Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 915
Membres
1 014 274

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

L'enfant de Rico Montero



Description ajoutée par Underworld 2020-02-29T21:04:14+01:00

Résumé

Poppy aime sa petite Lily plus que tout au monde. Aussi est-elle effrayée le jour où débarque chez elle le père de l’enfant. Si elle a caché à Rico Montero sa paternité, c’est parce que tous deux n’avaient aucun avenir ensemble. Pourquoi un aristocrate espagnol se serait-il intéressé à une femme comme elle, au-delà de leur unique étreinte passionnée ? Hélas, bien qu’il ne puisse jamais être question d’amour entre eux, Rico est là pour reconnaître son héritière et faire de Poppy sa légitime épouse…

* * *

Description en VO :

“You will come to Spain. You will marry me…”

For sweet maid Poppy Harris, her one and only passionate experience was scorching and absolutely forbidden. She shouldn’t have succumbed to Spanish aristocrat Rico Montero’s tantalizing seduction, but his touch was all consuming…and had a nine-month consequence! Poppy believes they could never be anything more. Until Rico appears on her doorstep demanding his hidden daughter—and determined to make Poppy his wife!

Enjoy this intensely dramatic marriage of convenience!

Afficher en entier

Classement en biblio - 6 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2020-10-03T16:56:42+02:00

** Extrait offert par Dani Collins **

Prologue

La villa de son frère était située à deux heures au nord de Valence, mais Rico avait mis seulement soixante-treize minutes pour y parvenir. Il s’était soudain senti à l’étroit dans son penthouse. Alors, pour échapper à son humeur maussade, il avait sorti sa GTA Spano, un bolide construit à moins de cent exemplaires dans le monde, et avait pris la route au hasard.

Ce ne fut qu’en se faisant pincer pour excès de vitesse qu’il avait réalisé dans quelle direction il allait. Il avait alors expliqué aux motards qui l’avaient arrêté qu’il se rendait chez son frère – une manière de les impressionner en citant le nom d’un autre Montero. Le stratagème lui avait permis d’échapper à une suspension de permis, mais pas à une amende salée. Il avait ensuite traversé, à allure raisonnable cette fois, le vignoble de Cesar jusqu’à la villa moderne de celui-ci, juchée à flanc de colline.

En se garant, Rico se dit qu’il ne regrettait pas d’avoir laissé à son frère ce vignoble qu’il avait géré avec lui durant presque dix ans. Son intérêt s’était tari en même temps que son intérêt pour la vie en général. Vendre ses parts avait été un acte salutaire pour se couper d’un passé qu’aujourd’hui encore il répugnait à évoquer.

« Cela fait dix-huit mois ! lui avait lancé sa mère la veille, durant le déjeuner. Il est temps de regarder devant nous. »

« Bien sûr. Qui avais-tu en tête ? »

Vas-y, trouve-moi une autre fiancée intrigante et adultère ! avait-il complété mentalement – il avait juré de garder le secret, il se demandait bien pourquoi…

En sortant de sa voiture, il se rendit compte qu’il avait échoué à se débarrasser de son humeur maussade.

Sorcha l’attendait déjà en haut des marches du perron. Elle arborait un sourire plein de gentillesse, et peut-être teinté d’un soupçon de soulagement. Elle tenait son fils Mateo contre sa hanche. Le bambin braillait tant qu’il pouvait.

— Regarde, Mateo ! Tío Rico est venu te voir. C’est une belle surprise, non ?

Sa belle-sœur n’était plus la beauté parfaitement élégante qu’il avait eu l’habitude de voir au bras de Cesar. Son jean et son petit haut étaient des créations de designers, certes, mais elle était à peine maquillée et ses cheveux étaient tirés en une simple queue-de-cheval. Elle ressemblait à une femme d’intérieur. Elle regarda son fils avec tendresse, apparemment peu contrariée par la colère de celui-ci, qui réclamait son père.

— C’est l’heure de sa sieste, dit-elle, mais comme il sait que Cesar a emmené Enrique faire un tour dans les vignes, il est intenable.

Comme pour lui donner raison, Mateo se mit à gigoter, tant et si bien qu’il échappa à sa mère, qui ne le rattrapa que de justesse au moment où il s’élançait vers les bras de Rico. Ce dernier le prit contre lui.

— Je suis désolée, bredouilla Sorcha.

Rico grimaça en découvrant une nuance de pitié dans le regard de sa belle-sœur. Pensait-elle que porter un bambin dans ses bras lui était douloureux après l’échec de son mariage ? Ce qu’elle croyait en savoir était tellement loin de la réalité… Et autrement douloureux le service qu’il rendait à son ancienne belle-famille en taisant la vérité. Ce que Sorcha, si délicate et sensible, prenait pour de la colère et de la souffrance face à l’injustice du destin n’était que mépris et rage envers lui-même pour avoir été un parfait idiot. En fait, il macérait dans l’amertume.

Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre de Mateo, celui-ci avait cessé de pleurer. Il demanda de nouveau après son père d’une petite voix geignarde. Né quelques semaines avant le funeste mariage de Rico, il était vite apparu robuste, têtu et plein d’énergie, comme tous les mâles Montero. Il savait ce qu’il voulait, et ce n’était pas faire la sieste !

Rico posa les yeux sur sa belle-sœur.

— Tu devrais aller te changer, lui conseilla-t-il.

Elle suivit son regard et nota la tache laissée sur son haut par les épanchements de son fils. Elle hocha la tête.

— Tu vas bien ? lui demanda-t-elle avec empathie.

— Bon sang, Sorcha !

Il regretta aussitôt de s’être emporté. Son secret le rongeait comme un cancer, mais Rico ne devait pas se laisser aller à s’emporter, surtout pas contre la plus adorable personne de la famille.

— Excuse-moi, marmonna-t-il.

— Ce n’est rien, dit-elle en lui touchant le bras. Je comprends.

Non, elle ne comprenait pas, mais Rico s’abstint de le lui dire.

— Je vais me changer, ajouta-t-elle.

Elle sortit de la pièce.

Rico posa les yeux sur son neveu. Il avait les yeux et les joues rouges. Il semblait épuisé par sa récente colère.

— Je sais ce que tu es en train de vivre, dit Rico. Bien mieux que tu ne l’imagines.

Comme Mateo, il était le plus jeune frère du futur duc. Lui aussi se tenait dans l’ombre de l’héritier, et l’on attendrait de lui qu’il vive une existence sans tache et ne ternisse pas la réputation de sa famille ni l’éclat d’un titre qu’il ne porterait jamais. Pour cela, il lui faudrait brimer ses émotions, même les plus naturelles comme la rivalité entre frères ou la jalousie. Rico décida de ne pas s’appesantir sur la réussite de Cesar, père de deux garçons en parfaite santé, mari d’une femme aimante et étonnante.

— Il y a des injustices sur lesquelles il est vain de pleurer, dit-il à son neveu, comme si celui-ci pouvait le comprendre. C’est ton père qui me l’a appris.

Rico se souvenait parfaitement des paroles de Cesar : « Tu peux pleurer tant que tu veux, ils s’en moquent. » Ce jour-là, il s’était vu refuser un jouet qu’il désirait désespérément. Son aîné, qui n’avait pourtant que six ou sept ans à l’époque, l’avait ramené à la raison. Car chez les Montero, c’était une valeur cardinale, qui devait toujours dominer les passions.

— Cela ne te rend pas fou qu’ils n’écoutent même pas ? avait-il demandé.

— Si. Mais te rendre malade n’y changera rien. Accepte leur décision et pense à autre chose.

Rico avait retenu la leçon.

Il s’installa avec son neveu dans un fauteuil à bascule.

— Je serai toujours là pour t’écouter si tu en as besoin, mais parfois, je ne pourrai rien pour toi. C’est une des dures leçons de la vie, jeune homme. Par contre, je peux très bien te lire une histoire.

Il attrapa le premier livre à portée de main, un ouvrage illustré écrit en anglais et en espagnol. À mesure qu’il lisait, il sentait la tête de son neveu devenir de plus en plus lourde.

— Merci, murmura Sorcha.

Elle avait passé la tête par l’entrebâillement de la porte. Rico porta Mateo jusqu’à son petit lit, où il le coucha délicatement. Puis il sortit de la chambre à pas de velours. Il suivit Sorcha dans le monumental escalier.

— Je vais aller trouver Cesar, dit-il une fois parvenu au rez-de-chaussée.

— Avant cela, j’aimerais te dire deux mots, lui retourna sa belle-sœur. On va dans le bureau de Cesar ?

Rico ravala un soupir excédé.

— Si c’est au sujet de mon remariage, ma mère m’a déjà fait part de ton inquiétude. Tu penses que c’est trop tôt et que je suis encore trop affecté. Elle veut absolument me trouver un nouveau parti. Mais personne ne se soucie de savoir ce que moi, j’en pense.

— Il s’agit de tout autre chose, répliqua Sorcha. Je n’en ai pas encore parlé à Cesar. Parce que j’espère que mon imagination me joue des tours…

* * *

Une fois dans le bureau de Cesar, Sorcha remplit deux verres de whisky irlandais et lui en apporta un. Rico se demanda ce qu’elle avait à lui annoncer qui nécessite un tel remontant. Il laissa son verre au bout de la table basse quand ils s’assirent tous les deux. Sorcha se pencha en avant, les coudes sur les cuisses, mains jointes.

— S’il te plaît, ne m’en veux pas. Je sais que j’ai un peu outrepassé mes droits en suggérant à ta mère de te lâcher la bride à propos du remariage, mais je me soucie de vous. Vous n’êtes pas très démonstratifs, dans la famille, pourtant vous êtes ma famille. Et je ne resterai jamais les bras croisés si j’ai l’impression que l’un d’entre vous a besoin d’aide.

Elle s’interrompit, la bouche pincée. Rico fit appel à toute sa patience.

— Sorcha, je vais bien. Si j’étais à ta place, je comprendrais pourquoi tu penses que c’est faux, mais vraiment, tu dois arrêter de te faire du souci pour moi.

— Cela n’arrivera jamais.

Rico aurait trouvé touchante cette attitude s’il ne pouvait s’empêcher de la trouver intrusive. Sorcha but son verre à petites gorgées, les yeux rivés sur lui. Puis elle le reposa sur la table et soupira.

— Je me sens tellement hypocrite…

Il fronça les sourcils.

— Pourquoi ? Que se passe-t-il ?

Elle secoua la tête et saisit son téléphone.

— Elsa, la nounou des enfants, m’a montré quelque chose dans son fil d’actualités.

— Quelque chose de compromettant ?

Dans ce cas, Sorcha aurait partagé l’information avec son mari, non ? À moins que… Dios !

— C’est à propos de Faustina ?

Sa mâchoire se crispa. Quelque chose aurait-il fuité du rapport du médecin légiste… ?

— Non ! s’écria Sorcha. Non, pas du tout. Elsa vient toujours avec nous quand nous allons chez ta mère. Là-bas, elle s’est liée d’amitié avec certaines employées et elles se suivent sur les réseaux sociaux.

Rico se raidit au mot « employées ». Un ragot ? Il s’interdit d’attraper son verre. Pas avant de savoir exactement de quoi il retournait.

— Je vais rarement sur les réseaux sociaux, déclara-t-il en époussetant d’un geste détaché son pantalon pourtant impeccable. Surtout depuis que Faustina n’est plus là. Je fuis le sentimentalisme.

Sorcha garda un long moment le regard fixé sur le téléphone qu’elle tenait dans les mains. Puis elle toucha l’écran et l’appareil s’éveilla. Elle composa son code puis fit défiler des images jusqu’à s’arrêter sur une.

— Elsa a cru tout d’abord qu’il s’agissait de Mateo déguisé en fille. Voilà pourquoi elle s’est arrêtée sur cette image et me l’a montrée. Je dois avouer que la ressemblance est troublante…

Rico consentit un regard vers l’écran. Il n’avait jamais vu Mateo en marinière rose, et pourtant c’était à s’y méprendre. Le sourire de la fillette était le même que celui de son neveu, à une ou deux dents près.

— J’ai confiance en Elsa : jamais elle ne partagerait avec d’autres que Cesar et moi des photos des enfants. Et nos comptes à nous deux sur Internet sont très protégés.

La fortune des Montero s’était bâtie sur le développement de produits chimiques et de certains alliages. Rico avait appris très jeune que deux substances inoffensives pouvaient, une fois mélangées, devenir explosives. Sous ses yeux, Sorcha rapprochait deux faits inoffensifs : une employée de maison et un bébé qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à un bébé Montero. Or il ne voulait pas les voir se mélanger. Pas encore.

— Il paraît que nous avons tous un double quelque part, dit-il d’un ton égal. On dirait que Mateo vient de trouver le sien.

— J’ai été voir le compte d’où provient cette photo. C’est celui d’une photographe.

Une photographe ? Une des substances se rapprocha dangereusement de l’autre, comme un mouvement inexorable.

— Le bébé s’appelle Rose. Et sa mère, la photographe, se nomme Poppy Harris.

Ses oreilles se mirent à grésiller. Un étau lui comprimait la poitrine. Rico voulut se saisir de son whisky, mais il n’eut pas la force de tendre le bras. Il cligna des yeux et se gratta la joue. Devant ses yeux dansaient des roses. Des dizaines de roses.

Seigneur…

— Ce nom te dit quelque chose ? hasarda Sorcha.

Poppy… Les roses… Les roses qui les entouraient dans le solarium de sa mère quand ils y avaient fait l’amour si impulsivement…

— Tu te souviens d’elle, Rico ?

S’il se souvenait d’elle ? Et comment ! Sa peau au goût de nectarine, ses lèvres rougies par les baisers, les mèches si excitantes de ses cheveux roux et bouclés qui encadraient son visage d’ange. Soudain, il entendit l’intensité de son cri d’extase, frissonna au souvenir de la puissance de l’orgasme qu’ils avaient partagé, inouï, fou, comme jamais il n’en avait vécu avant ni depuis.

Et comment oublier le tic-tac de l’horloge dans le salon de sa mère, le lendemain matin, tandis qu’un feu ardent coulait dans ses veines ? Rico avait été sur le point d’aller à la recherche de Poppy tant il ne pouvait s’empêcher de penser à elle.

Alors Faustina était arrivée. Ce qu’elle lui avait annoncé d’un air timide l’avait frappé telle la foudre : les obligations familiales lui tombaient de nouveau sur la tête, l’écrasant sous le poids d’un mariage qui avait été annulé, mais revenait finalement à l’ordre du jour. Et il faudrait faire comme si cette union n’avait jamais été remise en question…

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Date de sortie

L'enfant de Rico Montero

  • France : 2020-03-01 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • The Maid's Spanish Secret - Anglais
  • The Maid's Spanish Secret (The Montero Baby Scandals #2) - Anglais
  • The Maid's Spanish Secret (Secret Heirs of Billionaires #27) - Anglais
  • Uno scottante segreto - Italien

Les chiffres

lecteurs 6
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode