Mort pour la France
Auteur
- Michelle Monnet (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 3 lecteurs
extrait
La Mort d’un G.F.
____________
Le 24 juin 1944, profitant de l’absence du docteur G. (qui avait refusé à plusieurs reprises de livrer notre camarade), les sbires de Vichy décident de l’exécution d’Armand Paupier. Les infirmiers tentent l’ultime chance en parlementant avec les bourreaux. Peine perdue car ces derniers font venir une civière et y installe notre ami.
La levée d’écrou est brève. Le père Vaucanson, aumônier des prisons exhorte notre camarade à avoir du courage. « Soyez tranquille mon père, j’en aurai suffisamment pour montrer à ces nervis comment meurt un français ! » le rassure Armand Paupier.
Arrivé près du peloton d’exécution, Armand Paupier saute de la civière et s’excuse auprès des porteurs : « Merci messieurs ! Je marcherai seul ! » Il se dirige alors vers l’officier des GMR et lui dit : « Je désire mourir en Français et je vous demande de me laisser commander le tir ! ....
Afficher en entierActivité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Résumé
L'histoire se situe dans les années 1939-1944, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Marcelle, qui était petite fille à cette époque, raconte la vie de sa famille ; et plus particulièrement de son père Armand Paupier, manœuvre au magasin des matières inflammables de Saint-Priest. Sous-lieutenant à titre posthume, chef de groupe des GF de l’Armée secrète, il fut fusillé au fort de Lyon-la Duchère le 24 juin 1944. Militant de la CGT et du Parti Communiste Français (clandestin), il est, en 1940, l’un des fondateurs à Vénissieux d’un groupe de cheminots résistants avec Charles Philippo, Georges Besson, Jean de Filippis, Jean Pilat et André Sentuc.
Marcelle évoque dans son récit la violence et la peur qu'elle a vécu avec sa mère Lisa, son frère et ses sœurs. Tous ont été obligés de fuir et de se cacher pour échapper à la Gestapo...
Afficher en entier