Saga Kingsbridge, Tome 2 : Un monde sans fin

Se lit avec beaucoup de plaisir même si ...

Si Ken Follett avait écrit "un monde sans fin" avant "les piliers de la terre", on aurait tous crié au génie pour le 1er, et au grandiose pour le 2ème. Oui mais voilà: il a fait l'inverse. Et dans ce cas, " les piliers de la terre" étant une oeuvre que j'ai adoré, sa suite n'atteint clairement pas le même niveau. Et même si on le lit avec intérêt et curiosité (et même plaisir car a aucun moment je ne me suis forcé), il manque un petit quelque chose d'indéfinissable pour le hisser au même rang que son illustre prédécesseur. Ma plus grande déception vient en fait (ATTENTION SPOILER) de la "fameuse lettre enfouis dans le sol qui lie à jamais leur sort" (voir la 4ème de couverture). Alors là en revanche, c'est une profonde fumisterie. L'auteur veut nous appater avec un mystérieux secret et au final, il s'en sert très très peu. Une grosse déception de ce point de vue là. Ma note: 12/20

Dans un Monde sans fin, nous retrouvons Kingsbridge et sa cathédrale, construite par Tom puis Jack le bâtisseur, alors qu'elle va subir un éboulement... laissant une belle place au rêve de l'un de leurs successeurs Merthin : construire la plus grande tour d'Angleterre.

Une nouvelle fois, Ken Follet nous offre une saga épique, offrant son lot d'aventures, de mystères, et de romance à des héros forts mais pas toujours bons, nous faisant suivre les rêves de quatre adolescents qui deviendront des adultes bien différents qui ont assisté au même affrontement dans les bois les liant par un premier secret.

Mais ces quatres ne sont pas de même statuts n'ont pas les mêmes rêves.

Il y a Merthin qui semble est le successeur légitimes des Piliers de la Terre : bâtisseur, ingénieux, il ne rêve que de constructions de bâtiments et d'inventions nouvelles pour aider les gens. Enfin, ça, et d'avoir Caris une jeune fille au départ tout aussi brillante que lui et fille du prévôt de Kingsbridge.

Caris, fille puis femme entreprenante venant d'une riche famille de commerçant qui voyant sa mère mourir souhaite soigner les gens - chose non autorisée aux femmes et s'intéresse aux pratiques de "sorcelleries", de traitement en fait, tout en aimant Merthin... Mais l'accusation de sorcellerie ne laissera pas l'espace au couple pour vivre son amour...

Ralph, le frère de Merthin, un homme violent, dont l'objectif n'est que de guerroyer et de dominer, d'être craint et d'obtenir plus de pouvoir. Fils d'un ancien chevalier, ayant eu contrairement à son frère aîné le droit d'être écuyer, il ne rêve que de s'élever toujours plus.

Et Gwenda, fille de journaliers et voleurs, amoureuse d'un homme qui ne l'aime pas et veut tout faire pour lui.

Autour de ces quatres personnages gravitent quantité d'autres dont on suit en même temps leurs parcours, leur famille, leurs amis, les notables de Kingsbridge dans une lutte acharnée pour le pouvoir, mais aussi pour améliorer le quotidien des habitants ou agrandir l'argent amassé pour certains.

Et quand des postes sont à pourvoir, que la Peste approche, les décisions ne sont pas les mêmes pour tous... Et créent une ambiance qui ne se laisse pas quitter, du Ken Follet au sommet de sa forme !

MA-GIS-TRAL !Ken Follett est un conteur exceptionnel. En effet, malgré la densité de l'oeuvre (contexte historique, perso multiples, puissance du clergé), on ne peut que s'attacher aux personnages et aux péripéties qu'ils rencontrent (Guerre de 100 ans et épidémie de Peste Noire).Cette période est sombre, difficile et parfois sans espoir (surtout pour les femmes), mais historiquement passionnante!

Je lis cette série dans l'ordre des dates et non dans celui des parutions.

J'en suis donc au tome 3.

Après avoir lu "Le crépuscule et l'aube" et "Les piliers de la terre" j'ai du coup été moins emballée avec "Un monde sans fin".

Je ne reviendrai pas sur le style de l'auteur et sa façon de nous plonger dans ces époques si lointaines je l'ai déjà fait lors de mes chroniques précédentes.

Dans "Un monde ..." j'ai l'impression d'être revenu dans la même histoire que "Les piliers ...".

On se retrouve ici encore avec des complots, des manipulations, des jalousies, des luttes de pouvoir. On est sans cesse dans un engrenage "réussi - capoté" et ça lasse.

Si dans le précédent on se battait pour la construction de la cathédrale dans celui-ci c'est pour un pont.

Bien sûr j'ai aimé découvrir certaines données historiques mais ces répétitions m'ont donné l'impression de toujours revivre la même chose, que l'auteur reprend les mêmes ingrédients qui ont bien marché dans le précédent pour les remouliner à nouveau.

Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher au personnage de Caris, trop jalouse, trop possessive, trop égoïste envers Merthin.

D'ailleurs concernant Caris il y a il me semble une petite incohérence sur sa position de religieuse.

J'espère retrouver un peu plus de plaisir en lisant "Une colonne de feu" qui m'attend déjà dans ma PAL.

À noter que j'aurais bien aimé qu'il y ait un arbre généalogique avec chaque livre, même succinct, mais que je puisse mieux repositionner chaque personnage étant donné qu'on se prend plus de 100 ans entre chaque tome.

Une première de Ken Follett et malgré le gros pavé que c'est, honnêtement j'ai trouvé la lecture sympathique. J'ai aimé le développement de l'univers et des différents personnages. J'en suis passée par différents émotions durant tout le long de ce livre. Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai surtout bien détesté Philamon et Gowdyn bon sang !

Caris est clairement ma préférée avec ses combats qu'elle mène. Merthin je l'apprécie aussi, il est tellement chou !

Bref une bonne lecture, ça ne me dérangerai pas de lire un autre livre de cet auteur mais pas dans l'immédiat tout de même :p

Si Les piliers de la terre a été un énorme coup de cœur, il n’en va pas de même avec Un monde sans fin.

Premier bémol, je n’ai pas retrouvé le style de l’auteur, le texte m’a semblé plus maladroit, plus lourd, en fait ce n’est pas le même traducteur peut-être est-ce la raison ?

Deuxième bémol, il y a des longueurs malgré des moments plus prenants : Gwenda vendue par son père, l’effondrement du pont, le voyage en France de Caris ou en toute fin la peste.

Et troisième bémol la police de caractère en version poche trop petite pour un roman de 1300 pages.

Quant aux personnages :

Godwyn et ses manipulations pour être élu prieur, sa soif de pouvoir, son ambition démesurée

Caris veut être une femme libre ce qui lui vaudra certains ennuis.

Merthin passionné par son métier et amoureux de Caris.

Voilà pour les trois principaux personnages et beaucoup d’autres gravitent autour d’eux.

Malheureusement je ne me suis pas attachée à eux. J’ai eu l’impression que tout était dilué dans une masse d’évènements qui fait perdre de vue les personnages et fait perdre de l’intérêt pour le récit.

Bien sûr après l’essor connu lors de la construction de la cathédrale, qui a réuni de nombreuses familles à Kingsbridge. 200 ans plus tard, différents groupes se sont constitués : le prieuré qui veut conserver ses avantages, la Guilde des artisans qui veut s’en émanciper. Les temps ont changé, le monde évolue, la ville s’agrandit mais les changements sont difficiles à accepter. Les querelles de clocher sont nombreuses, toute faiblesse est une force pour l’ennemi.

Dans ce deuxième opus : manipulation, chantage, jeu de pouvoir, ignorance, superstition, malveillance, tout est bon. Sans oublier la peste qui fera tomber les masques, les personnalités se dévoileront sans grande surprise.

Si j’ai beaucoup aimé le premier opus avec la création de la cathédrale et tous ses personnages, le deuxième ne m’a pas convaincu mais étant donné l’engouement pour cette saga, je vous conseille de le lire car c’est juste mon ressenti.

Qui a dit qu'un sequel n'est jamais aussi bon que le premier ? Nous avons ici la suite parfaite aux "Piliers de la terre". Même qualité, même intensité.

Encore une claque! Encore mieux que le T1.. et pourtant c'est un sacré pavé mais la lecture s'est avérée super prenante!

Comme d'habitude Ken Follett met en place de nombreux personnages mais une fois tout ce petit monde bien identifié, un vrai régal. Des péripéties, des Amours déçus (qui finissent par trouver leur chemin pour certains), des rebondissements, des details historiques, des morts, des méchants détestables mais toujours avec un reste d'humanité malgré tout (j'ai détesté Godwyn). Bref un liste diamant.

De même que pour le premier opus, j'ai été séduite par l'écriture de ce livre.

L'histoire est assez répétitive certes, mais le titre disais tout.

J’ai mis longtemps à le lire. Certains passages m’ont retardée. Toujours la même trame, le même genre de personnages avec bien sûr des noms différents mais des fonctions similaires. Des caractères proches les mêmes sortes de méchants, pareil pour les gentils. Les femmes aussi ont toutes, au long des différents romans, les mêmes similitudes. Toujours des querelles pour les mêmes types de problèmes. Et comme pour les autres une fin heureuse. Je vais pourtant lire le quatrième et dernier opus, mais je vais attendre un peu.