Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 128
Membres
1 024 362

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Kyhael

Extraits de livres par Kyhael

Commentaires de livres appréciés par Kyhael

Extraits de livres appréciés par Kyhael

date : 09-04-2019
Les serpents de Lilith s’élancèrent sur les morceaux encore chauds dans les cadavres, infiltrant leurs corps par leur nez, leurs oreilles, leur bouche ou encore leurs yeux. Ils se déplacèrent dans les entrailles jusqu’à percer la peau. Ils se mêlèrent au foie, cerveau, intestins. L’autre femelle se contenta de récupérer les yeux avec une douceur sans pareille. Celui des six qui était resté en retrait leur arracha le coeur fumant, plongeant ses crocs à l’intérieur se régalant de la délicieuse nourriture divine.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-04-2019
Les serpents de Lilith s’élancèrent sur les morceaux encore chauds dans les cadavres, infiltrant leurs corps par leur nez, leurs oreilles, leur bouche ou encore leurs yeux. Ils se déplacèrent dans les entrailles jusqu’à percer la peau. Ils se mêlèrent au foie, cerveau, intestins. L’autre femelle se contenta de récupérer les yeux avec une douceur sans pareille. Celui des six qui était resté en retrait leur arracha le coeur fumant, plongeant ses crocs à l’intérieur se régalant de la délicieuse nourriture divine."

"Aux premiers temps de la création des Enfers,
le Maître chercha à s’entourer.
Secondé de Belzébuth, des insectes il se fit une armée.
Entouré de Lilith, de Succubes son palais fut bientôt rempli.
Afin d’assouvir ses fantasmes de sang, vinrent au monde les Vampires de haute lignée.
Puis, afin de dompter les eaux de l’océan, arriva le Dragon du nom de Léviathan.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 15-02-2017
Ouvrir les yeux, les fermer, les ouvrir encore. Cette fois, mon coeur s’emballe, je reconnais immédiatement ce qui m’a tirée de ma clairière enchantée. La musique.
Des bruits de pas me parviennent, il arrive. Dix-huit, dix-neuf, vingt. Il se tient devant la porte, l’ouvre, la mélodie devient plus forte. Pas besoin de voir pour savoir. Un frisson de terreur remonte le long de ma colonne vertébrale à la manière d’un serpent de glace.
— Le moment est venu de travailler un peu ! lance-t-il gaiement.
Il est toujours joyeux lorsqu’il s’apprête à… créer. Quant à moi, je ne souhaite qu’une chose, que cette séance de travail soit enfin la dernière…
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
« Tu es maudit, sale traître ! lui lança-t-il.
— Tu n’as pas idée de ce que ce mot signifie », rétorqua Kal-Hem.
Son épée valsa contre celle de Brenwen qui commença à reculer sous l’afflux des coups. Le sang faisait luire ses chausses. Il ne boitillait pas, mais il pinçait les lèvres de douleur à chaque mouvement.
Kal-Hem ne ricanait plus. Son corps souple et tout en puissance se rua comme un taureau sur Brenwen. Ses bottes crissèrent sur le sol lorsqu’il recula, lame contre lame. De la sueur commençait à perler de son front.
Brenwen perdit soudain l’équilibre et tomba lourdement sur le sol, la jambe fauchée. Le rire du Tenshin claqua de nouveau. Il s’approcha de lui, son épée contre sa cuisse.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Al-Talen m’avait confisqué herbes et alcool. Ensuite, il m’avait envoyé remplir mes corvées en tonnant que j’allais apprendre à obéir et à me comporter en homme, et non comme ce semblant de traîne-savate (dans sa bouche, c’était un effroyable juron) débauché et grisé d’herbes prêtes à sucer le peu de cervelle qui me restait.
J’ai briqué les écuries, récuré les latrines avec une éponge, ciré les parquets, vidé les chiottes, nettoyé les cheminées.
Un matin où il me collait l’arrière-train un peu plus que d’habitude, que ça faisait déjà un moment que la moutarde me montait au nez et qu’il me sermonnait pour mon manque de discipline, j’explosai. Entre deux pelletées pour ramasser la merde des chevaux, je lui jetai par-dessus mon épaule : « Ça vous change un homme, le pouvoir. »
Pendant un moment, le silence me répondit. Je ne sais pas si c’était la peur qui m’empêchait de me retourner pour voir sa tête ou bien de la clairvoyance. Quoi qu'il en soit, j’enfonçai la pelle dans les profondeurs noires du box et l’entassai bien comme il faut dans un coin. Cela ne suffit pas. Al-Talen salit ses bottes dans la bouse et se planta devant moi. Il secouait la tête comme mon père quand il était à bout de nerfs : « Qu’est-ce que je vais faire de toi ? Seïs, grand Dieu, mais que vais-je faire de toi ?
— Une peau en descente de lit », suggérai-je, pas du tout impressionné.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 12-05-2015
Il se leva pour déposer sa cendre dans un cendrier, sur le bureau, avant de secouer la tête.
— Aucune idée, mais je suis certain que tu m’en aurais parlé si tu avais retrouvé des membres de ta famille. Tu ne m’as jamais rien caché avant, alors pourquoi aurais-tu commencé ? Cela n’a vraiment aucun sens.
— C’est ce que je pense aussi, admit la jeune femme. En plus, pourquoi aurais-je voulu les rencontrer si longtemps après ? Ils ne se sont jamais souciés de moi, ni moi d’eux d’ailleurs, alors quoi ? Qui peuvent bien être ces gens que je suis censée retrouver ? Des membres d’une sombre confrérie ? D’un club d’échec visant en réalité à protéger l’identité de supers héros ?
— Tu crois que tu pourrais obtenir un autographe de Batman ? Mieux ! M’arranger un rencard avec Catwoman !
— Tu sais, depuis que Wolverine lui a montré ce qu’étaient de véritables griffes, elle n’est plus tout à fait la même, mais je verrais ce que je peux faire, assura Max avec sérieux en hochant la tête.
— Trop gentil, ricana Jared. Mais plus sérieusement, pourquoi Amalia avait-elle l’air de penser que tu aurais besoin de leur aide ? Je n’aime pas du tout la tournure que prend cette affaire. Elle te dit de retrouver les tiens pour qu’ils te protègent d’on ne sait quelle menace, et ensuite quelqu’un tente de te tuer en reproduisant l’accident de tes parents. Quelque chose nous échappe forcément, il n’y a aucune coïncidence dans cette histoire. Amalia savait sûrement de quoi il retournait et elle aura gardé le silence pour te protéger. Malheureusement, cela n’a pas été suffisant…
— Je devrais appeler les flics selon toi ? Leur expliquer que je me suis souvenu d’un détail qui pourrait avoir son importance ?
Il s’attacha les cheveux avec l’élastique qui ne quittait jamais son poignet puis rétorqua :
— Vu la façon dont ils ont mené l’enquête, je ne pense pas qu’ils te croiront cette fois encore. Non, il faut que nous trouvions une piste pour démêler ce sac de nœuds. Lorsque nous disposerons d'assez d’indices alors, nous retournerons les voir.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Qu’avait-il de plus que les autres. Sa beauté étrange et froide. Son regard vert et pénétrant. Au fond d’elle-même, elle détestait ses airs supérieurs tout comme sa façon d’être. Et pourtant comme les autres, elle l’admirait en secret. Plus d’une fois elle s’était demandé comment un être aussi solitaire que lui pouvait être à la tête de l’une des plus brillante équipe de la ville. Et puis en l’observant, elle avait cru déceler une réponse au fil du temps. Ray Shepard ne se bat-tait en réalité que pour lui. Les duellistes qui l’entouraient, ceux avec qui il passait ses journées ne lui servaient en fait que d’entrainements.
De nombreuses fois elle l’avait entendu parler à ses équipiers de manière si sèche qu’elle se serait écroulée en pleurs si elle avait été à leur place. Il n’hésitait jamais à les réprimander, à les pousser toujours plus loin, s’entrainant à travers eux. Et pourtant, aucun d’eux ne s’était jamais élevé contre lui.
Force et persévérance. Voilà les deux maîtres mots qui semblaient régir sa vie. La maitrise de son spectre était totale et exceptionnelle. Ensemble, ils ne formaient qu’un. La symbiose par-faite de l’homme et de son âme.
Et pourtant si en cet instant la jeune fille avait eu conscience des doutes qui rongeaient le té-nébreux concernant son spectre et la défaillance de son âme, elle se serait certainement dé-tournée en courant.
D’où elle se trouvait, elle ne distinguait pas son visage mais la façon dont il baissait la tête, fixant obstinément le sol, lui prouvait qu’il était en pleine réflexion. Machinalement il enrou-lait et déroulait une chaine autour de ses doigts et Kaily se demanda quelles étaient ses pen-sées. Le vent s’engouffra dans ses cheveux ébène, dévoilant ainsi son profil et elle sentit son cœur s’emballer violement. Elle aurait pu le regarder ainsi pendant des heures sans tenir compte de la morsure du froid mais sans qu’elle ne s’y attende, Ray releva la tête. Durant quelques secondes il se contenta de fixer la surface immobile du canal dans le jour déclinant et se redressa.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Il courait. Son chapeau sur sa tête empêchait ses cheveux de danser au rythme du vent. Il déboutonna son long blouson de sorte que celui-ci ne l’entrave plus lors de ses déplacements. Autour de ses bottes, il avait fixé de nombreuses armes de tous genres : flacon d’eau bénite, allumettes, croix, petite bouteille d’alcool ainsi qu’un poignard avec une lame en argent.
Telle une ombre, il suivait les empreintes sur le sol humide de la forêt. Ce corps que l’on avait traîné, il s’en servait pour remonter vers la source de toutes les souffrances de ces derniers mois. La mission avait été confiée à la guilde de France qui, en manque d’effectifs, avait renvoyé la missive à Rome. Il s’était porté volontaire sans la moindre hésitation. Il ne vivait que pour chasser ; tant qu’il y aurait des Démons à vaincre et des innocents à aider, il serait toujours prêt à monter au front.
Quant à sa traque, il n’avait pas mis longtemps à comprendre dans quel guêpier il avait décidé de plonger. Les Wendigowak possédaient la sale habitude d’accumuler les cadavres dans un antre pour une longue période d’hibernation. Ils étaient bien plus rapides que les êtres humains : leur vision nocturne, comme leur ouïe, n’avait pas d’égal et, l’un dans l’autre, ils étaient de puissants prédateurs.
Soudain, il remarqua que les marques ancrées dans la boue de la forêt disparaissaient. Il se figea, essayant de faire le moins de bruit possible. Mais déjà, son souffle seul n’était pas suffisamment discret. Il était en terrain dégagé, et se demandait où l’animal avait pu aller. Puis, lentement, l’évidence le força à lever les yeux. Il distingua des griffures et des traces de sang sur le tronc des arbres. Le Wendigo n’était pas fou, il cherchait à brouiller les pistes. La créature avait pu grimper très haut.
Le Chasseur s’accorda un instant de réflexion mais ne se découragea pas. S’il ne voulait pas perdre la trace de sa proie, il allait devoir l’imiter. En même temps, c’était dangereux. Le crépuscule s’était étendu sur le monde depuis plusieurs heures, il était désavantagé désormais. De plus, ce manque de lumière l’empêcherait de discerner avec précision les marques laissées par son adversaire. Il n’avait pas le choix… bien que les risques fussent grands, mais ils l’étaient toujours, quelle que soit la chasse dans laquelle il était entraîné. Jamais il ne pouvait se permettre la moindre erreur, la moindre inattention.
Il allait faire du bruit, mais de nouveau, il n’avait que cette solution. Il s’accroupit, retira un petit chiffon de la poche intérieure de son manteau et, le dépliant, il en sortit deux lames d’acier qu’il fixa solidement à la pointe de ses bottes. Il fit basculer son chapeau en arrière pour qu’il ne le gêne pas et entama l’escalade du premier tronc venu. Ses pieds se plantèrent dans le bois, l’empêchant de tomber, lui offrant ainsi un appui plus ou moins sûr. À la force de ses bras, il entreprit de se hisser de branche en branche jusqu’à ce qu’il parvienne à un point suffisamment haut et solide pour s’y assoir.
Maintenant qu’il était arrivé à ce stade, il allait devoir trouver le moyen de passer d’un arbre à l’autre sans chuter. Il examina attentivement son environnement, prenant en compte tous les facteurs : le vent, son orientation, la hauteur des branches, leur solidité. Il se redressa et décida de monter d’un ou deux mètres encore. Là, le tronc s’affinait dangereusement, mais il vivait avec le danger et la mort en permanence. Il n’avait pas peur. Il fixa l’arbre en face et bondit.
Comme escompté, ses doigts se refermèrent avec violence sur le bois dur et épais en contre bas. Ça avait été difficile et même un peu juste, mais il y était parvenu. Il inspira, soulagé, ne prenant pas garde aux échardes qui s’étaient enfoncées dans sa chair. À bout de bras, il progressa vers le tronc qu’il enlaça tel un vieil ami. Sur sa gauche, il remarque cinq longues entailles dans l’écorce. Il y déposa doucement le bout des doigts : c’était frais, il n’y avait pas de temps à perdre. Il aperçut une autre empreinte plus loin et s’élança lorsqu’il entendit un craquement sourd.
Il se réceptionna gauchement, manquant de peu son rendez-vous avec la Mort. Il déglutit. Mais alors qu’il se stabilisait, un grognement le fit brusquement lever la tête et tout ce qu’il put voir avant de perdre connaissance, fut une main griffue et repoussante qui le frappait.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
"Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui."
Les Révélations, chapitre 1, verset 7.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Extrait du chapitre 10 :

[...]Je vis alors un bout de tissu violet de sous les cendres. Je tirais dessus et extirpais finalement une poupée de chiffon… un doudou d’enfant, de petite fille très probablement.
- Yen-yenna tolea si si nala, yen-yenna tolea si si naleëta. Maria te iée ven itidao, men äïa tel dieo. Vounipikeö tel yeneo, mi kaäten tine te ä.
Je m’étais mis à fredonner cette mélodie en serrant la douce poupée contre moi, un sentiment étrange venant s’emparer de mon cœur. Je soufflais sur les cendres et découvrais la photo de quatre personnes. Le coin droit avait été dévoré par le feu et masqué l’image d’un enfant. Je voyais un homme, une femme et la fillette. Elle faisait la moue alors que son père frictionnait le dessus de sa tête et que la femme embrassait la joue de celui qui devait être son mari. Ils paraissaient heureux… ils étaient tous morts. J’entendis alors un bruit et enfouis rapidement la photo et le doudou dans ma poche arrière, me tendant sur mes gardes. Je m’approchais de la fenêtre par laquelle j’étais rentrée. La tension que je ressentais était palpable. Brusquement, un oiseau passa devant moi et je grommelais tout un tas d’injures à son encontre pour la peur qu’il avait provoqué en moi.
- Satané piaf !
Je relâchais ma respiration et tandis que j’allais reprendre ma route, une voix résonna à côté de moi.
- Tiens, nous avons un intrus, que…
Je réagis au quart de tour, la paume en feu que j’enfonçais sans tarder dans le corps de mon adversaire en reprenant :
- Chut. Tu pourrais alerter les autres.
Son corps s’enflamma et disparut. Je détestais les personnes qui tentaient de me prendre par surprise. Je serrais les dents et, quittais les lieux pour reprendre la direction des montagnes. [...]
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
"[...]Et les éclats des fers l’un contre l’autre reprirent. Je ne lui cédais pas de terrain, et elle en faisait de même. Toutefois, je remarquais rapidement que Maroussia était une véritable arme de mort. Elle avait appris à tuer depuis son plus jeune âge. Elle possédait une puissance magique peut-être équivalente à celle de Chris, mais ce n’était pas suffisant face à moi. Lanks avait dû le lui expliquer, et elle avait compensé sa faiblesse. Si elle était fragile sur le plan du feu, elle l’était beaucoup moins d’un point de vue de l’escrime pure… mon exact opposé. Et cette différence se retrouvait sur nos corps : sa brûlure permanente au visage et ma coupure temporaire à la hanche. Je m’accroupis et frappais l’articulation de son genou à l’aide du pommeau de l’épée, la forçant ainsi à s’agenouiller à son tour. Je m’éclipsais dans son dos et posais la pointe de mon épée sur sa nuque. Un sourire malsain s’empara de mon visage : j’étais tellement tentée de lui sectionner la colonne vertébrale. [...]"
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
[...]- Aide-moi à partir, soufflais-je à Chris de qui je m’étais rapprochée.
- Jamais, répliqua-t-il.
Je soupirais et lui envoyais mon coude dans les côtes. Il esquissa un fin sourire malicieux avant de passer un bras autour de mes épaules pour m’expliquer :
- Vois-tu, ceci est un bon exercice d’autorité.
- Traduis-moi ça !
Cette expression que je pouvais lire dans ses yeux, c’était de la mesquinerie, plus qu’autre chose. Il prenait un malin plaisir à assister à ce genre de situation que je trouvais pour ma part passablement ennuyeuses. Enfin, on ne pouvait pas être d’accord sur tous les points.
- Tu es Impératrice, tu dois donc savoir faire preuve de calme, d’autorité et d’un sens certain de la justice.
- Euh…
Je n’étais pas du tout convaincue par ce qu’il était en train de me dire.[...]
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
[...]Je ne la quittais pas des yeux. Lorsqu’elle retira ses paumes, je constatais avec horreur ce que je venais de faire. La partie droite de son visage et une partie de la gauche étaient brûlées. Une trace de chair cuite remontait du bas de ses lèvres, recouvrant sa joue, passant sur son oeil pour s’arrêter au dessus de son sourcil gauche. J’eus un mouvement de recul.

- Qu’est-ce que… tu m’as fait, balbutia-t-elle ?

Je ne parvenais plus à répondre. Elle touchait délicatement sa peau du bout des
doigts, mais rien ne la rassurait. La condition d’Eins faisait que sa chair refroidissait et absorbait mon feu, mais sa peau restait marquée. C’était comme si ma flamme était imprimée inclinée sur sa peau.

- Je…

Pourquoi me sentais-je si mal ?
Elle ne faisait plus attention au reste. Elle était obnubilée par cette marque. Cette cicatrice éternelle que je venais de lui faire.[..]"
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
[...]Je devais me calmer. Je devais réfléchir pour sortir de là. C’était ma seule chance. Si je laissais l’angoisse et la panique m’envahir…
Quel chance me resterait-il pour m’en aller ?
Brusquement, alors que les battements de mon cœur se faisaient moins rapide, je ne perçus plus la présence de personne. J’étais de nouveau seule. Bien. Se calmer… Je fermais les paupières, mes mains se posèrent sur le miroir. Sa surface était gelée, si bien que je fus obligée de les retirer. Finalement, lorsque le courage me revint, je rouvris mes yeux. Lentement, je tournais la tête à droite, puis à gauche, comme si j’espérais trouver quelqu’un. Tout était blanc, il n’y avait personne. Je fis alors face à mon reflet. Après tout, fixer un miroir c’était aussi voir ce que l’on avait dans le dos. J’inspirais profondément.[...]
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 21-06-2012
" Tout commença la nuit où Maïwen fille de Mayas Gawa, roi elfique, âgée de sept ans, sortit discrètement du palais de son père en direction du lac Yllésis. Ce calme paysage se situait à l’arrière du jardin du royaume -qui était réputé pour sa beauté magique. Des fleurs médicinales uniques étaient cultivées pour les besoins de tout le royaume « du dessus » et servait parfois à la médecine du peuple « du dessous. » Lorsque la petite princesse passa près du rosier qui avait été planté le jour de sa naissance, toutes les roses blanches s’ouvrirent et dégagèrent un doux et délicat parfum qui envoûta pendant un instant Maïwen. Mais elle n’était pas là pour ça, et continua rapidement son chemin.
Cette nuit-là, la lune était pleine et son rayon de lumière reflétait dans l’eau. Les fleurs des nénuphars, déposées à la surface du lac, s’ouvrirent petits à petits. Ce prodigieux spectacle, inconnu de beaucoup, attirait l’attention de la douce Maïwen. Mais ce qui lui plaisait le plus, c’était le peuple des eaupals. Car seule une nuit telle que celle-ci, leur permettait de monter à la surface et pour certains, d’admirer le monde « du dessus » pour la première fois. La petite fille se cala derrière un buisson et attendit patiemment. Bien que ce ne fut pas long ![...]"
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Prologue :

- Vite, vite ! hurla l’homme.
Une merveilleuse jeune femme sortit par la porte. Le sol tremblait. Elle perdit l’équilibre et heurta l’angle d’un mur, deux nourrissons endormis dans ses bras. L’homme se précipita sur elle.
- Vite, nous avons peu d’avance sur eux.
La femme lui tendit l’un des bébés alors que des voix s’élevaient dans leur dos. Sa peau blanche caressa la joue de l’enfant qu’elle abandonnait à son partenaire.
- Au revoir, mon fils.
Elle se mit à courir à la suite de son compagnon. L’enfant dans ses bras se retrouva serré contre sa poitrine.
Les couloirs étaient obscurs, mais cela n’avait aucune importance ; les ténèbres étaient leur élément et ils ne craignaient pas la noirceur du paysage. Tels des chats, leurs yeux s’y adaptaient.
Mais soudainement, la vue de la femme s‘assombrit. Elle commençait à avoir du mal à distinguer le décor devant elle. A ses pieds, des débris de pierres, qui jonchaient le sol, devinrent de dangereux adversaires. Elle s’y heurta. Vive, elle protégea son enfant. Ses bras s’improvisèrent alors en une armure indestructible. Sa peau présenta tout de même des marques de griffures ponctuées de points rouges. Le bébé n’eut pas la moindre blessure. Il ouvrit simplement les yeux, entraînant le réveil du second nourrisson. Aucun des deux ne poussa le moindre cri.
- Ma chérie, se précipita l’homme, inquiet.
Il se pencha et l’aida à se relever. Pour toute réponse, elle lui confia son blouson libérant ses ailes cristallines. En deux battements, elle ne touchait déjà plus le sol.
- Ce n’est rien, le rassura-t-elle du mieux qu’elle le put. Je n’ai pas eu le temps de me nourrir aujourd’hui… à cause de l’attaque.
Anxieux, il voulut porter le second nouveau-né ; elle recula, l’en empêchant. Il n’insista pas. Cet échange ne prit que quelques secondes, pourtant si précieuses…
Ils continuèrent d’avancer. Le rythme de la femme se faisait plus lent. Néanmoins, poussée par le besoin de sauver leur vie, elle se força à maintenir une allure correcte. Peu après, ils entrèrent dans une vaste grotte au centre de laquelle venait frapper un halo lumineux en provenance du plafond.
- La salle du Puits, souffla-t-elle, soulagée.
Sans tarder, ils pénétrèrent tous les quatre dans la lumière. Elle leva les yeux alors que le découragement l’envahissait. La sortie, leur porte de salut était haute, trop haute. Il y avait au moins cinq cents mètres à parcourir.
- Je n’y parviendrai pas, murmura-t-elle, accablée par le chagrin et par l’urgence de la situation.
- J’ai confiance en toi. Je t’aime ; tu vas y arriver.
Le bruit d’une porte que l’on écrasait parvint à leurs oreilles sensibles. Leurs poursuivants n’étaient pas loin. L’homme frissonna, mais ce n’était pas le moment de douter. Ils n’avaient pas le choix ; l’unique solution pour vivre était de rejoindre le peuple humain, de regagner la lumière du soleil et d’y vivre…
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
[...]Lorsque je quittais pieds nus la pièce et revenais dans ma chambre, je faillis hurler de stupeur. Chris se tenait assis sur mon lit. Il me fallut quelques secondes pour retrouver un rythme cardiaque régulier.
- Faut que je te parle.
- J’avais fermé à clefs, répliquai-je.
- Je n’en aurais pas pour longtemps.
- Comment es-tu entré ?
Nous nous regardions dans le blanc des yeux. L’un sachant que l’autre continuerait de faire la sourde oreille sans d’abord avoir reçu des explications. Je conservais une main sur le nœud de ma serviette dans la crainte que celle-ci puisse se détacher. J’étais toute de même un peu… nue. Je n’avais pas songé à ce détail dans les premiers instants, mais maintenant la surprise passée, je sentais mes joues s’empourprer de gêne. Chris ou l’air et la manière de me plonger dans une situation embarrassante. Lui ne semblait pas perturbé par ce détail.
Soudain, il tira de sa poche une clef. J’arquais un sourcil intriguée alors qu’il m’expliquait le plus calmement du monde.
- Marine avait oublié de te remettre la clef de ta chambre. J’ai pris les devants en lui disant que je te l’apporterai !
Je levais les yeux au ciel. Non mais vraiment, celui-ci, il était… Peu importait ce qu’il était. Il m’envoya la clef que je préférais laisser tomber au sol à mes pieds plutôt que de me tenter à la récupérer et à ce que la serviette m’abandonne.
- Que veux-tu ?
- Je t’ai vu combattre aujourd’hui. Tu es plutôt mauvaise.
Je lui jetais le plus noir des regards qu'il m'était possible de réaliser, tout en répliquant colérique :
- Si t’es venu pour me répéter ce que je sais déjà, tu connais le chemin de la porte pour sortir ![...]
Avez vous apprécié cet extrait ? +9


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode