Le roman de l'an mil
Auteur
- Ramón Basagana (Écrivain)
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Classement en biblio - 24 lecteurs
extrait
Les charpentiers ont monté une tribune en bout de place, parée de guirlandes de fleures et de branches de laurier. Face à la tribune, sur un lit d'angelas ramassé autour d'un pal, lui -même maintenu par une large base de rondins de pin : le bûcher. Des branches sèches d'ormeau et une grande quantité de pomme de pin en tapissent le sommet. Debout, en haillons, recouverte de brindilles jusqu'à la mi-jambe, bras et cou attachés au pieu : l'empoisonneuse du seigneur Vitold, la sorcière qui a copulé le diable.
Brédalinda a un regard amer pour la foule massé sur la place. Tous ces gens sont là pour la voir griller avec son enfant ; leurs narines frémissent, leurs yeux pétillent d'excitation. Comment leur faire comprendre qu'elle n'y est pour rien, quoiqu'lle fasse, tout plaidera contre elle ; si elle pleure, c'est qu'elle est coupable, si elle garde les yeux secs, c'est qu'elle est épaulée par le démon ! Elle est amère parce quelle leur a soigné et souvent guéri beaucoup de ces gens, parce qu'elle leur a préparé des potions, des onguents, des contrepoisons et qu'elle a désenvoûté leurs bêtes des maléfices du démon...
Les soldats forment un cercle hérissé de piques autour du bûcher. Ils repoussent sans ménagement les jeunes braillards armés de torches, exaltés comme des possédés qui lorgnent après les fagots.
Afficher en entierCommentaires récents
On est directement dans l'aventure et l'auteur nous plonge dans cette période méconnue de l'histoire. a lire d'une traite pour passer un bon moment.Voilà un voyage passionnant à travers l'Histoire, celle de l’Espagne musulmane de l'an Mil.
Des héros bien campés auxquels on s'attache au fil de la lecture.
Ramon Basagana (prix Visio 2015) est un auteur incontournable.Ce roman est riche et foisonnant de références historiques et l'auteur guide le lecteur par la main, comme il guide les deux petits héros juifs de France vers l'Espagne, puis vers Rome et Bagdad.
On y côtoie des loups doux comme des agneaux devant une Rébecca au destin de princesse, des brigands qui ne s'attaquent qu'aux méchants, de cruels et ignares seigneurs, de nobles et bonnes simples gens, de multiples personnages, un moine généreux à la vive intelligence..J'ai aussi aimé le bon dosage de l'utilisation de l'humour : Ramon Basagana remet notamment dans son livre "les sabliers à l'heure". J'adore ce clin d'oeil !
Vous l'avez compris, je vous recommande vivement la lecture de ce très bon roman.
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Le Moyen-Âge est une époque que j'aime tout particulièrement, mais dans cette histoire, il n'est qu'un contexte historique pratique. Je n'ai pas vraiment accroché, d'ailleurs, je n'ai déjà que très peu de souvenirs. L'histoire est un peu trop simple, elle n'en demeure pas moins agréable à lire. Elle manque juste quelque peu de rigueur.
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Grosse déception !
La description de ce livre m'avais vraiment mis l'eau à la bouche, mais le récit ne respecte pas ses engagements...
Il s'agit d'une petite histoire toute gentille qui n'offre pas le suspense et ne donne pas l'envie de s'attacher à ses personnages en carton.Enfin, la fin est plus qu'attendue.
Bref, un livre à lire pour ne pas trop se prendre la tête et pour voyager dans des contrées exotiques.
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Une histoire mignonne mais sans plus. Sous couvert de la haine entre les différentes religion, Ramon Basagana nous livre une histoire où se mêlent magie, sorcellerie, amour,... et une bonne dose d'opportunisme.
Deux jumeaux juifs, Alcym et Rebecca sont sauvés par le moine Gerbert d'Aurillac d'une mort certaine. Tandis que les cadavres de leurs parents sont encore chauds, ils s'enfuient vers la province de Montboissier où ils trouveront refuge dans une famille de paysans. S'ensuit alors une floppée de péripéties dont on ne sait l'éloignement dans le temps que par les quelques dates en début de chapitre. Tout va si vite dans ce récit. L'auteur ne s'embête pas avec des descriptions à rallonge, il n'y en a que peu, des descriptions de personnages pour les rares qu'il y a. L'action va si vite qu'elle donne l'impression que les deux protagonistes sont spectateurs de leur destin plus que les instigateurs (et pourtant, ils prennent bien des choix décisifs). L'amour de Rebecca et du prince Abdallah arrive comme par magie, la trahison de ses soldats également. Les péripéties ne sont pas introduites le moins du monde, je me suis perdue plus d'une fois dans cette histoire en me demandant d'où les actions venaient.
L'histoire apparaît alors trop facile. De l'intrigue au dénouement de chaque problème rencontré, il n'y a que quelques pages. L'effet précipité est alors désagréable, donnant un côté opportunistes aux personnages qui n'ont qu'à montrer le bout de leur nez pour atteindre leur objectif.
Mais ça reste une histoire mignonne, qui se lit rapidement. L'amour partagé entre Alcym, Rebecca et Brédalida la sorcière est touchant en un sens. Bien qu'il sorte un peu d'on ne sait où...
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C'est le genre de livres qu'on ne lâche que par obligation. Je me languissais que le soir arrive pour reprendre la lecture. J'ai franchement aimé les personnages d'Alcym et de Rébecca, de Brédalinda la sorcière: émouvants, attendrissants. Et puis, j'ai été fascinée par le personnage d'Almanzor, il m'a donnée des frissons. Bref, un livre qui me rappelle Ken Follet et que je relierai volontiers. J'espère qu'il aura une suite!
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Et bien et bien... Généralement, j'adore les romans qui traitent du Moyen-Age, mais celui-ci n'a pas réussi à me captiver. L'histoire est sympa, mais sans plus...
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Date de sortie
Le roman de l'an mil
- France : 2015-12-03 - Poche (Français)
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Évaluations
Résumé
An de grâce 985. Par un hiver glacial, deux enfants échappent de peu à la mort. Leur père, grand savant et médecin personnel du calife de Cordoue, gît assassiné aux côté de sa femme, sur le sol d'une auberge. Recueillis par un moins puis cachés dans une ferme, Alcym et Rébecca grandissent, se découvrent qui un don pour la magie, qui une passion pour la médecine. Forcés de fuir, leurs pérégrinations les conduiront jusqu'à Rome ou Bagdad, à la croisée des civilisations, où ils découvriront, peut-être, le secret de leurs origines...
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