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Commentaires de livres faits par PlzAllow

Extraits de livres par PlzAllow

Commentaires de livres appréciés par PlzAllow

Extraits de livres appréciés par PlzAllow

Un titre absurde, "outlandish" j'aurais dit en anglais. Pourtant, après la lecture de ce livre, c'est une thèse que je rejoins.
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date : 10-12-2023
Juillet. Le summum du drame. Je l'ai eu en juillet, sur un banc de parc, en une nuit. Il fallait absolument que je sache la suite. Je sentais la nature autour de moi comme autour des personnages. Une telle profondeur à la psychologie des personnages. En dépit de tout, la romance me paraissait belle. Il est dommage qu'à la fin les choses et les émotions escaladent autant, mais un terme est au moins mis à la tension montante avant de refermer le livre. Par ailleurs, le dénouement a la beauté de contenir définitivement l'action de l'histoire en un jour, et le thème du combat entre la raison et l'amour est tenu jusqu'au bout. J'ai trouvé que Marie Laberge maîtrisait très bien l'art d'écrire, ce que je ne trouve pas souvent.
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date : 10-12-2023
Je lis beaucoup de livres de ce genre. Celui-ci est exceptionnel (au sens où il se démarque des autres par sa déviation de la norme) en deux points. Premièrement, parce qu'il est typique pour ces livres de se séparer en une première partie décrivant l'abus, puis en une seconde décrivant le processus judiciaire s'en-suivant. Deuxièmement, parce qu'il décrit une époque bien antérieure à celle des témoignages modernes.

Autre fait qui ajoute énormément de valeur à ce livre plutôt qu'à un autre du même type : c'est la première fois que je vois être décrite, de manière organique, l'expérience de développer le Trouble Dissociatif de l'Identité (malgré qu'il ne soit jamais nommé de quelque manière que ce soit), et ultimement, d'en guérir. Aucun processus légal n'est entamé et l'abus et ses conséquences (principalement sur le plan sexuel et relationnel) sont écrites de manière continue jusqu'à un terme où l'autrice retrouve ses souvenirs et se libère de ses émotions, et le tout a un ton beaucoup plus léger qu'on pourrait croire compte-tenu du sujet. Il est aussi fascinant que la publication de ce livre suive celle d'un roman dont l'auteure admet, après des années de réflexion, que l'écriture ait été révélatrice de ses traumatismes subconscients.

En somme, je trouve que c'est un livre d'une grande valeur pour ceux qui s'intéressent spécifiquement à la psychologie d'une femme incestée dans un contexte historique antérieur à celui qu'on connaît aujourd'hui. Ou même, au TDI, puisqu'il est si rare d'en voir des témoignages historiques.
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date : 19-04-2023
Grand fan de l'art d'Henry Darger ; moins de ses écrits. Il se présente comme un homme acariâtre aux pensées circulaires. Ses sujets préférés, comme on peut s'y attendre : la météo, le travail, et le pêché. Le récit de sa vie est une collection à peine chronologique de mauvais souvenirs. Il donne un peu l'impression d'écrire pour se repentir devant Dieu. Une seule phrase au sujet de son art : il dit que maintenant, depuis sa retraite, il est artiste.

C'est un livre qui a satisfait ma curiosité, mais sans m'étonner. Je m'explique très bien, après la lecture d'une centaine de pages, qu'il ait pu en écrire des milliers. Me reste à lire The Realms of the Unreal, pour lequel je garde un intérêt.
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date : 25-03-2023
Étant fan des Moomins depuis la plus tendre enfance, cette lecture m'a permis de beaucoup mieux comprendre l'imaginaire et les circonstances qui ont inspiré cette oeuvre à Tove Jansson. Mais même au-delà de ça, c'est une lecture intéressante et bien écrite, qui témoigne bien de l'épouvante d'être enfant et de tout ce qu'on peut s'imaginer à cette époque de nos vies. Surtout quand on est enfant unique et qu'on n'a que soi-même pour se désennuyer.

Ironiquement, je suis tombé sur ce livre par pur hasard et me suis intéressé au titre avant même de savoir ce c'était la biographie de Tove Jansson. Ça restera un bon souvenir que de l'avoir découvert comme ça, les Moomins étant aussi entrés dans ma vie comme par inadvertance.
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date : 06-10-2020
Suspense de malade mais c'est comme si la fin culminait sur rien pantoute.

Quand même, j'ai aimé connaître ce village et tout le monde qui y habitait. Chaque personnage raconte. Le lieu est entichant. Le drame aussi. Mettons que ça a failli atteindre ma liste de diamant mais que je que je suis trop frustré des mystères qui perdurent pour passer par-dessus.

Aussi j'avais peur que ça ait un gros agenda féministe, à regarder les autres titres de l'auteure. Mais finalement c'était correct. J'y ai presque jamais pensé en lisant.
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C'est un livre sérieux. Ça tire ses sources de plusieurs domaines en sciences humaines. C'est factuel et c'est facile à comprendre. L'auteur est une personne sensible et sensée. Ça ne fait pas des agressions sexuelles sur mineurs le centre de la question mais ça en parle aussi. Ça démonte Freud.

J'ai toujours suspecté ce qui était écrit dans ce livre mais ça a fait du bien d'en avoir une confirmation, parce qu'il faut vraiment chercher pour en trouver. Le postulat ici c'est que l'être humain est une créature sexuelle dès sa naissance, voire même avant, et que ça ne fait pas de bien de le nier ou de l'ignorer. Notre culture ne rend pas service aux enfants et à leur sexualité et, dans la dimension où on a tous un jour été enfants, elle ne rend finalement service à personne. Quoiqu'on s'imagine qu'elle soit ainsi construite pour faciliter la vie aux adultes qui la construisent, mais je m'égare.

Avec un regard nouveau sur ce que c'est vraiment que d'être humain et surtout sur la manière dont on se traite entre nous, je repars. Si vous êtes prêts à lire quelque chose de sérieux sur ce sujet-là, je recommande ce livre-là.
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date : 22-07-2020
Le synopsis laisse présager quelque chose de lugubre, mais ce livre-là est plutôt le récit d'une vie passée à attendre quelque chose de lugubre qui n'arrivera jamais. Ou enfin, très succinctement.

C'est bon pareil mais c'est pas une histoire de crime, en gros. Plus nostalgique que dramatique.
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Ce livre est l'un des plus important à mes yeux. Premièrement, parce qu'il parle d'itinérance. Deuxièmement, parce qu'il est autobiographique et, troisièmement, parce que c'est une critique sociale.

Pour les gens comme moi, l'itinérance a quelque chose de mystique. Peut-être que ça prend sa source dans la nature de l'être humain, dans le fait que le nomadisme ait eu une grande part à jouer dans l'évolution de ce qu'on est en tant qu'espèce... Mais sur la planète où on vit présentement, l'itinérance est une chose statistiquement rare et généralement indésirable. Pourtant, révolté comme je suis, je ne peux pas m'arrêter d'y penser. Comme à un rêve, comme à un cauchemar, comme à une simple réalité... Peut-être parce que j'ai moi aussi cette impression inexplicable, en regardant le monde qui m'entoure, de mourir souvent.

Alors qui de mieux qu'une itinérante vétérante pour me raconter ce qu'elle a vécu ? Qui de mieux qu'Anaïs Airelle, une personne comme une autre à avoir vécu en marge, pour me partager sa critique de la société ? Je m'extasie souvent encore que ce livre ait été écrit, puis qu'il ait été publié. Parce que tout ça tenait à peu de choses, mais que j'étais certainement le public pour.

Ça fait des années que j'ai lu ce livre, mais j'y repense encore souvent. Dans les bons comme dans les mauvais moments, ce que j'ai appris en lisant ce livre peut à la fois m'encourager et me décourager. Et c'était présicément ce dont j'avais besoin, en tant que révolté.
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À voir la manière de parler inhabituelle des personnages, je me suis dit que j'aurais peut-être préféré le lire en anglais parce que j'aurais aimé lire leur slang en langue originale.

J'ai appris deux ou trois trucs en lisant ça. Mais c'était pas un drame, en dépit des circonstances; on pourrait dire que les personnages ont vraiment la chance de leur bord parce que c'est rare qu'ils entreprennent quelque chose sans que ça réussisse. Personnellement j'ai trouvé que ça enlevait au réalisme, mais c'est pas tout le monde qui veut lire des déboires j'en conviens. Le récit est très factuel, le personnage narrateur est pas du tout porté sur les émotions (elle le dit elle-même qu'elle ne voit pas de différence entre ce que arrive et ce qu'on ressent face aux événements). Et puis c'est très féministe aussi, quasiment tous les personnages d'importance sont des femmes qui aiment discuter de leur féminité.

Si ça sonne comme une histoire intéressante, vas-y.
Si tu veux seulement les trucs de survie, le personnage principal tire tout ce qu'elle sait du "Guide de survie des forces spéciales".
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Le Petit Prince, c'est sans doute le premier livre qui m'a ému à en pleurer. Le Petit Prince, c'est sans doute le livre qui m'a fait comprendre que la littérature pouvait être une chose douce et belle au-delà de toutes les autres. Le Petit Prince, c'est une oeuvre qui en a davantage à nous apprendre à propos de nous-même qu'à propos du reste. Qu'on peut relire inlassamment à chaque âge et toujours voir sous un nouvel oeil, mais qui nous rappelle néanmoins toujours à notre âme d'enfant. Il y a bien des livres qui sont dits "incontournables" à tort et à travers; pour moi seul le Petit Prince est incontournable car c'est une honte que de se contourner soi-même. Si le Petit Prince m'a appris qui j'étais ou s'il m'a rendu qui je suis, je ne sais pas trop, mais c'est une expérience qui se situe dans ces territoires-là. Le Petit Prince c'est une formation en Humanité. C'est ce qui y est illustré qui inspire ma sensibilité.

Le Petit Prince c'est bien des choses en même temps d'être tout simple, ce qui est le gage de toute bonne leçon.
Et non, ça ne vieillit pas. S'il y a quelque chose qui ne vieillit pas, c'est bien la philosophie.
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date : 03-02-2020
Si ce livre vous intéresse, n'ayez pas peur de sa bonne réputation dans le milieu académique et lisez-le simplement. Il est différent de ce qui vaut généralement l'estime des élites.

De tous les livres qu'on m'a recommandés comme étant des "incontournables", des "classiques" ou je ne sais trop quelle autre formule de la même prétention, c'est le seul qui m'ait réellement inspiré l'estime qu'on jugeait que je devais lui porter. J'ai profondément aimé ce livre et je voudrais maintenant le recommander à mon tour, si je n'avais pas peur que ça ait pour effet de le grouper dans la tête des gens avec les livres des Grands Auteurs dont on nous chante l'éloge à l'école mais dont les écrits sont, dans les faits, d'une platitude à se frapper la tête dans un mur. La vie devant soi est une histoire qui ne promet rien de plus que ce qu'elle est, et si vous n'êtes pas déjà en amour avec le personnage principal après avoir lu les trois premières pages, sentez-vous libre de disposer de vous-même et de lire des choses qui vous plairont davantage. Mais c'est dire qu'il est aimable quelque chose de rare, le personnage principal.

D'un côté il y a tous les "classiques" dans lesquels les grands hommes de lettres se masturbent intellectuellement à grands coups de tirades dramatiques, de descriptions de lieux longues comme le bras, de phrases dont la grammaire improbable n'a d'autre but que d'épater la galerie, de vocabulaire pompeux et de fiugres de styles saupoudrées sur le texte comme on saupoudre des brillants sur le dessus d'un cupcake, juste pour faire joli, le tout narrant une histoire qui a davantage pour objectif de paraître intelligente que d'être intéressante. De l'autre côté il y a La vie devant soi. Je ne sais pas quoi dire, c'est brut, c'est vrai. La philosophie s'y impose comme une évidence du quotidien, les figures de style y sont révélatrices de la manière de penser du narrateur, la grammaire y est celle du peuple. On s'y sent chez soi. Et je n'ai jamais autant ri qu'en lisant Momo écrire, son style me prenait constamment au dépourvu et c'était ce qui en faisait pour moi un personnage si attachant. C'est pour ça que j'aime souvent les narrateurs-enfants, en fait, mais ça sort du sujet.

Pour faire court, c'est le seul livre "digne de l'éloge générale" que j'ai réussi à lire avec plaisir. Et le seul dont j'approuve qu'il ait reçu un prix prestigieux, mais ça prouve bien que je suis un plébéien.
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C'est vraiment un drôle de livre. J'ai longtemps voulu lui écrire un commentaire mais je n'ai jamais vraiment trouvé les mots...

L'histoire en tant que tel n'a pas d'importance. Ou très peu. Ce qui est intéressant, ce sont les personnages. Ce sont des gens qui ne se pourraient pas vraiment dans la vraie vie. Ils sont surréalistes, et pas très aimables non plus. Mais ils sont intriguants.

On pourrait dire de ce livre que "c'est une bonne idée". Ou que c'est une idée tout court. Que ce livre est un "et si".

Et si. Et si quelqu'un faisait n'importe quelle obsénité en son domaine, et si ça existait cette maladie de croire être un personnage de théâtre sans jamais pouvoir les écrire, et si composer un faux numéro en situation d'urgence menait vraiment à une vie amoureuse accomplie, et si on avait une aventure sexuelle avec un professeur d'université qui nous irrite, rien que pour voir. Et si on écrivait un roman rien que pour son titre.

Mais c'est un bon titre, Pitié pour les salauds. Alors ça valait la peine ? Ouais, pourquoi pas. Rien que pour être vu en train de lire un livre duquel le titre me plaisait personnellement, pourquoi pas. Parce que tous ces déboires étaient à propos de la quête du plaisir personnel, non ? Ou peut-être pas. C'est dur de savoir quoi en tirer.
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date : 22-11-2019
Ce livre a un sujet quasi-unique : l'obsession d'une femme pour sa maternité. On l'écoute se confier à nous alors qu'elle essaie désespérément de tomber enceinte, alors que son mari agonise de la malaria tandis qu'elle vient de réussir à l'être, puis le reste du livre n'est qu'ode à tout ce qu'est et fait son fils naissant, au fait qu'elle ait accompli son objectif sur terre, au fait qu'elle soit finalement mère et n'existe plus que pour son bébé. Lequel, étrangement, s'appelle Roman. Elle parle aussi beaucoup de son obsession à vouloir écrire. En fait, toute cette femme qu'est le personnage principal n'est qu'obsession. Elle s'en fait tellement à l'idée de voir son bébé grandir et se détacher d'elle comme le font éventuellement tous les enfants que... Ça nous mène à la fin du livre. Ce n'est vraiment que ça. Une mention finale de la mère de la narratrice "qui n'aurait pas dû l'être" et c'est vraiment tout ce dont ce livre parle.

Mais il en parle avec style. Les tournures de phrases sont très artistiques, et le sujet, ma foi... a la pertinence d'être ressassé à ce point. Combien en parle-t-on vraiment, du processus qu'est l'attachement d'une mère à son enfant ? Celui-là ne fait que ça. Même si ce n'est pas exactement un attachement sain, c'est un attachement pour sûr, et il est décrit de long en large. Alors c'est une bonne réflexion. Sur la maternité. Et quand je me suis mis à trouver ça redondant, vers le milieu du livre, il restait encore les subtils indices du drame que je savais à venir qui me gardaient en haleine. Ne serait-ce que d'un point de vue littéraire, la fin est très intéressante. Dois-je la spoiler pour finir de te convaincre que ce livre vaille la peine ? C'est un drame horrible, mais il n'est raconté que très subtilement, comme si la narratrice était en train de minimiser l'impact de ses gestes.

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Elle finit par cuisiner son fils et le manger pour le garder avec elle en l'empêchant de grandir. Son bébé est retourné dans le ventre de sa mère, comme pendant sa grossesse; je trouve que la symbolique est malade. En fait ça arrive presque comme une évidence. C'est là que le titre prend enfin sens. Et ensuite quoi ? On ne sait pas, c'était tout ce qu'il y avait d'assez important pour qu'elle écrive, son fils, alors après Roman le roman ne continue pas.


Tout ce que je peux dire finalement c'est que Martyne Rondeau m'a beaucoup impressioné et que je lirai certainement d'autres de ses livres dans le futur.
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Un receuil de nouvelles. Les secrets du monde, des inconnus, de n'importe qui. Des belles histoires courtes qui se terminent par une phrase souvent triste. C'est mon genre d'affaire. C'est de la poésie douce-amère sur le passé et le quotidien.

Il y a peu de livres en ce monde qui arrivent à nous donner envie de pleurer à chaque quatre pages. Mais celui-là est un.
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On pourrait reprocher à ce livre de faire des généralités, d'être vieux, d'être freudien... mais personnellement, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Le contenu théorique y est balancé agréablement par des études de cas exhaustives mais concises. Il y a d'autres auteurs qui auraient tenté de nous convaincre d'une science infuse ou de nous imposer un jugement personnel, mais pas celui-là. Plutôt, il adopte cette position relativement neutre selon laquelle les abuseurs sexuels et leurs contextes sont, bien que classifiables dans les catégories qu'il présente, différents et variés. En termes de typologie de la personnalité, j'ai trouvé ça très réussi et véritablement sensé.

J'ai particulièrement aimé la conclusion qui parlait du tabou de l'inceste et de la nécessité pour les enfants d'avoir une figure paternelle étant à même d'imposer un interdit quant aux relations sexuelles intergénérationnelles. C'était expliqué d'un angle dans lequel je n'avais jamais vu ces explications être données auparavant et ça a immédiatement fait beaucoup de sens à mon esprit. C'était pour ainsi dire une pièce du puzzle qui me manquait.

Si vous voulez lire ce livre, il est disponible gratuitement en PDF sur internet. Si vous savez chercher.
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Le style d'écriture est très beau, de même que les paysages et les souvenirs décrits. Toutefois, les chapitres sont très courts et il y a tant de personnages en tant de lieux et de moments différents qu'on n'a pas l'impression de lire une histoire structurée, seulement une suite de chapitres. Pour ce que c'est c'est agréable, mais sans plus.
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Étant un très petit livre, sa faiblesse est d'avoir une préface aussi longue (et plus intéressante, si on me demande) que son "contenu principal". Avec trois auteurs pour une centaine de pages, on finit par ne jamais trop savoir qui écrit ou pourquoi. Au-delà de ça les témoignages sont intéressants, alors ça s'oublie.
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Que le gars ait marqué qu'il avait un doctorat sur le dessus du livre, j'ai cru que c'était une bonne idée, parce que vu le titre je me demandais au départ si ça allait être quelque chose de sérieux ou un ramassis d'idioties. Mais finalement, plus je lisais le livre et plus ça me rappelait mon idée selon laquelle il faut souvent être un peu fou pour faire un doctorat. Ou en tout cas Jean-Jacques Dubois se permet d'écrire n'importe quelle aberration sans même citer de sources la plupart du temps. Son doctorat, qu'il l'ait ou pas, c'est de la poudre aux yeux de la communauté scientifique. Je dirais même que j'irais en-dehors de mon chemin pour éviter de le rencontrer en personne, si l'occasion devait advenir.

L'idée principale du livre est pas folle : l'inceste peut se trouver ailleurs que dans l'acte sexuel incestueux. On parle alors d'amour incestueux, forme d'amour aussi détrimentale que l'acte lui-même. J'étais d'accord jusque là. Même quand ça s'est mis à parler du fait que le trauma lié à l'inceste était transmissible intergénérationnellement, j'étais d'accord. Et j'ai presque été touché par les parallèles avec la société de surconsommation, vu que c'est un de mes soft spots personnels...

Mais à l'écouter parler, il n'y a vraiment rien de correct pour Jean-Claude Dubois. Le sexe extraconjugal c'est pas bien, le BDSM c'est pas bien, l'homosexualité c'est pas bien, la prostitution c'est pas bien, la masturbation c'est pas bien, la fellation c'est pas bien, le pardon c'est pas bien, les enfants uniques c'est pas bien, la religion c'est pas bien, les fantasmes c'est pas bien... Parce que tout ça ne serait qu'un habile camouflage de l'inceste. C'est pas moi qui le dis, c'est lui. Un déplacement, comme on appellerait ça en psychologie : on désire commettre l'inceste mais on ne peut pas, alors on le déplace dans d'autres comportements. Ça peut avoir du sens dans certains cas mais selon lui, toute la liste des actes nommés plus tôt sont "systématiquement pédophiliques" et sont un équivalent tout aussi vil à l'agression sexuelle sur mineur. "Tout l'monde est malheureux tout l'temps", cette chanson-là, c'est vraiment son hymne à cet auteur-là... La seule chose que j'ai pu trouver dans son livre de 300 pages qu'il qualifie de "bonne" c'est l'amour entre deux adultes hétérosexuels qui sont en relation strictement monogame, qui n'ont que du sexe vanilla et qui ne se masturbent jamais, surtout pas en pensant à quelqu'un d'autre. Oh, et il ne faudrait pas qu'ils aient de fantasmes trop épicés non plus. C'est vraiment tout ce que Jean-Jacques Dubois peut qualifier de bon.

Oh, eh bien lui-même il peut se qualifier de bon, c'est vrai, il ne faudrait pas oublier ça. Il aime bien se vanter à tout vent de sa "pratique chamano-psychologique", des conseils si bons qu'il donne à ses clients que leur soeur arrête de se prostituer, leur mère guérit du cancer, leur mari arrête de violer leur fille de six ans du jour au lendemain. Il passe des chapitres entiers à s'étendre sur ce que sont les chamanes, ces êtres extraordinaires desquels il fait partie, et à quel point les autres chamanes qui suggèrent de "guérir par la pensée positive" sont des fraudeurs car lui sait bien que, non, c'est la pensée négative avant la pensée positive qui guérit. Il passe aussi son temps à parler des relations entre Néanderthaliens et Cro-Magnons comme s'il était un expert sur la question mais toujours, je le répète, sans citer de sources. C'est merveilleux. Et dans son chapitre où il s'étend sur "ne pardonnez pas, c'est mal de pardonner" IL OSE DIRE. IL OSE DIRE QUE SI ON SE SENT MAL, EN TANT QUE LECTEUR, D'AVOIR PARDONNÉ DANS NOTRE VIE APRÈS AVOIR LU SES EXPLICATIONS SI CONVAINCANTES.... IL OSE DIRE : "NE VOUS EN FAITES PAS, JE NE ME SUICIDERAI PAS POUR ÇA."............. ***L'IRONIE***

Je ne dirai pas que ce livre est dégueulasse et de l'éviter à tout prix parce qu'il apporte quand même des réflexions intéressantes si on est capable de mettre (beaucoup) d'eau dans le vin de Jean-Jacques... Mais je suggérerais de ne pas le lire à mon d'être certain d'être psychologiquement stable. Faut pas lire ça pour boire ce que l'auteur a à dire, parce que des sous-titres comme "Haïr à mort son père et sa mère, c'est la santé" ou "Le masturbateur est un sorcier qui fait de la magie noire"...... Ça serait dangereux de se mettre à y croire, et avec ce que j'ai souligné plus haut par rapport au suicide, j'ai pas de doute que ce gars-là soit un habile manipulateur émotionnel. Donc qu'il soit capable de faire croire ce qu'il veut à qui est assez vulnérable. Il y aurait de quoi partir une secte de la non-masturbation et de la non-fellation autour du chamane idolâtré à partir de ce qui est écrit là-dedans.


En tout cas, ce livre-là a tué ma libido, et c'est un exploit que peu de choses réussissent.
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date : 05-09-2019
Tous autant qu'on est sur cette terre, en tant qu'êtres humains, on cherche tous, consciemment ou non, quelque chose. On cherche les moments qu'on voudrait vivre, on cherche les histoires qu'on voudrait se faire raconter. On cherche cette chose qui deviendra sans effort, presque malgré nous, précieuse à notre coeur. Et en tant que personne qui lis beaucoup, je l'oublie parfois moi-même. Il y a tant d'histoires qui ne nous touchent pas, qui ne nous changent pas. Mais Air. Pour moi, Air est une partie de mon âme. Il y a l'été, l'itinérance, le ciel, le surnaturel... Air existait en moi avant que je le connaisse et continue d'y exister année après année. Donc, pour cette oeuvre que je respecte comme je respecterais une mythologie ancestrale, j'ai besoin d'écrire tout ce que je pense qui mériterait d'en être dit.

J'ai connu Air pour la première fois en mai 2011, dans sa version animée. Et je sais que ce n'est pas la meilleure production qui soit, bien sûr, tout ça est très quétaine, mais rien ne rend hommage à l'été comme Air. Plus que n'importe quoi d'autre, et autant Misuzu est un personnage duquel je ne me lasserai jamais, la valeur d'Air réside dans son ambiance. J'ai revisionné Air à quelques reprises à travers les années, et j'ai toujours autant adoré l'expérience, mais jamais je ne pourrais y toucher en automne, en hiver ou au printemps. Air, ça s'expérience en été, entre juillet et août si on veut bien faire, et à aucun autre moment de l'année. Parce qu'il faut sentir la chaleur autant qu'elle nous est montrée, il faut que le résonnement des cigales et des grillons continue à travers l'anime / le VN dans la vraie vie, il faut qu'on vive notre propre été en même temps que celui de Yukito. Ce que j'apprécie particulièrement c'est d'arriver à la fin de l'histoire en même temps qu'à la fin de l'été dans la vraie vie.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Et faire le deuil de Misuzu en même temps que celui du temps chaud.
Comparément à l'anime, le VN peut aider à faire ça, parce que si on veut, on peut vraiment suivre l'histoire en temps réel, jour par jour.

Donc, ce que je suis en train d'écrire c'est un review pour le Visual Novel. L'anime étant plutôt court, je commençais à me demander combien de contenu avait été coupé par rapport à la version originale. Alors j'ai joué au VN, et je dois dire que l'histoire, bien que condensée, est très bien rendue dans l'anime, et cela même avec un impact additionnel. J'aime beaucoup qu'ils aient pris la décision, dans l'anime, de faire vivre les arcs de Kano et de Minagi à Yukito mais tout en entretenant sa relation avec Misuzu, ce qui n'est pas possible dans le VN étant donné qu'il faut jouer une route à la fois. Mais dans mon coeur Misuzu est best girl, alors c'était un plus qu'elle soit là tout le temps, même si ça donnait lieu à quelque laxisme dans le scénario. Et j'aimais beaucoup que Yukito ait une vie sociale fleurissante en marge de ses interractions amoureuses. Enfin.

Si vous voulez voir le dernier chapitre avec Misuzu, celui à partir du moment où le corbeau arrive dans le portrait (il s'appelle "Air", le dernier chapitre), le jeu vous oblige à compléter d'abord les routes des trois filles dans le chapitre "Rêve". Quelle est la plus-value pour quelqu'un qui a déjà vu l'anime ? Sur la route à Misuzu, pas grand-chose, les keypoints sont tous là mais il y a davantage de moments heureux et quotidiens. Si comme moi vous adorez cette fille-là avec une passion, ça fait juste sourire de voir chaque petit détail qui n'a pas été adapté. Par exemple les soirs où elle et Yukito regardent la télé ensemble, ou les tours variés que Yukito peut lui jouer selon les décisions du joueur. Et bien sûr la sex scene. Toutes les filles ont une sex scene à la fin de leur acte.

Kano, j'ai détesté faire son arc. Déjà, j'aime pas beaucoup la fille, mais c'était l'arc le plus vide il m'a semblé. Quasiment rien de plus à savoir que ce qu'on savait déjà dans l'anime, sauf qu'en prenant en compte la sex scene son histoire de bandeau autour du poignet est un tantinet plus symbolique. Aussi, si c'est sa relation avec sa soeur qui te fait baver, il y a beaucoup plus de scènes Hijiri / Kano. Ça serait presque correct s'il n'y avait pas également plus de scènes avec Potato et ses "PIKOPIKOPIKOPIII PIKKORI" qui me sont personnellement insupportables. Ai-je oublié de mentionner que le voice acting du VN est le même (littéralement les mêmes fichiers audio) que celui de l'anime. Très bon voice acting. Je pourrais écouter Misuzu parler toute la journée. POTATO PAR CONTRE...

L'arc de Minagi, j'ai trouvé qu'il valait bien la peine. Son histoire est compliquée, bien plus compliquée que celle de Kano, et j'ai toujours trouvé que l'anime aurait gagné à s'y attarder un épisode de plus afin que je comprenne totalement les détails. Enfin ça feelait très rushé comme histoire. Mais dans le VN on a le temps de comprendre, d'ailleurs l'arc de Minagi est le plus long des trois filles. Aussi, j'apprécie bien Minagi et Michiru, si c'était de ma liberté personnelle je ne leur ferais pas de romance mais j'aimerais bien être leur ami, pas comme Kano que je laisserais à sa soeur. Et puis leur histoire est touchante, et on peut en tirer une belle morale.

Alors les arcs de Kano et de Minagi ont bien quelque chose à apporter à celui de Misuzu, c'est dans le folklore, mais être obligé de les jouer en VN, je ne mentirai pas, c'est plutôt long et j'ai eu le temps d'arriver à la fin du mois d'août avant de conclure le chapitre "Rêve". (J'avais commencé au début du mois)

On débloque ensuite le chapitre "Été", qui se passe avec Kanna dans le Japon féodal. Je n'ai jamais beaucoup aimé cet arc dans l'anime parce que je n'aime pas Kanna premièrement, et parce que je trouvais qu'il paraissait cheap deuxièmement. Il n'a tout simplement les mêmes détails artistiques que le reste de la série, les mêmes détails dans l'éclairage ou dans l'ambiance, on dirait qu'ils l'ont fait parce qu'ils n'avaient pas le choix et pas par amour pour ce qui s'y passait. Je n'ai moi non plus pas d'amour pour ce qui s'y passe; les personnages arrivent comme un cheveu sur la soupe dans un contexte historique qu'on ne connait pas, dans le feu de l'action, enfin...

Je concluerai ce commentaire l'été prochain, quand j'aurai pu jouer aux derniers chapitres.
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Aux vues du titre j'ai pensé que ça parlerait d'alcoolisme mais il n'en est rien. "Lorsqu'on n'aura plus rien au moins on aura soif" est un titre absurde pour un roman absurde, à peu de choses près qu'il témoigne de l'optimisme inépuisable du narrateur, cette sorte de courage débile qui le pousse, entre autres choses, à bâtir un café dans une décharge.

J'aurais aimé aimer ce livre. J'aimerais que quelqu'un aime ce livre à ma place. J'aimerais que ce soit une oeuvre classique de la littérature absurde, du genre de La cantatrice chauve ou de L'étranger, seulement pour que quelqu'un s'en extasie devant moi, m'en fasse l'éloge, m'explique tout ce qu'il croit y comprendre, me convainque que c'est du grand art. Mais j'ai l'impression que ça n'en est pas et que ça n'en sera jamais. Il y avait tous ces personnages sortis de nulle part et avec si peu de traits pour les définir; qui essayaient d'être drôles et qui essayaient de dire des choses profondes, mais passé les "voyons donc, est-ce que j'ai bien lu" des premières pages, ça m'a paru complètement insipide. Le narrateur s'approfondit en tant que personnage à mesure qu'il retrouve la mémoire mais je n'ai tout de même rien su en tirer, je ne retiens rien de ce livre ou rien qui vaille la peine de l'être.

Alors si un jour quelqu'un lit ça et aime ça, par pitié laissez un commentaire pour que je sache qu'au moins ce livre aura valu la peine d'être édité.
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date : 19-07-2019
Le scénario avait son potentiel mais dans les faits le roman est une brique et l'histoire était longue, longue; ça a fini par m'ennuyer, et puis je n'avais aucun attachement particulier pour les personnages, et puis je ne voyais pas où c'était supposé me mener toute cette histoire-là finalement. Je l'ai abandonné vers la moitié et je ne sais pas si avoir lu la fin m'aurait fait changer d'avis, mais j'en doute.

Beaucoup de drames mais dans les faits, dans le présent de l'histoire, il ne se passe que très peu de choses et les personnages n'y ont que très peu de réactions. En fait c'est ça je crois, tous les personnages ont l'air de s'ennuyer alors ça m'a ennuyé aussi.
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Ce livre est excellent. Réfléchi, mature. Ça parait que l'auteure a été hantée par la question de la pédophilie et elle déplore justement le zèle avec lequel la majorité de gens évite le sujet, avec lequel ils préfèrent se murer immédiatement dans la sanction des agresseurs comme pour les distancier d'eux-mêmes sans même s'arrêter pour réfléchir à la source de leurs maux. Ce ne sont pourtant pas des écrits qui cherchent à excuser les agresseurs, loin de là. C'en sont des philosophiques, des psychologiques, des sociologiques. Mais pas ceux d'un spécialiste qui veut bourrer son lectorat de chiffres et de références non plus, juste ceux de quelqu'un de directement concerné (comme nous le sommes tous, c'est le point où l'auteure veut en venir) et qui y a réfléchi comme il faut au lieu de courir à la punition et à l'oubli.

Bref, quelque soit le rôle que vous jugez avoir à tenir, dans votre vie personnelle, par rapport au thème de la pédophilie, je pense que cette lecture-là remet bien les choses en perspective pour tout le monde. Et ce n'est pas un mode d'emploi, ce ne sont pas des solutions, mais les réflexions qui y sont présentées sont celles qu'il vaut la peine qu'on ait, tous autant qu'on est, en tant que membres de l'espèce humaine. Et il faut chercher pour en trouver, des réflexions comme celles-là, alors si vous si vos recherches vous ont mené à ce livre je voulais juste vous dire; je pense que vous en avez avez trouvé un bon.

Pour mettre ça simplement, ce livre-là ne s'arrête pas à l'usuel "wesh la pédophilie c tro tro mal tous des dégueus". Plutôt, il se demande ce qu'est la pédophilie en premier lieu, pourquoi l'amour des enfants est parfois sexuel, quel lien on peut faire entre ça et la sexualité de l'enfant (qu'on ne peut pas nier qu'il ait), pourquoi les agressions sont si peu dénoncées, pourquoi est-ce que ça fait si peur. Mature et réfléchi, comme je l'ai dit. C'est un middle-ground où la loi, le crime et les jugements moraux bienséants ne sont plus le centre du débat, et ça a tout le mérite du monde.
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Il y a dans ce bouquin de très belles phrases, de très belles histoires. Il y en a aussi de totalement insipides, puis quantité d'autres se situant entre les deux. Reste qu'étant moi-même un nostalgique ayant beaucoup aimé au cours de sa vie, ce genre de recueil où les histoires d'amour d'inombrables inconnus sont racontées au passé me parle comme je me parle souvent à moi-même.
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date : 04-07-2019
La seule oeuvre sur ma liste de diamant à ne pas être glauque, sombre ou déprimante. Ça fait qu'elle mérite sa place dans mon coeur comme aucune autre, c'est ma reine incontestée sur le royaume de la joie. Lire un chapitre de Yotsuba&, pour moi, c'est deadass comme être dans les limbes; je me sens bien, j'en oublie mes tracas, je repose en paix.

Y'a rien de plus réconciliant avec la vie que cette petite fille-là pis sa tête à claques, I swear to god, c'en est émouvant.
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Ça me donne envie de pleurer, bordel, les trois premiers quarts du livre je les ai passés à me dire oulala c'est sympathique mais tout va bien, il n'y aura pas de drame dans cette histoire; il aura fallu les cinquante dernières pages pour que je change d'avis et il aura fallu la dernière phrase pour que je me dise, ah oui ça a fini comme ça, évidemment que ça allait finir comme ça...

Et c'est con mais c'est l'une des fins les plus tristes que j'ai jamais lues. Fuck.

Et la manière dont c'était écrit ! Et tous les figurants dans la vie de cette petite fille, et l'Empire ! Et puis les orchidées, de toute manière, hein ? Ah...

Lire ça ça m'a fait sentir impliqué dans quelque chose, et ça ça arrive rarement.
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