Avec ce nouveau roman, Aurélie Depraz clôture en beauté sa série Sasunnachs & Highlanders.

Et comme à chaque nouvelle sortie, l’auteur frappe juste et ne me déçoit pas, loin de là. Je ressors de ma lecture avec la satisfaction d’avoir savourée une friandise, repue autant de romance que d’histoire.

J’avais été séduite par les couples Ian/Alannah et Liam/Alison, je n’en attendais pas moins de Josh et Séréna. Ces nouveaux personnages ont su me charmer, autant avec leurs forces que leurs faiblesses.

Josh est un noble anglais plein de valeurs. J’ai aimé voir à quel point elles guident sa vie, ses actes, mais aussi à quel point elles pouvaient lui mettre quelques bâtons dans les roues. Ses valeurs ne le rendent pas rigide, comme ça aurait pu être le cas, mais elles permettent de comprendre le personnage et d’en saisir toutes les aspérités.

Séréna m’a fait l’effet d’un feu follet. C’est un esprit libre et sauvage, mais qui garde une fragilité qui ne la rend pas faible pour autant. La vie lui a montré sa rudesse dès son jeune âge, et pourtant elle n’ait ni aigri ni pleine de rancœur. J’ai éprouvé pour elle une sympathie et un attachement forts, et regrettant même que son histoire ne dure pas plus longtemps.

Tout au long du roman, on se laisse porter par leur relation, comme par l’histoire de l’Ecosse, les magnifiques descriptions de paysages, qui nous plongent dans l’ambiance sans le moindre effort. On voit se dessiner devant nos yeux les paysages sauvages écossais, comme la belle cité d’York qui s’anime au fil des mots.

Ce tome clôture d’une belle manière une série qui a su me captiver dès les premières pages, qui a su me faire rêver et plonger dans ce beau pays qu’est l’Ecosse. J’ai vraiment apprécié découvrir l’histoire de ce peuple, ces mystères et ses secrets au détour de ces trois romances, aussi captivantes que variées.

Après une sortie en deux tomes, la sage « Amours Slaves » d’Aurélie Depraz nous revient au format intégral. Un condensé d’histoire vikings pour notre plus grand bonheur !

Au travers de ces deux histoires, vous pourrez découvrir des facettes peu mises en avant de ce peuple si fier. Que ce soit le commerce et les excursions vers la Russie médiévale, ou encore les traditions de ce peuple comme le Grand Sacrifice, le voyage vaut le détour, avec de la romance et des personnages qui sauront vous prendre aux tripes.

Un conseil : Foncez !

Les Routes de l’Est :

Svetlana est une femme fière au caractère bien trempé. On ne va pas se mentir, on voit tout de suite ses origines slaves dans sa façon d’être. Encore naïve par certains points, elle n’hésite pourtant pas à défendre son point de vue.

Sven a un charme indéniable. J’ai adoré sa façon d’être, sa nonchalance qui cache une personnalité plus complexe. Mais plus encore, ce sont ses échanges avec Svetlana et ses piques que j’ai adoré. Il aime jouer, mais sans malice, il aime la vie tout simplement. Et quand vous mettez ses deux -là ensemble, c’est juste explosif !

Comme à chaque fois, Aurélie Depraz nous offre autant des personnages pleins de vie et charismatiques, que des aventures qui nous font vivre l’histoire de l’intérieur. En embraquant avec Sven, on suit les aventures des vikings suédois qui ont sillonnés les fleuves intérieurs, découvrant les régions et peuples qui composent la Russie médiévale. Aspect très méconnu de l’histoire en générale, j’ai adoré découvrir tout cela, me régalant des descriptions offertes par l’auteur. Que ce soit le périple sur les eaux de la Volga, les échanges avec les peuples qui bordent la mer Caspienne.

Les Yeux de Mila :

Les années ont passé et Sacha est devenu un homme. Sweyn, après avoir sauvé le jeune homme en même temps que Svetlana, l’a élevé comme un fils. D’ailleurs, on sent bien ce lien qui unit les deux hommes. Un lien fort qui va plus loin que la simple reconnaissance.

Mais en sauvant le jeune homme de son destin, il ne l’a pas sauvé des démons de son passé. Car un fantôme obsède Sacha… Mila, celle qu’il aime et qu’il a juré de retrouver quoi qu’il arrive !

C’est cette quête de ‘amour perdu qui sert de fil conducteur à l’histoire et nous permet de découvrir une nouvelle facette de l’univers viking.

Cette fois-ci, l’auteur a choisi de centrer son récit plus sur les traditions du peuple viking, notamment avec le Grand Sacrifice, célébration hautement importante dans la vie de ce peuple. A travers les yeux de Sacha, on découvre en même temps que lui la culture qui l’a accueilli en son sein. Cela change des combats et du côté guerrier que l’on a déjà découvert dans le tome 1, et nous permet de mieux apprécier cette civilisation très riche.

Ces descriptions, couplées à des personnages divers et variés, aux personnalités très colorées, nous offre un très bon moment de lecture. On a plaisir à redécouvrir Sweyn et Svetlana ainsi que leur nombreuse descendance, et on prend tout autant de plaisir à découvrir les nouveaux tels que Geir.

Mais plus que tout, j’ai pris plaisir à suivre l’évolution de Sacha et sa quête de Mila. J’ai aimé voir la complexité des sentiments qui habitent le jeune guerrier et sa volonté farouche de tenir une promesse qui date de son enfance. On voit aussi en lui la dualité de ses deux origines… celle de sa naissance et celle de la communauté qui l’a accueilli et élevé.

Depuis la sortie du premier roman d’Aurélie Depraz « Pour l’Amour d’une Sasunnach », ce deuxième tome était attendu. Et on peut dire que l’attente valait le détour !

Si Ian et Alannah avaient su me charmer, Liam et Alison mettent la barre encore plus haut. On sent que les années passées à attendre leur histoire ont permis à l’auteur de peaufiner son style et de le rendre encore plus captivant qu’il ne l’était déjà.

Comme toujours, Aurélie Depraz nous présente des personnages intéressants, riches et passionnés. A chaque nouveau roman, elle arrive encore à me surprend et à déclencher des coups de cœur à la pelle.

D’un côté, nous avons Alison, jeune anglaise, envoyée se marier en Ecosse, dans une volonté de tisser des liens de pays entre l’Angleterre et sa grande ennemie. Comme elle a grandi à l’abri d’un couvent, elle garde une âme de rêveuse, et quand elle se fait enlever, elle s’imagine que son promis va venir la délivrer. Mais la situation est beaucoup plus complexe, et cette aventure va la faire grandir. Elle découvre une nouvelle facette d’un pays qu’elle pensait hostile, et se surprend à s’y sentir bien. Naïve mais déterminée, elle a un charme lumineux qui plait, même si la réaction sur la fin d’Alison m’a donné envie de la secouer (réaction qui se comprend vu son âge et la situation dans laquelle elle se trouve).

De l’autre, nous avons Liam, parfait exemple du highlander. Dans la volonté d’aider son clan et de lui éviter la misère, il a accepté le plan de son oncle et a organisé le kidnapping de la jeune fiancée. Bourru, sombre, il cache un amour pour les siens, une âme fort et un côté ténébreux pour lequel on ne peut que succomber ! J’ai vraiment apprécié ce personnage, comme beaucoup d’autres de cette histoire.

Sans oublier le contexte historique, fort bien décrit, qui nous dépeint avec habilité la situation de l’époque. Loin d’être un cours assommant d’histoire, on se plonge avec plaisir dans l’histoire de l’Ecosse, découvrant au fil des lignes un passé complexe, marqué par les aléas politiques et les guerres. On se surprend même à vouloir en découvrir plus sur ce beau pays. On sent bien les différents qu’il y a entre Angleterre et Ecosse, ainsi que les cicatrices que les combats incessants ont laissé sur le fier peuple écossais.

Ce roman est un vrai délice, qui nous fait voyager entre histoire et passion.

C’est avec impatience que j’attends maintenant le 3e tome. Prévu pour fin de l’année, il va permettre de boucler la boucle et de clôturer ce cycle passionnant.

Avec le roman de Coralie Winka, on se retrouve plongé en plein XVe siècle. La mort de Charles le Téméraire a laissé un état bourguignon fragile, que Marie, sa fille essaye tant bien que mal de protéger des ambitions politiques de Louis XI.

D’habitude, je suis attirée vers les romans touchant à l’histoire de l’Angleterre, de la France ou de l’Ecosse. Avec ce livre, j’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans une Histoire que je n’ai pas l’habitude de lire. Découvrir Marie de Bourgogne et les tractations pour son mariage au travers du regard de Clotilde a été très intéressant.

Clotilde est la couturière de la duchesse de Bourgogne. Ce statut et son amitié avec sa maîtresse permettent de présenter l’histoire et son contexte de plusieurs façons. On découvre, à travers ses échanges avec Marie, comme la situation évolue d’une manière politique. Mais dès qu’elle sort du palais, on a aussi la vision d’une habitante de Gand, une simple jeune femme, loin des codes de l’aristocratie. Cette dualité des visions permet, sans trop de difficultés, de cerner tous les enjeux de l’époque !

Mais il n’est pas juste question de guerre et de politique. On suit aussi la vie de Clotilde et surtout sa vie sentimentale. La connexion avec Hans se fait naturellement. On sent très vite qu’ils se plaisent, même si le rapprochement se fait en douceur. Le contexte politique, et le devoir de Clotilde vont les réunir et on va voir éclore leur amour avec tendresse.

Avec sa plume légère et fluide, l’auteur nous immerge dans son récit, et j’ai tourné les pages avec plaisir, impatiente de découvrir comment aller se finir ce choc politique et militaire. J’ai même éprouvé un petit moment de déception en lisant le dernier mot, car j’aurais aimé que l’histoire dure encore et encore !

C’est un beau roman historique que je conseille chaleureusement pour tout les amoureux de l’Histoire et ceux qui veulent s’y plonger.

Et voilà… La saga se termine avec ce tome 3, et quel tome !!

Cinq ans après les évènements du tome 2, on retrouve Angie qui a refait sa vie dans l’anonymat le plus total (vraiment ? héhé). Elle pense avoir réussi à tourner la page, mais l’ombre de Derek n’est jamais loin… Derek qui ne désire retrouver qu’une chose : les femmes de sa vie !

Cette saga a été un gros coup de cœur, du début à la fin !

Chaque tome à sa manière m’a fait vibrer, m’a retournée et m’a fait rêver. Ce tome-là est la conclusion parfaite à la saga. Il n’y a pas d’autre mot !

Derek est toujours aussi hot ! Je ne dis pas qu’il est parfait (il l’essst !!), il a ses failles et ses faiblesses, mais j’ai adoré le voir en mode lion qui défend son territoire. Il ne lâche pas le morceau et il n’hésite pas à sortir les crocs !

Angie aurait mérité quelques baffes, surtout face à certains des choix qu’elle fait (et parce qu’elle m’a piqué Derek !), mais on la comprend. C’est une mère qui cherche à protéger son enfant, peu importe le prix à payer.

Au fil des pages, on est tenu en haleine par l’intrigue, qui mêle évidence et surprise, action et émotion. Il n’y a pas à dire, l’auteur joue avec nous, et elle nous entraîne dans son sillage grâce à sa plume aussi délicieuse qu’addictive ! Tout au long de la saga, j’ai adoré découvrir les aventures de nos deux amoureux, découvrir tous les personnages qui les entouraient (spécial dédicace pour Pedro dans ce tome !). On a vraiment de tout dans ces trois tomes. Pas juste du suspens et de la passion, mais également des sujets plus sérieux, bien ancrés dans notre réalité.

N’hésitez plus un instant ! La saga est maintenant complète, vous pouvez vous plonger dedans à corps perdu !

Mon seul regret ? Le point final. Même si l’histoire se conclut en beauté, je ne veux pas dire au revoir à Derek !!!

Ce que j’apprécie avec chacune de mes découvertes de Matthieu Biasotto, c’est qu’il nous fait voyager à travers de nombreux pays.

Et son nouveau roman n’y échappe pas et il nous entraîne en Croatie.

Comme à chaque fois, Matthieu Biasotto nous offre des personnages profonds, aux multiples facettes, auxquels on s’attache avec une telle facilité.

Tihana est une femme au caractère fort, qui cherche par tous les moyens à trouver l’assassin de sa sœur. J’ai aimé la richesse de ce personnage. Elle n’a pas une vie facile et pourtant, elle se bat, elle se donne à fond.

Serghey est encore plus complexe. Ses fêlures sont nombreuses et complexes, mais elles offrent une profondeur au personnage qui le sublime.

Ce roman est un voyage total. Pas seulement en Croatie, mais aussi dans l’univers de chacun de nos héros, dans leurs vies, dans leurs souffrances et leurs joie. La plume de l’auteur, toujours aussi addictive, nous emporte avec elle et nous plonge dans cet univers riche.

Je ne me lasse jamais de lire les nouveautés de cet auteur, car à chaque fois, il arrive à me surprendre et à m’offrir une histoire à laquelle je ne m’attendais pas.

Avec Serghey, Matthieu Biasotto réussit son coup et nous offre une romance profonde et pleine d’émotions.

Découvrir une histoire mêlant la magie des fêtes made in Alsace avec les parfums de la Réunion, terre d’origine de l’héroïne, ça promettait quelque chose de bien coloré.

Une fois n’est pas coutume, l’héroïne n’aime pas Noël. Cette période de l’année lui rappelle la perte de ses parents et elle en est venue à créer sa vision de Noël, qui se rapproche plus d’Halloween, avec des visionnages de films d’horreur.

Pour les fêtes, elle rentre en Alsace pour retrouver sa grand-mère, avec qui elle fête ce « Nhallowel »… Mais c’était sans compter les changements dans la vie de sa grand-mère, et la volonté de celle-ci de mettre de la joie dans la vie de sa petite-fille !

Joy a une vision assez pessimiste des fêtes, ce qui se comprend parfaitement quand on comprend le traumatisme qu’elle a vécu dans son enfance. On ressent ses blessures et ses fêlures. Finalement, sa fête de « Nhallowel » est une protection qu’elle s’est confectionnée pour ne pas se laisser submerger par les souvenirs et ce qu’elle a perdu. En plus, son retour en Alsace s’accompagne de changements qui brisent ses habitudes… sa grand-mère est en couple, sa chambre n’est plus libre… elle n’aime pas ces changements mais se retrouve à cohabiter avec Anton…

Anton qui ne lui est pas inconnu. C’était intéressant de voir sa vision à lui, ses souvenirs, car lui se rappelle très bien de la petite Joy, alors qu’elle semble l’avoir effacé de sa mémoire.

Ensemble, ils sont touchants. J’ai aimé comment leur romance s’installe, avec douceur et bienveillance, tendresse et émotion.

Mention particulière pour la grand-mère de Joy qui est juste un rayon de soleil ! Elle respire le soleil de la Réunion, elle est rigolote à souhait et j’ai adoré lire son phrasé réunionnais.

Cette histoire vous mettra du baume au cœur et réchauffera les soirées d’hiver !

La première chose qui m’a attirée dans ce roman, c’est qu’il se passe à Strasbourg. Eh oui, quand une histoire se déroule chez soi, ça donne envie !

Je me suis donc embarquée dans cette histoire pour suivre les aventures de Clémentine, professeure de danse, qui doit organiser le grand gala de Noël.

J’ai beaucoup aimé voir les coulisses de l’organisation du Gala, le choix des danseurs, les préparatifs et répétitions, avec les petits dramas qui viennent mettre de l’ambiance.

Au niveau des personnages, difficile de dire lequel m’a le plus plu, car ils sont nombreux mais tous plus attachants les uns que les autres. On a des personnalités diverses, hauts en couleurs. On a envie de rire avec eux, de les réconforter, voire même de les secouer !! Que ce soit Clémentine et sa manie de se faire des films, Tom et sa communication un peu hasardeuse, ou même Benjamin le phénomène, tous arrivent à nous toucher d’une manière ou d’une autre.

La richesse de tous ces personnages donne du relief et de la vie à l’histoire, et on se plonge dedans jusqu’à la fin !

Un petit bémol, les notes pour elle-même que Clémentine se fait régulièrement. De temps en temps, ça permet d’accentuer la situation, mais elles étaient un peu trop présentent à mon goût. Ça ne viendra pas perturber votre lecture, donc pas d’inquiétude.

En résumé, c’est une belle romance de Noël, touchante à souhait.

Cette histoire est à l’image de sa couverture : pleine de peps, fraîche, délurée. C’est un vrai petit bonheur de lecture.

On suit l’histoire de Princesse (véritable prénom de la miss) qui cherche à se reconstruire après que son mari l’ait quittée. Un grand passage à vide, des choix qui ne la rendent pas heureuse finissent par être le déclic qui la pousse à se reprendre en main et à réaliser son rêve : ouvrir sa propre pâtisserie !

Au début, Princesse me faisait de la peine… mais à partir du moment où elle décide de réaliser son rêve, c’est une véritable tornade ! Elle s’accroche à son objectif, elle se bat pour le réaliser, le tout avec un humour de premier choix. Son énergie déborde sur son entourage et elle se fait vite une clientèle adorable.

Pour ne rien gâcher à la lecture, son proprio, Mark, avocat avec un sacré caractère, vient pimenter sa vie. Car entre ces deux-là, l’alchimie est forte, très forte. On s’attend à ce que tout prenne feu quand ils sont dans la même pièce.

Ce roman est un savant mélange entre romance et felle good, un concentré de joie et de bonne humeur. Un petit coup au moral ? Une baisse de régime ? Ce roman est le remède, la solution au problème !

Venez succomber au charme de Princesse ! Vous ne le regretterez pas un seul instant !

Aurélie Depraz revient nous entraîner dans les étendues sauvages dominées par nos amis les Vikings.

On reprend les « Routes de l’Est » pour suivre les aventures de Sacha, qu’on avait déjà rencontré dans le premier tome.

Les années ont passé et Sacha est devenu un homme. Sweyn, après avoir sauvé le jeune homme en même temps que Svetlana, l’a élevé comme un fils. D’ailleurs, on sent bien ce lien qui unit les deux hommes. Un lien fort qui va plus loin que la simple reconnaissance.

Mais en sauvant le jeune homme de son destin, il ne l’a pas sauvé des démons de son passé. Car un fantôme obsède Sacha… Mila, celle qu’il aime et qu’il a juré de retrouver quoi qu’il arrive !

C’est cette quête de ‘amour perdu qui sert de fil conducteur à l’histoire et nous permet de découvrir une nouvelle facette de l’univers viking.

Car comme toujours, Aurélie Depraz manie avec dextérité les descriptions qui nous permettent de nous immerger dans cet univers. Les paysages prennent vie à chaque ligne. On voit les scènes de la vie quotidienne, on ressent les embruns du vent et les senteurs de la vie, on vibre lors des combats.

Cette fois-ci, l’auteur a choisi de centrer son récit plus sur les traditions du peuple viking, notamment avec le Grand Sacrifice, célébration hautement importante dans la vie de ce peuple. A travers les yeux de Sacha, on découvre en même temps que lui la culture qui l’a accueilli en son sein. Cela change des combats et du côté guerrier que l’on a déjà découvert dans le tome 1, et nous permet de mieux apprécier cette civilisation très riche.

Ces descriptions, couplées à des personnages divers et variés, aux personnalités très colorées, nous offre un très bon moment de lecture. On a plaisir à redécouvrir Sweyn et Svetlana ainsi que leur nombreuse descendance, et on prend tout autant de plaisir à découvrir les nouveaux tels que Geir.

Mais plus que tout, j’ai pris plaisir à suivre l’évolution de Sacha et sa quête de Mila. J’ai aimé voir la complexité des sentiments qui habitent le jeune guerrier et sa volonté farouche de tenir une promesse qui date de son enfance. On voit aussi en lui la dualité de ses deux origines… celle de sa naissance et celle de la communauté qui l’a accueilli et élevé.

Ce fut de nouveau une magnifique lecture, et les amoureux de romance et de la culture viking savoureront eux aussi ce roman !