Ajouter un extrait
Liste des extraits
- Vous êtes d'une grande ignorance en ce qui concerne les hommes, de toute évidence. Sachez qu'ils peuvent être très volage. Ne vous accrochez pas trop solidement à Maxon, son coeur ne vous est pas acquis. Rien de ce qui se passe dans ce palais ne m'est étranger. Je sais que certaines filles lui proposent beaucoup plus que vous. Une personne commune ne peut tirer son épingle du jeu.
Certaines filles ? Au pluriel ? Il m'a pourtant promis la franchise. Est-ce qu'il me cache encore quelque chose ?
- Si ce que vous dites est vrai, Maxon me laissera partir en temps et en heure et vous n'avez aucune inquiétude à avoir.
- Au contraire ! Si, dans son insondable stupidité mon prince de fils jette don dévolu sur vous, vos petites plaisanteries stupides pourraient nous coûter très cher.
[...]
Plus je recule, plus il cherche à me dominer, à m'écraser. Il chuchote presque et ses menaces à peine voilées m'effraient encore plus que ses hurlements.
- Vous allez devoir apprendre à tenir votre langue chère demoiselle. Sinon, vous trouverez en moi un ennemi impitoyable. Et vous vous en mordrez les doigts.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier
Lorsque Silvia me demande de quoi j’aurai besoin pendant mon exposé, je lance l’idée d’un pupitre et d’un chevalet, ou un trépied, afin de présenter une affiche réalisée par mes soins. Voilà qui l’intrigue grandement. Je suis la seule Sélectionnée, après tout, à pouvoir me targuer d’une expérience artistique.
Je passe des heures à rédiger mon discours sur des pense-bêtes, répétant devant le miroir afin de ne rien oublier, de maîtriser les passages qui posent problème.
Je suggère à Anne de me confectionner une robe qui me donne l’air innocent, ce qui lui fait hausser le sourcil.
— À vous voir, on croirait qu’on vous a forcée à vous promener en nuisette.
Afficher en entier" (...) Tu sais, si les sondeurs m'avait interrogée, j'aurais voté pour toi. Je parie sur toi depuis le début. "
P.200
Afficher en entier— Qu’est-ce que c’est ?
— Un ordinateur. Vous n’en avez jamais vu ? C’est devenu un objet rare. Celui-ci est conçu pour archiver toutes les informations contenues dans cette pièce. S’il se trouve ici un ouvrage qui traite de ce que vous appelez « Halloween », il nous l’indiquera.
Afficher en entier-mais vous n'avez pas ma confiance
-votre confiance?
-je vous ai révélé plusieurs de mes secret, je vous ai défendue au mépris de ma propre personne, Il suffit que mon attitude vous déplaise pour que vous m'imposiez vos caprices.J'ai le droit à des bouderies, des accusations ou, pire encore, des rébellions en direct devant les caméras et le royaume tout entier.
Afficher en entierAspen et America
- Je me dis parfois qu'on ressemble à un nœud, trop serré pour être délié.
- C'est vrai. Je suis liée à toi pour toujours. Je me sens perdue sans toi.
- Il va falloir qu'on reste noués, alors.
Afficher en entier— Maxon, c’est dans leur intérêt que je suis restée au début, mais ce n’est plus le cas à présent. Si je reste, c’est que…
— C’est que ? Un espoir démesuré se lit dans le regard de Maxon.
Dis-le, America. Dis-lui ce que tu ressens.
— C’est que ? répète-t-il sur un ton malicieux.
Je lui adresse un sourire énigmatique avant de tourner les talons.
— America Singer, revenez ici tout de suite !
Il me rattrape et me saisit par la taille.
— Dites-moi, chuchote-t-il.
Je refuse de prononcer le moindre mot ; il entre dans mon jeu. — Fort bien. Je vais devoir recourir à un autre moyen de communication.
Et, sans préavis, il m’embrasse. Je me sens basculer vers l’arrière, je noue mes mains sur sa nuque et… un tableau inattendu s’impose à mon esprit.
D’ordinaire, lorsque nous sommes ensemble, j’oublie tout le reste. Cette fois-ci, pourtant, je me dis qu’une autre fille peut prendre ma place à tout instant.
Il me suffit d’imaginer la scène pour que mon cœur se brise. Et, c’est plus fort que moi, je fonds en larmes.
— Ma chère, qu’avez-vous ? Ma chère ? Ce témoignage d’affection me console un instant et l’envie de lutter contre mes sentiments se volatilise.
Je veux être la bien-aimée de Maxon, l’élue de son cœur. L’idée de le quitter maintenant m’est insupportable.
Il faut que je prouve que je suis digne d’être princesse en lui avouant mes sentiments, en toute franchise.
Ce que j’essaie de faire, d’une voix chevrotante : — Je ne veux pas quitter tout cela.
— À moins que ma mémoire ne me joue des tours, répond Maxon, lors de notre première rencontre vous m’avez dit que ce palais était une cage. Avez-vous changé d’avis ?
— Vous n’êtes pas très futé, parfois. Je ne parlais pas du palais, Maxon. Je me contrefiche des robes luxueuses, de mon lit douillet ou, croyez-le ou non, des petits plats que préparent vos cuisiniers… Non, c’est vous. Vous que je ne veux pas quitter.
— Moi ? Vous me voulez moi ?
— C’est ce que je m’épuise à vous faire comprendre.
— Comment… mais… qu’ai-je fait ?
— Je n’en sais trop rien. Je pense que nous serions bien ensemble.
— Nous serions parfaits ensemble, vous voulez dire.
Radieux, Maxon m’attire vers lui et m’embrasse à nouveau.
— Vous en êtes sûre ? Certaine ?
— Oui
Afficher en entier"Je vous demande pas de me garantir votre amour, poursuit Maxon. Je ne vous demande pas de vouloir devenir princesse du jour au lendemain.
Ce que je veux savoir, c'est si vous souhaitez rester au palais.
-Si vous acceptez de me garder, je reste.
Maxon pousse un soupir de soulagement.
-J'accepte très volontier.
Afficher en entierC'est sur cette note que je voulais conclure notre soirée, une note d'espoir. Je me mords la lèvre et je me presse contre lui, une requête dans le regard. Sans la moindre hésitation, il s'incline vers moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Un baiser doux et tendre qui me remplit de bonheur. Je pourrais rester entre ses bras des heures durant mais Maxon s'écarte. Trop vite à mon goût.
- Ne restons pas là, suggère-t-il d'une voix enjouée.
Il vaut mieux rentrer avant que la cavalerie ne vienne nous chercher, sabre au clair!
Afficher en entier- J'ai découvert il y a peu quelque chose d'étrange...
- Dites-moi.
- Il s'avère que je suis totalement incapable de me passer de vous, America. C'est un problème très sérieux et de tout premier ordre.
Afficher en entier