusqu'au bout de l'enfer, putain, Haddie Montgomery. Mieux vaut te préparer pour la bataille car, oui, je suis tombé amoureux de toi.
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Mais putain, il ignore tout du pouvoir de la chatte magique d'Haddie.
Je m'étouffe dans mon verre. Est-ce que je viens vraiment de lâcher l'expression chatte magique ? Oh, putain de grosse merde. Je me transforme en Colton.
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date : 09-07-2019
Il m’aime toujours.
Il veut toujours de nous.
Il se bat pour moi.
Même quand moi je ne peux pas.
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date : 09-07-2019
Je cherche Colton des yeux dans la
foule et il voit tout de suite que je suis énervée et débordée. Il articule un je
t’aime silencieux qui remet un peu les choses en place.
Il me fait un clin d’oeil.
– Ok, tout le monde. C’est l’heure de la tétée, et pas pour moi, je vous
rassure.
Les rires fusent.
– Merci à tous d’être venus faire la connaissance d’Ace, mais il est temps de
dire au revoir et de vous diriger vers la sortie.
La chambre explose en une frénésie d’embrassades précipitées, de
félicitations et de promesses de passer à la maison dans la semaine ou de
téléphoner pour prendre des nouvelles, et puis Colton les raccompagne. Les
femmes traînent un peu, posent les questions qu’elles ne pouvaient pas poser
devant les hommes, avant de sortir à contrecoeur, et seule ma mère reste.
– Merci.
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date : 01-07-2019
– Papa.
Je ne sais pas pourquoi je le retiens alors que cette conversation m’a mis très mal à l’aise, mais je le fais quand même.
Il s’arrête mais ne se retourne pas, gardant le dos tourné.
Les mots se précipitent dans ma bouche. Les idées sont embrouillées. Mais pour une raison que j’ignore, celles qui sont toujours parties à toute vitesse avant sont maintenant les seules à rester.
– Je t’aime.
Les mots sont sortis sans que j’aie à y réfléchir, mes mains tremblent, le petit garçon en moi espère qu’il les a entendus.
Je perçois immédiatement son souffle qui se coupe et son corps qui se raidit. Il baisse doucement la tête en avant, ses épaules tremblent un peu. Il relève un peu la tête et opine plusieurs fois. D’une voix lourde d’émotion, il me répond :
– Et ça, c’est une récompense inattendue au bout de ma chasse au trésor. Je t’aime aussi, Fils, ajoute-t-il d’une voix tellement douce.
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date : 01-07-2019
(Becks)
La voiture poursuit encore un peu sa route et nous regardons tous les deux par la fenêtre jusqu’à ce qu’il rompe le silence. Il secoue la tête et me regarde droit dans les yeux en me demandant :
– Sérieux ?
Et je sais ce qu’il me demande. Il veut savoir si je suis sérieux. Si elle en vaut vraiment la peine. Est-ce que Rylee va vraiment venir à Vegas avec nous ?
Tu as vraiment trouvé ta chatte magique ?
Je presse mes lèvres l’une contre l’autre et hoche la tête.
– Eh ouais, putain.
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date : 01-07-2019
Lorsque je m’approche, Colton se tourne pour me faire face, son casque à
la main contre sa hanche, comme si c’était le geste le plus naturel du monde pour
lui. Sur son autre main, il se frotte les doigts les uns sur les autres. On dirait que
l’envie de me toucher le démange.
Très bien, ça marche. Mes petits contacts subtils peau contre peau. Mes
commentaires suggestifs susurrés de-ci, de-là. Mes lents regards appuyés sur sa
silhouette pour qu’il les remarque. Même si je dois faire ça sous le regard
inquisiteur de notre petit public, je suis contente qu’il ait tout noté. Je le vois
dans son regard et dans le tressautement du muscle de sa mâchoire quand je
m’approche de lui.
– Peur de se prendre une raclée, Ace ?
Je lui souris d’un air provocateur. Je tourne le dos aux enfants, alors je me
penche en avant pour refaire mon lacet, lui mettant au passage mon décolleté sous le nez. Lorsque je me relève, je vois que les pupilles de Colton sont
dilatées, et sa langue darde entre ses dents pour s’humecter les lèvres.
– Je sais ce que tu fais, Rylee, murmure-t-il doucement derrière son sourire,
et même si tes petits artifices m’ont donné envie de te plaquer contre ce mur, làbas,
et te prendre sauvagement plus d’une fois depuis qu’on est arrivés, peu
importe qui nous regarde, ça ne marchera pas. (Il me fait un énorme sourire
ultra-bright.) Je vais toujours te botter ton joli petit cul sur la ligne d’arrivée.
– Eh bien, même si une fessée me ferait vraiment plaisir… (Je soupire en le
regardant sous mes cils, saisissant au passage son air de surprise.) Je venais
simplement pour voir si tu avais besoin de moi pour t’aider à pomper ton petit
moteur.
Je lui offre un sourire innocent, même si le reste de mon langage corporel
dément cet état.
Je l’observe déglutir, je vois ses lèvres se serrer pour s’empêcher de sourire
lorsqu’il me répond d’un air taquin en me détaillant des pieds à la tête :
– Oh, mon gros moteur va très bien, mon chou. Pompé à bloc et prêt à vibrer
comme il faut. Tu as besoin d’un peu de lubrifiant pour faire démarrer le tien ?
Je me mords la lèvre inférieure en le dévisageant, puis je penche la tête sur le
côté.
– Eh bien, tout est bien lubrifié, mais je glisse un peu du cul. Rien qu’un peu
de doigté dans la mécanique ne pourrait résoudre.
Je lance cette dernière saillie par-dessus mon épaule en m’éloignant vers ma
voiture, regrettant de ne pas pouvoir voir sa tête.
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date : 01-07-2019
– Joli drapeau à damier.
– J’avais peur que tu ne saches pas laquelle j’étais.
En plaisantant, j’ai l’impression de pouvoir respirer pour la première fois de
la journée. Mon coeur bat la chamade et mes mains tremblent, mais il est avec
moi maintenant.
– Bébé, même aveugle, je saurais où tu es.
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date : 01-07-2019
Un an plus tard

(SMS) Tu es en retard. Tu te prends pour qui, la mariée ou quoi ?
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date : 01-07-2019
Il soutient mon regard, mais je ne peux m’empêcher de baisser les yeux sur
ce sourire timide qui n’appartient qu’à lui et qui possède mon coeur.
– J’aime qui tu es et ce que tu fais de moi. J’aime que ton étincelle ait dissipé
le brouillard. Que tu aies eu envie de faire la course avec moi. Que je n’aie plus
besoin des super-héros parce que j’ai besoin de toi à la place.
Il hoche légèrement la tête et rit nerveusement avant de poursuivre.
– Eh merde, nous avons déjà fait la partie pour le meilleur et pour le pire, et
aussi celle dans la santé et dans la maladie, alors allons-y pour jusqu’à ce que la
mort nous sépare. Fais ta vie avec moi, Ryles. Démarre avec moi. Finis avec
moi. Complète-moi. Sois ma seule et unique première fois. Sois ma ligne de la
victoire et mon putain de drapeau à damier parce que Dieu sait que je serai tout
ça pour toi si tu veux bien. Veux-tu m’épouser, Ry ?
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date : 01-07-2019
Il secoue la tête en baissant les yeux un moment.
– Et c’est pour ça que moi, je t’aime. Parce que même si c’est compliqué
pour toi d’exprimer ce que tu ressens, tu sais que j’ai besoin de l’entendre et tu
essaies… bon sang, t’as assuré aujourd’hui. C’était – tu es – parfait.
– Je suis loin d’être parfait, Ry.
Je tends la main pour le toucher, je passe les doigts le long de sa mâchoire.
– Tu es parfait comme j’aime, Colton.
Il me sourit tendrement et son regard devient soudain si intense et grave.
– Non, je ne crois pas que tu saisisses, Ry, et je ne sais pas comment le dire
autrement…
De nouveau, il prend mon visage entre ses mains pour me regarder droit
dans les yeux.
– Je veux être ton putain de drapeau à damier, Rylee. Ta voiture pilote pour
te montrer le chemin dans les passages difficiles, ton arrêt au stand quand tu as
besoin de faire un break, ta ligne de départ, ta ligne d’arrivée, ta putain de ligne
de la victoire.
Il m’a retiré les mots de la bouche et satisfait le besoin que je ressens depuis
que je l’ai rencontré la première fois. J’avais beau essayer de combattre ce
sentiment, lors de cette fameuse soirée, en fait je voulais être à lui. Je voulais
tellement plus que cette séance de flirt dans un couloir en coulisse. Je voulais
faire toute cette putain de course avec lui.
– Ton trophée.
Je souris en repensant à notre conversation le matin d’après notre première
fois, et je sais qu’il s’en souvient parce qu’il me retourne mon sourire.
– Non…
Il se penche vers moi pour m’embrasser.
– … tu es tellement plus qu’un trophée, Rylee. Les trophées sont
insignifiants après coup… mais toi ? Tu ne pourrais jamais être insignifiante.
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date : 01-07-2019
Colton est harnaché, enrubanné, fermeture à glissière remontée, gants
enfilés. Les moteurs se mettent à rugir un peu plus loin sur la ligne et leur
vrombissement se répercute dans ma poitrine. Il est dans la zone, il écoute Becks
et se prépare pour la tâche qui l’attend.
La superstition me dit d’aborder cette course différemment. De repasser
derrière le muret sans l’aide de Davis. De ne pas répéter les mêmes gestes pour
que le temps ne se répète pas. Et c’est alors qu’il m’appelle. Réduisant à néant
mes belles résolutions avec les échardes de la nostalgie.
– Rylee ?
Immédiatement, je lève les yeux, le souffle coupé par ses mots et les
souvenirs doux-amers qu’ils évoquent, et je le regarde venir vers moi à grands pas, rejetant d’un haussement d’épaules l’objection de Beckett à propos de la
perte de temps.
Mes lèvres s’entrouvrent et mon front se plisse.
– Oui ?
Il tend les bras, avec juste ce petit mur comme barrière entre nous, et il colle
mon corps contre le sien si bien que nos coeurs battent l’un contre l’autre.
– Tu pensais vraiment que cette fois-ci j’allais te laisser partir sans te le
dire ?
Le sourire sur mon visage fait au moins un mètre de large parce que j’ai mal
aux joues. Les larmes me montent aux yeux, mais cette fois elles ne sont pas
dues à la peur.
Mais à l’amour.
À l’adoration inconditionnelle que j’éprouve pour cet homme qui me serre
contre lui.
– Je t’aime, Ryles.
Il prononce ces quatre mots très doucement, de sa voix rauque, mais même
avec tout ce qui se passe autour de nous – les moteurs qui rugissent, les tribunes
bondées, les craquements des haut-parleurs –, je l’entends clairement.
Ses mots s’enroulent autour de mon coeur, s’infiltrent dans ses fibres et nous
lient l’un à l’autre. J’exhale un souffle tremblant et je lui souris.
– Je t’aime, moi aussi, Ace.
Il sourit d’un air satisfait avant de poser un baiser sur mes lèvres qui me fait
frissonner.
– C’est le moment du drapeau à damier, Bébé.
– C’est le moment du drapeau à damier.
– Rendez-vous sur la ligne d’arrivée.
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date : 01-07-2019
– Je t’aime Rylee.
Je le dis dans un murmure. Le poids qui pèse sur ma poitrine se fracture,
vole en un million d’éclats en libérant mon âme comme un 747 qui prendrait son
envol.
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date : 01-07-2019
Je regarde mes mains qui tremblent sur ses joues. Je sais que ce tremblement
n’a rien à voir avec mon putain d’accident mais tout à voir au contraire avec la
guérison de blessures si anciennes et mal refermées dont je n’avais jamais pensé
qu’elles pourraient être guéries un jour. Je relève les yeux vers elle parce que
quand je le lui dirai, j’ai besoin qu’elle sache qu’il y en a peut-être eu beaucoup
avant elle mais qu’elle est la seule qui entendra jamais ça, putain.
– Quand nous étions en Floride, je t’ai dit que j’utilisais l’adrénaline – le
flou, les femmes – pour combler le vide que j’avais toujours ressenti. Et
maintenant…
Je secoue la tête, ignorant comment je vais pouvoir amener les mots, qui
tournent dans ma putain de tête, à former un discours cohérent. Je prends une
profonde inspiration parce que ces mots sont les plus importants que j’ai jamais
prononcés.
– Maintenant, Ry, rien de tout cela n’a plus d’importance. Tu es tout ce dont
j’ai besoin. Toi. Et. Rien d’autre. Et les garçons du foyer. Et tout ce que nous
créerons ensemble.
Des frissons courent sur ma peau et je suis si bouleversé par tout ça
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 26-06-2019
Parce que même si nous arrangeons tout ça cette fois-ci, avec Colton, il y aura toujours une fois suivante.
– Mais Rylee, j’ai besoin de toi…
Le désespoir brisé que j’entends dans sa voix m’arrête. Il m’annihile. Il brise en moi ce qui ne l’était pas encore. Il creuse dans les tréfonds de mon âme pour la brûler. Parce que pour tout ce que Colton n’est pas, il est aussi tant de choses.
Et je sais qu’il a besoin de moi autant que j’ai besoin de lui. Je l’entends dans le ton de sa voix. Je le sens dans mon âme. Mais ce n’est plus suffisant pour moi.
Je rive mon regard sur le sol un instant et secoue la tête. Je ne suis plus capable de me tourner vers lui parce que je ne serai pas capable de quitter ce que je verrai dans ses yeux. Je me connais trop bien, mais ça, je ne peux pas le
pardonner. Je ferme les yeux quand je lui parle, je ne reconnais pas ma proprevoix. Elle est froide. Sans émotion. Elle est prudente.
– Alors tu aurais peut-être dû y penser avant d’avoir besoin d’elle.
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date : 26-06-2019
Il va mettre un point final à notre histoire, immédiatement. Il va faire ce dont je suis incapable, même si ma vie en dépendait. Je presse ma main contre ma poitrine, essayant d’en expulser la douleur qui me transperce. Il se passe la main dans les cheveux et j’en tremble d’avance, j’attends qu’il continue tout en espérant qu’il s’arrête là. Il lève la tête et plante à contrecoeur son regard dans le mien. Il est à nu, hanté, désespéré. Je lis dans ses yeux comme dans un livre ouvert et c’est si dur que j’ai du mal à supporter cette vision.
Et à cet instant précis, je comprends tout. Je me rends compte que je lui reproche de ne pas se battre pour moi, mais est-ce que quelqu’un s’est déjà battu pour lui à part ses parents ? Pas pour ses biens matériels, ou sa célébrité, mais pour le petit garçon qu’il était et pour l’homme qu’il est maintenant ? Pour ces
années de négligence et de mauvais traitements que je suis sûre qu’il a endurées. Est-ce que quelqu’un lui a jamais dit qu’il l’aimait non pas en dépit de tout ça mais plutôt grâce à son passé ? Et que toutes ces expériences ajoutées les unes aux autres ont fait de lui une meilleure personne. Un homme bien. Qu’on accepte tout de lui quoi qu’il en soit, chaque parcelle de sa personne, aussi exaspérante, troublante et réconfortante qu’elle soit. Je suis certaine que personne ne l’a fait.
Et même si je souffre énormément et que j’ai envie de me déchaîner contre lui pour ce qu’il m’a fait, d’un certain côté, j’ai envie de le quitter en lui laissant
quelque chose que personne d’autre ne lui a donné. Quelque chose qui lui laisse un bon souvenir de moi.
Ma voix est peut-être douce quand je lui parle, résignée quant à notre destin, mais le son pur et cristallin qui sort de ma gorge n’exprime que de l’honnêteté :
– Pour toi, Colton… je prendrais le risque.
En entendant mon aveu, je sens son corps se raidir. Ses lèvres s’ouvrent légèrement et la tension quitte sa mâchoire, comme s’il était choqué que j’accepte de prendre ce risque avec lui. Que je pense qu’il en vaut la peine.
Il s’approche d’un pas vers moi et tend la main pour essayer de prendre mon visage dans sa paume. Il me regarde droit dans les yeux avec une intensité sans entrave. Sa bouche s’ouvre et se ferme plusieurs fois sans qu’un seul son ne s’en
échappe. En le sentant me toucher, me caresser la lèvre inférieure de la pulpe du pouce, je prends une brusque inspiration. La rugosité de ses doigts calleux contre
la douceur de ma peau. Une horrible tristesse m’assaille quand je me rends compte que cette dureté et cette douceur sont un peu à notre image.
– Pour toi, Rylee… murmure-t-il la voix brisée.
Sa main, d’ordinaire très sûre, tremble légèrement contre ma joue et je jure avoir aperçu un éclair de peur traverser son regard avant qu’il ne cligne des yeux
pour chasser les larmes qui sont en train de s’y former.
– … je vais essayer.
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date : 26-06-2019
- Je veux juste t'aider.
- Fous le camp !

Son rugissement me fait relever la tête si brusquement que j'ai le temps de saisir l'étincelle de colère brute qui ranime ses yeux morts.
- Fous le camp, bordel ! Je ne veux plus te voir ! Je n'ai pas besoin de toi !

Je me fige, paralysée par cette colère injustifiée.
- Tu ne penses pas ce que tu dis.
- Un peu que je le pense !

Il hurle et le son de sa voix résonne sur les carreaux de pierre. Nous nous regardons fixement tandis que je digère ce qu'il vient de dire. Il s'avance vers moi, menaçant, mais je me contente de le regarder sans bouger, en secouant la tête. Il jette la serviette de toilette en jurant, le tintement des flacons de verre qu'elle renverse résonne dans le silence absolu de la salle de bain. Il me regarde de nouveau en serrant et desserrant la mâchoire. Quand il parle, son ton est terriblement cruel.
- Je t'ai baisée, Rylee, et maintenant j'en ai assez de toi ! Tu étais prévenue je t'avais dit que c'était tout ce dont j'étais capable, chérie...
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date : 26-06-2019
Je vais vers la porte en le contournant. Je me retourne pour lui faire face avec un petit sourire. Et je hausse les épaules en reculant d'un pas.

- Tu pourrais commencer par appeler... Raquel, c'est ça ? Je suis sûre qu'elle te pardonnera pour hier soir. Je veux dire, tu as été, disons...

Puis je lui tourne le dos et me dirige vers la porte en faisant semblant de chercher le mot juste avant de hausser les épaules.
- ... pas mal. Pour elle c'est probablement le top. pas mal.

Je regrette de ne pas pouvoir voir sa tête parce que le petit hoquet que j'entends me dit que j'ai fait mouche. Je n'ai pas longtemps à attendre pour le savoir parce qu'en un rien de temps, Colton m'attrape par le bras et me fait pivoter pour me serrer contre lui.

- Pas mal, hein ?

[...]
- Bon, disons...un poil au-dessus de la moyenne.
Je le regarde avec un sourire ironique en lui assénant ce mensonge.
- Il va peut-être falloir que je te fasse une nouvelle démonstration. Je peux t'assurer que pas mal constitue une grave erreur d'appréciation.

Il respire bruyamment et je le repousse avant de remonter l'allée en roulant des hanches avec provocation.
- Je dois faire mes étirements. Tu viens ?

Mon ton innocent est démenti par un sourire victorieux qu'il ne peut pas voir.

- Si tu continues à tortiller du cul comme ça, sans hésitation.
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date : 26-06-2019
- Une fois que nous serons sortis de cet ascenseur, je ne pense pas que j'aurai assez de maîtrise de moi pour arrêter...pour m'éloigner de toi, Rylee. Je ne peux pas te résister.
Sa voix est douloureuse, calme et débordante de conviction. Il se tourne vers moi, les yeux pleins d'émotion. Des yeux qui révèlent un homme au bord de la perte de contrôle.
A toi de décider, Rylee. Oui ou non ?
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date : 26-06-2019
- Vous n'avez pas à vous excuser. J'ai l'habitude que les femmes me tombent dans les bras.
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date : 26-06-2019
- Oh oh oh, me taquine-t-il, son souffle me chatouillant la joue. Plus tu te débats, Bébé, plus je te tripote. (Il me mordille la peau entre les épaules et dans la nuque, son désir n'en est que plus évident à travers mon pyjama.) Alors s'il te plaît, Rylee, me supplie-t-il, s'il te plaît, continue à te débattre.
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- Qu'est-ce que tu attends, Sol ? Tu préférerais peut-être me disséquer pour avoir tes réponses ? Ce serait plus simple, non ? Soixante putain d'années de silence de ta part, ta tronche de gardien de taule depuis mon réveil et il faudrait encore que je m'ouvre le bide pour te sortir mes tripes ? Pour te dire que même si tu t'es comporté comme le dernier des lâches, ça me tuait de te laisser crever ? C'est bon ? C'est assez explicite ce coup-ci ?

[...]

- Bordel, Sol ! Je ne savais même pas épeler mon prénom que j'étais déjà amoureux de toi. Qu'est-ce que tu veux de plus ?
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- Alors, papy, toujours partant pour un marathon ? railla-t-il.
- La ferme, esclave. Contente-toi de jouer les déambulateurs...
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- Je pensais que tu serais trop vieux pour que je te raconte des histoires en te bordant, mais vu qu'on n'a rien de plus palpitant de prévu...

Sander regagna son fauteuil et se cala confortablement au fond, le pied droit posé sur le genou opposé. Un fin sourire jouait sur ses lèvres épaisses, annonçant la connerie à venir.

- Il état une fois, dans une épaisse forêt du trou du cul du monde, un renard gras comme un loukoum...

- Hey !

Une étincelle de joie gagna Ty. Certaines choses ne changeaient pas, immuables et sereines. Comme la présence inconditionnelle d'un vieil ami. Cela suffit à la rassurer.
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