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.— Je crois que j’ai besoin de réfléchir, murmura-t-elle. Honnêtement, je n’y vois plus très clair.— Dans ce cas, tu pourrais commencer par mettre ça.La tante Roseline lui posa ses lunettes sur le nez, non sans une certaine malice.

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Des hommes en queue-de-pie noire et plastron blanc entrèrent discrètement dans la salle à manger. Sans mot dire, ils remportèrent les soupières, servirent du poisson et disparurent en trois ronds de jambe. Personne à table ne jugea digne d’intérêt de les présenter à Ophélie. Tous ces gens qui vivaient ici n’étaient donc pas de la famille ? C’était cela, des domestiques ? Des courants d’air sans identité ?

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Bientôt, […] Ophélie retrouverait un visage familier. Mais son regard, lui, ne redeviendrait jamais comme avant. À force de voir des illusions, il avait perdu les siennes et c'était très bien comme ça. Quand les illusions disparaissent, seule demeure la vérité. Ces yeux-là se tourneraient moins vers l'intérieur et davantage sur le monde. Ils avaient encore beaucoup à voir, beaucoup à apprendre.

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Le visage de Berenilde était tout de velours, mais il y avait de la raideur sous ses boucles d'or et son ample peignoir de soie. Elle était beaucoup plus fâchée qu'il n'y paraissait. Ophélie comprit que c'était cela, être une dame du monde : recouvrir d'un doux sourire les sentiments véritables.

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- Evitons les belles paroles, coupa Gaëlle. Sans vouloir te chagriner, ma bichette, soit la cour te brisera net les os, soit elle les pourrira jusqu'à la moelle. Et moi, je ne pas quelqu'un de fréquentable. Je t'ai rendu un service, je me suis payée en cigarettes, nous sommes quittes.

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-Le cœur de Thorn ... susurra-t-elle en roulant fort les "r". Un mythe ? Une île déserte ? Une boule de chair desséchée ? Si cela peut vous consoler, ma chère enfant, je ne l'ai jamais vu épris de qui que ce soit.

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Ophélie ramassa son ombrelle, emplie d’une détermination nouvelle. Cette fois, elle était prête à braver ce monde de faux-semblants, ce labyrinthe d’illusions, bien décidée à ne plus jamais s’y perdre.

La grille d’or s’ouvrirent sur une lumière aveuglante...

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À force de voir des illusions, [son regard] il avait perdu les siennes et c'était très bien comme ça. Quand les illusions disparaissent, seule demeure la vérité. Ces yeux-là se tourneraient moins vers l'intérieur et davantage sur le monde. Ils avaient encore beaucoup à voir, beaucoup à apprendre.

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On dit souvent des vieilles demeures qu’elles ont une âme. Sur Anima, l’arche où les objets prennent vie, les vieilles demeures ont surtout tendance à développer un épouvantable caractère.

Le bâtiment des Archives familiales, par exemple, était continuellement de mauvaise humeur. Il passait ses journées à craqueler, à grincer, à fuir et à souffler pour exprimer son mécontentement. Il n’aimait pas les courants d’air qui faisaient claquer les portes mal fermées en été. Il n’aimait pas les pluies qui encrassaient sa gouttière en automne. Il n’aimait pas l’humidité qui infiltrait ses murs en hiver. Il n’aimait pas les mauvaises herbes qui revenaient envahir sa cour chaque printemps.

Mais, par-dessus tout, le bâtiment des Archives n’aimait pas les visiteurs qui ne respectaient pas les horaires d’ouverture.

C’est sans doute pourquoi, en ce petit matin de septembre, le bâtiment craquelait, grinçait, fuyait et soufflait encore plus que d’habitude. Il sentait venir quelqu’un alors qu’il était encore beaucoup trop tôt pour consulter les archives. Ce visiteur-là ne se tenait même pas devant la porte d’entrée, sur le perron, en visiteur respectable. Non, il pénétrait dans les lieux comme un voleur, directement par le vestiaire des Archives.

Un nez était en train de pousser au beau milieu d’une armoire à glace.

Le nez allait en avançant. Il émergea bientôt à sa suite une paire de lunettes, une arcade sourcilière, un front, une bouche, un menton, des joues, des yeux, des cheveux, un cou et des oreilles. Suspendu au milieu du miroir jusqu’aux épaules, le visage regarda à droite, puis à gauche. La pliure d’un genou affleura à son tour, un peu plus bas, et remorqua un corps qui s’arracha tout entier de l’armoire à glace, comme il l’aurait fait d’une baignoire. Une fois sortie du miroir, la silhouette ne se résumait plus qu’à un vieux manteau usé, une paire de lunettes grises, une longue écharpe tricolore.

Et sous ces épaisseurs, il y avait Ophélie.

Autour d’Ophélie, le vestiaire protestait maintenant de toutes ses armoires, furieux de cette intrusion qui bafouait le règlement des Archives. Les meubles grinçaient des gonds et tapaient des pieds. Les cintres s’entrechoquaient bruyamment comme si un esprit frappeur les poussait les uns contre les autres.

Cette démonstration de colère n’intimida pas Ophélie le moins du monde. Elle était habituée à la susceptibilité des Archives.

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L'inconvénient, quand on aimait, c'est qu'on ne peut poser aucune question.

Elle jetait des regards insistants aux domestiques qui servait des rafraîchissements dans les jardins, espérant qu'il comprendrait son embarras, mais ils se détournaient tous d'elle d'un air indifférent.

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