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Commentaires de livres faits par Nausicaah

Extraits de livres par Nausicaah

Commentaires de livres appréciés par Nausicaah

Extraits de livres appréciés par Nausicaah

Les éditions Pocket ont publié les textes narrant les aventures d’Elric de Melniboné en privilégiant la chronologie de l’histoire du héros, plutôt que l’ordre de publication original. C’est malin, dans le sens où cela permet peut-être au lecteur de mieux appréhender cet univers assez complexe. Pourtant, cela n’était peut-être pas nécessaire. En effet, Elric évolue dans un univers qui explore différents plans, le Multivers, passant d’un monde à un autre, et le lecteur fait même la connaissance d’Erekosë, de Hawkmoon et de Corum, trois autres héros ayant chacun son cycle dans l’oeuvre de Michael Moorcock.

Mais revenons-en à Elric. Il a tout du anti-héros. Maladif, il se démarque aussi des autres représentants de son peuple par son albinisme qui le rend aisément reconnaissable et identifiable, mais il apparaît différent également par son caractère, sa manière de régner sur Melniboné. Pas assez dur, pas assez méchant pour son cousin Yyrkoon qui espère lui ravir le trône. Pourtant, grâce, ou peut-être à cause, de son épée Stormbringer, Elric n’hésite pas à pourfendre ses ennemis. Personnage torturé, il se montre cynique, froid, distant, arrogant, mais il est aussi capable d’amour, de compassion. Invoquant Arioch, un des seigneurs du Chaos (qui s’oppose à la Loi), il est pourtant capable de faire le bien en venant en aide à des demoiselles en détresse, se mettant à leur service, ou servant tout simplement une cause, incarnant ainsi le champion médiéval.

C’est un univers riche que propose Moorcock, avec ces différents mondes qui communiquent entre eux. La magie, la sorcellerie, est aussi importante que l’art de la guerre, et les combats se font aussi bien l’épée à la main qu’à coup de ruses de sorciers, voire les deux à la fois, bien souvent. Elric est un personnage atypique dans le monde de la Fantasy, tant par son apparence physique, ses problèmes de dépendance que pour ses choix de vie alors qu’il est Empereur, pour ses choix tout court, d’ailleurs. Et ce n’est pas pour me déplaire! Cela dépoussière un peu le genre, et ça fait du bien! J’avoue, j’ai eu un peu de mal avec La Forteresse de la Perle , que j’ai trouvé longuet par moment, mais dans l’ensemble, c’est un cycle qui s’annonce intéressant, et j’aime beaucoup Elric et son caractère bien particulier. Donc attendez-vous à ce que je vous parle de la suite prochainement
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date : 25-10-2018 par Virginy voir tout les commentaires de Virginyses comms
Je dois dire que j’avais pas mal d’appréhension pour la lecture (à vrai dire l’écoute) de ce roman. Je n’ai pas vécu les attentats du 13 Novembre 2015 de près, géographiquement parlant, mais comme pour beaucoup de personnes, ces événements m’ont marquée. Parler de terrorisme, Khadra l’a déjà fait, et il y a eu beaucoup d’ouvrages post 13 Novembre 2015, écrits pour diverses raisons, comme le besoin d’exorciser, mais je ne suis pas du genre à remuer le couteau dans la plaie. Je suis plutôt du genre à avancer, sans pour autant oublier le passé. Je craignais de trouver dans ce roman une sorte de voyeurisme malsain, une prise de position contre le terroriste tellement évidente qu’elle en devient stupide. Je craignais de tomber sur des victimes pathétiques, des kamikazes haineux à l’extrême.

Rien de tout cela.

Dans ce récit, le lecteur suit Khalil, un terroriste prêt à se faire exploser le 13 novembre 2015. Il est le narrateur. On suit ses pensées, on découvre son histoire, son parcours. L’auteur est d’une totale neutralité, il n’expose que des faits, les réflexions de son personnage, le tout est d’une très grande justesse, et c’est au lecteur de se faire une opinion. Khadra nous présente cet homme, car c’est bien un homme malgré ses terribles desseins, plutôt intelligent, non dépourvu de doutes et d’émotions. Alors pourquoi? Qu’est-ce qui l’a amené à suivre cette voie? C’est tout ce mécanisme sournois d’embrigadement qu’expose l’auteur à travers le regard de Khalil, sans jamais excuser son personnage, sans jamais l’accabler, juste en le faisant vivre. Cet équilibre là, difficile à tenir pour tout un chacun, est maintenu tout du long d’admirable manière, laissant le lecteur seul juge. Et parce que je ne doute pas un instant que l’exercice soit difficile, je tiens à tirer mon chapeau à Yasmina Khadra.

J’ai aimé ce récit, la manière dont il est traité, très réaliste, très intimiste. J’en suis ressortie remuée, à me demander comment Khalil en est arrivé là malgré son entourage, malgré ses propres doutes. Difficile de trancher cependant: on finit par comprendre sans toutefois excuser, on condamne et on est à la fois triste d’un tel gâchis. Il s’agit d’un équilibre précaire qui peut se rompre d’un côté ou de l’autre à la moindre occasion, au moindre détail. Je tiens également à mettre en avant l’excellente prestation de Cédric Dumond, lecteur de ce roman que j’ai découvert dans sa version audio, qui a su faire passer les émotions du personnage qu’il incarne à la perfection. Une très belle découverte et ce en dépit du sujet traité, vraiment pas facile à appréhender dans ces temps troublés.
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date : 05-11-2018 par Virginy voir tout les commentaires de Virginyses comms
Icelander, c’est un O.L.N.I. Un Objet Littéraire Non Identifié. Enquête policière, roman d’aventure, s’appuyant sur des journaux fictifs présentés comme réels, des romans prétendument publiés mais totalement imaginaires, les notes de bas de page de l’auteur sont décalées, déroutantes parfois. Sans parler de l’héroïne de ce roman dont on ignore du début à la fin le prénom et qui nous est présentée tout du long comme étant « Notre Héroïne ». Déroutant, le récit en lui-même, qui nous plonge d’entrée dans cette intrigue dont nous sommes sensés connaître déjà tous les protagonistes et leur histoire, qui ont fait l’objet de nombreux ouvrages présentant leurs aventures. C’est assez perturbant au début, d’autant plus que le narrateur/auteur place des notes en bas de page qui renvoient à ces récits comme des ouvrages réels. Sous ce pays de glace, où la neige est omniprésente au moment où se déroule l’intrigue, se trouve Vanaheim qui abrite les Refurserkir, des guerriers vêtus de peaux de renards et que l’on remarque par leur formidable silence. On pourrait d’ailleurs trouver en ces personnages une sorte de moquerie de berserkir, ces guerriers-fauves présents dans la mythologie nordique et qui poussaient parfois des hurlements pendant leurs attaques.

On se sent perdus, on ne sait pas vraiment ce qui est vrai, ce qui est faux (ça, c’est la faute du narrateur qui, prend malin plaisir, semble-t-il, à nous assurer que tout cela n’est que fiction pour mieux perdre le lecteur) et le pire, c’est qu’on en redemande! Voilà un roman surprenant et agréable à la fois, dans lequel on se laisse prendre dans une atmosphère étrange, mystérieuse, bizarre, teintée d’humour. Je n’ai pas saisi les similitudes avec Jasper Fforde ou Thomas Pynchon annoncées par l’éditeur, n’ayant lu ni l’un ni l’autre, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce roman plutôt déjanté.
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Boudicca, c'est l'histoire d'une femme qui a grandi sans mère, morte en la mettant au monde, et sans l'affection de son père, qui semble ne pas être parvenu à faire le deuil d'Andraste son épouse. Boudicca, c'est l'histoire d'une femme éprise de liberté. C'est cette Reine des Icènes qui a osé s'opposer à la puissance de Rome. Une femme multi facettes: reine, épouse, guerrière, mère. Une femme passionnée, qui met à coeur d'exceller dans chacune de ces fonctions. Mais qui est-elle ? Parfois, même elle l'ignore.
» Tu es entière et immuable et pourtant si pleine de doute sur toi-même. Crois-moi, tu es une personne comme il y en a trop peu. Boudicca, ne laisse ni les hommes ni les dieux te faire croire le contraire. » (p. 175)
Car oui, mentionnée par Tacite et Dion Cassius, Boudicca (aussi connue sous le nom de Boadicée) est une figure historique, bien que les sources la concernant soient maigres. Une statue la représentant est d'ailleurs visible à Londres.
Jean-Laurent del Socorro nous livre un portrait fascinant de cette femme insoumise, teintant son récit de magie grâce à la présence des druides, sans jamais dénaturer l'Histoire. de sa naissance à sa mort, Boudicca reste toujours la même, comme animée d'un feu intérieur dont la moindre étincelle peut la transformer en incendie dévastateur.
J'ai été emportée, transportée dans cette vision de la vie de Boudicca. Vraiment. le style immersif de l'auteur, direct, simple (et surtout pas simpliste) et soigné, est véritablement addictif. Malgré ses défauts, sa fierté parfois mal placée, Boudicca est un personnage auquel je me suis attachée.
Ce deuxième roman de del Socorro est une nouvelle merveille. À lire absolument!
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Le garçon sauvage, c’est un carnet de voyage, ou oserai-je dire un carnet de retraite, puisqu’ici, Paolo Cognetti relate sa retraite dans les montagnes du Val d’Aoste, sa volonté, son besoin de s’isoler pour se retrouver, pour reprendre pied dans sa vie, pour revenir à l’essentiel. Inspiré par Henry David Thoreau qu’il cite plusieurs fois, ce retour à la nature, à une vie plus rudimentaire est l’occasion pour lui de nous décrire les beautés mais aussi les pièges de la montagne, où il faut composer avec la météo vite changeante en altitude. Mais là où il pensait découvrir la solitude, il ne parvient pas à la dompter. Il lui faut de la compagnie, celle des hommes, celles des animaux. Et dans cette nature parfois hostile, il tisse des liens avec les uns et les autres, nouant de nouvelles amitiés avec d’autres solitaires.

Carnet de montagne, récit autobiographique, initiatique, cet ouvrage est tout ça à la fois. Cognetti partage avec son lecteur des extraits d’ouvrages qu’il affectionne et qui l’ont accompagné durant cette expérience au milieu de la nature, qu’il décrit parfois avec beaucoup de poésie. Un livre court qui offre une parenthèse de calme et de douceur bienvenue dans nos vies agitées, tumultueuses. Une véritable bouffée d’oxygène.
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City of Saints and Madmen n’est pas un livre, c’est un univers extraordinairement maintenu entre deux couvertures de carton souple. Et le lire ce n’est pas de la lecture c’est une expérience physique et un long voyage.

Vous découvrez la ville d’Ambergris, vivante et mouvante, à travers les yeux d’une multitude de narrateurs : historien, écrivain, scientifiques, peintre… et chacun apporte une nouvelle lumière sur cette cité fantastique. Leurs histoires sont de tous les genres : romance, policier, horreur, précis académique… et soulèvent tour à tour les voiles de la mystérieuse métropole.

Pendant plus de sept cents pages vous traversez ses rues, entendez les bruits de pas sur les pavés, les clapotis de l’eau sur les rives de la rivière Moth, vous rencontrez sa solitude, sentez son air humide et sa poussière. Vous retenez votre souffle lorsque les effluves de champignon et de poulpe sont trop fortes. Vous tournez les pages dans tous les sens pour lire chaque note, chaque réfèrence, vous avancez de dix pour reculer de trente. Et sans cesse vous craignez de tourner au coin d’une rue, d’entendre un grincement dans le couloir ou la sonnerie du téléphone, vous vous méfiez de tous et guettez les ombres. Car il y a quelque chose d’inquiétant dans cette ville fascinante, une noirceur qui rôde et se cache et s’imprègne en vous comme une goutte d’encre dans un verre d'eau. Vous ne voulez restez mais ne pouvez partir. Car vous êtes entré dans Ambergris et êtes maintenant aussi saint que fou.
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