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Extrait ajouté par louille 2013-06-28T18:39:28+02:00

Premier chapitre : MORT ET CHOCOLAT

D'abord les couleurs.

Ensuite les humains.C'est comme ça que je vois les choses, d'habitude.

Ou que j'essaie, du moins.

UN PETIT DÉTAIL

Vous allez mourir.

En toute bonne fois, j'essaie d'aborder ce sujet avec entrain, même si la plupart des gens ont du mal à me croire, malgré mes protestions. Faites-moi confiance. Je peux vraiment être enjouée. Je peux être aimable. Affable. Agréable. Et nous n'en sommes qu'aux "A".

Mais ne me demandez pas d'être gentille. La gentillesse n'a rien à voir avec moi.

RÉACTION AU DÉTAIL CI-DESSUS

Ça vous inquiète ?

Surtout, n'ayez pas peur.

Je suis quelqu'un de correct.

Ume présentation s'impose.

Un début.

J'allais manquer à tous mes devoirs.

Je pourrais me présenter dans les règles, mais ce n'est pas vraiment nécessaire. Vous ferez bien assez tôt ma connaissance, en fonction d'un certain nombre de paramètres. Disons simplement qu'à un moment donné, je me pencherai sur vous, avec bienveillance. Votre âme reposera entre mes bras. Une couleur sera perchée sur mon épaule. Je vous emporterai avec douceur.

À cet instant, vous serez étendu (je trouve rarement les gens debout). Vous serez pris dans la masse de votre propre corps. Peut-être vous découvrira-t-on; un cri déchirera l'air. Ensuite, je n'entendrai plus que mon propre souffle et le bruit de l'odeur, celui de mes propres pas.

L'essentiel, c'est la couleur dont seront les choses lorsque je viendrai vous chercher. Que dira le ciel ?

Personnellement, j'aime quand le ciel est couleur chocolat. Chocolat noir, très noir. Il paraît que ça me va bien.J'essaie quand même d'apprécier chaque couleur que je vois-la totalité du spectre. Un milliard de saveurs, toutes différentes, et un ciel à déguster lentement. Ça atténue le stress. Ça m'aide à me détendre.

UNE PETITE THÉORIE

LES GENS NE REMARQUENT LES COULEURS QU'À L'AUBE ET AU CRÉPUSCULE, MAIS POUR MOI, UNE MULTITUDE DE TEINTES ET DE NUANCES S'ENCHAÎNENT AU COURS D'UNE JOURNÉE. RIEN QUE DANS UNE HEURE, IL PEUT EXISTER DES MILLIERS DE COULEURS VARIÉES.

DES JAUNES CIREUX, DES BLEUS RECRACHÉS PAR LES NUAGES, DES TÉNÈBRES ÉPAISSES. DANS MON TRAVAIL, J'AI À COEUR DE LES

REMARQUER.

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Extrait ajouté par Pamie 2011-07-22T03:00:19+02:00

Ils regardèrent les Juifs descendre la rue comme un catalogue de couleurs. Ce ne sont pas les termes qu'employa la voleuse de livres pour les décricre, mais je peux vous dire que c'est exactement ce qu'ils étaient, car un grand nombre d'entre eux allaient mourir. Ils m'accueilleraient tous comme leur dernière amie sincère, avec des os pareils à de la fumée et leurs âmes traînant derrière.

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Extrait ajouté par _Ambre_ 2011-06-16T21:45:03+02:00

"En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur, et je me demande comment une même chose peut réunir l'une et l'autre. Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir."

La Mort

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Extrait ajouté par mabiblio1988 2010-08-08T21:42:12+02:00

"D'abord les couleurs."

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Extrait ajouté par amand0802 2016-03-07T14:56:42+01:00

On sauve quelqu'un.

On le tue.

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Extrait ajouté par amand0802 2016-03-03T17:56:29+01:00

Le ciel est fait de gens, un ciel percé et qui goutte, tandis que des nuages cotonneux couleur de charbon battent comme des cœurs noirs.

Et puis ...

Et puis il y a la Mort.

Moi, la narratrice.

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Extrait ajouté par Jenna95 2014-08-06T23:42:26+02:00

Sans perdre de temps, Rudy vint retrouver Liesel et s'installa près d'elle. Ses cheveux pointaient vers le plafond. « C'est pas formidable ? »

Elle ne put éviter de prendre un ton sarcastique.

« Charmant.

— Allons, Liesel, ne sois pas comme ça. Qu'est-ce qui peut nous arriver, à part être rôtis, aplatis comme des crêpes ou je ne sais quoi par les bombes ? »

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Extrait ajouté par Jenna95 2014-08-06T23:36:26+02:00

La première fois où nous nous sommes côtoyés, Hans avait vingt-deux ans. C'était sur le front français. La plupart des soldats de sa section étaient ardents au combat. Lui, pas vraiment. J'en avais emporté un certain nombre au passage, mais on peut dire que je ne me suis même jamais approchée de Hans Hubermann. Il avait trop de chance, ou bien il méritait de rester en vie. À moins qu'il n'ait eu une bonne raison de vivre.

Dans l'armée, il ne sortait pas du lot. Il restait dans la moyenne pour tout et il visait suffisamment bien pour ne pas faire honte à ses supérieurs. Il n'était pas non plus assez bon pour être de ceux que l'on choisit pour se précipiter vers moi.

UN DÉTAIL, MAIS QUI A SON IMPORTANCE

Au fil des ans, j'en ai vu, des jeunes hommes qui croient se précipiter sur d'autres jeunes hommes.

Ils se trompent.

Ils se précipitent à ma rencontre

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Extrait ajouté par Jenna95 2014-08-06T23:35:04+02:00

« J'ai les crocs », répondit Rudy.

«Et il court vite », ajouta Liesel.

Berg la dévisagea. « Je ne t'ai pas demandé ton avis, il me semble. » Il était assez grand, avec un long cou. Sur son visage, des boutons s'étaient rassemblés en petits groupes. « Mais tu me plais. » Dans le genre adolescent à la langue bien pendue, il était sympathique. « C'est pas la fille qui a dérouillé ton frère, Ander' ?» Apparemment, l'affaire n'était pas passée inaperçue. Une bonne raclée franchit la barrière des âges.

L'un des petits minces jeta un regard à Liesel. Il avait des cheveux blonds ébouriffés et une peau translucide comme de la glace.

«Il me semble que oui. »

Rudy confirma. «C'est bien elle. »

Andy Schmeikl s'approcha de la fillette et la regarda des pieds à la tête, l'air pensif. «Bon boulot, petite », dit-il enfin avec un large sourire. Il accompagna ces paroles d'une tape dans le dos, accrochant au passage une omoplate saillante. «Je me ramasserais une bonne correction si je faisais ça. »

Arthur Berg s'était avancé vers Rudy. «Et toi, t'es le type qui s'est pris pour Jesse Owens, non?»

Rudy approuva de la tête.

«Pas de doute, t'es un abruti de première, dit Arthur. Mais ça nous va. Venez. »

Ils étaient acceptés.

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Extrait ajouté par marine1241 2014-06-25T00:35:05+02:00

"Elle a lâché le livre.

Elle est tombée à genoux.

La voleuse de livres a hurlé.

Lorsqu'on a nettoyé la route, son livre a été piétiné à plusieurs reprises. Les ordres étaient de dégager seulement les gravats, mais le bien le plus précieux de la fillette a été jeté dans la benne à ordures. Je n'ai alors pu m'empêcher de monter à bord et de le prendre, sans savoir que je le garderais et que je le consulterais un nombre incalculable de fois au fil des ans. J'observerais les endroits où nos chemins se croisent et je m'émerveillerais de ce que la fillette a vu et de la façon dont elle a survécu. C'est tout ce que je veux faire - remettre ces événements en perspective avec ceux dont j'ai été témoin à cette époque."

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