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– Tu ne payes pas de mine comme ça, fille. Tu te caches derrière tes cheveux, derrière tes lunettes, derrière tes murmures. De toute la portée de ta mère, tu es celle qui n’a jamais versé une larme, jamais braillé, et pourtant je peux te jurer que tu es bien celle qui a collectionné le plus de bêtises.

– Vous exagérez, mon oncle.

– Depuis ta naissance, tu n’as jamais cessé de te faire mal, de te tromper, de te casser la figure, de te coincer les doigts, de te perdre…, poursuivit-il sur sa lancée avec de grandes gesticulations. Je te raconte pas le sang d’encre, on a longtemps cru que tu finirais un jour par succomber à l’une de tes innombrables boulettes ! « Mam’zelle Fonce-dans-le-Mur », qu’on t’appelait. Écoute-moi bien, fille... (Le grand-oncle s’agenouilla douloureusement au pied du lit où Ophélie était restée avachie, ses pieds noyés au fond de ses bottes délacées. Il lui saisit les coudes et la ballotta, comme pour mieux imprimer chaque syllabe dans sa mémoire.) Tu es la personnalité la plus forte de la famille, ma petite. Oublie ce que je t’ai dit la dernière fois. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne.

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« C’est ce que je suis avant d’être une paire de mains, conclut Ophélie en sortant ses doigts de la glace. Je suis la Passe-miroir. »

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-Ma tante est votre meilleure alliée, dit-il enfin. Ne quittez jamais sa protection, ne vous promenez nulle part sans sa permission, ne vous fiez à personne d'autre.

-« Personne d'autre », voilà qui vous inclut, non ?

Thorn renifla et lui referma la porte au nez. Il n'avait décidément pas le sens de la plaisanterie.

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- Pourquoi les gens d'ici vous détestent-ils?

Il y eut un éclair de surprise dans les yeux incisifs de Thorn. Il ne s'était sans doute pas préparé à une question aussi directe. Il se tut un long moment, les sourcils froncés à s'en fendre le front, avant de desserrer les dents.

- Parce que je ne respecte que les chiffres.

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J’aimais Dieu, oui, mais je détestait ce bouquin qu’il ouvrait pour un oui ou pour un non. Dieu, lui, ça l’amusait énormément. Quand Dieu était content, il écrivait. Quand Dieu était n colère, il écrivait. Et un jour, où Dieu se sentait de très mauvaise humeur, il a fait une énorme bêtise.

Dieu a brisé le monde en morceaux.

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Il n’avait pas le droit.

– Je fermerai la penderie à clef quand je recevrai, enchaîna Thorn. Si la porte est ouverte, c’est que vous pouvez entrer ici en toute sécurité, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

[...]

– J’avais prédit que vous ne tiendriez pas l’hiver et vous m’avez détrompé. Vous me jugez inapte à vous offrir un jour une vie décente : me permettrez-vous de faire à mon tour mes preuves ?

Il parlait haché menu, les dents serrées, à croire que cette question exigeait de lui un effort prodigieux. Ophélie, elle, ne se sentait pas bien du tout. Elle n’avait aucune envie de lui répondre.

Il n’avait pas le droit.

[...]

Il n’avait pas le droit de tomber amoureux d’elle.

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- Il vaut mieux que je rentre. Est-ce que je peux emprunter votre penderie, s'il vous plaît ?

La livrée de Mime posée sur son bras, elle désignait la glace du panneau, resté ouvert. Elle devait partir avant qu'il ne fût trop tard.

Au fond d'elle même, elle savait qu'il était déjà trop tard.

Alors qu'elle se penchait sur le miroir, Ophélie vit la haute silhouette de Thorn approcher d'une démarche guindée. Sa figure s'était emplie d'ombre et d'orage. Il n'avait pas apprécié la tournure qu'avait prise leur conversation.

- Reviendriez-vous ? fit-il d'un ton rude.

- Pourquoi ?

Elle n'avait pas pu s'empêcher d'être sur la défensive. Dans la glace, elle vit le reflet de Thorn froncer les sourcils jusqu’à en déformer sa cicatrice.

- Grâce à votre aptitude à passer les miroirs, vous pourriez me rendre compte de la situation au Clairdelune. Et puis, ajouta-t-il plus bas, en se prenant d'un intérêt soudain pour ses souliers, je crois que je suis en train de m'habituer à vous.

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"On épouse une femme pour sa fortune; moi, on m'épouse pour mes doigts."

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-Parmi toutes les filles à marier, tu es celle que nous avons choisie.

-Il semblerait que M. Thorn n'apprécie guère votre choix, observa tranquillement Ophélie.

-Il devra s'en satisfaire. Les familles ont parlé.

- Pourquoi moi? insista Ophélie sans se soucier du visage catastrophé de sa mère Vous me punissez?

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- Juste votre soeur Freyja, dont j'ai croisé la route par hasard. Elle ne semble pas approuver notre mariage.

- Demi-soeur, rectifia Thorn. Elle me hait. Je m'étonne que vous ayez survécu.

- J'espere que vous n'êtes pas trop déçu.

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