Comme à chaque fois que je prends un livre de Matthieu Biasotto, je m’attends à découvrir autant un nouveau pays qu’une nouvelle intrigue totalement surprenante.

Et des quatre livres que j’ai lus de l’auteur pour l’instant, Noan est vraiment mon préféré.

A chacune de mes lectures je suis autant scotchée par l’histoire que par la plume de l’auteur, mais avec ce roman, il a réussi à me rendre totalement dépendante à Noan. J’étais suspendue à chaque page, avec le besoin viscéral d’avancer ma lecture pour savoir comment tout ça allait finir. Et je n’ai pas été déçu !

Ellyn est une jeune femme brisée par une relation étouffante, qui cherche à fuir son compagnon violent. Quand sa route croise celle de Noan, elle a l’impression de tomber de Charybde en Scylla. Et pourtant… c’est grâce à cette rencontre qu’elle va révéler la force qu’elle a à l’intérieur d’elle.

Noan, à sa façon, est son propre tortionnaire. Prisonnier de son passé, et de la responsabilité qu’il a envers la Horde, il sacrifie son existence même à mener à bien le but qu’ils se sont fixé. Il cherche à être inébranlable, mais il reste humain et on s’émeut de sa carapace qui se fissure par moment.

Matthieu Biasotto maîtrise ses personnages. Dans chaque histoire, il arrive à nous en présenter des différends, aux caractères et passifs variés, et ce roman nous en offre un nouvel éventail. Chacun a sa façon saura nous toucher, nous émouvoir et même nous énerver, mais on en demandera toujours plus ! J’ai vraiment adoré tous les membres de la Horde, de Java à Perl, et ça m’a fait un petit pincement au cœur de les quitter à la fin de ma lecture.

Cette histoire s’aventure dans la facette la plus sombre de l’être humain. On y découvre des vices à vous glacer le sang. Mais on y découvre aussi l’obscurité dans laquelle Noan est prêt à plonger pour assouvir sa vengeance tout en sauvant les êtres qui peuvent encore l’être. Les valeurs humaines sont la clé de voute de l’ensemble, et on voit l’importance des choix que l’on fait, et surtout les conséquences que les décisions que l’on prend peuvent avoir. Rien n’est simple, et tout choix à un prix !

Ce livre a beau être une romance, il dépasse ce simple genre, nous entraînant dans une aventure pleine de suspens. On est tenu en haleine, et on se laisse happer par l’intrigue du début à la fin.

C’est un vrai coup de cœur !!

Au premier contact, cette histoire surprend par sa forme.

Présentée comme un mélange de pièce de théâtre et de roman, elle a de quoi dérouter lors de sa lecture. Sur le coup, j’avais peur que cela m’empêche de profiter pleinement de l’ensemble. Les dialogues sont dans leur plus simple appareil, répondant aux codes du théâtre, tandis que la narration suit les codes du roman. Mais finalement, on oublie vite cette histoire de forme.

Une fois qu’on est plongé dedans, les actions se succèdent et s’enchaînent de manière fluide. L’auteur maîtrise parfaitement l’époque, que ce soit dans les mots choisis que dans la description des lieux. Les personnages sont attachants, autant Louise que Ludovic. Il suffit de peu de lignes pour les apprécier, savourer la douceur de la jeune femme ou la droiture du capitaine.

Je suis juste un peu frustrée de ne pas en avoir eu plus, car j’aurai aimé en apprendre plus sur eux, et surtout sur ce qui se passe après la fin. C’est là qu’on remarque que le format atypique, mélangeant nouvelle, pièce de théâtre et histoire, a réussi son pari. Car en soi, l’intrigue a déjà été vue, mais c’est la façon de la mettre en scène et de nous la raconter qui en font tout le charme.

L’auteur arrive à nous offre ainsi roman court agréable à lire, pour un bon moment à travers le temps, tout en nous offrant une expérience intéressante.

Comme chaque année, on a le nouveau roman Is It Love ? qui débarque dans nos bibliothèques. Enfin, celui de l’univers Carter Corp géré par Hugo Roman.

Cette fois-ci, c’est au tour de Daryl Ortega, le jumeaux caliente de Matt d’entrer en scène… et on peut dire qu’il était attendu, vu l’enthousiasme suscité par son opus.

Si vous êtes une lectrice de romance et que vous n’avez pas joué aux jeux, vous aurez une bonne romance, avec une bonne plume, qui se lit facilement. On a une jeune femme, Lexi, qui se retrouve à devoir sortir son frère d’une situation qui semble impossible et, pour cela, elle va compter sur le frère jumeau de son collègue pour l’aider. On a les éléments classiques de la romance : la jeune femme qui a besoin d’être aidé, le bad boy qu’elle va essayer de dompter, et des scènes qui cherchent à mettre une atmosphère de suspens.

Par contre, la joueuse que je suis, elle n’est pas satisfaite. Je suis fan de la Tornade Ortega. Même si je préfère Matt, j’aime le côté bad boy de Daryl. Ils sont vraiment complémentaires et j’avais adoré la première saison consacré au sulfureux Daryl. On avait enfin une héroïne badass, qui envoyait du lourd, et la relation entre les deux était tout simplement explosive.

Et là… je cherche encore l’héroïne. On sent comme une censure. Je veux bien qu’on ne mette pas des « Putain » à tout bout de champ, mais le replacer par « Flûte » ? Sa personnalité a été comme censurée et on se retrouve avec une miss qui mixe côté écolo et artiste… assez loin de ce qu’elle est dans le jeu. Elle aime les gros bolides, les moteurs qui rugissent, alors l’entendre parler de moteur électrique m’a fait grincer des dents. Pourtant, même si elle pouvait un peu agacer par moment, son côté tête brûlée était rafraîchissant, car c’était nouveau dans l’univers Carter Corp.

Daryl passe encore… si on oublie complètement l’histoire du jeu. Car le côté sulfureux et brûlant s’est pris une sacrée douche froide. Il fait le job, mais sans plus.

Le problème avec ces changements dans la personnalité des deux héros, c’est que ça rend leur histoire moins explosive, et elle perd tout le charme qui a su captiver les joueuses. Ça se ressent dans l’alchimie entre les deux personnages, elle ne fait pas d’étincelles. Et je ne parle pas des autres incohérences qui hérissent le poil (genre Joe qui devient un métis aux yeux bleu-vert…)

Bref, une fois encore, le livre est plus destiné à essayer d’agrandir le public touché, privilégiant les lectrices de romance, et délaissant un peu les joueuses. C’est dommage. Même si d’un point de vue Romance le livre se lit bien, on passe à côté pour les fans de l’univers, alors que le livre aurait pu être une pure tuerie…

Dans ce roman, Linda Sayeg nous entraîne à la cour du grand Roi Soleil.

Louis XIV arrive dans la dernière partie de son règne. Fini le règne de la Montespan, on est ici dans celui de Madame de Maintenon, devenue depuis peu l’épouse de Louis XIV. Et comme dans tous les grandes cours, c’est une lutte de pouvoir qui s’engage entre les différents partis.

C’est dans ce contexte que l’on découvre nos héros.

Adélaïde vit dans le vaste de Versailles. Sa mère étant une des dames de compagnie de la Princesse Palatine, la jeune fille est au cœur de la cour du Roi Soleil. Elle côtoie ainsi, autant les enfants officiels que les bâtards légitimés du souverain. C’est ainsi que sa route croise celle de Philippe, neveu du roi, et de Louis-Auguste, duc du Maine et fils légitimé de Louis XIV. Les deux jeunes hommes sont différents de caractères, pourtant chacun d’entre eux saura capturer le cœur d’Adélaïde. N’y voyez pas là l’inconstance de la jeunesse. Elle est sincère dans ce qu’elle ressent, et les aime tous les deux.

Ne cherchez pas une histoire qui vous entraînera dans une action trépidante. Ici, vous suivez les intrigues de cours, les machinations des courtisans. Et surtout, on suit l’évolution des sentiments de trois jeunes gens, enchaînés par les valeurs d’un temps qui les empêche de vivre comme ils l’entendent. On suit leur évolution, autant sur le plan social qu’émotionnel. Leur vie en apparence si dorée, est loin d’être parfaite et ils devront surmonter bien des épreuves.

L’auteur arrive à nous plonger dans cette atmosphère, où l’innocence est bien rare et où la traitrise peut prendre bien des visages. Ce roman prend le temps de nous faire vivre l’Histoire, nous permettant de découvrir d’autres facettes des grands personnages historiques. On s’imprègne bien de l’ambiance versaillaise et on voit l’Histoire bien connue d’un œil nouveau.

Ma petite « déception », un saut dans le temps où j’aurais bien aimé en apprendre plus. Mais il se comprend parfaitement, vu que l’auteur chercher à coller à la réalité historique des personnages ayant existés. Ce n’est pas grand-chose et cela ne gâche en rien la lecture.

Si vous aimez l’histoire et ses méandres, vous allez apprécier cette lecture, tout comme je l’ai savourée.

L’Egypte, figure importante de l’Histoire, n’est pourtant pas une époque que l’on retrouve habituellement dans les romance. J’étais donc très impatience de découvrir ce que l’auteur allait nous réserver pour cette histoire. Les premiers chapitres avaient su me captiver lors du concours, et je voulais voir si j’allais toujours autant accroché.

Et c’est le cas !!

Mérytamon est la dernière-née de Ramsès II et de la Royale épouse Néfertari. Ne cherchez pas une douce princesse car ce n’est pas dans sa nature. C’est une artiste dans l’âme, qui ne souhaite rien d’autre que dessiner et perfectionner son art. On voit très vite qu’elle n’est pas faite pour les fastes de la cour, mais qu’elle est n’aspire qu’à quitter sa prison dorée. Malgré l’amour de ses parents, elle étouffe sous la rigueur des règles de la dynastie. Nous suivons les pas de cette princesse, éprise de liberté, à laquelle on s’attache très vite, et on vit avec elle sa découverte de l’amour mais aussi le danger qui plane sur elle depuis sa naissance.

Kléo a géré cette histoire d’une manière magistrale. Avec des descriptions précises, elle nous amène à nous plonger dans l’histoire égyptienne, au temps du grand pharaon Ramsès II. Elle arrive à décrire l’atmosphère avec facilité, ce qui nous permet de nous imprégné de l’ambiance qui vient entourer les aventures de Mérytamon. On ressent bien le poids qui pèse sur les épaules de la jeune femme, dont la vie suit les règles imposées par les Dieux pour maintenir l’ordre. Et face à ce besoin de liberté, on a la volonté de ses parents de tout faire pour protéger leur fille adorée, peu importe le prix.

L’auteur nous offre un délicieux mélange d’aventures : de la romance, du mysticisme, de l’intrigue. Il y a vraiment tout pour ravir le lecteur.

C’est une aventure à découvrir, que vous soyez adepte de l’Histoire ou non. On se plonge tellement facilement dans l’histoire, que le temps passe à une vitesse folle !

Håkøn est l’archétype du suédois baraqué, bien monté, et hétéro jusqu’au bout des ongles. Son gros défaut ? Une tendance maladive à s’embourber dans des mensonges de plus en plus gros, ce qui va l’amener à se faire embaucher dans une entreprise au personnel gay. Rien qu’en lisant ça, on sent venir les embrouilles et les situations cocasses, et on peut dire qu’il les enchaîne !

Suldrün est un véritable phénomène. Livrée sans filtres, elle balance la vérité à tour de bras. Aussi cash que rafraichissante, ce qu’elle déteste le plus : ce sont les mensonges ! Vous voyez ? Elles sont là les embrouilles. Surtout que le caractère enflammé de la jeune femme n’est pas en reste pour faire tourner Håkøn en bourrique.

Avec ce duo de choc, on se retrouve embarqué dans une série d’évènements et péripéties. Et accrochez-vous, car ce livre est une pépite d’humour. Les situations que vit Håkøn sont hilarantes, et on attend avec impatience chaque nouvel imbroglio dans lequel notre suédois va plonger la tête baissée. J’en ai pleuré de rire tellement c’était génial.

Mais derrière tout ça, il y a quelque chose de plus profond. Derrière l’humour, il y a une véritable déclaration d’amour filial. L’auteur nous touche avec des mots justes et forts, nous offrant une belle leçon de vie. C’est d’une si belle manière qu’après le rire, c’est l’émotion qui vient nous toucher.

Ce roman m’a mise de bonne humeur, m’a donné le sourire et reboosté. Je sais déjà que je vais le relire plusieurs fois. Il est un vrai soleil quand on a un coup dans le moral !

Pour son nouveau roman, Aurélie Depraz choisit de rompre avec ses habitudes.

Après nous avoir fait voyager à différentes périodes de l’histoire, elle s’aventure cette fois-ci dans une romance contemporaine qui nous emmène dans le Montana. Préparez-vous à respirer le grand air des grandes plaines et de côtoyer de fougueux étalons (et on parle bien des deux sortes d’étalons ;) )

Un périple américain que l’on vit en compagnie de Kate et Luke, les deux héros de ce roman.

Kate n’a pas eu une vie facile. Que ce soit dans son enfance ou pendant sa vie à Los Angeles, on peut dire que tout n’a pas été rose pour elle. Revenir à Blue Valley est un douloureux pèlerinage, mais elle a une force qui lui permettra de renaître de ses cendres.

Luke est le parfait cowboy. Pas celui des westerns, mais celui qui est amoureux des cheveux, le passionné qui chérit la tradition. Il est un équilibre parfait entre virilité et charme, avec cette séduction du parfait gentleman. Mais le respect ne l’empêche pas d’être un condensé de sexytude, dont on a envie d’arracher la chemise et de faire voler le stetson.

Ces deux-là ont un passé commun, qui se réveille à leur souvenir dès que leurs regards se croisent à nouveau. L’attraction entre eux est forte, et n’importe qui à leurs côtés finit par le ressentir. D’ailleurs, on ne peut que rire des talents d’entremetteur de Rob, le cousin de Luke. Chaque fois qu’il est là, on sait qu’on va bien rigoler ! Et je ne parle même pas des amies de Kate, qui sont deux phénomènes elles aussi, chacune à leur manière.

Aurélie Depraz a réussi son incursion dans la romance contemporaine, et on est prêt à rapidement renouveler l’expérience. On s’imprègne sans difficulté de l’atmosphère si particulière de Blue Valley, savourant avec délice les descriptions de ces paysages sauvages.

En résumé, c’est une belle romance, pleine de douceur, et pourtant avec ce vent sauvage qui vient tout sublimer. Les pages défilent à une vitesse folle et la fin arrive bien trop vite. On en voudrait encore plus !

Pour son nouveau roman, Aurélie Depraz choisit de rompre avec ses habitudes.

Après nous avoir fait voyager à différentes périodes de l’histoire, elle s’aventure cette fois-ci dans une romance contemporaine qui nous emmène dans le Montana. Préparez-vous à respirer le grand air des grandes plaines et de côtoyer de fougueux étalons (et on parle bien des deux sortes d’étalons ;) )

Un périple américain que l’on vit en compagnie de Kate et Luke, les deux héros de ce roman.

Kate n’a pas eu une vie facile. Que ce soit dans son enfance ou pendant sa vie à Los Angeles, on peut dire que tout n’a pas été rose pour elle. Revenir à Blue Valley est un douloureux pèlerinage, mais elle a une force qui lui permettra de renaître de ses cendres.

Luke est le parfait cowboy. Pas celui des westerns, mais celui qui est amoureux des cheveux, le passionné qui chérit la tradition. Il est un équilibre parfait entre virilité et charme, avec cette séduction du parfait gentleman. Mais le respect ne l’empêche pas d’être un condensé de sexytude, dont on a envie d’arracher la chemise et de faire voler le stetson.

Ces deux-là ont un passé commun, qui se réveille à leur souvenir dès que leurs regards se croisent à nouveau. L’attraction entre eux est forte, et n’importe qui à leurs côtés finit par le ressentir. D’ailleurs, on ne peut que rire des talents d’entremetteur de Rob, le cousin de Luke. Chaque fois qu’il est là, on sait qu’on va bien rigoler ! Et je ne parle même pas des amies de Kate, qui sont deux phénomènes elles aussi, chacune à leur manière.

Aurélie Depraz a réussi son incursion dans la romance contemporaine, et on est prêt à rapidement renouveler l’expérience. On s’imprègne sans difficulté de l’atmosphère si particulière de Blue Valley, savourant avec délice les descriptions de ces paysages sauvages.

En résumé, c’est une belle romance, pleine de douceur, et pourtant avec ce vent sauvage qui vient tout sublimer. Les pages défilent à une vitesse folle et la fin arrive bien trop vite. On en voudrait encore plus !

Quand j’en avais appris la sortie, il m’avait fait de l’œil direct. Il faut dire qu’il réunissait deux thèmes que j’apprécie beaucoup : l’Ecosse et les bikers.

Pour le premier thème, je ne m’en lasserai jamais, ce pays étant un de mes rêves de voyages. Pour le second, on en a vu passé des romans de bikers, donc on peut s’attendre à voir de l’inattendu comme du déjà-vu.

Ce qui est sûr, c’est que Matthieu Biasotto a su faire sien cet univers et nous offrir une histoire qui prend vraiment aux tripes. J’ai dévoré cette histoire, comme si le livre était une moto qui me permettait de foncer sur l’asphalte. Bien qu’on ait affaire à des bikers, on est là des MC qu’on peut trouver dans d’autres ouvrages. Ici, ils sont une grande famille qui est devenue plus un gang qu’autre chose, mais on sent que ce n’est pas vraiment pas choix et qu’il y a une volonté de sortir de ce marasme.

Tearon et Ceana sont deux personnages complexes, torturés, avec des failles et des blessures, mais qui ont cependant une flamme en eux qui ne demande qu’à prendre vie. Ne pensez pas que vous arriverez à les comprendre rapidement. On les découvre peu à peu, et chaque nouvelle information nous fait nous attacher davantage. Car on s’attache à ces personnages, comme à tous ceux qui gravitent autour des Saighdear Fala, et on trouve notre place dans cette famille.

L’action et le suspens sont au rendez-vous. L’auteur joue avec nos nerfs avec brio. Quand on pense avoir compris le fin mot de l’histoire, un nouvel élément vient s’ajouter et remet en cause toutes nos certitudes. Je pensais avoir dénoué le nœud de l’intrigue à un moment et voilà le petit caillou jeté dans la mare de mes certitudes qui a tout remis à zéro.

C’est vraiment une histoire passionnante, et si vous aimez ces histoires torturées, vous allez vous régaler. Car ici pas de pathos ou d’exagération, on est dans l’âme humaine à l’état brute !

Envie de plonger dans l’Histoire et de vivre à la cour de Louis XV ? Ce roman est fait pour vous !

On connait l’Histoire. Les grands noms nous parlent, comme Louis XV ou Madame de Pompadour. On les a déjà vus dans nos cours d’histoire et dans les émissions de Stéphane Bern. Le faste et le luxe de Versailles ont été régulièrement les sujets de films d’époque.

Mais Linda Sayeg nous offre une autre facette de ces grands personnages. Dans son roman, nous suivons Emilie, duchesse de Beaumont et amie intime de Madame de Pompadour. Avec elle, on découvre la face plus intime des intrigues de la cour. Les failles de la favorite, les traitrises des pseudo-amis, les flatteries des courtisans, tout nous y est présenté par le regard d’Emilie, qui avec son cœur généreux et sa fidèle amitié, cherche à aider son amie.

La plume est maîtrisée, l’histoire très agréable à lire. On ne se retrouve pas avec un texte qui nous assène un cours d’histoire, mais on plonge dans l’époque pour la vivre en même temps que son héroïne. L’auteur gère son sujet et on sent qu’elle a pris plaisir à écrire cette histoire, plaisir que l’on goûte pleinement lors de notre lecture.

J’aurais bien aimé que la fin soit un peu plus étoffée. J’ai eu l’impression qu’il manquait un petit quelque chose pour que la boucle soit bouclée et que l’histoire se termine complètement. Ce n’est qu’un petit point, qui ne gâche en rien la plaisir de la lecture.

Ce qui est sûr, c’est que Linda Sayeg a su me faire voyager, et l’amoureuse de l’histoire que je suis a passé un excellent moment de lecture. Je le conseille vraiment !