Diane est en lutte contre son passé, contre la fatalité, et elle-même. Elle s'accroche avec son passé, et se noie dans ses émotions. Jusqu'à ce qu'elle se décide de tout couper, et de partir en Irlande.

Non, elle n'ira pas se bronzer sous le soleil des tropiques, ni congeler sur un iceberg pour se changer les idées, mais elle se perd dans la petit ville de Mulranny. C'est une histoire qui touche, et qui m'a d'ailleurs tenu accrochée tout du long. Je n'aurais pas pu deviner comment le récit aurait pu évoluer, et j'ai vraiment apprécié la conclusion.

Diane m'a beaucoup touchée. Elle vit difficilement, littéralement : elle ne s'est pas tuée, mais elle n'a pas envie de vivre non plus. Retrouver une attache à la vie, et perdre ses repères, est un changement difficile pour une femme qui avait tout... avant de tout perdre brutalement. Edward est un personnage étrange et complexe, il ne se fond pas dans les stéréotypes du personnage énigmatique, mystérieux et pourtant si "bad boy"... Heureusement ! Il a ses doutes, et c'est aussi le moment pour lui de se "reprendre en main".

Beaucoup de références littéraires ont été faites dans le livre, que j'ai hâte de découvrir ! Merci à Agnès Martin-Lugand pour son ouvrage.

Je n'ai pas lu les autres tomes de The Maze Runner / Le Labyrinthe, je n'aurais pas la matière sur quoi m'appuyer pour le comparer aux autres livres - parce que, non, les films ne sont pas une référence dans ce cas eheh. J'imagine que ce roman a dû dévoiler beaucoup sur les bases d'un univers apocalyptique vaste.
ϟ Une lecture immersive, et même si j'aurais souhaité de tout mon petit cœur que

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la fin ne soit pas telle qu'elle l'est[/spoiler] j'ai apprécié ma lecture. J'ai particulièrement aimé[spoiler] l'évolution du virus et de la folie qui prenait les protagonistes. Avec les changements de comportements progressifs. [/spoiler]Alors surtout, je suis revenue en arrière en me demandant : "quand est-ce que ça s'est passé ?"
ϟ J'ai fait des pauses de multiples fois dans ma lecture, pris du recul et une seule question s'est imposée : "Comment l'auteur fait-il pour enchaîner aussi bien les scènes ?" Le rythme est rapide, les descriptions suffisantes pour se figurer la scène sans être trop lourdes.
J'ai juste ressenti un certain agacement avec les [spoiler]moments où les fondus agressaient répétitivement les personnages dans la ville, mais je pense que c'était volontaire de l'écrivain, réaliste pour la situation et les personnages devaient autant en avoir ras la patate que moi.
Gros coup de cœur sur le personnage d'Alec.
Donc que vous soyez un habitué de TMR, ou un petit nouveau/une petite nouvelle comme moi, n'hésitez pas et tentez !

Il s'agit définitivement d'un livre qui porte à réflexion.
Sur l'Homme, sur son comportement, sur les singes et êtres pensants autour de nous, sur le présent de la Terre, sur son futur. Bien évidemment, sur l'évolution et l'avancée de la technologie aussi.

Il s'agit d'un ouvrage qui aborde de nombreuses thématiques dans une fiction qui remet en cause et surtout, remet en question. L'aventure d'Ulysse Mérou transporte, de part son inventivité, l'écriture réaliste et aussi. On est happé par le récit et les péripéties, tout autant que l'on se montre soucieux du sort de personnages auxquels on s'est rapidement attachés (surtout dans une situation aussi terrible !).
Peut-être que j'ai encore quelques questionnements.

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Comment une vague de lassitude et de soumission s'est abattue aussi rapidement sur l'Humanité ? Une Humanité, qui malgré les défis passés dans l'Histoire, s'est toujours montré persévérant et audacieux.[/spoiler]
Autre question, sans scepticisme. [spoiler]Comment le professeur Antelle a-t-il autant régressé ? L'imitation des autres humains, le choc, la seule possibilité de survivre ?
La fin est si ouverte que je ne peux qu'espérer le meilleur pour le protagoniste. Un beau livre, à conseiller à tous les adeptes de SF.

✯✯✯✯ Une bien belle BD qui se classe dans mes favorites sans trop d'hésitation. L'art est superbe, les couleurs vives ou sombres, les multiples paysages, découvrir ce monde... Un plaisir visuel en premier lieu. Tout aussi magique de part le récit qui y est conté.
J'ai trouvé "Bran : une histoire de l'île d'Errance" un peu par hasard au détour d'une librairie en voulant utiliser un bon que j'avais eu.
☁ Les personnages de Bran et Masha sont diamétralement opposés. Et le lecteur peut avoir tendance à prendre Masha en pitié, qui se coltine (mais volontairement semblerait-il ?) Bran. Lequel est un humain insolent transformé en ce corbeau bavard et égocentrique aux opinions bien crues. Il est intéressant de voir évoluer ensemble cet étrange duo aux motivations bien différentes... L'un, c'est "aider son prochain", l'autre c'est "s'aider soi-même". Nous découvrons en même temps que Masha qui est Bran (il y a peu d'informations données sur Bran avant qu'il ne se métamorphose), ce que j'ai trouvé être une mise scène amusante. En revanche, Masha reste un mystère... Surtout quant à ses allusions un peu vagues à son passé... De nouvelles péripéties à découvrir au second tome j'imagine.
☁ "Bran" se lit rapidement, en même pas un jour et c'est un voyage fantastique... Dans les deux sens du terme, eheh ! Les personnages sont attachants, confrontés à leurs désirs, et même Bran évolue (heureusement!).
☁ Cette BD en plus de nous faire découvrir l'île d'Errance, nous révèle un conflit qui peut se superposer à celui de notre réalité et remet en cause l'Homme et son désir de conquête. Cela nous rappelle les colonisateurs d'avant, prêts à décimer pour s'approprier...L'histoire se déroule durant une période de paix entre les "créatures" d'Errance et les hommes... Mais avant cette Trêve ? Plus à être dévoilé dans la suite !

Le gros " - ":
Lorsque l'on referme le livre, et que l'on regarde la quatrième de couverture (avec ce magnifique dessin de Macha sur un rocher, avec Bran voletant derrière elle !)... nous arborons un air un peu hébété... c'est bien parce que c'était trop succinct eheh ! En quelque sorte, c'est un +, car il me pousse à continuer cette série pour en savoir plus (il n'en a pas fallu beaucoup d'ailleurs pour que je me décide à poursuivre "Une histoire de l'île d'Errance"). C'est un (gros) coup de cœur.

♪ Il s'agit d'un manga tout mignon. Et l'histoire bonus à la fin est au top !
Je suis particulièrement contente d'avoir retrouvé "Bokura wa Itsumo" après l'avoir lu il y a un bon bout de temps.

➳ L'histoire nous fait découvrir le quotidien de trois adolescents et amis d'enfance, Saeka, Nori et Kouji ; leur petite vie de tranquillité est agitée de remous imprévu avec le retour d'Haruna qui se montrera intéressé par Nori (sous l'oeil réprobateur de Kouji), et l'arrivée à ses 16 ans de Saeka qui annonce le retour de son professeur-crush Sensei. Un shojo relatant d'amitié, de la découverte de l'amour et d'apprentissage. Ces quatre jeunes gens vont devoir se dépatouiller pour régler leurs conflits internes ou ceux avec leur entourage et leur passé.
➳ J'ai fait "l'effort" de m'habituer au profil de ces personnages, qui pour l'instant se rapprochent pas mal des stéréotypes "shojoesques" (dommage pour moi, mais certains apprécient) : la petite garçon-manqué aux cheveux courts et qui ne voit rien d'obvious à l'attitude de ses deux amis avec elle. Monsieur Parfait, aimé de tous, beau, intelligent, envié, populaire, et héritier d'une jolie fortune familiale qui va lui-même découvrir que tout ne lui sera pas mis dans la paume de la main facilement. Mister Mystérieux avec une ellipse dans son histoire, qui en cache beaucoup, ne s'ouvre pas. Et enfin la jolie demoiselle maligne qui en montre moins qu'elle n'en sait et qui est le personnage avec lequel j'ai envie d'en apprendre davantage le plus !
Le manga laisse pointer la possibilité d'un triangle amoureux. Voyons ce qui va se dérouler !
L'histoire m'est un peu déroutante pour le moment, et j'espère voir une évolution dans le comportement des personnages au fur et à mesure.
Cela n'en reste pas moins une pause agréable, une histoire d'un moment dans un monde que le lecteur autant que les personnages ont encore à découvrir, et beaucoup à en apprendre... Le coup de crayon du mangaka est bien joli et agréable à l’œil.

Oscar est la représentation parfaite du proverbe "Vivre au jour le jour" et "Vis tous les jours comme si c'était le dernier".

✿ « Oscar et la dame rose » est un ouvrage tout simple, très court. Cela ne l'empêche pas d'en être moins révélateur, choquant et émotif. Je trouve cela merveilleux et accessible. Quelque soit l'âge, la maturité, les expériences du lecteur nous nous relatons et nous attachons à ce petit garçon qu'est Oscar. Éric-Emmanuel Schmitt conserve un certain détachement quant à la mort, et lui dépossède l'image mystique et terrifiante lui ayant été attribuée.
J'ai trouvé ce livre enfoui dans ma bibliothèque, et me suis décidée à me lancer. Je n'en regrette pas une miette ! Le style de Mr. Schmitt est agréable et fluide, et il n'y ajoute pas des paillettes d'extravagance. Si je n'ai pas pleuré (eh oui... jamais pleuré devant un ouvrage pour le moment...), j'ai ressenti un choc et un gros pincement au coeur. En refermant la dernière page, tout était plus lumineux. C'est un très beau livre, un très bon moment partagé avec Oscar et Mamie Rose.

➢ Oscar, petit "homme" atteint d'une leucémie en phase terminale, nous conte son présent et sa mort proche avec un ton léger et comique, contrastant avec l'inquiétude de ses proches et du personnel de l'hôpital rendant presque leurs attitudes presque... grotesques ! C'est un petit garçon que tous les adultes cherchent à conserver. En pensant protéger son innocence, ils se protègent en réalité eux-même.

➢ Le tout jeune Oscar est aidé de Mamie Rose, une bénévole âgée qui stimule l'esprit et l'imagination du petit bonhomme avec ses récits farfelues, ses blagues et ses idées créatives.
C'est un petit garçon qui vivra "entièrement" et sans regrets, de bébé à adulte, en seulement deux semaines. Il apprendra l'amour, le respect, le pardon, la foi. Il sera triste, heureux, curieux et même jaloux.

...Une question se montre en fin de lecture : faut-il taire le passé pour mieux en guérir ?

➢ Je n'avais aucune attente en entamant cette lecture, autre que passer un bon moment et découvrir mieux la plume de Philippe Grimbert. L'écriture des premières pages peut se retrouver à quelque moment floue, voire incomplète, laissant une certaine confusion. C'était l'un de mes passages favoris. Ce sont des morceaux de passé, des allusions à la suite du livre qu'il ne nous est pas possible de saisir totalement dès l'entrée dans la lecture. Je n'en ai que plus apprécié les découvertes faites ensuite. Il s'agit d'un puzzle dont les pièces sont révélées successivement. Le livre se veut intelligent et choquant.


➢ L'histoire entraîne le lecteur à découvrir un pan de l'Histoire. Au travers du regard du jeune narrateur à la première personne et de sa retranscription de son passé, que lui décrit sa vieille voisine et bonne amie Louise, nous redécouvrons l'Holocauste. Le récit mêle astucieusement passé et présent, malgré quelques confusions (un passage racontée sous le point de vue de Maxime, puis répété plus succinctement avec les yeux de Tania).
Le narrateur, d'abord jeune enfant affecté par le lourd secret d'antécédents familiaux tus par son entourage, grandit et évolue psychologiquement et physiquement tandis que les voiles du secret sont levés. En parallèle, Maxime et Tania, beau-frère et belle-sœur,

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se désirent l'un l'autre malgré les interdits et tentent d'échapper à l'occupation française avec les leurs.

♛ « Un secret » est un livre relativement court, qui se lit plutôt rapidement. Le début peut se faire parfois difficile et nous pousser à lâcher le livre. Mais une fois lancée dans les méandres des souvenirs de Louise, j'ai dévoré la suite.
Une lecture divertissante, qui éduque et permet un devoir de mémoire. Il relate des liaisons, des liens familiaux brisés et créés, du poids des secrets et des pertes. A découvrir au moins une fois.