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Commentaires de livres faits par sevixa

Extraits de livres par sevixa

Commentaires de livres appréciés par sevixa

Extraits de livres appréciés par sevixa

Il m’emballa comme un paquet. Je ne pouvais pas bouger.
— J'ai cru que tu étais un psychopathe, grognai-je.
— Mais j’en suis un.
— Qu’est-ce que tu fous ici ?
— Je cherche Jim dans ton lit.
— Il n’est pas là.
— C’est ce que je vois.
De petites étincelles d’or dansaient dans ses yeux gris foncé.
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— Oublie que c’est moi pendant un instant. Mets ton ego de côté. Je suis le Seigneur des Bêtes, tu es un membre de l’Ordre. Tu es sous mes ordres pendant cette enquête. Je t’ordonne de me révéler tes informations. Fais ton boulot.
Ça fit mal. Je faisais mon boulot aussi bien que possible.
— Tu te trompes. Je ne suis pas sous tes ordres. Nous sommes sur un pied d’égalité.
— Je vois. Jim est avec toi en ce moment ?
— Oui. On baisait violemment. Tu nous as interrompus.
Je raccrochai.
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— Pas pour le moment. (Il se pencha en arrière, ramassa l’assiette d’Andrea et me l’offrit) Une pêche ?
Mon sourire se refroidit encore. Pendant le tsunami, Curran m’avait offert de la soupe et je l’avais mangée. Plus tard, l’alpha des boudas, Tante B, m’avait expliqué que les Changeformes offraient de la nourriture à leur partenaire potentiel. Il se déclarait à la fois mon protecteur, insinuant que j’étais plus faible que lui, en se proposait comme partenaire. J’avais accepté. Cela l’avait beaucoup amusé. Même si j’avais su ce que signifiait la soupe, je l’aurais mangée – j’étais à moitié morte à l’époque.
Je croisai les bras sur ma poitrine.
— Non merci. Je n’accepterai plus de nourriture de ta part.
— Ah ? (Il prit une tranche, la cassa en deux et la fourra dans sa bouche. ) Qui t’a expliqué ? Raphaël ?
— Ça a de l’importance ?
Ses yeux étincelèrent d’or.
— Non.
Menteur
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— Sa Majesté a besoin d’une fille « puis-je ». Ce n’est pas moi. — Une fille « puis-je » ?
Je m’enfonçai dans mon siège.
— Puis-je t’apporter à manger, Ta Majesté ? Puis-je te dire à quel point tu es fort et puissant, Ta Majesté ? Puis-je t’épouiller, Ta Majesté ? Puis-je te lécher le cul, Ta Majesté ? Puis-je…
Je me rendis compte que Raphaël était particulièrement immobile. Pétrifié, comme une statue.
Son regard était rivé sur un point derrière ma tête.
— Il est juste derrière moi, n’est-ce pas ?
Andrea hocha lentement la tête.
— Techniquement, ça devrait être « pourrais-je », dit Curran d’une voix plus profonde que ce dont je me souvenais. Puisque tu demandes la permission.
Il fit un pas pour entrer dans mon champ de vision, tendit la main vers une chaise de la table à côté et la découvrit fichée au sol. Il l’attrapa d’une main et l’arracha du béton, laissant quatre vis dépasser du revêtement. Il posa la chaise à côté de moi, le dossier vers moi, et l’enjamba comme si c’était un cheval, croisant les bras sur le dossier pour montrer ses biceps bien dessinés.
Pourquoi moi ?
— Pour répondre à ta question, oui, tu peux me lécher le cul. Normalement, je préfère protéger mon espace vital, mais tu es une Amie de la Meute et tes services se sont révélés utiles une fois ou deux. Je fais tout pour satisfaire les désirs de ceux qui se montrent amicaux avec mon peuple. Ma seule question serait : Me lécherais-tu le cul par obéissance, pour me laver ou comme préliminaires ?
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Curran et moi nous entendions aussi bien que la glycérine et l’acide nitrique ; mettez-nous ensemble, secouez un peu et couchez-vous avant que ça explose.
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Son kilt tomba.
— Il m’a fallu des heures pour attacher ce truc !
Quand Bran essaya de le remonter, le kilt tomba en morceaux. Je l’avais sectionné en trois endroits.
— Non, Bran, je n’ai pas manqué mon coup.
Je sortis dans le couloir et faillis me cogner à Curran, accompagné d’un groupe de Changeformes. Bran me suivit, complètement à poil.
— Hé ! ça veut dire pas de sexe ?
Le visage de Curran perdit toute expression. Je l’évitai et continuai mon chemin.
Bran me poursuivit, s’insinuant entre les Métamorphes.
— Bougez de mon chemin, vous ne voyez pas que j’essaie de parler à une femme ?
Je fis l’erreur de regarder en arrière pour voir Curran tendre la main vers le cou de Bran qui passait près de lui. Avec un effort de volonté qui dut lui coûter une année d’espérance de vie, il se contenta de serrer le poing et baissa le bras.
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— Curran ? Ce n’est pas vraiment Monsieur Cool. Il m’a tendu un bol de soupe, il n’a pas été plus loin que ça.
Raphaël cessa de masser les épaules d’Andrea.
— Il t’a nourrie ?
— Comment est-ce arrivé ? (Tante B me regardait.) Sois précise, c’est important.
— Il ne m’a pas exactement nourrie. J’étais blessée et il m’a donné un bol de bouillon de poule. En fait, je crois qu’il m’en a donné deux ou trois. Et il m’a traitée d’idiote.
— Tu as accepté ? demanda Tante B.
— Oui. Je mourais de faim. Pourquoi me regardez-vous comme ça tous les trois ?
— Putain ! (Andrea fit claquer sa tasse sur la table, renversant de la tisane.) Le Seigneur des Bêtes te nourrit. Réfléchis une seconde !
Raphaël toussa. Tante B demanda :
— Y avait-il quelqu’un d’autre dans la pièce ?
— Non. Il avait chassé tout le monde.
Raphaël hocha la tête.
— La nourriture a une signification particulière, commença Tante B.
Je hochai la tête.
— La nourriture reflète la hiérarchie. Personne ne mange avant l’alpha, à moins qu’il en ait donné la permission, et aucun alpha ne mange en présence de Curran tant qu’il n’a pas avalé une bouchée, dis-je.
— Et il y a plus, continua Tante B. Les animaux expriment leur amour avec la nourriture. Quand un chat t’aime, il laissera des souris mortes sur ton porche parce que tu es une mauvaise chasseuse et qu’il veut s’occuper de toi. Quand un garçon Changeforme aime une fille, il lui apporte de la nourriture et, si elle l’aime aussi, elle lui fera à déjeuner. Quand Curran veut montrer son intérêt pour une femme, il lui paie à dîner.
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Je hoquetai toujours, tentant de respirer.
— Je pourrais te tuer là, tout de suite. Il ne m’en fau­drait pas beaucoup. Je crois bien que j’ai honte pour toi. Au moins, essaie un coup de magie ou d’autre chose, pour compenser…
Comme tu veux. Je pris une inspiration et crachai mon nouveau mot de pouvoir.
— Osanda !
À genoux, Ta Majesté.
Il grogna comme un homme qui essaie de soulever un poids écrasant sur ses épaules. Son visage trembla sous l’effort. Ha ! ha ! Il n’était pas le seul à voir ses pouvoirs augmentés par le tsunami.
Je me relevai à mon aise. Curran était coincé, les muscles de ses jambes gonflaient son pantalon de survêtement. Il ne s’agenouillait pas. Il ne s’agenouillerait pas. Je l’avais frappé avec un mot de pouvoir en plein foutu tsunami et ça ne mar­chait pas. Quand il réussirait à lui échapper, il me tuerait probablement.
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Je lui jetai un œil et découvris un lion. Il ne changea pas, son visage était toujours totalement humain mais il y avait quelque chose de très félin dans son attitude, totalement concentré sur moi comme s’il était prêt à bondir, c’était dérangeant. Il me surveillait sans bouger un muscle. L’envie primale de me figer me traversa comme un frisson. Je restai assise, incapable de regarder ailleurs.
Un sourire lent, carnivore, naquit sur les lèvres de Curran.
— Non seulement tu coucheras avec moi mais tu diras « s’il te plaît ».
Je lui décochai un regard outré.
Le sourire s’élargit.
— Tu diras « s’il te plaît » avant et « merci » après.
Un rire nerveux me secoua.
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Je baissai les yeux, il me regardait en souriant. À l’évi­dence, me voir m’essouffler et me surmener l’amusait énormément.
Il poussa d’un coup et glissa la barre dans les encoches sur les côtés du banc.
Je reculai rapidement, mettant quelque distance entre nous. Il s’assit, ôta son tee-shirt et l’utilisa pour essuyer la sueur sur sa poitrine. Lentement, exposant délibérément ses muscles.
Je me détournai et regardai le paysage. La bave ne ferait pas bonne impression sur mon visage. Et puis, s’il continuait, je risquais de m’évanouir. Ou de sauter du toit.
J’avais besoin de baiser. Déjà mes hormones menaçaient de faire grève et de court-circuiter mon bon sens.
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Le toit était couvert d’haltères de toutes sortes. Curran était couché sur un banc de musculation renforcé de métal. Il faisait des développés couchés, levant une barre chargée de poids et la ramenant à sa poitrine avec des gestes lents et mesurés. Il ne trichait pas.
Je m’approchai. La barre était plus épaisse que mon poignet. Elle avait dû être fabriquée sur mesure. J’essayai de compter les disques. Une barre normale pesait vingt kilos et les disques habituels pesaient à peu près la même chose. Mais ceux-ci n’avaient pas l’air normaux.
Je restai sur le côté et regardai la barre monter et descendre. Curran portait un vieux tee-shirt déchiré, je pouvais voir ses muscles pomper.
— Tu lèves combien ?
— Trois cent cinquante.
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— Vous êtes sûre de ne pas avoir envie de me rejoindre dans la cuve ? L’eau est bonne.
Je clignai des yeux, muette. Curran éclata de rire, il s’amusait comme un fou.
— Euh … non, réussis-je à dire.
— Vous ne savez pas ce que vous ratez.
Était-il en train de me draguer ou simplement de se foutre de ma gueule ? Je penchai pour la deuxième option. Moi aussi je pouvais jouer à ce petit jeu ! Je regardai directement son entrejambe.
— Je vois très bien ce que je rate.
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Je chipotais avec ma salade, levai les yeux et vis Crest regarder par-dessus mon épaule.
— Il y a un problème ?
— Ce type ne cesse de te regarder. C’est vraiment très grossier. Je crois que je vais me lever et aller lui demander quel est le problème.
Je me retournai et aperçus une silhouette familière à deux tables de nous. Appuyé sur le dossier de sa chaise, à moitié tourné pour avoir une meilleure vue sur notre table : Curran.
Qu’avais-je donc fait pour mériter ça ?
Une fabuleuse Asiatique portant une minuscule robe noire occupait la chaise en face de lui. La femme avait l’air nerveuse, ses doigts fins tordaient les coins de sa serviette. Elle m’adressa un regard étonné, comme une gazelle à un point d’eau, puis se retourna très vite. Curran avait l’air de s’en foutre.
Nos regards se croisèrent. Il sourit.
— Je ne crois pas que ce serait une bonne idée.
— Un ancien petit ami ?
— Seigneur, non ! Nous nous sommes rencontrés dans le cadre professionnel.
Je fis signe au serveur, qui glissa jusqu’à nous.
— Oui madame ?
Je désignai Curran de la tête.
— Vous voyez cet homme là-bas avec les cheveux très courts et la très belle femme ?
— Oui, madame.
— Pourriez-vous lui apporter une soucoupe de lait de ma part ?
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Sans l’attendre, je me dirigeai vers le portail.
— Tu vas l’attaquer toute seule ? demanda la voix de Curran à mes côtés.
Il avait l’air amusé.
— Si j’attends plus longtemps, je n’entrerai pas.
Mes genoux tremblaient. Mes dents claquaient.
Il m’attrapa et m’embrassa. Le baiser envoya une vague de chaleur de mes lèvres jusqu’à mes orteils. Les yeux de Curran riaient.
— Pour nous porter chance, murmura-t-il, sa voix était comme un nuage chaud à mon oreille.
Je me dégageai et m’essuyai la bouche du dos de la main.
— Quand on en aura fini avec l’Upir, je t’offrirai ce combat dont tu as tellement envie.
— C’est mieux, dit Curran
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I slipped out of the bathroom. My neck was back to a neutral color, my hair was fixed, and my lipstick tinted my lips and nothing else. Alessandro was fully dressed. We rushed down the hallway to the foyer.
“This did not happen,” I told him.
“Oh, it happened. Stopping felt like the hardest fucking thing I had to do in my life. Fighting Benedict now would be a breeze.”
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"Your witchery doesn’t work on me. I’m already obsessed with you.”
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“I hate you.” The emotional dam broke and words tumbled out. “You walked into my life and screwed it all up. I’ve wanted you for so long, and now you show up, and you flirt with me, and you hold me to protect me, and you tell me things like ‘I’ll stay with you as long as it takes,’ and all the while I have to constantly check myself because I’m scared to death that if my control slips, I’ll turn you into a lovesick zombie. I know you’re trapped somehow, and all I want is for you to be happy, Alessandro. Tell me what’s going on, and I swear I’ll do everything I can to help you. Tell me. It’s driving me insane . . .”
His big body braced mine against the wall. I saw his eyes, amber and heated from within, he bent his head, his lips touched mine, and I tasted the faint hint of champagne . . .
He kissed me.
It felt like lightning. It tore through me in one blinding jolt and then I was on fire. There was nothing hesitant or gentle about it. He kissed me like he needed me to breathe. I grabbed his jacket and pulled him closer, fierce and desperate, my body screaming for more of him. It was reckless and stupid, and I knew we had to stop, but nothing in this world could make me let go.
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“You never say anything nice to me,” he said, his voice low and slipping into an intimate tone that brushed against my skin like velvet. We were on display in front of hundreds of people and he was speaking to me as if we were about to make out in my bedroom. “It’s always ‘Stop driving so fast, Alessandro.’ ‘You have to leave, Alessandro.’”
“What would you rather hear?”
“I could think of a few things.” His face took on a wistful expression. It looked good on him. Like everything else. “I missed you, Alessandro.”
Why did I ask?
“Hold me, Alessandro.” His seductive voice wove around me. All my senses came to attention. The crowd was fading and only his voice mattered.
“Kiss me, Alessandro.”
Heat warmed my face. I was blushing. Damn it.
“Will you stop?”
We were almost to the TV crew. Maybe we could slip by them unnoticed while they pounced on Linus.
“Don’t go, Alessandro. Don’t stop, Alessandro . . .”
“Stop lying about who you are, Alessandro.”
His face shut down as if someone slammed a door closed. I hit a nerve. Good.
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Alessandro laughed, reached over, and stole a piece of one of the little orange peppers.
Arabella’s eyes got big. Runa opened her mouth and Arabella clamped her hand over it.
I gave Alessandro a sweet smile. “That’s not yours.”
Take the bait. You know you want to.
“Give me back my pepper. I mean it, Alessandro. You can’t have it.”
Three, two, one . . .
Alessandro winked at me and popped the pepper into his mouth. His gorgeous jaw moved.
He froze. His expression locked into a harsh mask.
“Don’t you want to say something suave?” I asked. “Go ahead. Flirt with me.”
A red flush washed over his face.
“What’s the matter, Alessandro? Do I make you nervous?”
His eyes teared.
I took pity on him. “Welcome to Texas. That ‘little bell pepper’ on fire in your mouth is called a habanero. The bathroom is down the hall, first door on the left. Don’t be a hero, Alessandro. Spit it out. I don’t have time to take you to the hospital.”
“Dibs on holding his hair while he pukes,” Runa announced.
“Fine,” Arabella said. “But I get to rub his back and make ‘there, there’ noises.”
Clearly, she and Runa were the same person.
Alessandro turned on his heel and marched out of the kitchen.
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He was looking at me like he was thinking of stealing my towel. And I wanted him to.
No. Bad idea. Really, really bad idea.
A hint of a smile played at his lips. He looked evil. “What are you thinking right now?”
“Nothing.”
He tilted his head to the side. “Thinking about wearing nothing?”
“Out.”
Alessandro sighed.
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“The chicken is delicious,” Alessandro said, looking at my mother. “La cena migliore che abbia mai mangiato. Absolutely wonderful. I could eat this every day until I die.”
He was laying the charm on thick. Oh, look at me, I’m Alessandro, so handsome, so refined, at such a disadvantage because I don’t speak good English and have to reach for my native tongue. He probably had a better English vocabulary than I did. Ugh.
“I didn’t cook it,” Mom said. “Catalina did.”
Alessandro froze.
Ha! Didn’t expect that, did you?
“That’s nothing,” Runa said. “Just wait until you taste her pithivier. It’s to die for.”
I glared at her. She gave me a look of pure innocence and went back to eating.
Alessandro made a short cough that sounded suspiciously like choking. “There is a pithivier?”
“Yes,” I said.
He put his fork down and faced me, his expression besotted.
Do not blush, do not blush . . .
Alessandro opened his mouth. “Marry me.”
“If she says yes, shoot him,” Bern said to Leon, his face completely serious. “She’ll thank us later.”
Bug stirred in his seat. “Catalina, do not marry this dickfucker. There are better birds in the sea.” He turned to my mom and said, “Pardon my French.”
Matilda leaned forward, looked at Alessandro, then looked at me. “Your children would be very attractive.”
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My shy quiet sister was leaning out of her window and seemed clearly agitated.
“No!” Catalina declared.
“Why not?” Alessandro’s voice held just the slightest trace of an Italian accent.
“Because what you’re feeling for me isn’t real.”
“Who says I’m feeling anything? I’m just suggesting we go for a drive.” Alessandro nodded at the Maserati gleaming bright blue in the sunlight. “I have the car right here.”
“No.”
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“You need distance,” Catalina declared. “It will wear off with time and distance.”
Alessandro hung his head, his longish brown hair falling over his face. “Per l’amor del cielo !”
I turned to Rogan. “What did he say?”
“No clue.”
“I’m not under the influence of your magic. I’m not climbing the walls to get to you. I’m just here to invite you to go for a quick drive."
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-Quand tu regardes d'autres hommes, j'ai envie de les tuer. Si tu me trompes, je le ferai peut-être. Plus de rendez-vous avec d'autres hommes, Nevada. Pour quelque raison que ce soit.[...] Tu vivras avec moi. Tu dormiras avec mois dans notre lit, gronda-t-il. Chaque nuit. [...] Je t'aime. Tu es tout ce que j'attends de cette vie. Épouse-moi, Nevada.
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Le moment n'était sans doute pas plus mal choisi qu'un autre.
-Garen Shaffer est passé me voir aujourd'hui.
Le visage de Rogan demeura détendu, presque nonchalant, tandis qu'il découpait son steak.
-L'héritier, dit-il.
-Il a demandé à dîner avec moi demain soir.
Je coupai un autre petit morceau de la côte de porc avant d'ajouter :
-J'ai dis oui.
Il y eut un craquement. Rogan poursuivit son repas, son expression parfaitement calme. Une fissure se dessina sur la vitre épaisse à coté de nous jusqu'au coin en haut à droite, juste au-dessus de Rogan.
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-J'ai des requêtes de profil génétiques à évaluer, et des kidnappings à résoudre.
-Quelles requêtes ? gronda-t-il. Venant de qui ?
[...]
-La maison Tremaine et la maison Shaffer.
-Tu as dis oui ?
-Pas à Termaine.
-Tu as dis oui à Shaffer ?
-Oui.
Il se tut. une expression glaciale se peignit sur son visage.
-Tu as raison. Tu va être à la tête d'une maison. Autant commencer à planifier ton futur mariage dès maintenant.
Oh, par tous les saints.
-Ils ont demandé à voir mon profil de base pour éliminer les possibilités du lien du sang entre nos famille, parce qu'ils s'inquiètent que je puisse être une enfant Shaffer illégitime.
-Ils t'ont demandé pour s'assurer qu'il n'y aura pas de complications empêchant une future union, rétorqua-t-il entre ses dents. C'est la première étape.
Je me penchais à ma fenêtre, et savourai ma réponse :
-Tu dramatises.
On entendit une porte s'ouvrir quelque part et la voix de Catalina se fit entendre :
-Maman dit que vous devriez soit coucher ensemble, soit arrêter de vous disputer. Parce qu'il est plus de minuit et qu'on essaie tous de dormir.
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