Extraits

For a few second, I was afraid Gideon would push me away, but then he gave a quiet groan, put his arms around my waist, and drew me even closer. He returned the kiss so warmly that I forgot everything else and close my eyes. It was the same as when we'd been dancing just now; suddently it didn't matter what was happening around us or what was going to happen next. It didn't even matter that he was really an utter bastard - all I knew was that I loved him, and I always would, and I wanted him to go on kising me forever.

-Mais que diantre avez-vous mis dans ce truc que vous lui avez donné ? s'écria Lucy dans le dos du docteur Harrison.

Il se retourna à la porte.

-Juste quelques gouttes de teinture d'opium. Rien de bien méchant !

Paule n'entendit pas le cri horrifié de Lucy.

- Ce que tu dis là est intéressant , mais... non! En réalité, les coeurs sont faits d'une tout autre matière. Tu peux me croire. Leslie s'éclaircit la voix et sont ton se fit solannel comme pour me révéler le plus grand secret de l'histoire du monde : -Il s'agit d'un matériau beaucoup plus tendre, incassable et d'une incroyable souplesse. Fabriqué selon une recette secrète. Elle se racla de nouveau la gorge pour augmenter le suspense et je retiens inconsciemment ma respiration. - Comme de la pâte d'amandes ! Annonça t-elle ensuite. - De la pâte d'amandes ? Du coup , mes sanglots firent place a un sourire. - Oui, de la pâte d'amandes, reprit Leslie avec le plus grand sérieux. De la bonne , celle avec plein d'amandes. Je faillit pouffer de rire. Mais je repensai aussitôt que j'étais la fille la plus malheureuse du monde et je dis en reniflant : - En ce cas, Gideon a croqué un morceau de mon coeur ! Et il a aussi grignoté tout le chocolat autour.

Elle jeta un œil à l'horloge.

- Ils devraient être là d'ici dix minutes, dit-elle nerveusement

Elle regarda Paul.

- À ton avis, comment Gwendoline va-t-elle réagir en apprenant qu'elle va bientôt avoir un petit frère ? Je veux dire, ça va lui faire tout drôle.

Elle caressa son ventre légèrement bombé.

- Si notre enfant a des enfants, ils seront déjà vieux avant que Gwendoline ne soit né... Et elle sera peut-être jalouse. Car enfin, nous l'avons abandonné quand elle était bébé, et si elle voit maintenant...

- Elle se réjouira très certainement, l'interrompit Paul

Il lui posa une main sur l'épaule et l'embrassa tendrement sur la joue.

- Gwendoline et tout aussi généreuse et adorable que toi. Et que Grace, ajouta-t-il ensuite.

- S'il vous plaît, émis-je une dernière fois.

Mais Gideon atterrit à l'instant même près de la porte, légèrement courbé. Il n'eut pas le temps de se redresser que Mr Whitman appuyait déjà sur la gâchette. Puis encore une fois. Et encore et encore, jusqu'à vider tout le chargeur.

Les coups claquèrent bruyamment et les balles l'atteignirent à la poitrine et au ventre. Le regard de ses yeux verts écarquillés erra dans la pièce, jusqu'à me trouver.

Je criai son nom.

Comme au ralenti, il glissa le long de la porte en laissant une large trace de sang. Le corps bizarrement tordu, il demeura inerte au sol.

- Où ça ?

- Eh bien, ici. Dans votre couloir. Et derrière moi, ta mère est en train de grimper l'escalier avec ton frère et ta sœur. Et ta grand-tante trottine par derrière. Là, tiens, elles viennent de me dépasser, je crains qu'elles n'aillent frapper chez toi d'un instant à l'autre...

Mais Caroline ne se donna même pas cette peine. Sans crier gare, elle ouvrit d'un grand coup la porte et s'écria, rayonnante de joie :

- Gâteau au chocolat pour tout le monde !

Et puis, se retournant vers les autres, elle déclara :

- Vous voyez bien qu'ils ne se pelotent même pas !

- C'était une photo de Lucy.

Ces mots de Falk me donnèrent comme un coup de poing à l'estomac. Tandis qu'un silence glacial emplissait la salle du Dragon' mes genoux cédèrent et je glissât lentement le long du mur pour me retrouver par terre.

- C'est...une erreur, entendis-je finalement balbutier Mum.

Des pas s'approchèrent dans le couloir, mais j'étais incapable de tourner la tête. Ce fut seulement lorsqu'il se pencha sur moi que je reconnus Gideon.

- Que se passe-t-il ? chuchota-t-il en s'accroupissant devant moi.

Je ne pus que secouer la tête.

- Une erreur, Grace ? dit Falk de Villiers. Cette femme t'a reconnue sur une photo, la soi-disant grande sœur qui lui a remis une enveloppe avec une somme d'argent incroyablement élevée. Et elle a reconnu l'homme qui avait tenu la main de Lucy pendant la naissance ! Mon frère !

Et pour enfoncer le clou, il ajouta :

- Gwendolyn est la fille de Lucy et Paul !

Caroline leva un regard vers Gideon.

-Je t'aime bien, dit-elle. Tu es vraiment sympa et mignon comme tout.

-Oui, c'est vrai, me chuchota Lestie. Dis-moi, il rougit, là ?

Ca m'en a tout l'air. Vraiment adorable.

Mais Caroline ne se donna même pas cette peine. Sans crier gare, elle ouvrit d'un coup la porte et s'écria, rayonnante de joie :

-Gâteau au chocolat pour tout le monde !

Et puis, se retournant vers les autres, elle déclara :

-Vous voyez bien qu'ils ne se pelotent même pas !

- De la quiche aux asperges ! M'écrirai-je. La vie n'est-elle pas merveilleuse ? Il y a tant de choses dont on peut se réjouir, n'est-ce pas ?

- Si je t'entends encore une fois dire merveilleux ou merveilleuse, je crache dans ta maudite quiche ! grommela Xémérius.