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Têtes de Zinc



Description ajoutée par beckygirly 2013-06-29T21:32:00+02:00

Résumé

Au coin du zinc, on croise Paul, Gus, Benoît, Julot, Chico, Alice... d'autres encore, leur nom décousu au fil d'une vie de débine, voyageurs sans bagages qui jettent l'ancre dans des rades de hasard dont la clientèle constitue, bien souvent, leur seule famille. Même si la suite de récits de Clément Maraud n'offre aucune unité de temps ni de lieu, le comptoir du café sert d'appui, voire d'asile à ces divers personnages dans la solitude ultime qui les réunit. Ivrognes et mendiants, pochards métaphysiques, miséreux, rêveurs, exilés, vieillards oubliés par l'époque ne reçoivent en partage que ce qu'ils s'inventent: des secrets incertains, des jours meilleurs, des ivresses exquises, des jeux sans hasard, des rôles abandonnés, des contes extravagants... Ces vies en panne sèche confondent leurs caractères divers dans la conscience d'un même malheur, catalogue de destinées quelconques rassemblant, à l'envers du tic romanesque, des sujets sans histoire, appartenant à ce côté du monde si commun qu'il arrive qu'on y vive sans y penser. Une douzaine de récits qui rassemble, dans des décors à la fois proches et différents, des personnages hauts en couleurs, sensibles et discrets que nous croisons souvent sans bien les voir. un raccourci d'humanité.

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Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par beckygirly 2013-06-29T21:34:18+02:00

C’est le plus grand café de la petite ville ; il s’élève au sud du rond-point que rues et avenues divisent, de ce côté, avec régularité en une belle patte-d’oie, joignant l’avenue Sadi-Carnot à la rue de l’Oie et se nomme donc, pour cette excellente raison, le Café de l’Oie.

Il dispose d’une terrasse de plein air aux beaux jours, d’une autre couverte, d’une salle séparée divisée en discrets alvéoles, et d’une grande arrière-salle à l’élégance inattendue ; il assure tous les services qu’on est en droit d’attendre d’un tel établissement, le seul où on rencontre la silhouette rassurante de garçons classiques, pantalon gris, rondin immaculé, gilet et nœud papillon noirs sur une chemise blanche, sans que l’addition en souffre : restauration à l’heure du déjeuner, bureau des tabacs et allumettes, guichet des paris hippiques, jeux d’argent par cartes à gratter au profit de l’État, avec un zinc très long qui s’incurve jusque devant la porte des cuisines. Aux heures de presse, il y faut d’ordinaire trois garçons, car les commandes de la salle affluent, quoique la disposition des lieux crée l’impression, en partie erronée, que ceux qui fument ne boivent pas et que les turfistes sont prêts à sauter l’heure de l’apéritif, les uns et les autres faisant queue tandis que les consommateurs for- ment devant le bar une double file, les derniers arrivés attendant qu’une place se libère.

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