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Auður Ava Ólafsdóttir

Auteur

641 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Lilou 2010-07-23T22:57:42+02:00

Biographie

Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958. Elle a fait des études d'histoire de l'art à Paris et est actuellement maître-assistante d'histoire de l'art à l'Université d'Islande. Directrice du Musée de l'Université d'Islande, elle est très active dans la promotion de l'art. A ce titre, elle a donné de nombreuses conférences et organisé plusieurs expositions d'artistes.

Rosa candida, traduit pour la première fois en français, est son troisième roman après Upphækkuð jörð (Terre relevée) en 1998, et Rigning í nóvember (Pluie de novembre) en 2004, qui a été couronné par le Prix de Littérature de la Ville de Reykjavík.

Rosa candida, publié aux éditions Salka en 2007 et réédité en livre de poche l'année suivante, a reçu deux prix littéraires : le Prix culturel DV de littérature 2008 et le Prix littéraire des femmes (Fjöruverðlaun). Le roman a été traduit de l'islandais en anglais, danois et allemand.

Les droits cinématographiques ont été acquis par un producteur européen.

Audur Ava Ólafsdóttir vit à Reykjavík avec ses deux filles. Le Théâtre national islandais vient d'acquérir les droits de sa première pièce de théâtre, qui sera jouée dès l'automne 2011.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.07/10
Nombre d'évaluations : 258

0 Citations 161 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Auður Ava Ólafsdóttir

Sortie France/Français : 2019-09-05

Les derniers commentaires sur ses livres

Le Rouge vif de la rhubarbe

un bijou de la littérature

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:12:15+01:00
Ör

Un régal à lire. Ecriture ciselée, personnages entiers et toujours la même poésie.

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:14:45+01:00
L'Exception

L'écriture est empreinte de poésie, l'histoire et les personnages nous transportent. Un bijou.

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La vérité sur la lumière

Inconditionnelle de l'auteur. Je me régale à chaque parution. Retrouver la poésie, les personnages comme des amis qui nous emmènent dans un voyage plein d'humanité.

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:22:54+01:00
Eden

Je retrouve avec plaisir l'écriture poétique de Audur ava Olafsdottir. Dans ce livre des clins d'oeil à de précédentes histoires, toujours une écriture ciselée et d'avantage de questions philosophiques.

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:26:04+01:00
Miss Islande

Je suis fan de l'écriture et des personnages de l'auteur. Une histoire à part, de la poésie et beaucoup d'humanité. Un bijou.

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:30:05+01:00
Rosa candida

Un vrai régal. Le plus abouti des romans de l'auteur (de mon point de vue après lecure de tous les autres). Une écriture fine et poétique, une histoire d'itinérance et d'humanité.

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Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:33:02+01:00
L'Embellie

Une éclaircie dans le ciel de l'humanité. Un bijour d'écriture. Toujours un régal de retrouver cette autrice.

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Le Rouge vif de la rhubarbe

C’est après plusieurs billets d’ami.es babeliotes que m’est venue l’envie de repartir sur les terres islandaises d’Audur Ava Olafsdottir.

La plume de l’autrice m’avait séduite dans « Rosa Candida », elle m'a à nouveau ravie par sa sensibilité et sa belle musicalité. En choisissant un de ses romans, je savais que j'allais me plonger dans une histoire d’une infinie tendresse, que je serai comme aimantée par son atmosphère de quiétude et de bien-être.

Et en effet, l'autrice m'a emportée dans son monde dont elle sait décrire autant sa beauté que son âpreté. Il ne s’y passe que peu de choses et pourtant, c’est la vie qui nous est racontée avec ses présents et ses peines.

« … ce n’est pas seulement ce qui se passe qui a de l’importance, mais aussi ce qui ne se passe pas. »

*

Dès l’incipit, je me suis retrouvée en Islande, dans un petit village en bord de mer. Ágústína se dirige vers la grève, juchée sur ses béquilles. Je l’ai suivie, attirée par le bruit des vagues venant lécher le sable noir de la plage. J’ai senti les embruns caresser mon visage, mes pieds au contact l’eau glacée se sont instantanément tétanisés, mais cela n’avait aucune importance car je me sentais merveilleusement bien.

Ágústína, la petite dernière de la famille arrivée inopinément, est née handicapée, ses jambes ne la soutiennent pas. Elle vit chez sa tante, sa mère, ornithologue, étant au loin pour son travail. Son père, après une escale dans le petit port islandais, est reparti avec la marée, ne sachant pas qu’il laissait derrière lui un petit être en devenir.

Ce roman polyphonique entremêle la voix d’Ágústína et les lettres de sa mère, il relie le passé et le présent d’une plume délicate et légère, empathique et sensible.

*

« Le rouge vif de la rhubarbe » raconte l'histoire de cette jeune fille pas comme les autres.

Cette histoire qui porte en elle le poids de l’absence des parents et de la souffrance d’Ágústína pourrait sembler triste, mais je ne l’ai pas ressenti ainsi. Je l’ai trouvé belle et lumineuse, paisible et douce, invitant au lâcher prise.

« ... il y a une foule de gens qui passent leur vie à courir et n’en sont pas plus avancés. Est-ce que tu n’as pas eu de chance ? Personne ne peut dire à l’avance qui a de la chance et qui n’en a pas dans cette vie. »

En effet, solitaire, Ágústína n’est jamais seule. Elle est une battante, pleine de volonté et de résilience, de courage et d’optimisme. Elle ne s’apitoie jamais sur son sort, puisant dans la beauté sauvage de la nature, la majesté de la montagne répondant à ses désirs les plus profonds, le vol des oiseaux dans le gris perlé du ciel, le rouge éclatant de la rhubarbe et le vert intense de ses feuilles, le bleu céladon foncé de la mer et l'écume blanche du ressac. Sa pensée s'attache aux détails, les fleurs de givre sur les fenêtres, le vol des pétrels, le sable noir sur le sable doré des pays lointains, les notes musicales des vagues.

La nature prend une grande place dans la vie d’Ágústína.

Elle aime l’océan, car à l’autre bout se trouve sa mère qui lui manque et dont elle ne reçoit que de peu de nouvelles. Mais son véritable refuge est caché à flanc de montagne, après l'église. Là, se trouve un jardin de rhubarbe sauvage dont elle s'occupe du printemps au moment où la montagne se réveille jusqu'aux premiers frimas de l'automne.

La jeune infirme aime s'y allonger. C’est un endroit retiré où elle peut laisser son esprit s’évader. Les instants s’allongent, s’enveloppent de verdure, s’habillent de couleurs, s’enivrent de senteurs, se gorgent de la chaleur du soleil.

« Personne ne soupçonnerait qu’elle soit là, à la recherche de son origine, creusant pour trouver ses racines dans les ténèbres de la forêt de rhubarbe. »

Et puis, elle a un rêve, celui de pouvoir marcher comme les autres : elle ne se donne aucune limite physique et laisse dériver son regard vers la cime de la montagne, songeant au jour où elle empruntera la sente des moutons et atteindra le sommet, seule. Huit cent quarante-quatre mètres d’ascension depuis le rivage pour considérer, enfin, le monde vu d’en haut.

Sa solitude est vécue de manière positive, elle lui donne l’espace recherché à son besoin de liberté. Elle lui permet de contempler sa vie d’un autre point de vue, de dessiner un avenir sans frontières et de donner un sens à son histoire personnelle.

« Le seul vrai voyage consiste à surmonter ses propres obstacles, à atteindre la cime de sa propre montagne. »

*

« Le rouge vif de la rhubarbe » est un récit d’ambiance mais c’est surtout un récit intime et introspectif, incroyablement poétique et profond, volontairement lent pour souligner l'instant présent, la douce chaleur des souvenirs et la force des rêves. Il s’intéresse aux pensées de la jeune fille, à ses émotions et ses sentiments. L’autrice les entremêle avec finesse aux paysages, aux parfums, aux couleurs, aux gestes de la vie quotidienne, aux amitiés, à ses désirs de conquête et de liberté.

L'autrice, tout en finesse et pudeur, laisse des espaces entre les lignes, des blancs entre les mots, laissant le lecteur faire son chemin, combler les trous, deviner la fin de l’histoire.

*

Je ne vous ai pas encore parlé de la rhubarbe, qui, justement, participe à l’atmosphère de ce beau roman où l'amitié, la générosité et l’entraide prévalent. Elle façonne la vie des villageois qui, à la fin de l’été, se lancent dans la préparation de la confiture de rhubarbe. Chacun a sa recette, ses petits secrets pour donner à sa confiture une saveur bien particulière.

*

Je suis tombée sous le charme de ce petit roman à l’écriture si sensuelle et profonde.

Il a été un joli moment hors du temps, une parenthèse enchantée qui a vidé mon esprit et m’a donné envie de tartines à la confiture de rhubarbe. Je le quitte avec regret, animée néanmoins d’un sentiment de légèreté et de quiétude.

Une autrice à découvrir. Un coup de cœur très personnel.

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Commentaire ajouté par Abyssos 2024-03-25T17:28:09+01:00
L'Exception

Quatre ans après le phénomène “Rosa Candida”, Auður Ava Ólafsdóttir revient chambouler le panorama littéraire contemporain avec "L'exception". Le soir du 31 décembre, au coeur de l’hiver polaire islandais, la vie de María bascule quand son mari lui fait une déclaration fracassante : ce dernier la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. Habitué aux intrigues pas banales de l’auteure, il faut avouer qu’Audur Ava Olafsdottir a frappé fort avec l’incipit déroutant de “L’exception”. Comment va réagir María à cette annonce et quelle inclinaison nouvelle sa vie va-t-elle prendre ?

À travers les questionnements légitimes de María, se dessine le portrait de la reconstruction après l'effondrement et de la résilience face à l'adversité. Les thèmes de l'identité, de la différence, de la quête de soi se conjuguent avec une profondeur et une légèreté remarquables. Le récit d’Auður Ava Ólafsdóttir ne fait pas de vagues, l’arc narratif est simple et pourtant María va bel et bien traverser les étapes du deuil amoureux et découvrir en elle d’insondables ressources pour aller de l’avant.

C’est notamment au contact des autres que María va se reconstruire. Là encore, l’auteure nous offre un généreux kaléidoscope de personnages hauts-en-couleurs : une voisine naine écrivaine de romans policiers et conseillère conjugale, un plombier-poète chasseur de renards, un voisin amoureux passionné d'ornithologie ou encore un père biologique qui refait surface. Ils partagent tous un point commun avec María : ils sont eux aussi des exceptions fantasques et décalées que ce monde rejette. Mention spéciale à Perla, la voisine de l’entresol un brin envahissante et à la plume bien trempée, qui prévient avec sagesse : “L’improbable a bien plus de chances de se produire dans la vie que dans un roman. À la différence de la vie, ce qui se passe dans les livres est plutôt prévisible.” Loufoque et tendre, elle va écouter María, la soutenir et la conseiller tout en l’aidant... à vider son frigo !

La thématique de la gémellité, symbolisée par le chiffre deux qui se déploie tout au long du roman, ajoute une profondeur supplémentaire au récit. Ce n’est pas un hasard s’il y a deux Floki, deux Albert, mais une seule María : elle est “l’Exception”, comme lui confesse d’ailleurs son mari. Elle doit survivre et tracer son propre sillon face aux doubles vies qui se déploient devant elle. L’auteure, comme un parent subsidiaire à son personnage principal, n’abandonne jamais son personnage dans la détresse et, au contraire, l’élève dans l’adversité avec bienveillance. Et pour cause : “Une souffrance profonde aiguise la perception et donne de la valeur à l’existence.” Cette phrase scelle le sort et l’intérêt du roman jusqu’au final, magistral de beauté et de sens.

Le rythme de croisière est linéaire, certes, mais toujours délicat et agréable. Il faut dire que la plume d’Auður Ava Ólafsdóttir se ploie constamment pour avancer en funambule, entre humour, absurde et chagrin, au gré des situations. Que ce soit un détail, un geste, un état ou un sujet de fond, l’auteure islandaise s’en empare toujours avec justesse et délicatesse, arrachant toujours de la lumière aux ténèbres. Une véritable prouesse quand on songe aux sujets difficiles qui auréolent le roman.

Après “Rosa Candida”, Auður Ava Ólafsdóttir transforme l’essai avec “L’exception”. Sous le couvert d’une histoire plutôt ordinaire mais avec des personnages extraordinaires, l’auteure livre une belle réflexion sur les méandres de l’identité, la nécessité de la douleur et la résilience (logique) qui peut en découler. Avec beaucoup de légèreté, l’auteure propose un roman frais, intelligent et tout simplement poignant.

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Dédicaces de Auður Ava Ólafsdóttir
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Editeurs

Zulma : 12 livres

Points : 4 livres

Einaudi : 1 livre

À vue d'œil : 1 livre

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