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– Quatre couleurs, quatre valeurs donc. Les verts, les plus répandus, te donnent droit à un jour de congé dans la Citacielle : grande halle, fumoir d’opium, baraques de forains, sauna… Une fois encore, je te souhaite de tirer le bon numéro.

Au grand soulagement d’Ophélie, il boutonna enfin son pantalon et laça ses bas-de-chausses.

– Les rouges, eux, poussent plus loin la jubilation. Jour de permission ! À ne pas confondre avec les verts, hein ? Là, t’as l’autorisation officielle de sortir dans le monde du bon vrai dehors. Tu choisis ta destination, tu dégoupilles et tu peux en profiter jusqu’à l’écoulement complet du sablier. Ceux-là, je les garde pour les beaux jours !

Renard se pencha vers un éclat de miroir cloué au mur. Il plaqua en arrière sa crinière rouge et passa une main satisfaite sur sa mâchoire puissante, parfaitement imberbe.

– Avec les bleus, on tape dans le haut du panier, enchaîna-t-il avec un soupir amoureux. Tu as intérêt à avoir de l’ambition pour les récolter, mais le jeu en vaut la chandelle. Ces sabliers-là te plongent dans un vrai rêve éveillé. Deux fois dans ma vie j’y ai goûté et j’en ai la chair de poule rien que d’en parler.

Il passa son bras autour des épaules d’Ophélie. Elle se félicita d’avoir enroulé sa tresse au-dessus de sa nuque. Si Renard avait senti des cheveux là où Mime n’en portait pas, il y aurait eu un malaise.

– Essaie de te représenter les couleurs les plus vives, les parfums les plus enivrants, les caresses les plus affolantes, lui murmura-t-il. Tu seras de toute façon en deçà de ce que peut te procurer cette illusion. Un plaisir souverain, si intense qu’il est à peine supportable et qui, une fois dissipé, te laisse endeuillé.

Les douze coups de minuit sonnèrent dans le lointain. Renard libéra Ophélie et vérifia rapidement sa mise.

– Bref, une belle cochonnerie. Ils s’arrangent toujours pour t’y faire goûter une fois. Après, tu es à leur botte et t’en redemandes, dans l’espoir complètement fou de décrocher un jour la récompense suprême, un aller sans retour au paradis : le sablier jaune. Tu comprends mieux, fiston ?

Ce qu’Ophélie comprenait surtout, c’est que ces sabliers étaient un vrai piège à mouches.

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– Mais laissez-le passer, vous autres, faites place ! Mon cher, mon très cher monsieur Thorn, soyez le bienvenu sur Anima. Comment donc, vous êtes venu sans escorte ? Par les ancêtres, Ophélie ! Où a-t-elle encore filé, cette tête de lune ? Agathe, dégote-nous vite ta sœur. Quel temps infect, mon pauvre ami, vous seriez arrivé une heure plus tôt, nous vous aurions accueilli sans cette flotte. Que quelqu’un lui donne un parapluie !

Clouée sur place, Ophélie était incapable de bouger. Il était là. L’homme qui était sur le point de déstructurer sa vie était là. Elle ne voulait ni le voir ni lui parler.

Agathe lui attrapa le poignet et lui fit traverser la famille en la traînant à sa suite. Enivrée de bruits et de pluie, à demi consciente, Ophélie passa de visage en visage jusqu’à tomber sur le poitrail d’un ours polaire. Hébétée, elle ne réagit pas quand l’ours marmonna un « bonsoir » glacé, tout là-haut, loin au-dessus de sa tête.

– Les présentations sont faites ! s’époumona sa mère au milieu des applaudissements polis. À vos fiacres ! Il ne s’agit pas non plus d’attraper la mort.

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"Je sais pour le Livre. Je connais vos véritables ambitions. Vous vous servez du mariage pour prélever un échantillon de mon pouvoir et vous l'inoculer. Ce que je regrette, c'est de ne pas l'avoir appris de votre bouche."

(Ophélie)

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- De grâce, vous n'allez pas "encore" vous bouder! Cinq ans que nous ne nous sommes pas retrouvés tous les trois!

- Quinze, dit Freyja, glaciale.

- Seize, rectifia Thorn avec sa rigidité habituelle.

- Assurément, le temps passe! soupira Godefroy sans se départir de son sourire.

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"Vous mettez mes nerfs à rude épreuve. Vous avez l'art et la manière de vous fourrer dans le pétrin, vraiment."

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- Pourquoi les gens d'ici vous détestent-ils ?

Il y eut un éclair de surprise dans les yeux incisifs de Thorn. Il ne s'était sans doute pas préparé à une question aussi directe. Il se tut un long moment, les sourcils froncés, avant de desserrer les dents.

- Parce que je ne respecte que les chiffres.

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Dans ce monde, les domestiques avaien bien peur de valeur. Ils n'appartenaient pas à la descendance de Farouk et venaient du peuple des sans-pouvoirs, ils devaient donc compenser avec leurs mains ce sils ne pouvaient apporter avec leurs dons. Il y avait effectivement de quoi reste pensif. Un Mirage qui tricoté des illusions vaut donc mieux que ceux qui nettoient son linge et préparent ses repas ?

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Ces dix doigts étaient exactement comme elle : ils ne lui appartenaient plus. Elle avait été vendues à des étrangers par sa propre famille. Elle était désormais la propriété de Thorn, de Berenilde et bientôt de Farouk, trois personnes en qui elle n'avait aucune confiance, mais auxquelles elle devrait se soumettre pour le restant de ses jours.

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Une ample fourrure blanche, hérissée de crocs et de griffes, lui couvrait les épaules. Il n’était pas tellement corpulent, en fait. Ses bras, croisés sur sa poitrine, étaient aussi effilés que des épées. En revanche, tout étroit qu’il était, cet homme avait une stature de géant. Son crâne s’appuyait contre le plafond du fiacre et l’obligeait à ployer le cou. Plus haut perché encore que le cousin Bertrand, et ce n’était pas peu dire.

« Par les ancêtres, s’ébahit Ophélie, ce sera mon époux, tout ça ? »

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"- Que faites vous ainsi? [...]

Assis la tête en bas dans son fauteuil, il décrocha son narguilé de ses lèvres et souffla un ruban de fumée bleue. Son vieux haut-de-forme était tombé et ses cheveux pales s'écoulaient jusqu'au tapis.

- J'observe mon existence sous un angle différent, déclara-t-il gravement."

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