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Le Destin de Galila



Description ajoutée par Ju_Books 2019-04-24T16:48:51+02:00

Résumé

Le désert est leur force. La passion est leur faiblesse…

Une douce soirée, un coup de foudre, un baiser passionné. Parce qu’elle a embrassé un inconnu, le temps d’une folle parenthèse, voilà que la princesse Galila est sommée de l’épouser – pour raison d’État. Le cheikh Karim al-Zyria, puisque c’est le nom de son séducteur, a-t-il prémédité leur tête-à-tête enfiévré, qu’elle croyait le fruit du hasard, voire du destin ? Piégée par la passion, Galila doit maintenant suivre son promis dans le désert…

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-09-17T22:58:00+02:00

** Extrait offert par Dani Collins **

1.

« Je suis jolie, maman ? »

Galila avait appris à refouler cette question, pourtant les mots rejaillissaient dans son esprit, bien malgré elle.

Immobile devant la baie vitrée de l’ancien salon de la reine Namani, elle contemplait la jeune femme qu’elle était devenue. Vêtue d’une somptueuse robe de soie dont la couleur mandarine était mise en valeur par l’éclairage sophistiqué des jardins, aurait-elle plu à sa mère ? Sans doute celle-ci l’aurait-elle observée d’un œil critique et impitoyable.

Brodé de fil d’argent et de perles précieuses, le boléro couvrant ses épaules nues chatoyait doucement ; ses longs cheveux châtains ondulaient librement autour de son visage.

La robe n’aurait pas convenu à la défunte reine, ce n’était pas son style. Mais qu’aurait-elle pensé des yeux de sa fille qui, soulignés d’un trait d’eye-liner noir en forme de virgule prononcée, avaient la même nuance de brun que les siens, et les mêmes reflets verts ?

À l’époque où Galila n’était qu’une enfant, Namani avait posé sur elle son regard de biche, avec bienveillance et affection.

« Oui, tu es très jolie, mon chaton. » La bouche sensuelle rouge coquelicot lui souriait tendrement, tandis que la reine lui caressait les cheveux.

Mais ce soir elle n’aurait pas manqué de la toiser avec dédain en pinçant ses lèvres peintes.

« Tu as le teint brouillé, Galila. »

Le seul souvenir de ces remarques conservait le pouvoir de la blesser. Loin de se réjouir que sa mère ne soit plus là et de faire le deuil de ces années gâchées, Galila regrettait d’avoir perdu tout espoir de regagner l’amour de celle qui l’avait tant chérie autrefois. Jamais elle ne comprendrait pourquoi elle avait soudain été privée de cet amour.

Quelle faute avait-elle commise, sinon de grandir et de devenir aussi belle que sa mère l’avait été à son âge ? Était-ce là son crime ?

Et maintenant qu’elle ne faisait plus d’ombre à la reine Namani, allait-elle enfin pouvoir s’épanouir librement ?

Galila souleva son verre et le porta à ses lèvres en défiant son reflet du regard.

Eh non, mère, ce n’est pas du champagne !

Le cognac répandit sa chaleur bienfaisante dans sa gorge. Dans un autre monde, elle boirait jusqu’à perdre connaissance et disparaîtrait, là, dans le bassin éclairé de l’intérieur.

Ne te donne pas en spectacle, Galila. C’est bon pour Malak.

— Votre robe traîne dans l’eau.

La voix mâle, profonde et veloutée, passa sur sa peau comme une caresse chaude. Tournant les yeux vers les arcades, Galila aperçut un homme appuyé nonchalamment contre une colonne de pierre. Grand, vêtu d’un superbe smoking noir mettant en valeur une large carrure et des hanches étroites, il possédait par ailleurs des traits nobles que n’altérait en rien une courte barbe noire. Au contraire, elle en accentuait encore la beauté virile.

Le somptueux inconnu se redressa et s’écarta du pilier.

— Venez avant d’abîmer cette robe ravissante, dit-il en tendant la main vers elle.

Il avait parlé d’un ton neutre, où perçait peut-être un brin d’impatience, mais ses paroles firent à Galila l’effet d’un baume. De sa main libre, elle souleva légèrement sa robe et laissa l’étranger la débarrasser de son verre, puis lui prendre le bras pour l’aider à s’éloigner du bassin.

La sensation qui fusa en elle au contact de la main chaude et ferme était encore plus efficace que le cognac.

Confusément, Galila entendit l’orchestre entamer une valse. Tous ses sens semblaient concentrés sur l’inconnu. Un magnétisme puissant irradiait de lui, telle une aura le rendant inaccessible. Était-ce le cognac qui provoquait en elle cette hypersensibilité à sa proximité ? Cette attirance inexorable qu’elle ressentait envers lui ?

À cet instant, il souleva le verre encore à moitié rempli et en huma le contenu avec une grimace de dégoût.

— Vous êtes contre l’alcool ?

— Non, contre l’alcoolisme.

De toute évidence, elle avait affaire à un type coincé et rétrograde. Alors, pourquoi se sentait-elle autant affectée par sa remarque ? Il n’était rien pour elle.

Par ailleurs, il ne ressemblait pas aux hommes qu’elle avait pu fréquenter durant ses années vécues en Europe. Il n’avait rien de commun avec les aristocrates urbains ou les artistes talentueux qu’elle avait pu rencontrer là-bas. Ni avec les hommes de son milieu qu’elle côtoyait à Khalia.

Depuis longtemps, Galila avait décidé que si elle devait se marier un jour, elle épouserait un étranger cultivé et progressiste. Un homme moderne. Mais certainement pas un barbare arrogant aux mœurs arriérées.

Et pourtant, cet inconnu la fascinait. Complètement. À tel point qu’elle éprouvait le désir de l’impressionner, de capter son attention, de susciter son intérêt.

La voix de Malak résonna dans son esprit : « Cesse de rechercher l’approbation et l’affection de tout le monde, Galila. » Lui, il avait appris à vivre sans amour, à se passer de reconnaissance. Pourquoi n’arrivait-elle pas à l’imiter ?

Elle tendit la main vers son verre.

— Nous fêtons un grand événement, aujourd’hui : mon frère aîné se marie, alors je bois à sa santé.

* * *

Karim haussa les épaules.

— L’alcool conduit à bien des dérives. En état d’ivresse, l’homme le plus sensé perd toute mesure et est amené à commettre des actes stupides, répliqua-t-il avec calme.

Laissant retomber son bras, la jeune femme se tourna vers lui, l’air interdit, mais il soutint tranquillement son regard.

Il avait observé la famille royale toute la journée — enfin, les membres présents — et, sans doute à cause de sa ressemblance troublante avec la défunte reine, la princesse Galila l’avait fasciné. Elle allait d’un invité à l’autre, semblable à un oiseau voletant de branche en branche. Elle s’arrêtait auprès d’un petit groupe avec lequel elle bavardait d’un ton animé, flirtant avec l’un ou l’autre et ne se privant pas de rouler les yeux de temps en temps, notamment quand elle parlait avec le marié et tout nouveau roi de Khalia.

La reine Namani avait-elle possédé la même grâce ? La même énergie pétillante ? Était-ce de cela que son père, l’ancien souverain de Zyria, avait été dépendant ? Au fil des années, Karim avait vu tous les membres de la famille royale en photo mais, en chair et en os, la princesse Galila n’était pas simplement belle. Elle dégageait un charme puissant et envoûtant, auquel il résistait par principe.

Et par instinct de conservation.

Non qu’il coure le danger de céder à un engouement passager pour cette femme ravissante — et bien trop superficielle à son goût. De toute évidence, la princesse était consciente du pouvoir de sa beauté et de ses attraits, dont elle usait sans vergogne, afin d’attirer les regards mâles et d’éclipser toute rivale potentielle.

Aussi Karim avait-il été surpris qu’elle quitte discrètement la réception pour aller se réfugier dans les jardins privés du palais royal. Il l’avait suivie pour une seule raison : tâcher de comprendre comment sa mère, la défunte reine de Khalia, avait pu détourner inexorablement le cours de sa propre existence.

La reine Namani avait-elle été aussi narcissique ? s’était-il demandé en regardant la princesse se repaître de son propre reflet. Karim n’avait jamais eu aucun penchant pour le voyeurisme. Il était un roi puissant et respecté, mais hanté par des questions demeurées sans réponse. Pourtant, il désirait voir Galila de plus près et découvrir à quoi tenait son pouvoir de séduction.

Après l’avoir observée un moment, il l’avait interpellée, inquiet de la voir reculer vers le bord du bassin. Il s’était alors rendu compte qu’elle était ivre.

De son côté, il ne buvait jamais. Il n’était pas du genre à s’enivrer au point de se jeter dans le vide du haut d’un balcon pour en finir avec ses problèmes.

Lorsqu’il avait exprimé son opinion sur l’alcool et ses dangers, Karim avait cru voir un voile de tristesse assombrir les beaux yeux de la princesse. Très vite, cependant, elle s’était reprise et lui avait décoché l’un de ces regards séducteurs dont elle avait le secret.

— Qu’y a-t-il de stupide à s’amuser ? rétorqua-t-elle en redressant légèrement le menton.

Elle souleva ses longs cheveux et les laissa retomber sur une épaule, provocante.

Dans le mouvement, les pans de son boléro brodé s’étaient écartés, laissant entrevoir un sein moulé par la soie orangée.

Karim avait beau être roi, il n’en était pas moins homme. Mais il résista au désir de baisser les yeux sur la taille fine, les hanches rondes…

— Après l’amusement, l’alcool conduit à l’autodestruction.

Sa réplique laconique la déconcerta. Elle fut peut-être même piquée par ses paroles.

— Cela ne vous a pas traversé l’esprit que j’avais peut-être de bonnes raisons de m’offrir quelques verres de cognac ? dit-elle en fronçant les sourcils.

— Je ne doute pas que votre vie soit très éprouvante, répliqua-t-il, pince-sans-rire.

— J’ai perdu ma mère il y a quatre mois, riposta-t-elle d’une voix légèrement tremblante. Je suis en droit de pleurer sa disparition.

— Certes, acquiesça Karim en inclinant la tête. Mais vous enivrer ne fera que compliquer les choses.

— Je crois au contraire que la situation ne peut empirer, protesta-t-elle doucement. Mon père est anéanti par le chagrin. Ni moi ni personne ne pouvons plus l’atteindre.

Elle tourna les yeux vers la baie vitrée où elle avait contemplé son reflet quelques instants plus tôt.

— Ma mère lui manque cruellement.

Ce sentiment de manque, il ne le comprenait que trop. Quoi qu’il fasse, Karim n’avait jamais pu atténuer le chagrin de sa propre mère. Il avait seulement réussi à la protéger et à lui cacher que son cher époux s’était suicidé, au lieu de mourir d’un accident stupide comme elle le croyait.

— Elle a eu un amant, chuchota Galila. Mon père avait beau le savoir, cela ne l’a pas empêché de l’aimer. Mais maintenant que nous sommes tous au courant, sa souffrance semble décuplée.

Le cœur de Karim cessa de battre. Son souffle resta bloqué dans ses poumons.

Se méprenant sur la cause de sa réaction, la princesse hocha la tête et le regarda en silence, l’air torturé.

— Votre père le savait mais il ne vous en avait jamais parlé ? demanda-t-il, ses pensées se bousculant dans son esprit.

Lorsque la reine Namani était morte, Karim avait cru être désormais le seul à connaître son secret et pensait l’emporter avec lui dans sa propre tombe.

— Il le savait depuis des années ! s’exclama la princesse d’un ton outragé. Il l’a aidée à dissimuler la vérité lorsqu’elle est tombée enceinte. Ils ont expédié mon demi-frère dans le désert dès le jour de sa naissance.

Cette fois, Karim dut faire un effort surhumain pour garder une expression neutre. Ses oreilles se mirent à bourdonner, de la sueur froide perlait sur sa nuque…

— Expliquez-moi comment assimiler ce genre de nouvelle sans le soutien d’un petit verre ou deux ! continuait la princesse avec un rire nerveux frisant l’hystérie.

— Vous avez un troisième frère ? Un demi-frère ?

Il avait un demi-frère ? L’univers bascula autour de lui, détruisant l’équilibre qu’il avait eu tant de mal à construire.

— Oui !

Par chance, la princesse Galila était si ébranlée elle-même qu’elle n’avait pas remarqué qu’il était sous le choc.

— Mes deux frères et moi aurions dû nous soutenir, réconforter notre père, mais ce fils illégitime est apparu le jour des obsèques. Il nous a appris que notre mère lui avait écrit pendant des années, lui répétant qu’elle regrettait d’avoir dû se séparer de lui parce qu’il était son préféré.

Elle s’interrompit un bref instant, les yeux brillants.

— Elle voyait en lui le vestige de son amour perdu.

S’interrompant de nouveau, elle posa la main sur son cœur.

— Notre père s’est effondré. Ce qui n’a rien de surprenant. Nous avons tous failli craquer ! Zufar a été obligé de prendre la relève… Et comme si cela ne suffisait pas, sa fiancée s’est enfuie avec cet homme… Avec notre demi-frère.

Elle s’exprimait avec véhémence, le regard perdu au loin.

— Au départ, Zufar n’aurait pas dû épouser Niesha. Amira lui était promise depuis toujours, mais Adir est revenu ce matin et l’a persuadée de partir avec lui. J’étais là, je les ai vus sauter par la fenêtre. Adir a dit qu’il volait la fiancée de Zufar pour se venger d’avoir été privé de son droit de naissance.

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Date de sortie

Le Destin de Galila

  • France : 2019-06-01 (Français)

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2021-10-14T02:11:07+02:00

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  • Sheikh's Princess of Convenience - Anglais
  • Sheikh's Princess of Convenience (Bound to the Desert King #3) - Anglais

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