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Le Théâtre du Grand-Guignol




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Commentaire ajouté par Giles 2015-08-29T12:20:06+02:00
Diamant

Jusqu'au 5 janvier 1963, sur un coin de la butte Montmartre, on avait accès à une petite salle par une étroite impasse s'ouvrant sur la rue Chaptal, celle du théâtre du Grand-Guignol, le théâtre du rire et de l'épouvante, spécialisé dans les spectacles coupés faits de courtes pièces.

Bâti sur les ruines d'une ancienne chapelle janséniste, de l'atelier du célèbre peintre Rochegrosse et remplaçant, dès 1896, un théâtre-salon ouvert l'année précédente, ce lieu devint fameux sous la direction d'Oscar Méténier.

La soirée d'inauguration fut mémorable.

Il ne comprenait pas moins de sept pièces et quatre heures de spectacle.

Le prologue d'Hugues Delorme s'intitulait "Boniments de mademoiselle Guignol".

Suivaient trois pièces d'Oscar Méténier, deux pièces de Jean Lorrain et la soirée se terminait sur "Un coup de fusil" de Georges Courteline.

Cette formule nouvelle, qui faisait alterner de courtes pièces, drames ou comédies, remporta très vite un succès considérable.

Les drames étaient violents, rapides, cherchant à ébranler les nerfs des spectateurs.

Le Grand-Guignol fit parfois sa publicité en disant qu'une infirmière était dans la salle et, de fait, il arriva plus d'une fois qu'une spectatrice s'évanouit.

Pour créer les atmosphères les plus angoissantes, les plus hallucinantes, des prodiges d'ingéniosité étaient dépensés.

La variété des sujets exploités semble inépuisable !

Drames de la folie, de la misère, de l'alcoolisme, de la luxure, mystère de la mort, du spiritisme, des sciences occultes, de la magie noire, tragédies dont le secret restera à jamais enseveli dans les sables du désert ou les glaces du pôles, possibilités délirantes de la science, agonie d'un sous-marin dans les profondeurs de l'océan, tortures, crimes et catastrophes de chemin de fer....la liste est interminable !

Quelques titres sont restés dans les mémoires : "Gardiens de phare", "Le système du professeur Plume et du docteur Goudron", "En plongée", "Le château de la mort lente", le jardin des supplices", "L'amant de la morte" etc...

D'ailleurs, quelques uns des plus grands dramaturges de leur époque se sont frottés, parfois, au genre : Octave Mirbeau, Courteline, Tristan Bernard, Henri Duvernois, Régis Gignoux, Claude Farrère, Edmond Sée et Gaston Leroux.

Mais les trois "pourvoyeurs" principaux de ces drames d'horreur sont André de Lorde, Pierre Chaine et Maurice Level.

A partir de 1928, un nouveau directeur artistique, Mr Jouvin fait évoluer les spectacles, de l'outrance vers la demi-teinte, et leur donne une qualité littéraire plus grande.

Pour en savoir plus sur ce haut-lieu de la vie parisienne de la première moitié du vingtième siècle, plusieurs formidables ouvrages sont à votre disposition.

Deux sont signés Agnès Pierron :

- "les nuits blanches du Grand-Guignol", richement illustré, qui fait le récit de l'aventure de cette petite scène

- "Le Grand-Guignol, le théâtre des peurs de la belle époque", recueil de certaines des courtes pièces qui ont fait la réputation du lieu

Et avec un peu de chance, peut-être découvrirez-vous, cachés sur une étagère d'un bouquiniste, quelques vieux livres signés André de Lorde tels que :

"Théâtre d'épouvante", "Théâtre rouge", "Les maîtres de la peur" ou le fameux ouvrage qui fait référence,"Les drames célèbres du Grand-Guignol"....

Dans le catalogue de "La Petite Illustration", il existe, aussi, quelques trésors.

Pour n'en citer que deux, je choisirai "La lumière dans le tombeau" de René Berton et "L'homme qui a vu le diable" de Gaston Leroux.

"Terre d'épouvante", la célèbre pièce d'André de Lorde et d'Eugène Morel, faisant, elle, partie du répertoire du théâtre Antoine.

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