Le courage, ce n'est pas seulement savoir manier une arme et aller affronter l'ennemi au combat, le courage, c'est aussi accepter sa propre réalité en assumant ses conséquences. C'est s'ouvrir au monde, même si on préférerait rester enfermé dans le sien.
C'est savoir accepter la main qu'on nous tend, même si ça nous coûte. C'est dire quand ça ne va plus pour éviter que les choses changent.

Que vous le croyiez ou non, même les meilleurs chutent. Ils confirment leur statut d'élite en se relevant, quand les plus faibles restent sur le carreau. A vous de voir qui vous souhaitez être. Un fort ou un faible.

- Tu sais, ce qui me fait de la peine, ce n'est pas ton silence, c'est cette indifférence que tu as envers tout, même envers moi.
[...]
- En vérité, tes silences me brisent petit à petit aussi. Je vois le mec dont je suis tombée amoureuse changer, pas en bien, et je ne sais pas comment faire pour le ramener. J'ai l'impression d'avoir perdu ton mode d'emploi.

Comme tout gradé investi et désireux de montrer l'exemple, l'adjudant Markovitz s'active en même temps que nous. En effet, les bons officiers se reconnaissent dans le fait de ne pas fuir ce qu'ils imposent aux autres.

Je souris, je ne suis pas marié que j'ai déjà les couilles posées sur la table de chevet. Le mariage est une castration consentie en vérité... et le pire, c'est qu'on est assez con pour la demander.

- Je t'aime sans croire et sans l'avoir vu, parce que je le sais, tout simplement, hurle-t-elle, et ce n'est pas grave si tu ne fais qu'y penser encore. Parce qu'un jour, tu sauras avec certitude.

Je m'extrais de l'habitacle et tire un peu sur ma jupe en jean blanc pour ne pas exposer mon cul au monde entier. Pas que j'en aie honte, nous en avons tous un, c'est plus pour éviter tous les clébards crève-la-faim qui voudraient tâter la marchandise sans autorisation.

- Garde la forme pour cette nuit, je veux que tu dormes comblée par mes prouesses. Et pas de rhum.
- Comment résister à une demande aussi romantique?
- Le romantisme c'est du plus, ta chatte, c'est le trésor et ma queue, le pirate.

Clayton présente son membre à l'entrée de mon intimité. Sa main descend pour s'imprégner de la preuve de mon envie de lui. Tel un artiste, il trempe son pinceau dans mon désir pour débuter sa toile. Mon gémissement meurt au coeur d'un baiser.

- Je veux la pièce nickel quand vous partez, dit-il.
- Je remettrai la poussière sur le matelas et les capotes usagées sur le sol, promis.

- J'ai envie de te faire l'amour, susurre-t-il à mon oreille.
Oui, Charmant ne sait pas dire "baiser". Il est classe jusqu'au bout des ongles, même avec une monstrueuse érection entre les jambes.

L'avantage des drogués, c'est qu'ils ne font pas de bruit et qu'ils ne sont pas dangereux. La plupart du temps, ils sont allongés, en plein trip, un large sourire aux lèvres. L'inconvénient, c'est qu'ils ne sont pas d'une grande aide quand des types louches rôdent dans le coin. On ne peut pas vraiment compter sur eux pour nous défendre.

- Tu sembles particulièrement passionnée! J'affectionne cette qualité. Tu écris? s'enquiert le cousin Machin.
- Je l'envisage, mais pour le moment je me concentre sur mes études.
- C'est bien normal... Si tu te lances, n'hésite surtout pas à venir me voir. J'édite de la littérature générale, des essais, de la philosophie.
Que des trucs chiants et sans cul, quoi.
Je lui offre mon plus joli sourire.
- Avec grand plaisir.

L'amour ne tient pas chaud la nuit. L'amour ne protège pas ton coeur. L'amour ne tient pas ses promesses. L'amour, c'est une douche froide. Une série de sacrifices qui blessent et déçoivent. Il ne laisse que la trahison et le vide.
Je dois faire preuve de bon sens.

Et prendre des vacances, c'est arrêter d'écrire, or pour moi, écrire, c'est respirer. Je peux retenir mon souffle quelques jours, mais j'ai un besoin vital de déposer mes mots sur le papier pour pouvoir me vider de toute cette noirceur qui m'asphyxie. Je n'écris pas pour mes lecteurs ni pour l'argent ou la célébrité. Je me contente de vomir ma haine et je suis à chaque fois d'apprendre, par Sandra, que des gens se délectent du résultat.

- Je t'envoie TOI parce que toutes les autres sont utiles! Toi, je peux te remplacer par le premier stagiaire que je tirerai au sort dans la pile de dossiers que tu vois là.

Ses lèvres fines sont pincées. Elle nous observe comme si nous étions une sorte de ménagerie idiote et s'adresse à nous par des phrases courtes et sèches. Elle doit avoir un forfait limité de formules gentilles dans le mois, qu'elle conserve pour les auteurs et ses clients.

L'homme est si faible dans les bras réconfortants d'une femme, entre la chaleur de ses cuisses qui vous donne cette sensation que rien ne vous rendra craintif. C'est bien pour ça qu'on a passé des siècles à les persécuter, à en faire des faibles pour qu'elles ne nous rendent pas faibles.
On les traite de sorcières pour ne pas reconnaître leur besoin d'indépendance et leur intelligence.

Je me suis battue avec acharnement pour sauver celui qui m'avait redonné goût à la vie, et il me l'a prise, par amour, pour me sauver.

L'amour nous pousse à faire des choses surréalistes.
En amour, nous sommes capables de tout, même des pires choses. Par amour, nous sommes capables de rompre les promesses qu'on a faites à l'autre, nous sommes capables de franchir cette ligne interdite, de blesser l'autre, même involontairement. Et lorsque deux êtres s'aiment plus que la raison et sont unis par des liens inséparables que même le pire ne puisse les défaire. Lorsque deux êtres comme ça s'aiment, et où rien ne semble pouvoir taire ces sentiments, on est capable d'entrer dans le plus ignoble des combats, on est capable de sacrifice, de stratégie, de danger. On veut tout surmonter, sans arrêt, et se battre coûte que coûte pour que jamais, l'autre ne se retrouve sur le bas-côté.

- Sache l'humain, que je n'ai pas à recevoir d'ordres de la part de ta misérable espèce. Vous existez seulement pour nos besoins. Vous n'êtes rien. Vous ne méritez la vie que pour que nous vous la prenions.

- Je... Mais tu déconnes? continue Solenn. Tu n'as pas compris ce que je viens de te dire! Je ne suis pas venu ici pour baiser et pour faire subir à ma lingerie une seconde vie dans la poubelle, je suis venue te hurler dessus, récupérer mon carnet et...
- Passer la nuit avec moi.
- Non, je ne coucherais plus avec toi. Parce que tu ne me mérites pas, tu ne mérites pas une femme comme moi et je ...

Mes yeux sont le symbole de mes crimes, il suffit de croiser mon regard pour voir le malheur et les vies que j'ai prises. Elles sont toutes là, ces âmes que je n'ai pas. ça aussi, c'est lourd à porter.
Tout comme le poids des responsabilités, je n'ai jamais été fait pour ça. Jamais. Cette sensation d'être pris au piège dans une situation qu'on ne désire pas. Je déteste ça, parce que je trouve qu'il n'y a rien de plus beau que la liberté et rien de pire que d'en être privé.

- Qui est l'égoïste dans toute cette histoire. L'espèce de connard qui a décrété que cette prophétie allait exister, ou la pauvre conne sur qui s'est tombé! Je me le demande!
L'espèce de chose en face de moi, qui n'est ni un vampire ni un humain ou alors un vampire avec des yeux bioniques, me regarde de haut. Il tente de m'intimider. Je puise en moi énormément de courage pour ne pas craquer, parce que je n'ai aucun doute sur les capacités de celui qui se tient à mes côtés. Je suis certaine qu'en un seul mouvement , il pourrait écourter ma vie de quelques années.
- Tu sais qui je suis, Faith?!
Cela sonne comme une menace.
- Non! Qui êtes-vous! Présentez-vous! C'est la moindre des choses! Mais, bordel, vous n'êtes pas humain, vous êtes...
- L'espèce de connard qui a décrété que cette prophétie allait exister. Je suis la Mort, Faith (il me tend une main) enchanté d'être un égoïste et de rencontrer la pauvre conne sur qui s'est tombée.
(fautes du texte original)

- Je vais prendre ta virginité maintenant, Mia. Prépare-toi, crie-t-il alors qu'il s'enfonce d'une seule poussée.
Sous le coup de la douleur, je pousse un cri, Alejandro s'arrête quelques instants avant de s'enfoncer de plus belle, se retirant et s'enfonçant encore et encore. Ses assauts sont brutaux, chargés de désirs frustrés. Passé le moment de douleur, le désir refait surface, se propageant dans toutes les cellules de mon corps. Ses va-et-vient me percutent, sa main remonte le long de mon flan pour m'emprisonner un sein qu'il titille. Je gémis sous ses assauts quand un deuxième orgasme me surprend.

Je ne vois pas en toi quelqu'un de faible ni de fragile, tu es brisée, en attente de pouvoir trouver la colle pour recoller les morceaux, si ces morceaux, tu veux bien les donner.