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Commentaires de livres faits par Pendergast

Extraits de livres par Pendergast

Commentaires de livres appréciés par Pendergast

Extraits de livres appréciés par Pendergast

Cela dit, même les jeunes arbres qui surmontent tous les obstacles et continuent de croître pour devenir grands et sveltes verront encore leur patience mise à l’épreuve au cours des 20 années suivantes. C’est la période durant laquelle les voisins de l’arbre mort font pousser leurs branches pour combler le vide qu’il a laissé en tombant. Ils en profitent pour faire pousser leur cime et gagner un peu d’espace supplémentaire pour la photosynthèse, pour leurs vieux jours. Quand l’étage supérieur aura repoussé, il fera de nouveau sombre en dessous. Les jeunes hêtres, sapins et pins qui auront déjà franchi la première moitié de leur aventure devront attendre de nouveau, jusqu’à ce qu’un de leurs grands voisins jette l’éponge. Cela pourra prendre plusieurs dizaines d’années. Malgré ce délai, les arbres qui atteignent l’étage moyen ne sont plus menacés par leurs concurrents. Ce sont les princes et princesses héritiers qui, à la prochaine occasion, recevront enfin la permission de grandir.
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date : 02-03-2017
Comme la plupart des créatures qui ont connu l'adversité et affronté le danger, il savait reconnaître et respecter la douleur. Il était habitué à jauger les autres et à estimer de quoi ils étaient capables au premier coup d'œil. Il comprit que ces hases avaient atteint une limite. L'animal qui n'a plus de raison de vivre finit quelquefois par employer ce qui lui reste d'énergie pour mourir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 02-03-2017
Les créatures qui n'ont ni heure ni minute sont aussi sensibles aux secrets du temps qui passe qu'à ceux du temps qu'il fait ; elles savent également parfaitement s'orienter, comme en témoignent leurs extraordinaires migrations. Un lapin est capable de percevoir les changements de température et d'humidité du sol, la baisse d'intensité de la lumière, les variations du mouvement des feuilles dans la brise, ainsi que la direction et la force des courants d'air au ras du sol.
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date : 02-03-2017
La troupe était devenue plus méfiante, plus maligne ; les lapins savaient ce qu'ils voulaient, se comprenaient et travaillaient dans un esprit de solidarité. Plus de disputes. Ils s'étaient rapprochés les uns des autres, s'appréciant désormais avec moins de retenue, et comptaient davantage sur les compétences de chacun. Ils avaient conscience que leur survie dépendait entièrement de leur cohésion, et ils étaient bien décidés à ne rien gâcher de leurs atouts.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
L'armateur:Galère turque!
Armand:Ce n'est pas une galère mais une chébèque!
L'armateur:Il n'en ai jamais redescendu! Les turcs le retiennent captif, ils demandent une rançon de ... Glouu!...Cinq cents écus!
Don Lope:Mazette!
Armand:Mais que diable allait-il faire dans cette chébèque?
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Respect, partenariat, amour et cruauté sont les maîtres mots de cet ouvrage. Il traite des relations complexes et toujours changeantes entre animaux et humains, qui ont défini et modifié le cours de l'histoire. Bien sûr, nous sommes nous-mêmes des animaux, mais des animaux singuliers. Nous appartenons à l'espèce Homo sapiens, ces êtres sages qui se distinguent de toutes les autres créatures par leurs facultés cognitives uniques. Notre discours articulé, notre capacité à prévoir et à raisonner, ou encore nos réactions émotionnelles nous distinguent des autres êtres vivants, et rien ne pourra jamais totalement combler l'abîme qui nous en sépare. Nous sommes aussi des animaux sociaux, poussés par une sorte d'élan psychologique à nouer des liens avec les autres animaux. Notre affection pour les bêtes qui nous entourent, qu'elles nous tiennent compagnie ou accomplissent des tâches pour répondre à nos besoins, nous incite parfois à leur attribuer des émotions et des sentiments humains. Beaucoup de livres pour enfants ont pour héros des chats, des chiens et des éléphants, comme l'immortelle famille de Babar et Céleste, dont les aventures ont ravi des générations de jeunes lecteurs dans bien des pays.
Toutefois, le débat sans fin sur l'humanité des animaux n'est pas le sujet de ce livre. Ce qui nous préoccupe ici relève d'une enquête purement historique sur la manière dont nos relations avec les bêtes ont évolué au fil du temps. La plupart des travaux d'historiens s'intéressent aux individus, aux monarques et aux dirigeants, aux nobles et aux généraux, mais aussi aux gens ordinaires, aux rapports de genre, aux inégalités sociales... Dans ce livre, j'adopte une démarche différente, m'attachant à décrire la façon dont les animaux et les relations que nous entretenons avec eux ont transformé l'histoire.
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Elle hocha la tête, je serrai les dents.
- Quand vas-tu arrêter avec tes trucs d'ado attardé ? Les Beatles, les Stones et toutes ces antiquités ! T'as vu ton âge ?
- Trente ans, ce n'est pas si vieux....
- Justement, je ne connais personne de ton âge qui se prosterne devant ces groupes préhistoriques.
Je demandais à voir.
- Quoi ? Tu préférerais que j'écoute Patrick Bruel? Ou l'autre, là, Vianney le minet ? dis-je, sans parvenir à dissimuler un sourire méprisant.
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date : 13-11-2017
La tante Luteh, elle m'adorait. Je crois que c'était la personne qui m'aimait le plus au monde : elle m'aimait presque autant que ses deux fils, qui traînaient derrière eux une couverture comme la bave d'escargot et laissaient tomber de la vraie bave et de la vraie morve par leurs orifices faciaux chaque fois qu'ils sortaient dire bonjour aux amis du pâté de maisons.
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date : 13-11-2017
Je pleure, et quand je n'ai plus de larmes, je me retourne et je vois que papa est beaucoup plus fatigué que le véritable, qu'il est plus vieux. Je voudrais que papa soit là, mon papa, le véritable, pas ce vieux type défait. Alors le vieux type, l'air très sérieux, comme si tous les muscles de son visages étaient douloureux à force de sérieux, se met aussi à pleurer en essayant de continuer à conduire et de me cacher ses grandes larmes transparentes.
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date : 13-11-2017
Ma tête qui pense que ce n'est peut-être pas si bien d'être un oiseau, parce que les oiseaux regardent la terre de loin et ne peuvent regarder le ciel, sinon ils pourraient heurter d'autres oiseaux ou les montagnes épaisses, ou tomber en une pluie d'oiseaux.
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date : 13-11-2017
CAUCHEMAR

Il y a une fête. On m'a mis le short en peau de cha­mois avec les chaussures rouges et je crois que les bretelles en velours et les chaussettes tombantes et frôlant les chevilles exposées à l'air me vont très bien. J'ai trois ans. La maison est grande avec de larges baies donnant sur le jardin, un pré bien coupé et plus loin un fouillis de végétation et d'ombres. Le pré sent la terre humide. Au milieu du jardin il y a un agave gris, une longue tige verte qui s'élève du coeur de l'agave à une hauteur de plusieurs mètres dans le ciel et éclate en une fleur ébouriffée. Maman est dans la cuisine ou dans l'une des chambres de l'étage, ou bien elle n'est pas là. Les autres enfants jouent dans le jardin, autour de l'énorme agave. Je suis plus grand qu'eux et plus maigre, et je suis complètement immobile.
Avant l'enchevêtrement des buissons, en face de la baie vitrée, sous le ciel aux nuages très bas et rapides, il y a aussi une tente. Là. C'est une tente longue, au toit triangulaire en toile rouge, vaste et pesante toile, comme une tente d'un autre temps, comme une tente de papa conservée par grand-mère au dernier étage de sa grande et sombre demeure. Autour de la tente, les enfants invités à la fête courent, se poursuivent, crient des grossièretés, font parade de leurs forces. Je les regarde. Je m'approche très sérieux, très silen­cieux, pour qu'ils ne s'aperçoivent pas de ma présence, pourtant je suis le maître de maison, pourtant je suis plus grand et je porte des chaussures rouges et je regarde la végétation au fond, condamné à ça parce que je suis un enfant, mais aussi autre chose, autre chose beaucoup plus fort.
Sans être entendu, je respire et cligne des yeux et je suis déjà à l'intérieur de la tente. Je peux sentir l'odeur de la toile, la chaleur au travers de la toile, la terre qui devient plus chaude au-dessous. Et je reste là, seul et silencieux, beaucoup de minutes : respirer, seulement respirer, jusqu'à ce que les cris s'éloignent de la tente, et alors, très lentement, la tête en premier, puis ensuite le reste du corps, je sors et je vois qu'un enfant plus gros et plus maladroit que les autres est monté sur mon tricycle rouge, qui n'est qu'à moi. Mes pieds ne frôlant que le sol, comme ce que je suis, je cours vers l'endroit d'où cet enfant gros et ses amis veulent se lancer vers le portail du jardin, en suivant les traces des autos (suivant la pente de la montagne où sont bâtis la maison, le quartier et cette portion de la ville). Je me plante devant le tricycle. Un des enfants me retient par l'épaule. J'écarte cette main légère et continue à regarder droit dans les yeux du gros et je me remets sur le trajet qu'il tente de parcourir avec la roue avant de mon tricycle rouge parfait. Deux enfants essaient de me pousser, mais je ne bouge pas de mon axe. Parce que je peux déjà voir dans les yeux du profanateur, et de là, les bras croisés sur ma poitrine, je lui fais savoir que je ne bougerai pas. Il me donne des coups de pneu avant sur les mollets. Je m'approche. Je lui dis, comme si c'était rien que ma bouche qui laissait sortir des mots : qu'il descende.
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Puis un jour, son heure arrive. L’arbre-mère atteint la fin de sa vie ou tombe malade. L’épreuve finale peut avoir lieu pendant un orage d’été. Tandis que des torrents de pluie s’abattent, le tronc fragilisé, qui ne peut plus supporter une cime de plusieurs tonnes, se rompt. En tombant au sol, l’arbre écrase quelques jeunes plants en attente. La brèche ouverte dans la canopée donne le feu vert aux membres du jardin d’enfants qui sont encore debout. Leur métabolisme embraie et fait pousser des feuilles et des aiguilles plus robustes, qui supportent et métabolisent la lumière vive. Cela prend de un à trois ans. Une fois cette étape terminée, la compétition monte d’un cran. Tous les jeunes arbres veulent se développer à présent, et seuls ceux qui y vont à fond, poussant droits comme des flèches vers le ciel, restent dans la course.
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Bien qu’une bonne éducation soit nécessaire pour vivre longtemps, la patience des jeunes arbres est parfois mise à rude épreuve. La docteure Suzanne Simard de l’Université de Colombie-Britannique, qui a participé à la découverte de l’instinct maternel chez les arbres, décrit les arbres-mères comme des arbres dominants, interreliés à d’autres arbres au niveau des racines par une connexion fongique. Ces arbres transmettent leur héritage à la génération suivante et exercent une grande influence sur l’éducation des jeunes. « Mes » petits hêtres, qui attendent depuis au moins 80 ans, se dressent sous des arbres-mères bicentenaires (l’équivalent de quarantenaires chez les humains). Les arbres rabougris devront sans doute se tourner les pouces pendant encore 200 ans avant que vienne leur tour. Cette attente est néanmoins rendue supportable. Leurs mères leur transmettent en effet du sucre et d’autres nutriments par leur système radiculaire. On pourrait presque dire qu’elles allaitent leurs bébés.
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La méthode utilisée, c’est la privation de lumière. Mais à quoi sert cette limitation ? Tout parent ne veut-il pas que ses enfants soient rapidement autonomes ? Les arbres répondraient à cette question par la négative, et les recherches scientifiques récentes leur donnent raison. Les scientifiques ont déterminé qu’une croissance lente pendant les jeunes années d’un arbre est nécessaire pour qu’il atteigne un âge avancé. Nous perdons facilement de vue ce que signifie la vieillesse pour un arbre : la foresterie moderne vise un âge maximal de 80 à 120 ans avant que les arbres de plantation ne soient abattus et monnayés. Dans des conditions naturelles, un arbre en croissance n’est pas plus épais qu’un crayon et pas plus haut qu’un humain. Grâce à une croissance ralentie, ses cellules ligneuses sont minuscules et renferment peu d’air. C’est ce qui lui permet de plier sans se rompre durant les tempêtes. Plus importante encore est sa résistance accrue aux champignons, qui se propagent difficilement dans les petits troncs bien denses. Pour de tels arbres, les blessures sont sans gravité, car ils peuvent aisément fabriquer de l’écorce pour cicatriser leurs plaies, avant toute aggravation de leur état.
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Les jeunes arbres sont disposés à pousser vite ; il leur serait facile de grandir de 45 cm par saison. Hélas pour eux, leurs propres mères s’opposent à leur croissance rapide. Elles font de l’ombre à leur progéniture avec leurs énormes cimes, qui forment en se touchant une épaisse voûte au-dessus du sol forestier. Cette canopée ne laisse filtrer que 3 % de la lumière du soleil jusqu’au sol, et donc jusqu’au feuillage des jeunes pousses. Seulement 3 % ; c’est presque rien. Avec si peu de lumière, un arbre peut à peine faire la photosynthèse nécessaire à sa survie. Il ne reste donc rien pour alimenter une poussée substantielle, ou même un élargissement du tronc. Toute rébellion contre cette éducation stricte est impossible, car il n’y a pas d’énergie pour la soutenir. Éducation ? Oui, je parle bien d’une méthode pédagogique qui assure le bien-être des petits. Et je n’invente pas le terme : des forestiers s’en servent depuis des générations pour décrire ce genre de comportement.
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J’ai longtemps ignoré à quel point les arbres poussent lentement. Dans la forêt que j’administre, il y a des hêtres de 1 à 2 m de hauteur. Avant, je leur aurais donné 10 ans, tout au plus. Puis j’ai commencé à m’intéresser aux mystères en marge de la foresterie commerciale et je me suis ravisé.

Un moyen facile de déterminer l’âge d’un jeune hêtre, c’est de compter les petits nœuds sur ses branches. Ces nœuds sont de minuscules enflures qui ressemblent à un paquet de rides. Ils se forment chaque année sous les bourgeons. Au printemps suivant, la branche pousse et les nœuds restent derrière. Lorsque la branche atteint une épaisseur d’environ 2,5 mm, les nœuds se fondent dans l’écorce en expansion. En examinant un de mes jeunes hêtres, j’ai vu qu’un rameau de 20 cm avait déjà 25 de ces enflures. En faisant un calcul prudent, j’en ai déduit que l’arbre avait au moins 80 ans, peut-être plus. Cela me paraissait incroyable jusqu’à ce que je poursuive mes recherches sur les forêts anciennes. Maintenant, je sais que c’est tout à fait normal.
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Nous autres humains vivons en étroite association avec des animaux de toutes sortes, grands et petits, mammifères et invertébrés, prédateurs et inoffensives antilopes, depuis plus de deux millions et demi d'années. Nos ancêtres les plus lointains étaient des prédateurs dans un monde de prédateurs, à la fois chasseurs et chassés. Pendant des dizaines de milliers d'années, ils ont acquis une connaissance impressionnante des habitudes de tous ces animaux. Leur survie en dépendait, mais peut-être n'avaient-ils pas envie d'établir un lien psychologique avec eux, de les associer symboliquement à leur existence. En fin de compte, ces hommes n'étaient que des prédateurs.
Tout a changé lorsque Homo sapiens, doté de facultés incomparables, fit son entrée en scène. Ses compétences supérieures en matière de chasse, ses armes plus sophistiquées, mais surtout ses capacités de raisonnement ont transformé son rapport aux proies. On ignore à quelle date exactement cela s'est produit, mais ce fut il y a au moins 70 000 ans, quand le nombre d'humains sur terre était encore infinitésimal. A ce moment encore mal défini, nous sommes devenus d'authentiques animaux sociaux, animés d'un vif désir de nous lier non seulement entre nous, mais aussi avec d'autres êtres vivants. Ce besoin de nous rapprocher de nos semblables est devenu si puissant qu'il est presque impossible de l'ignorer.
Les relations sont des liens intangibles, reposant sur une communication verbale (la parole) ou non verbale (le geste, des caresses ou de subtils mouvements du doigt ou du sourcil). Elles sont essentielles dans l'histoire, plus importantes en un sens que les édifices les plus spectaculaires ou les plus grands chefs-d'oeuvre de l'art. Nous les percevons seulement à travers le miroir opaque du passé, par le biais de documents, de représentations artistiques, d'objets ou d'ossements. C'est là une des principales limites de l'archéologie, qui s'intéresse en général aux vestiges matériels des comportements humains. Grâce à une série d'indices fascinants, vieux d'au moins vingt millénaires, nous pouvons néanmoins esquisser les grandes lignes de l'évolution des relations entre animaux et humains.
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Giggles: "tu peux m'acheter du lait quand tu rentres ?"

Florian: " tu digères pas le lait comme tous les chats "

Giggles : " et alors?"

Florian: " et alors ça te fait vomir!"

Giggles: " cool!ça me fera un repas en plus!"
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ELEVÉE ENTRE 1160 ENVIRON ET 1220, à l'époque où Paris connaît un essor sans précédent et devient la capitale de la royauté capétienne, Notre-Dame figure aujourd'hui en tête des monuments qui assurent le succès touristique de la ville. Avant ou après le Louvre et la tour Eiffel, le visiteur pressé ne peut faire l'économie d'une étape au vénérable sanctuaire. Une fois ce pèlerinage effectué, il sera sans doute éclairé sur le premier art gothique, mais n'aura aucune idée précise de la place occupée par la cathédrale dans la cité médiévale, de cette massive silhouette émergeant avec démesure d'un agrégat de toits, comme on peut encore le voir à Laon ou à Strasbourg. Sur une vue panoramique de Paris peinte vers 1460 par Jean Fouquet, Notre-Dame apparaît ainsi, surplombant une masse de maisons serrées les unes contre les autres jusqu'à ses pieds. Qui contemple ce paysage ne peut manquer d'être frappé par l'étendue des changements apportés à l'île de la Cité sous le Second Empire. Les travaux d'urbanisme conduits à cette époque ont quasiment fait disparaître le lacis des rues et le semis d'églises médiévales du quartier, désenclavant la cathédrale, devenue un monument historique pour ainsi dire muséifié. Du coup, l'aspect de ce qui fut au Moyen Age le coeur de Paris a définitivement été gommé. Avec son vaste parvis bordé d'édifices du XIXe siècle (l'Hôtel-Dieu et l'actuelle préfecture de police) et ses abords dégagés, Notre-Dame et son environnement actuel évoquent surtout le Paris haussmannien.

Un développement sans précédent

Malgré les transformations drastiques de son environnement originel, Notre-Dame reste le vestige le plus éloquent du passé médiéval de Paris. Elle est contemporaine de la phase de croissance la plus spectaculaire que la ville ait connue pendant ce millénaire décisif pour son développement. De Clovis à François Ier, Paris a subi bien des transformations qui ont progressivement fait d'elle une très grande ville et lui ont apporté les principales articulations que nous lui connaissons aujourd'hui.

En l'espace de mille ans, la constitution et les accroissements successifs et inégaux des tissus urbains situés sur les deux rives de la Seine ont changé en pro­fondeur sa physionomie. Tout au long de la période, le noyau de la ville, l'île de la Cité, est resté un lieu de peuplement permanent, abritant en ses deux extrémités les principaux centres des pouvoirs politique et religieux : le palais de la Cité et la cathédrale, siège de l'évêque.

L'île de la Cité est devenu un point privilégié de franchissement du fleuve favorisant le développement du site de Lutèce depuis la plus haute Antiquité. Cet espace limité n'offrant toutefois aucune possibilité d'expansion, la ville s'est étendue sur la rive gauche dès l'époque romaine.
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Elle portait un bouquet d’abominables, d’inquiétantes fleurs jaunes. Le diable sait comment elles s’appellent, mais je ne sais pourquoi, ce sont toujours les premières que l’on voit à Moscou. Et ces fleurs se détachaient avec une singulière netteté sur son léger manteau noir. Elle portait des fleurs jaunes ! Vilaine couleur. Elle allait quitter le boulevard de Tver pour prendre une petite rue, quand elle se retourna. Vous connaissez le boulevard de Tver, n’est-ce pas ? Des milliers de gens y circulaient, mais je vous jure que c’est sur moi, sur moi seul que son regard se posa – un regard anxieux, plus qu’anxieux même – comme noyé de douleur. Et je fus moins frappé par sa beauté que par l’étrange, l’inconcevable solitude qui se lisait dans ses yeux ! L’idée que je devais absolument lui parler me tourmentait, car j’avais l’angoissante impression que je serais incapable de proférer une parole, et qu’elle allait disparaître, et que je ne la verrais plus jamais.
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AGRESSIVITÉ n. f. État émotionnel conduisant un individu à porter atteinte de façon brutale à l'intégrité d'un autre individu.

° LA SITUATION TYPE : le cheval plaque les oreilles en arrière, montre les dents, menace de mordre ou de donner un coup de sabot.

° CE QUE PENSE LE CHEVAL : «Si tu continues, j'attaque !»

L'agressivité du cheval peut résulter de différentes causes : manque de respect envers son cavalier, sentiment de peur, voire tentative d'évitement. Le cheval peut aussi être dans une période sensible, par exemple lors des chaleurs chez les juments, ou lorsqu'un étalon est en présence d'autres étalons, ou encore au moment du débourrage du poulain si cela ne se passe pas bien, ou simplement parce que le cheval est angoissé (changement de lieu de vie, d'habitudes, période de compétition...). Le plus souvent, cette agressivité est transitoire et il suffit d'en supprimer la cause pour qu'elle disparaisse. Mais certains font preuve d'agressivité parce qu'ils sont stressés ou ne se sentent pas en confiance. Dans ce cas, il faut un véritable travail de fond, avec beaucoup de patience, pour y remédier.

AIR n. m. Posture statique ou dynamique demandée au cheval pour mettre en valeur les qualités de son dressage. On parle aussi d'«allure artificielle» ou de «figure de haute école».

° LA SITUATION TYPE : le cheval est monté par son cavalier ou tenu en main par son dresseur et saute en l'air en exécutant une figure particulière avec ses jambes.

° CE QUE PENSE LE CHEVAL : «Qu'est-ce qu'on ne me fait pas faire !»
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PÉTRISSAGE : n.m. Mouvement de pédalage des pattes antérieures, souvent accompagné de ronronnement effectué par le chaton sur les mamelles maternelles et par l'adulte sur différents supports.
- La situation type : le chat pétrit le ventre de son maître avant de s'endormir sous ses caresses.
- Ce que pense le chat : "Je suis bien avec toi". (...)

PHÉROMONES : Substance chimiques qui transmettent des informations et agissent sur notre comportement.
- La situation type : le chat renifle la table du vétérinaire imprégnée des phéromones du précédent chat qui a eu très peur.
- Ce que pense le chat : "Cet endroit n'est vraiment pas fréquentable".
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date : 24-02-2017
Ne t'imagine pas
que nous soyons les seuls
au monde à être fous :
nous avons des confrères,
du fretin et des huiles,
partout sur cette terre,
nous grouillons tellement
qu'on ne peut nous compter ;
nous naviguons en rond
de Narbonne en Cocagne
et jusqu'à Montflacon
vers la Narragonie.
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date : 24-02-2017
En ma maison j'ai force tomes.
Qu'importe si n'y entends mie :
Je les tiens en très haute estime,
Les époussette, les émouche.
Entendant parler savamment,
Je dis : "j'ai tout cela chez moi".
Il me suffit pour être aux anges
D'avoir autour de moi mes livres.
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Giggles: "je suis sur le toit. On est d'accord que les chats ont 9 vies, hein?"
Florian: "tu te rappelles de Minou qui est tombé du 5ème étage?"
Giggles: "non"
Florian: " bah voilà.T'as ta réponse"
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