Didier Daeninckx

Un livre d’une grande noirceur pour les amateurs éclairés…à partir d’une enquête sur un crime, l’auteur passe en revue ses états d’âme au fur et à mesure de ses rencontres, de ses découvertes, de ses actions. La descente au plus bas du héros est parfaitement décrite et la fin du roman est agréable.

Un roman noir, un personnage principal désabusé revenu de tout y compris de lui-même et une intrigue assez "ordinaire" .

Le principal intérêt de ce récit réside, à mon sens, dans le désespoir qui l'imprègne de la première à la dernière page. On n'attend rien et il faut bien trouver une fin.

Quelques passages "croustillants" ainsi que la qualité du style méritent d'être soulignés et justifient le plaisir que j'ai eu d'aller au bout.

Un recueil de nouvelle a textes courts, surprenant, avec toujours une excellente chute. C'est souvent sombre, parfois avec une pointe d'humour, toujours intelligent. J'ai eu une préférence pour la partie Main courante mais chaque partie a e bonnes nouvelles a offrir et je ne peux que vous inviter à découvrir cet auteur.

Livre particulièrement noir sur les dégâts de la 1ere guerre sur les hommes. Très antimilitariste qui finit par la mort du personnage principal, un détective privé qui en fait est foncièrement honnête. Un roman a part entière qui sort de la catégorie du polar.

Un très beau livre

C’est un roman très très court. Mais très très captivant.

Une exposition coloniale à Paris. Des personnes traitées comme des sauvages, des êtres séparés pour que le spectacle continue…

Les sauvages sont-ils réellement ceux qui sont en cage ?

Un pan du passé oublié et la narration d’une histoire racontée d’un vieux monsieur à son petit fils.

Il n’y a pas de jugement, de haine, de vengeance seulement un récit…

Bonne lecture !

Mais quelle histoire ! J'en ris encore ! Un roman écrit à cinq mains, inénarrable, drôle, irrévérencieux, un brin blasphématoire (juste ce qu'il faut), optimiste, utopique, délirant, dingue (j'en ai encore plein en stock, mais je vous les garde pour la prochaine chronique). Un ouvrage qui, une fois entamé, ne peut plus être lâché avant sa conclusion. Une histoire de bigamie à la fois orchestrée et contrariée par les affaires plus que douteuses d'un parrain de la mafia face au pape, un président de la république italienne véreux (nooonn !) et un agent trouble sexuellement irrésistible. Faîtes donc une histoire avec tout cela et un épilogue potable ! C'est ce que ce sont amusés (et on très bien réussi) à faire ces cinq écrivains confirmés et c'est très bon, jouissif même par moment. Malgré les cinq écritures (et non les saintes, attention !), ce cadavre exquis à la mode romanesque reste tout à fait unitaire. On y perçoit bien quelques différences de style parfois remarquables, heureusement. On s'amuse ainsi à rechercher qui a écrit tel passage. Pour ceux qui la veulent, ne vous inquiétez pas, la solution se trouve à la fin.

Un livre pas facile à trouver et c'est bien dommage, parce que ça mérite d'être découvert. C'est d'une originalité peu commune. Bref, j'ai adoré, quoi ! Cherchez sur Rakuten, Y'en a !

Un retour sur le racisme ordinaire en France dans les années 30 et sur les réflexes d'une France coloniale paternaliste et condescendante. On a connu Daeninckx plus passionné et plus agressif, mais cela n'enlève rien au fait qu'il s'agit d'une oeuvre nécessaire, à la lecture édifiante.

Histoire sincère et passionante. Pour ma part j'ai découvert une facette du colonialisme que j'ignorai et une image de Paris assez inédite. Une fois lancé on ne peut plus s'arreter. On aimerait en lire d'avantage !

Extrêmement déçue car d'ordinaire j'aime beaucoup cet auteur. ici le récit est creux et convenu, le "héros" ne rencontre que peu de péripéties et ses affaires s'arrangent assez facilement...à l'inverse de ce qu'annonce le résumé.

Une bonne leçon que l'on tire de ce roman plutôt court, nous plongeant dans le siècle dernier avec une histoire touchante décrivant un racisme très présent. On réalise l'évolution des mentalités par rapport à un temps pourtant pas si ancien, et dont on retrouve malheureusement encore souvent les traces aujourd'hui.