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Pour retrouver l'homme qu'elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi une des histoires d'amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu'il n'aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d'admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd'hui considéré comme l'égal de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov réunis.
Oeuvre vraiment étonnante et magnifique à la fois. Le Maitre et Marguerite offre une véritable satire sociale de cette urss des années 30. Par ses récits enchassés et par le biais du diable lui même, l'auteur dénonce les problèmes qui minent son pays. On pourrait retrouver un diable d'apparence commune mais celui-ci attire la sympathie du lecteur et ne possède en aucun cas les attributs classiques de l'image habituelle qu'on se fait de Satan. Par lui, l'auteur y glisse la dénonciation de la dellation, de la collectivisation, de l'armée omniprésente de la vanité russes des années 30 et surtout la stagnation de la culture. On y retrouve aussi la censure qu'a subi l'auteur ( par le biais du personnage poète), la pensée étriquée et l'athéisme de rigueur des années 30. Satan est donc un personnage ni blanc ni noir qui décide de secouer Moscou ( qui ressemble étrangement à jérusalem, lien permanent par le biais des récits enchâssés et du roman écrit par un des personnages,mise en abime de l'écriture romanesque elle même), de délivrer les êtres de cet embourbement. Pour résumer, il y a tellement de choses à dire encore sur cette oeuvre foisonnante, Boulgakov nous offre un roman magnifique, tourbillonnant, mêlant les genre et tellement passionnant.
C’est l’histoire du Diable qui débarque à Moscou et qui fout la merde (mais pas que, et j’en dit pas +). C’est très drole, le style est magnifique. Il y a aussi un rapport à l’écriture et à la poésie, au travail des écrivains. On a pléthore de personnages plus ou moins mauvais qui se retrouvent roulés par la suite du diable et qui finissent à l’asile en formant comme un petit club “toi aussi, ça t’es arrivé ? ah bon…” (je ne spoile pas leur fin).
Mais le ton n’est absolument pas lourd ou glauque, tout est extrêmement moderne (j’ai lu la dernière traduction, 2020).
ça parle aussi de l’émancipation d’une femme par le biais du diable je vous jure c’est trop bien.
La difficulté : les noms russes auxquels on est pas habitué, et le fait (années 30, bon.) que les femmes soient souvent décrite comme ça : “Machin regarda la belle Truc”. (elles sont presque toutes “la belle…”. (Mais à un moment aussi, un homme dit “Charmante Madame”, et la madame répond “Je ne suis pas charmante.” J’étais 😮 ).
Bref, première entrée dans la littérature russe : terrain connu par les thèmes, et totalement sous le charme du truc.
C'est un roman qui ne plairait pas à tout le monde, c'est une évidence. D'emblée, il faut accepter de se laisser porter par les personnages, par l'histoire, par la plume de l'auteur qui sont sans doute déstabilisants. Ma première lecture s'est faite avec une édition non commentée, parfois mal traduite et avec quelques coquilles, mais l'oeuvre a tout de même réussi à me happer et je me suis laissée balader. J'ai eu l'occasion de la relire dans une autre édition, plus agréable et accompagnée d'anotations éclairant le contexte historique ainsi que le sens de certains passages (Nouvelle édition Pavillons Proche de Robert Laffont, trad. de Claude Ligny). Je recommanderais plutôt cette deuxième option qui rendra malgré tout la lecture plus accessible.
Un classique de la littérature russe qui m'a était tout même difficile de lire dans sa première partie. J'ai beaucoup aimé les personnages et les parallèles avec le récit de Ponce Pillate.
Le Maître et Marguerite, c'est à la fois un roman drôle et un drôle de roman.
Un roman drôle car il s'agit d'une hilarante réécriture de Faust, à la russe (qui l'eût cru ?). On rit sans s'en rendre compte en tournant les pages du Maître et Marguerite : que ce soit pour le grotesque des situations – quelques épisodes dans le tramway moscovite n'y sont pas pour rien – ou bien les portraits très bien léchés des personnages – humains comme animaux : le diable est à Moscou … et il a surtout un chat. Toutefois, l'ironie qui sature le roman n'est certainement pas gratuite mais est mise au service d'une satire du pouvoir et de l'administration soviétiques. Certains passages, censurés, constituent même explicitement une critique à l'égard du régime des soviets, et on comprend qu'ils aient posé problème à Boulgakov.
Mais aussi un drôle de roman, au sens où il demeure un très fort sentiment d'étrangeté durant la lecture. Le grotesque est poussé jusqu'à l'absurde ; lui-même se mue en fantastique et le lecteur ne sait plus vraiment où donner de la tête entre les mystérieuses incursions historiques du narrateur (pourquoi revenir sur le règne de Ponce Pilate ?), les frasques du diable à Moscou et l'histoire d'amour entre le Maître et Marguerite. Cette dernière finit par surplomber le récit puis la capitale, dans une scène très poétique où Marguerite, prête à se sacrifier pour sauver celui qu'elle aime, s'élève comme un spectre dans le ciel moscovite avant d'entamer une danse démoniaque avec le diable. Ce n'est qu'à l'issue du roman, après moult retournements de situations, que le récit fait véritablement sens.
Néanmoins, si j'avais un seul regret, ce serait d'avoir lu ce roman un peu trop tôt ou un peu trop vite. En y regardant de plus près, j'ai le sentiment d'être passée à côté de certaines réflexions philosophiques et littéraires : elles ne devaient probablement pas autant m'intéresser à 17 ans comme maintenant. A relire ?
C'est un roman grandiose à n'en pas douter, cependant conformément à son époque empreint d'un "peu" de misogynie et de racisme, c'est peu présent mais assez pour être souligné à mon humble avis.
J'ai dû faire des recherches pendant et après ma lecture pour en entrevoir ne serait-ce que le quart de son intelligence. J'ai souri, ris, eu le cœur serré et ai voulu poser mille questions aux personnages et surtout à l'auteur. Il hante encore mes pensées et mon imaginaire, qui aurait cru que Satan puisse travailler Spoiler(cliquez pour révéler)autant pour la justice que pour l'équilibre nécessaire entre bien et mal. J'y avais déjà songé mais cette démonstration en rend le propos d'autant plus sensé.
Si pendant un long moment je n'ai pas compris ce qu'il se passait et où allait le roman, j'ai fini par me faire happée par les tribulations du Diable dans les rue de Russie et j'ai tout simplement adoré !
Entre situation absurde, punition divine et un chat noir facétieux au milieu, pas le temps de s'ennuyer !
Résumé
Pour retrouver l'homme qu'elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi une des histoires d'amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu'il n'aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d'admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd'hui considéré comme l'égal de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov réunis.
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