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Résignée ? Pour être résignée, il faut accepter une situation, et pour accepter une situation, il faut comprendre le pourquoi du comment. Ophélie, elle, ne comprenait rien à rien.

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On dit souvent des vieilles demeures qu’elles ont une âme. Sur Anima, l’arche où les objets prennent vie, les vieilles demeures ont surtout tendance à développer un épouvantable caractère.

Le bâtiment des Archives familiales, par exemple, était continuellement de mauvaise humeur. Il passait ses journées à craqueler, à grincer, à fuir et à souffler pour exprimer son mécontentement. Il n’aimait pas les courants d’air qui faisaient claquer les portes mal fermées en été. Il n’aimait pas les pluies qui encrassaient sa gouttière en automne. Il n’aimait pas l’humidité qui infiltrait ses murs en hiver. Il n’aimait pas les mauvaises herbes qui revenaient envahir sa cour chaque printemps.

Mais, par-dessus tout, le bâtiment des Archives n’aimait pas les visiteurs qui ne respectaient pas les horaires d’ouverture.

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Spoiler(cliquez pour révéler)"Confiance" et "Thorn" : elle ne ferait plus l'erreur de mettre ces deux mots côte à côte. La petite conversation qu'ils avaient eue la veille n'y changerait rien, quoi que M. L'intendant en pensât.

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"Oublier les morts, c'était comme les tuer une seconde fois"

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Ophélie perçut la crispation de Thorn. Pourpre de colère sous sa toque, la tante faisait une entrée en fanfare dans la galerie aux trophées, talonnée de près par l'épouse du garde-chasse.

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Un mort, ce n'était pas seulement la perte d'un être cher. C'était une part entière de soi qui disparaissait dans le néant.

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Tant qu'Ophélie aurait des scrupules, tant qu'elle agirait en accord avec sa conscience, tant qu'elle serait capable de faire face à son reflet chaque matin, elle n'appartiendrait à personne d'autre qu'elle même.

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CHAPITRE 1 pages 12

Un nez était en train de pousser au beau milieu d'une armoire à glace.

Le nez allait en avançant. Il émergea bientôt à sa suite une paire de lunettes, une arcade sourcilière, un front, une bouche, un menton, des joues, des yeux, des cheveux, un cou et des oreilles. Suspendu au milieu du miroir jusqu'aux épaules, le visages regarda à droite, puis à gauche. La pliure d'un genou affleura à son tour, un peu plus bas, et remorqua un corps qui s'arracha tout entier de l'armoire à glace, comme il l'aurait fait d'une baignoire. Une fois sortie du miroir, la silhouette ne se résumait plus qu'à un vieux manteau usé, une paire de lunettes grises, une longue écharpe tricolore.

Et sous ces épaisseurs, il y avait Ophélie.

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Quand les illusions disparaissent, seule demeure la vérité. Ces yeux-là se tourneraient moins vers l'intérieur et davantage sur le monde. Ils avaient encore beaucoup à voir, beaucoup à apprendre.

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C'était elle qui avait décidé qu'elle ne serait jamais rien d'autre qu'une liseuse, une gardienne de musée, une créature plus adaptée à la compagnie des objets qu'à celle des êtres humains.

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