Commentaires de livres faits par Pendergast
Extraits de livres par Pendergast
Commentaires de livres appréciés par Pendergast
Extraits de livres appréciés par Pendergast
Armand:Ce n'est pas une galère mais une chébèque!
L'armateur:Il n'en ai jamais redescendu! Les turcs le retiennent captif, ils demandent une rançon de ... Glouu!...Cinq cents écus!
Don Lope:Mazette!
Armand:Mais que diable allait-il faire dans cette chébèque?
Respect, partenariat, amour et cruauté sont les maîtres mots de cet ouvrage. Il traite des relations complexes et toujours changeantes entre animaux et humains, qui ont défini et modifié le cours de l'histoire. Bien sûr, nous sommes nous-mêmes des animaux, mais des animaux singuliers. Nous appartenons à l'espèce Homo sapiens, ces êtres sages qui se distinguent de toutes les autres créatures par leurs facultés cognitives uniques. Notre discours articulé, notre capacité à prévoir et à raisonner, ou encore nos réactions émotionnelles nous distinguent des autres êtres vivants, et rien ne pourra jamais totalement combler l'abîme qui nous en sépare. Nous sommes aussi des animaux sociaux, poussés par une sorte d'élan psychologique à nouer des liens avec les autres animaux. Notre affection pour les bêtes qui nous entourent, qu'elles nous tiennent compagnie ou accomplissent des tâches pour répondre à nos besoins, nous incite parfois à leur attribuer des émotions et des sentiments humains. Beaucoup de livres pour enfants ont pour héros des chats, des chiens et des éléphants, comme l'immortelle famille de Babar et Céleste, dont les aventures ont ravi des générations de jeunes lecteurs dans bien des pays.
Toutefois, le débat sans fin sur l'humanité des animaux n'est pas le sujet de ce livre. Ce qui nous préoccupe ici relève d'une enquête purement historique sur la manière dont nos relations avec les bêtes ont évolué au fil du temps. La plupart des travaux d'historiens s'intéressent aux individus, aux monarques et aux dirigeants, aux nobles et aux généraux, mais aussi aux gens ordinaires, aux rapports de genre, aux inégalités sociales... Dans ce livre, j'adopte une démarche différente, m'attachant à décrire la façon dont les animaux et les relations que nous entretenons avec eux ont transformé l'histoire.
- Quand vas-tu arrêter avec tes trucs d'ado attardé ? Les Beatles, les Stones et toutes ces antiquités ! T'as vu ton âge ?
- Trente ans, ce n'est pas si vieux....
- Justement, je ne connais personne de ton âge qui se prosterne devant ces groupes préhistoriques.
Je demandais à voir.
- Quoi ? Tu préférerais que j'écoute Patrick Bruel? Ou l'autre, là, Vianney le minet ? dis-je, sans parvenir à dissimuler un sourire méprisant.
Il y a une fête. On m'a mis le short en peau de chamois avec les chaussures rouges et je crois que les bretelles en velours et les chaussettes tombantes et frôlant les chevilles exposées à l'air me vont très bien. J'ai trois ans. La maison est grande avec de larges baies donnant sur le jardin, un pré bien coupé et plus loin un fouillis de végétation et d'ombres. Le pré sent la terre humide. Au milieu du jardin il y a un agave gris, une longue tige verte qui s'élève du coeur de l'agave à une hauteur de plusieurs mètres dans le ciel et éclate en une fleur ébouriffée. Maman est dans la cuisine ou dans l'une des chambres de l'étage, ou bien elle n'est pas là. Les autres enfants jouent dans le jardin, autour de l'énorme agave. Je suis plus grand qu'eux et plus maigre, et je suis complètement immobile.
Avant l'enchevêtrement des buissons, en face de la baie vitrée, sous le ciel aux nuages très bas et rapides, il y a aussi une tente. Là. C'est une tente longue, au toit triangulaire en toile rouge, vaste et pesante toile, comme une tente d'un autre temps, comme une tente de papa conservée par grand-mère au dernier étage de sa grande et sombre demeure. Autour de la tente, les enfants invités à la fête courent, se poursuivent, crient des grossièretés, font parade de leurs forces. Je les regarde. Je m'approche très sérieux, très silencieux, pour qu'ils ne s'aperçoivent pas de ma présence, pourtant je suis le maître de maison, pourtant je suis plus grand et je porte des chaussures rouges et je regarde la végétation au fond, condamné à ça parce que je suis un enfant, mais aussi autre chose, autre chose beaucoup plus fort.
Sans être entendu, je respire et cligne des yeux et je suis déjà à l'intérieur de la tente. Je peux sentir l'odeur de la toile, la chaleur au travers de la toile, la terre qui devient plus chaude au-dessous. Et je reste là, seul et silencieux, beaucoup de minutes : respirer, seulement respirer, jusqu'à ce que les cris s'éloignent de la tente, et alors, très lentement, la tête en premier, puis ensuite le reste du corps, je sors et je vois qu'un enfant plus gros et plus maladroit que les autres est monté sur mon tricycle rouge, qui n'est qu'à moi. Mes pieds ne frôlant que le sol, comme ce que je suis, je cours vers l'endroit d'où cet enfant gros et ses amis veulent se lancer vers le portail du jardin, en suivant les traces des autos (suivant la pente de la montagne où sont bâtis la maison, le quartier et cette portion de la ville). Je me plante devant le tricycle. Un des enfants me retient par l'épaule. J'écarte cette main légère et continue à regarder droit dans les yeux du gros et je me remets sur le trajet qu'il tente de parcourir avec la roue avant de mon tricycle rouge parfait. Deux enfants essaient de me pousser, mais je ne bouge pas de mon axe. Parce que je peux déjà voir dans les yeux du profanateur, et de là, les bras croisés sur ma poitrine, je lui fais savoir que je ne bougerai pas. Il me donne des coups de pneu avant sur les mollets. Je m'approche. Je lui dis, comme si c'était rien que ma bouche qui laissait sortir des mots : qu'il descende.
Un moyen facile de déterminer l’âge d’un jeune hêtre, c’est de compter les petits nœuds sur ses branches. Ces nœuds sont de minuscules enflures qui ressemblent à un paquet de rides. Ils se forment chaque année sous les bourgeons. Au printemps suivant, la branche pousse et les nœuds restent derrière. Lorsque la branche atteint une épaisseur d’environ 2,5 mm, les nœuds se fondent dans l’écorce en expansion. En examinant un de mes jeunes hêtres, j’ai vu qu’un rameau de 20 cm avait déjà 25 de ces enflures. En faisant un calcul prudent, j’en ai déduit que l’arbre avait au moins 80 ans, peut-être plus. Cela me paraissait incroyable jusqu’à ce que je poursuive mes recherches sur les forêts anciennes. Maintenant, je sais que c’est tout à fait normal.
Tout a changé lorsque Homo sapiens, doté de facultés incomparables, fit son entrée en scène. Ses compétences supérieures en matière de chasse, ses armes plus sophistiquées, mais surtout ses capacités de raisonnement ont transformé son rapport aux proies. On ignore à quelle date exactement cela s'est produit, mais ce fut il y a au moins 70 000 ans, quand le nombre d'humains sur terre était encore infinitésimal. A ce moment encore mal défini, nous sommes devenus d'authentiques animaux sociaux, animés d'un vif désir de nous lier non seulement entre nous, mais aussi avec d'autres êtres vivants. Ce besoin de nous rapprocher de nos semblables est devenu si puissant qu'il est presque impossible de l'ignorer.
Les relations sont des liens intangibles, reposant sur une communication verbale (la parole) ou non verbale (le geste, des caresses ou de subtils mouvements du doigt ou du sourcil). Elles sont essentielles dans l'histoire, plus importantes en un sens que les édifices les plus spectaculaires ou les plus grands chefs-d'oeuvre de l'art. Nous les percevons seulement à travers le miroir opaque du passé, par le biais de documents, de représentations artistiques, d'objets ou d'ossements. C'est là une des principales limites de l'archéologie, qui s'intéresse en général aux vestiges matériels des comportements humains. Grâce à une série d'indices fascinants, vieux d'au moins vingt millénaires, nous pouvons néanmoins esquisser les grandes lignes de l'évolution des relations entre animaux et humains.
Florian: " tu digères pas le lait comme tous les chats "
Giggles : " et alors?"
Florian: " et alors ça te fait vomir!"
Giggles: " cool!ça me fera un repas en plus!"
Un développement sans précédent
Malgré les transformations drastiques de son environnement originel, Notre-Dame reste le vestige le plus éloquent du passé médiéval de Paris. Elle est contemporaine de la phase de croissance la plus spectaculaire que la ville ait connue pendant ce millénaire décisif pour son développement. De Clovis à François Ier, Paris a subi bien des transformations qui ont progressivement fait d'elle une très grande ville et lui ont apporté les principales articulations que nous lui connaissons aujourd'hui.
En l'espace de mille ans, la constitution et les accroissements successifs et inégaux des tissus urbains situés sur les deux rives de la Seine ont changé en profondeur sa physionomie. Tout au long de la période, le noyau de la ville, l'île de la Cité, est resté un lieu de peuplement permanent, abritant en ses deux extrémités les principaux centres des pouvoirs politique et religieux : le palais de la Cité et la cathédrale, siège de l'évêque.
L'île de la Cité est devenu un point privilégié de franchissement du fleuve favorisant le développement du site de Lutèce depuis la plus haute Antiquité. Cet espace limité n'offrant toutefois aucune possibilité d'expansion, la ville s'est étendue sur la rive gauche dès l'époque romaine.
° LA SITUATION TYPE : le cheval plaque les oreilles en arrière, montre les dents, menace de mordre ou de donner un coup de sabot.
° CE QUE PENSE LE CHEVAL : «Si tu continues, j'attaque !»
L'agressivité du cheval peut résulter de différentes causes : manque de respect envers son cavalier, sentiment de peur, voire tentative d'évitement. Le cheval peut aussi être dans une période sensible, par exemple lors des chaleurs chez les juments, ou lorsqu'un étalon est en présence d'autres étalons, ou encore au moment du débourrage du poulain si cela ne se passe pas bien, ou simplement parce que le cheval est angoissé (changement de lieu de vie, d'habitudes, période de compétition...). Le plus souvent, cette agressivité est transitoire et il suffit d'en supprimer la cause pour qu'elle disparaisse. Mais certains font preuve d'agressivité parce qu'ils sont stressés ou ne se sentent pas en confiance. Dans ce cas, il faut un véritable travail de fond, avec beaucoup de patience, pour y remédier.
AIR n. m. Posture statique ou dynamique demandée au cheval pour mettre en valeur les qualités de son dressage. On parle aussi d'«allure artificielle» ou de «figure de haute école».
° LA SITUATION TYPE : le cheval est monté par son cavalier ou tenu en main par son dresseur et saute en l'air en exécutant une figure particulière avec ses jambes.
° CE QUE PENSE LE CHEVAL : «Qu'est-ce qu'on ne me fait pas faire !»
- La situation type : le chat pétrit le ventre de son maître avant de s'endormir sous ses caresses.
- Ce que pense le chat : "Je suis bien avec toi". (...)
PHÉROMONES : Substance chimiques qui transmettent des informations et agissent sur notre comportement.
- La situation type : le chat renifle la table du vétérinaire imprégnée des phéromones du précédent chat qui a eu très peur.
- Ce que pense le chat : "Cet endroit n'est vraiment pas fréquentable".
que nous soyons les seuls
au monde à être fous :
nous avons des confrères,
du fretin et des huiles,
partout sur cette terre,
nous grouillons tellement
qu'on ne peut nous compter ;
nous naviguons en rond
de Narbonne en Cocagne
et jusqu'à Montflacon
vers la Narragonie.
Qu'importe si n'y entends mie :
Je les tiens en très haute estime,
Les époussette, les émouche.
Entendant parler savamment,
Je dis : "j'ai tout cela chez moi".
Il me suffit pour être aux anges
D'avoir autour de moi mes livres.
Florian: "tu te rappelles de Minou qui est tombé du 5ème étage?"
Giggles: "non"
Florian: " bah voilà.T'as ta réponse"