Commentaires de livres faits par Marji
Extraits de livres par Marji
Commentaires de livres appréciés par Marji
Extraits de livres appréciés par Marji
- Comment est-ce possible que cela ne vous dérange pas, d'être traité ainsi? Il ne vous a même pas salué comme un être humain! Cela se voyait sur son visage: si un chien était entré dans son salon de thé au méme moment que vous, c'est à vous qu'il aurait donné le premier coup de pied.
La plupart du temps, le caractère facétieux de Zhu le masquait comme un paravent; c'était comme une seconde paupière recouvrant ses pensées profondes. Mais l'espace d'un instant, ce voile parut se dissiper.
-Cela me dérange, bien sûr. Vous l'ignoriez? Personne n'aime être haï. Mais c'est ce que je suis. Il m'a fallu longtemps pour devenir cette personne. Quelqu'un qui peut obtenir ce qu'il veut; quelqu'un qui a l'obtenir. Et maintenant que je suis cet individu, je ne vais pas me cacher afin d'éviter que les autres se détournent de moi, ou qu'ils me crachent dessus. Si le jugement du monde est le prix à payer pour obtenir ce que je veux... je suis prêt à m'en acquitter.
"-Je sais que vous ne me pensez pas capable de l'emporter. Mais je vaincrai, car je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour cela. Attendez un peu, général, et je m'assurerai que vous obteniez ce que vous désirez.Je vous le promets."
- Ça n'a vraiment rien à voir avec moi ?
- Kashino jusqu'à présent, c'est déjà arrivé qu'une fille a des problèmes parce qu'elle était avec toi ?
- Non
- Voilà où je voulais en venir. Le problème vient de moi. Parce que je ne vaux rien et que je suis apathique. C'est normal que ça énerve tout le monde.
"Ce qui m'intéresse, ce n'est plus d'être accepté par les gens, mais de m'accepter d'abord moi-même. C'est ça qui m'importe."
- On ne naît pas mauvais, on le devient par la force des choses. Par le dédain d'un père, la perte d'une mère, les actes odieux d'un frère. On le devient sans le vouloir, espérant inconsciemment qu'une main secourable nous sauve de notre enfer
- Nous sauve? Es-tu de ceux qui se nourrissent d'espoir pour survivre?
- Sans espoir, il n'y a que la mort.
- Tu pleures ? demanda Park, horrifié. Qu'est-ce qui ne va pas? Tu as mal ? C'est à cause de l'étreinte?
Cooper secoua la tête, renifla un peu pour dissiper le picotement de ses yeux, puis regarda Park.
-Je t'aime, murmura-t-il.
L'expression de Park passa de l'anxiété à la stupéfaction totale.
-Quoi?
Sa main vint se poser sur le front de Cooper.
- Tu te sens à nouveau fiévreux ? Étourdi? Tu as des nausées ? Je savais qu'on aurait dû t'emmener voir un médecin.
- Non! Je veux juste... Tu veux bien arrêter ça ?
Cooper dut repousser la main de Park pour qu'elle ne prenne pas son pouls.
- Oublie. Je retire ce que j'ai dit. Je ne t'aime plus.
- Hmmm.
Park lui jeta un long regard critique, puis, voyant apparemment quelque chose qui le satisfaisait, l'attira à nouveau contre lui. D'un air bien trop suffisant, il dit :
- Trop tard. Ce qui est dit est dit. Désolé, ce n'est pas moi qui fixe les règles.
Cooper marcha délibérément sur les orteils de Park, mais sourit lorsqu'il sentit un doux baiser sur le côté de sa tête et entendit les mots murmurés dans ses cheveux :
-Je t'aime encore plus. Mon porc-épic absolument enragé.
Park hésita, puis s'exécuta. Cooper soupira, un élan de pure tendresse le réchauffant de la tête au pieds. Une chose distincte de l'amour. Liée, mais différente. Dieu savait qu'il aimait Park. Mais pour être tout à fait honnête, il avait déjà été amoureux. Savait que Park l'avait été lui aussi. Cooper pensait que l'on pouvait aimer beaucoup de gens à différents moments. Etre réellement, sincèrement amoureux d'eux, que l'on choisisse de s'en souvenir ainsi ou non. Mais ce sentiment qu'il éprouvait pour Park- ce sentiment irrévocable, qui modifiait la gravité, qui durait toujours... C'était différent.
C'était tout simplement la fin pour lui. Le terminus. La relation qui changeait les lois de la physique. La personne qu'il considérerait toujours, quoi qu'il arrive, comme faisait partir de lui. Sa famille.
- Juste pour ta gouverne, ce n'est pas ton QA qui m'a attiré en premier chez toi. C'est que personne ne m'a jamais fait rire comme toi. Quand je suis avec toi, je ne me sens pas du tout piégé. Je me sens plus léger, plus fort. Pour la première fois de ma vie, je me sens libre.
- Parce que j'ai besoin de quelqu'un en qui je peux avoir confiance. Quelqu'un qui, à ma connaissance, se préoccupe plus de découvrir la vérité que de contrarier la meute Park ou les politiques interbureaux. Quelqu'un qui n'a pas peur de marcher sur certains pieds. Franchement, Dayton, je ne connais personne qui se soucie aussi peu d'énerver les gens et les loups.
- Attention, toutes ces flatteries vont me monter à la tête, rétorqua-t-il sèchement. Mais je suppose que je peux envisager d'avaler un mojito au soleil. Pour la justice, bien sûr.
Santiago sourit, premier véritable signe d'amusement qu'il voyait sur son visage jusqu'ici.
-Écoute-moi, Thya, dit-il. Je te promets... Accompagne- moi à Brog, et je te promets que là-bas, tout te sera révélé.
-Pourquoi te ferais-je confiance?
- Parce que nous sommes oracles. Parce que comme toi, dans mes rêves, je vois mourir les gens que j'aime. Nous par- tageons le même don, la même malédiction, le même destin. Je jure de ne jamais te mentir.
Thya comprit qu'il tiendrait parole. Pas parce qu'il avait juré, entre eux ils n'avaient pas besoin de serment. Mais parce qu'ils étaient chacun le miroir de l'autre. On ne ment pas à son reflet.
Enoch resta sonné. Il ignorait que croire, comment réagir. Les mots franchirent ses lèvres sans même qu'il s'en rende compte:
- Si tu es un dieu, pourquoi as-tu laissé ma mère mourir?
- Pour ce que ça vaut, je suis désolé.
-Tu... Quoi?
Il se renfrogna.
- Ne me regarde pas comme ça. Je peux m'excuser quand il le faut.
-Hum-hum.
-Arrête avec ton air suffisant.
-Pas question. J'ai besoin d'apprécier ces rares excuses de la part d'Hudson << Je n'ai jamais tort >> Rojas.
Kurosawa
" L'espoir est tout ce que nous avons, je crois, lâcha-t-il. Aussi douloureux soit-il."
" Personne ne veut mourir, Corayne, dit-elle sur un ton sec. Mais nous mourrons tous à notre heure."
" On ne peut pas sauver ceux qui sont déjà morts. [...] Mais on peut essayer de sauver les autres"
Ridha soupira. Sous ses fourrures, sa poitrine gonflait et retombait avec force. « Il y a aussi en moi de la gratitude, murmura-t-elle. Tellement que je la contiens à peine. Envers toi, envers Dyrian, même envers la froide Dame de Kovalinn. Pour avoir ignoré ma mère. Pour ne pas abandonner Terravast à son noir destin. J'ai de la gratitude envers tous ceux d'entre vous qui refusent de se rendre. » L'air gelait sur ses dents. « Je ne me rendrai pas non plus.»
" N'accorde pas de miséricorde à cet homme si cela implique de perdre une autre partie de toi"
Les joues d'Ouyang brûlaient de la honte qu'il éprouvait pour lui, à tel point qu'il crut presque en devenir aveugle. A dire vrai, la cécité lui paraissait plus tentante que ce spectacle. Puisque Zhu n'avait pas fini de faire pousser ses cheveux, ils étaient plus courts que ceux de la plupart des hommes adultes, et coupés en un étrange carré. Le général Xu les tordit deux fois sur eux-mêmes, puis y glissa une barrette dorée qu'il fixa à l'aide de l'épingle assortie.
C'était pire que de surprendre deux personnes en train de forniquer, car les hommes ne se conduisaient pas ainsi. Les hommes ne se servaient pas mutuellement; ils ne se touchaient pas; et cependant, Zhu et le général Xu se laissaient voir de tout un chacun, sans honte. Comme s'ils ne se doutaient pas une seconde que cela faisait d'eux des objets de dérision.
Chang se tourna en voyant qu'Ouyang ne prenait pas le pan de la tente; puis, d'un air perplexe, il suivit son regard jusqu'à Zhu et le général Xu.
-Qu'est-ce qui vous arrive?