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Commentaires de livres faits par Antiigone

Extraits de livres par Antiigone

Commentaires de livres appréciés par Antiigone

Extraits de livres appréciés par Antiigone

Ce livre parle à ton cœur et te parle d’amour.

D’amour de soi, d’amour de l’autre, d’amour du monde et de sa lumière, de ta lumière. Tout est Amour, il suffit de savoir l’observer et convoquer les spirites pour quelques rituels quotidiens pour améliorer ton Amour.

Là, tu te dis qu’elle a craqué son slip et fumé la moquette, l’Antiigone ! 😅

Voilà ce que je crains à chaque fois que j’ouvre un livre qui aborde la spiritualité et l’ésotérisme. Pourtant, ça m’intéresse, parce que justement, cela m’est inconnu et je ne demande qu’à instruire mon esprit trop cartésien et à comprendre ce genre de choses.

Pourtant, j’ai apprécié ma lecture de « L’amour, une aventure spirituelle », de Lila Rhiyourhi, par aux éditions Leduc le 24 janvier 2024 et que j’ai reçu dans le cadre des #LesctricesLeduc2024.

Il va de soi que je ne connaissais pas l’auteure, professionnelle de l’accompagnement spirituel, avant de lire ce livre. Elle coopère depuis l’enfance avec les spirites, ces guides spirituels, maîtres ascensionnés, anges et entités supérieures qui œuvrent au bien de l’humanité. Elle accompagne toutes les personnes qui souhaitent reconquérir leur droit acquis de naissance à la santé, à l’amour, à l’abondance, en prenant soin de leurs énergies. Ses résultats exceptionnels lui valent une renommée internationale. Elle transmet également ses messages dans de nombreux ouvrages, pour que chacun puisse accéder à ses dimensions intérieures sacrées.

J’ai apprécié les exercices (méditations, processus de pensée, rituels) présentés de manière très concrète, étape par étape, avec le pourquoi du comment. Aussi, l’autrice a une manière assez pédagogique d’expliquer certains faits et illustre ses propos avec des exemples concrets tirés de ses expériences. Elle aborde l’Amour au sens large, de la communication, au pardon, en passant par l’acceptation de soi, la prière et les animaux de compagnie.

Comme dans tout livre de développement personnel, tout n’est pas à prendre au pied de la lettre et il appartient à chacun de faire la part des choses, de prendre ce qu’il y a de bon à prendre pour soi et son propre bien-être. Si certains passages n’ont pas résonné en moi, d’autres, comme ceux sur l’amour de soi par rapport à notre histoire personnelle, ont trouvé écho et m’ont montré une autre façon d’envisager le monde qui m’entoure… peut-être avec un peu moins de pragmatisme et plus de spiritualité.

Pour conclure, ce livre est une ouverture au monde de l’Amour avec un grand A, celui du Soi, du Monde et de l’Autre. L’autrice aborde ces sujets avec beaucoup de pédagogie, à travers des exemples concrets et des exercices faciles à reproduire au quotidien et bien décrits. Je suis persuadée que ce livre trouvera écho en toi, peut-être pas pour tous les aspects développés, mais pour ceux qui éveilleront la Lumière en toi. Merci, les éditions Leduc !
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C'est la gorge nouée et le cœur serré que je referme ce livre si touchant, si poignant, si humain ! Comme toujours, Lorraine Fouchet m'a touchée en plein cœur.

Trois personnes que tout semble opposer se retrouvent pour un voyage surprise en Laponie. Peu à peu, ils apprennent à se connaître et se confient sur les drames et les joies de leurs vie. Scénario banal, me direz-vous ! Mais rendu tellement émouvant et authentique par la plume de cette autrice que j'adore !

Elle nous fait voyager au Pays du Père-Noël, qui n'a parfois pourtant rien de magique au vu des drames qui s'y jouent, et nous immerge dans cette culture faite de rites et de délices culinaires qui m'ont donné l'eau à la bouche. Mais Groix n'est jamais bien loin ! Elle y trouve aussi sa place ! Et quelle joie de voir ce petit clin d'œil à un autre auteur médecin. Saurez-vous le démasquer ? 😉

Je vous recommande vivement ce livre ! Comme tous ceux de Lorraine Fouchet, d'ailleurs, si vous voulez passer un bon moment de lecture.
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La vie bien rangée de Nathan, jeune agent immobilier, se voit chamboulée par l’arrivée de Marius, son neveu de quelques mois. Devenant son tuteur légal par la force des choses, l’homme qui ne voulait pas d’enfants au départ, se retrouve démuni face à ce petit bout à prendre en charge ! Et ce n’est pas Cerise – pas celle de Groupama, rassure-toi ! – qui va l’aider. Leur couple bat de l’aile et le pauvre Marius n’y est pour rien… Alors, qui va l’aider ? La vie place sur son chemin la mystérieuse et tempétueuse Louna. Sa joie de vivre et sa débrouillardise semblent parfaites pour prendre en charge le bambin ! Mais la jeune femme sort bien vite Nathan de ses sages habitudes. Communiquer avec elle n’est pas de tout repos ! Et pour cause, elle est malentendante et fière de l’être !

Le gros point fort de ce livre est, pour moi, la thématique du handicap auditif qui est parfaitement abordée. Moi-même malentendante, je n’ai eu aucun mal à m’identifier et à me reconnaître dans le personnage de Louna. Toutes les problématiques liées à la surdité au quotidien sont très bien mises en scène et réalistes. Discriminations, incompréhensions, élocution, langue des signes, monde du travail et relations interpersonnelles… tout y passe. Beaucoup d’humanité se glisse dans l’histoire de Louna et les mots de l’autrice font mouche. On parle si peu des Sourds et Malentendants dans la littérature de fiction, alors un immense merci Béatrice de nous faire une place entre tes pages !

Les émotions sont omniprésentes tout au long du récit. Si certains passages sont légers et pleins d’humour, d’autres poussent à la réflexion, mais sans tomber dans le pathos. Les personnages sont attachants et bien construits. Cela pourrait très bien être nos voisins et nous avons envie de les connaître.

La plume de Béatrice Mas est fluide et agréable à lire, adaptée au genre. Là où certains sujets auraient pu être épineux, elle ajoute une touche d’humour et de légèreté pour faire passer son message. La narration est dynamique et se marie parfaitement avec des dialogues pleins de piquant.

Pour conclure, un chouette moment de lecture avec des personnages attachants et une thématique trop peu abordée au sein de la littérature de fiction : le handicap auditif ! Pas banal, mais si bien mis en scène et abordé au sein de ce couple atypique, mais tellement attachant. Cette romance pleine de good vibes et portée par une plume fluide vous fera passer par toutes les émotions. Je vous la recommande vivement !
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Ce roman policier nous plonge dans un trafic de femmes enceintes au cœur de l'ouest de la France. Plusieurs points de vue se mêlent et s'entremêlent pour plonger le lecteur en plein tourment. Qu'ont-ils à voir entre eux ?

Sus la houlette de Louise Caumont, sa brigade va passer de Charybde en Scylla et se laisser mener par le bout du nez par des témoins et des suspects les plus machiavéliques !

Malgré quelques longueurs et une fin un peu trop facile et rapide, où je trouve qu'il manque des éléments pour bien conclure l'affaire, j'ai passé un bon moment de lecture et vous recommande ce livre qui semble être le premier tome des aventures de Louise Caumont. je serai curieuse de voir comment va évoluer ce personnage.
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« Ce n’est pas toujours simple le polyamour, je suis entraînée dans des vagues émotionnelles fortes et une myriade de contradictions. Mais que c’est bon d’aimer plusieurs personnes et de s’apporter autant les un.e.s les autres… je me sens vivre. »

Le polyamour, tel est le sujet abordé par cette bande dessinée intitulée « Amours plurielles », de Laureana Alycja et Héléna Coussy, parue aux éditions Leduc, que je remercie pour leur envoi dans le cadre des #LectricesLeduc2024.

C’est quoi, au juste, le polyamour ? Selon notre ami Wikipédia, c’est « une orientation relationnelle qui désigne la capacité à aimer et/ou affectionner plusieurs personnes en même temps, pouvant se traduire par la pratique de relations non exclusives, avec le consentement éclairé de tous les partenaires. Ce terme est souvent confondu à tort avec l'adultère, l'échangisme, la polygamie ou le libertinage. Les relations non exclusives se veulent basées sur la liberté, l'égalité et l'honnêteté entre partenaires, le respect des choix individuels et de l'autonomie de chacun, ainsi que le consentement sexuel. » Je n’aurais pas dit mieux, car, moi aussi, j’avais quelques idées reçues sur cette manière d’aimer. Pourtant, il y a peu, j’ai commencé à m’interroger sur ce type de relations, donc cette bande dessinée tombe à pic !

L’autrice retrace son parcours vers le polyamour et ses différentes relations, à travers les époques et sa quête identitaire avec cette Autre qu’elle rencontre aux moments clés de sa vie. Même si je me suis parfois perdue dans les différentes temporalités et les nombreux personnages qu’elle rencontre, j’ai apprécié les différents questionnements qu’elle soulève. Elle montre combien il est compliqué et complexe de relationner de cette manière avec autrui et de se faire accepter, de l’accepter soi-même. Et pourtant, un message extrêmement positif se dégage de cette histoire : l’héroïne en ressort grandie et accomplie, forte d’aimer librement et de vivre pleinement ses relations aux autres.

Les dessins d’Héléna Coussy, artiste bordelaise, sont originaux et pleins de poésie, adaptés à ce que raconte Laureana. Imagés, affirmés, doux et sensibles à la fois, ils illustrent parfaitement les contradictions et la beauté du polyamour.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui aborde un sujet peu traité dans la littérature et dans la vie de manière générale. Le polyamour reste encore discret et quoi de mieux que cette semi-fiction pour commencer à en parler ? L’autrice dévoile son parcours vers l’acceptation de cette part de son identité et de sa manière d’aimer et d’être au monde. Je te recommande vivement cette belle découverte !
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Et si, comme si de rien n’était, votre vie bien rangée se trouvait chamboulée du jour au lendemain ? Voilà ce à quoi doivent faire face une mère de famille et un professeur de musique, tous les deux narrateurs de ce récit.

On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle Masse Critique de Babelio, dans le genre thriller, avec « Comme si de rien n’était », le dernier livre de Barbara Abel, sorti le 11 avril 2024.

Adèle, mère de famille plutôt aisée, règle son quotidien comme du papier à musique. Entre un mari d’apparence aimant et un enfant plutôt sage, le lecteur est plongé dans sa vie bien rythmée. Hugues Lionel, quant à lui, est professeur de musique et partage ses journées entre ses cours de solfège et les visites à son père vieillissant. Tout cet ordre apparent bascule le jour où Adèle et Hugues se croisent. Commence alors une mise en abîme dans le passé de chacun, qui aura une incidence sur leur présent… Mais qu’est-ce qui lie Adèle et Hugues que tout oppose ? Je vous laisse le découvrir dans ce thriller haletant.

L’intrigue m’a beaucoup plu et j’ai été happée dès le début, avec cette scène macabre sortie de nulle part. Peu à peu, le titre prend tout son sens et l’alternance des points de vue des deux narrateurs se complète pour fournir une vision d’une réalité bien complexe.

Les personnages sont attachants, même si je me suis davantage identifiée à Hugues, le mélomane, qu’à Adèle, Madame-Parfaite. Mais ils sont humains et cela pourrait être nos voisins. Car sait-on vraiment ce qu’il se passe à l’intérieur des murs de la maison d’à côté ? En tout cas, le quartier paisible où se déroule l’action de ce roman ne s’attend pas à tant d’action !

J’ai juste eu un peu de mal à comprendre le personnage de ce gamin – oui, celui qui sonde ton âme sur la couverture de ce livre, avec ses yeux innocents qui, à la lecture, ne sont plus si innocents… - et j’aurais souhaité que ce personnage soit un peu plus approfondi, car il prend une place prépondérante dans l’intrigue. Je ne comprends pas ce que l’autrice a voulu faire passer comme message à travers certains de ses comportements. Ou alors, il n’y a rien à comprendre puisque c’est un enfant et c’est moi qui va chercher la petite bête où il n’y en a pas.

J’ai entendu beaucoup de bien de la plume de cette autrice et il me tardait de la découvrir. Fluide et agréable à lire, adaptée au genre, elle sait doser la narration et faire monter le suspens ! À chaque fin de chapitre, un rebondissement inattendu nous surprend.

Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce livre surprenant et à l’intrigue très bien ficelée. Je vous recommande vivement ce livre et remercie Babelio et les éditions Recamier pour leur envoi et leur confiance.
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« Les hommes sont cinquante fois plus fertiles que les femmes. Et s’ils prenaient la responsabilité de la contraception ? »

Ceci est l’un des postulats défendus par le manifeste de Gabrielle Blair, intitulé « Éjaculer en toute responsabilité, une nouvelle façon de penser la charge contraceptive », paru aux Éditions Leduc, que je remercie pour leur envoi dans le cadre des #LectricesLeduc2024. Agrémenté de goodies forts à propos, je m’en vais brandir mon tote bag où le mot « éjaculation » est écrit en gros pour ébranler les consciences (et surtout mon voisin un peu macho)…

L’ouvrage se découpe en plusieurs petits chapitres suivant le fil rouge de l’argumentaire de l’autrice. Américaine installée en France, Gabrielle Blair est militante et créatrice de contenus. Best-seller du New York Times, son manifeste révolutionnaire a connu un grand succès aux États-Unis en plein débat sur le droit à l’avortement. Déjà publié dans plusieurs pays, il est traduit pour la première fois en France.

J’ai passé un bon moment de lecture et j’ai appris plein de choses qui m’ont fait percevoir cette réalité de la contraception sous différentes facettes que je n’avais pourtant pas envisagées jusqu’à présent en tant que femme portant seule la charge de la contraception dans mon couple. Moi aussi, j’ai été façonnée par ces idées reçues que les hommes n’aiment pas le préservatif, que la vasectomie est un acte douloureux et que la contraception est une affaire de femmes, que les effets secondaires de la pilule étaient compris dans le pack et que je n’avais pas le choix.

Car oui, on a le choix ! Mais encore faut-il le savoir et le faire comprendre. C’est ce à quoi s’engage cet ouvrage très bien documenté. La plume de l’autrice nous emmène à reconsidérer la question avec des exemples concrets, actuels et parfois teintés d’humour, sans être moralisateurs.

Pour conclure, je te recommande vivement ce livre, que tu sois en couple ou non, que tu t’identifies homme ou femme. La contraception est l’affaire de tous et évolue encore aujourd'hui. Il est grand temps de reconsidérer la question et d’impliquer aussi nos amis les hommes. À découvrir absolument !
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Quelle joie de retrouver la plume de Sophie Tal Men et toute l'équipe du Gobe-mouche ! Ici, on rencontre Sarah, une nouvelle infirmière, qui doit faire face à l'AVC de son beau-père, le faisant perdre la parole.
Elle va alors tout faire pour accéder à ses dernières volontés pour retrouver la trace de sa famille portugaise.
Avec délicatesse, humour et surtout beaucoup d'humanité, l'autrice nous plonge au cœur d'une famille composée, décomposée, recomposée, qui fait face aux non-dits et aux secrets malmenés par le temps qui presse. C'est un éloge aux mots que l'on ne dit pas avec la bouche, mais avec les yeux, sont dont on n'a pas besoin de parole pou les dire. Un récit prenant, que j'ai dévoré en un week-end, et qui met du baume au cœur.
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Un recueil de poèmes en prose surprenant ! Il retrace les années lycéennes d'une admiratrice inconnue de Marie-Lou, jeune fille délurée et délirante qui embrasse sa jeunesse et la Vie avec un grand V.

Entre déclaration d'amour et pensées adolescentes sur les premiers émois, chaque poème, très court, nous percute en plein cœur. C'est beau, c'est touchante, c'est poignant et d'une grande sincérité. On a tous envie de connaître notre Marie-Lou !
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Petite chronique sur une lecture personnelle, aujourd'hui ! Un livre qui traîne depuis trois siècles dans ma pile à lire… qui « traîne », vraiment ? Ou alors a-t-il pris le temps de se bonifier comme du bon vin, d’attendre le bon moment pour que je décide de le lire pour que je sois totalement en phase avec cette lecture très émouvante ?

« Ensemble, c’est tout » d’Anna Gavalda, un livre qui est paru dans les années 2000, qui a eu le droit à son film avec les excellents Guillaume Canet et Audrey Tautou. Un livre que tout le monde semble avoir lu depuis des lustres… sauf moi. Je me souviens de la plume de Gavalda comme quelque chose d’un peu niais, un peu « mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux ». Sans doute est-ce pour cela qu’il a attendu si longtemps parmi mes futures lectures.

L’intrigue, pourtant simple et déjà-vue dans nombres de romans – quatre individus que tout oppose se retrouvent obligés de cohabiter à cause du destin –, mais ces quatre-là m’ont touchée en plein cœur. Camille traîne son existence et les cailloux qui alourdissent son âme, de petits boulots en rêves inachevés. Franck, cuistot colérique, vivote tant bien que mal en pensant à sa grand-mère. Philibert au nom de famille à particule, vit reclus dans un appartement trop grand pour lui et se noie dans son propre verre d’eau. Quant à Paulette, vieille dame épanouie dans son jardin tourangeau, veille à dissimuler ses manquements et ses rencontres avec le sol à son entourage. Vous êtes d’accord que rien ne prédestinait ces quatre personnages à se rencontrer, dit comme ça ? Et pourtant…

C’est l’histoire d’une rencontre entre quatre être abîmés par la vie, qui vont tenter ce se construire et de se reconstruire au contact des autres. Comme dans toute relation interpersonnelle, il y a des hauts il y a des bas, des plus hauts et des plus bas, des liens qui se font et se défont pour s’en sortir encore plus grandis. Tout cela donne lieu à des personnages à la psychologie approfondie et cohérente avec ce qu’ils vivent.

Beaucoup d’émotions se dégagent de chacune de ces histoires, dont on apprend les bribes du passé et leurs répercussions sur le présent. Le personnage de Camille m’a énormément émue, sans doute parce qu’il y a beaucoup de moi en elle. Philibert m’a fait bien rire et est attachant dans ses maladresses. Paulettes m’a rappelé ma grand-tante, aujourd'hui décédée, qui m’a aidée à la manière dont cette grand-mère de papier pousse vers le haut tous ces jeunes gens qui cherchent à croire en une vie meilleure. Enfin, Franck m’a d’abord débectée par ses manières rustres et machistes, mais j’ai appris à la connaître, à le comprendre au fil des pages. C’est sans doute le protagoniste le plus complexe et complet de ce quatuor atypique. Moi aussi, j’aimerais me trouver des acolytes comme eux, pour rire, pleurer et grandir vers le meilleur de moi-même.

L’autrice aborde des sujets qui me sont chers. Les relations familiales toxiques et compliquées, dans lesquelles j’avais l’impression que c’était ma propre histoire qui était comptée – Maman, s’il te plaît, sort de ce livre, tu gâches l’histoire, là ! – et les regrets d’une vie. Les différences de classe sociales qui ne sont plus si clivantes, mais peuvent être enrichissantes, une fois que l’on en a conscience et qu’on les place de côté.

Le petit plus ? Un hasard assez simple qui m’a fait sourire : la Touraine. Parce que oui, Paulette vit dans la région de Tours – le reste du roman se déroule à Paris – où j’ai trouvé mon petit coin de paradis, mon havre de paix, comme la maison de Paulette. Les descriptions de la région sont fidèles et permettent une immersion rapide.

Le film, que j’ai découvert après ma lecture, reste fidèle au roman et je pense que les acteurs sont parfaits pour leurs rôles. Je n’aurais pas mieux choisi !

Pour conclure, gros coup de cœur pour ce roman qui m’a touchée en plein cœur. Des sujets forts, des personnages profondément humains et attachants, beaucoup d’émotions et un beau message transmis font de ce roman un excellent moment de lecture, un livre qui met du baume au cœur. Je vous le recommande vivement !
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date : 05-04
Brune et Marc se rencontrent lors d’une exposition photo qui les émeut tout autant, mais bien différemment. Entre eux, une passion naît, une passion dévorante, une passion qui les fait revivre et surpasser leurs démons le temps de leurs rencontres. Une passion qui dépasse le simple Amour, mais qui les dépasse aussi bien vite. Peut-on sortir indemne d’une telle histoire et sont-ils prêts à aimer à nouveau ?

Avant tout, c’est une très belle histoire d’amour qui m’a énormément touchée. C’est beau, parce que c’est plein d’espoir, plein de moments touchants et cela sonne comme un retour à la vie d’un côté comme de l’autre. On a envie d’y croire, on frémit comme lors de nos premières amours adolescentes… Si, bien vite, on comprend qu’il y a quelque chose qui cloche, on se dit que l’Amour peut bien aider à combattre la maladie, la peur, la honte, les cauchemars et un passé qui ne passe pas.

L’auteure aborde la santé mentale et les troubles de la personnalité borderline, ainsi que la manière dont la personne vit cette souffrance intérieure, mais aussi le vécu de l’entourage… et même Brune qui ne connaît pas du tout cette problématique et le découvre en apprenant à connaître Marc. Pourront-ils vivre une relation à trois ? Entre Brune et Marc, il y a la maladie qui refait surface.

J’ai eu beaucoup de compassion pour Marc, alors que ses actes sont parfois… limites et franchement dérangeants, comme sa personnalité. Je pense sincèrement que je m’en serais éprise, comme Brune. Le tour de magie de l’auteure fait que l’on comprend pourquoi il agit comme cela. Elle parvient à nous faire entrer dans son esprit malade pour en comprendre les tenants et les aboutissants, alors que, si on était resté en surface, du point de vue de ses proches ou de Brune, il n’y aurait pas cette compréhension de ce personnage torturé. Elle nous rappelle alors qu’il est nécessaire de comprendre ce qui peut se cacher derrière tel ou tel comportement, que tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir.

Par l’alternance des points de vue des différents protagonistes, cette pathologie est parfaitement mise en scène et expliquée de manière à comprendre ses mécanismes sournois. On ressent le travail de recherche et les connaissances de Chrystèle Corbery en la matière. Quoi de mieux qu’un roman, une histoire fictive avec des personnages dans lesquels on se projette pour mieux comprendre quelque chose que l’on ne connaît pas trop ? Ce roman est parfait pour aborder la thématique des personnalités dites « limite ». Un sujet que l’on aborde peu, voire pas du tout, dans la littérature et qui est victime d’idées reçues, de préjugés, qui nuisent aux patients.

La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, avec une touche de poésie et de mélancolie qui permet de saisir au plus profond de soi les différentes émotions des personnages. Les émotions sont parfaitement exprimées et on s’immerge en quelques pages dans ce roman.

Pour conclure, un coup de maître de la part de l’autrice qui nous fait vivre une passion naissante entre deux êtres emplit de poésie. Un coup de cœur pour la thématique abordée et la manière dont la santé mentale et ses répercussions quotidiennes sur l’individu malade et son entourage. Un roman brillant qui plonge son lecteur au cœur d’une rencontre à laquelle on a envie de croire. L’Amour peut-il triompher d’un Mal qui ne se contrôle pas ? Pour le découvrir, il ne te reste plus qu’à lire cette pépite !
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« Bah pourquoi t’es encore célibataire ? »

Voici une remarque que l’on a tous eue au moins une fois dans sa vie ou que l’on a entendue dire à quelqu'un qui n’est pas en couple. Parce que oui, le couple, dans notre société actuelle, est quelque chose de sacré, un but ultime à atteindre, un stéréotype véhiculé par les médias et la culture, par les normes et même par les lois. Et s’il existait une autre manière de vivre qu’à deux (ou plus) ? Et si « rester tout.e seul.e », c’était bien, aussi ?

C’est ce que ce livre, « Mon année sans les hommes », de Catherine Gray, reçu dans le cadre des #LectricesLeduc2024 tente de démontrer à travers le parcours de son autrice. Entre humour, dérision et grand sérieux, elle se base sur ses propres expériences de célibataire et de couple pour nous montrer pourquoi le célibat faire peur à la société.

En tant qu’accro à l’amour, elle analyse ce qu’est cette tendance universelle et intemporelle, mais pourtant si difficilement explicable d’aimer quelqu'un. Qu’est-ce que l’Amour avec un grand A ? Qu’est-ce que tomber amoureux et pourquoi notre chère société valorise le fait d’aimer ? Le célibat, véritable privilège moderne, commence seulement à être mieux perçu.

J’ai trouvé la manière d’aborder ce sujet assez ludique et agréable à lire. On part d’exemples concrets, de témoignages, d’études scientifiques (mais pas trop) pour décortiquer chaque cliché, chaque représentation sociale du sacro-saint couple, comme la pression sociale à se marier, à faire sa vie avec quelqu'un (et si possible assez longtemps)

Mais alors, c’est un livre que pour les célibataires ? Je dirais que non, qu’il est accessible à tout le monde. En tant qu’heureuse dans mon couple depuis plus de treize ans, cela m’a intéressée et permis de percevoir les aspects de célibataire de ma vie et d’en saisir pleinement l’importance. Elle nous apprend que l’on peut être heureux seul et cultiver son propre bonheur, sans être égoïste.

Pour conclure, j’ai beaucoup apprécié cette lecture qui m’a fait réfléchir sur un sujet dont j’avais conscience, mais dont je n’avais pas encore saisi pleinement l’importance. Jamais abordé dans la littérature sous cet angle à ma connaissance, ce livre est fait pour tous et toutes, que tu sois en couple ou célibataire. Il fourmille d’exemples concrets et suit un fil rouge cohérent : la vie amoureuse de l’autrice. Un livre qui questionne et qui permet de voir les choses autrement. Je te le recommande vivement ! Et merci beaucoup, les éditions Leduc, de nous permettre de nous ouvrir l’esprit et de nous faire grandir avec de belles lectures
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Le titre n'est pas mensonger : ce livre m'a happée du début à la fin et, surtout, retourné le cerveau !
Encore une fois, Bernard Minier frappe fort en nous proposant une histoire à l'intrigue bien ficelée et au plot twist déroutant. Des personnages attachants et bien construits, auxquels on s'identifie facilement, une plume fluide et adaptée au genre du thriller (malgré quelques longueurs et scènes d'actions que j'ai dû relire plusieurs fois pour bien comprendre leur enjeu), un cadre propice aux mystères et la magie opère !
Ici, il met en scène un adolescent adopté qui vit sur une île américaine avec son groupe d'amis. Sa vie bascule lorsque le cadavre de sa petite amie est retrouvé sur une plage. Assoiffé de vengeance et de vérité, il cherche à savoir qui a fait cela et quels étaient les secrets que Naomi allait lui révéler avant de mourir. Sur une petite île, tout le monde se connaît et tout se sait. Du moins, c'est ce que tout le monde pense... Mais qui est le coupable ?
Je vous laisse le découvrir en lisant cette p*tain d'histoire !
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date : 30-03
Si, comme moi, tu te demandes ce qu’est le « sténopé » du titre, sache que c’est un dispositif de photographie et qu’il aura toute son importance dans ce roman. Et, puis, comme ça, j’aurais appris un mot de plus pour me la péter en soirée.

On rencontre Gwenaëlle qui vient en aide à une charmante joggeuse en détresse. Entre les deux femmes, le courant passe vite et bien, mais la vie fait qu’elles ne feront que se croiser. L’une est musicienne, l’autre psychologue. Toutes deux n’auront de cesse de se chercher… jusqu’à se trouver, mais dans de beaux draps. Et pas ceux de leur plumard ! Car oui, Gwenaëlle se retrouve à la merci d’une personne – ou plusieurs, on n’en sait rien ! – qui la traque et ne fait que lui mettre des bâtons – parfois dangereux ! – dans les roues. Enfin, ne peut-on pas avoir une jolie histoire d’amour et laisser ces deux femmes tranquilles ? Que nenni, l’autrice nous réserve bien des surprises, pour notre plus grand appétit de lecteur !

On va de Charybde en Scylla avec une intrigue pleine de rebondissements. À chaque fois que l’on croit avoir ferré le coupable de tout ce traquenard que subit notre héroïne, eh bah non, on se plante. C’est à la fois rageant et un chouette coup d’avance de l’autrice, qui nous tient ainsi en haleine.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Gwenaëlle. Même si l’on en sait peu sur elle – ce qui, d’habitude, m’aurait gênée – on n’a aucun mal à se prendre au jeu et à l’accompagner dans sa recherche de vérité. Elle sait se sortir de situations cocasses et n’hésite pas à prendre des risques louables pour servir ses convictions, ce qui en fait une vraie héroïne bien badass.

La plume de l’auteure peut paraître surprenante, entre expressions d’une autre époque et mot de maintenant. Le récit est vivant et drôle, grâce à son héroïne qui nous parle et se parle comme si nous menions l’enquête avec elle. C’est peut-être là où j’aurais souhaité un peu plus de sérieux pour mieux installer le suspens. Peut-être suis-je trop adepte de thrillers et de polars où ces pauvres enquêteurs n’ont pas une once de sens de l’humour…

Pour conclure, une chouette découverte dans un genre qui n’est pas commun. Allier une enquête et une histoire d’amour lesbienne a tout pour me ravir. Portée par une héroïne haute en couleur, cette histoire va vous en faire voir des vertes et des pas mûres et vous prendra aux tripes jusqu’à savoir qui se cache derrière toutes ces manigances. Je te recommande vivement ce roman original qui te fera oublier le temps passé à tourner frénétiquement ses pages ! Mais qui se cache donc derrière tout ça ?
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« Bien, c’est à nous ! »

Que se passe-t-il après cette phrase, lorsque tu entres dans le cabinet de ta psychologue ? Comment se déroule une séance ? Quelle est la différence entre un psychothérapeute, un psychologue, un psychiatre, un psychiatre et tous les « psycho-trucs » qu’on voit fleurir sur les réseaux ? Comment « marche » la psychologie et quel est le rôle du psychologue ? Doit-on être forcément fou pour franchir la porte de cette pièce régie par la confidentialité ?

Cette superbe bande dessinée, sortie aux éditions Leduc le 24 janvier 2024 répond à toutes ces questions et bien plus encore !

Elle est signée Delphine Py, créatrice de l’application « Psynergy » et psychologue spécialisée en thérapies cognitives et comportementales. Elle s’est également fait connaître sur les réseaux sociaux où elle œuvre pour dédramatiser les sujets de santé mentale et rendre la psychologie accessible à tous. Elle est déjà l’autrice du Guide de ta santé mentale.

En tant qu’ex-psychologue, j’étais très intéressée par cet ouvrage qui m’a rappelé de bons souvenirs et que j’aurais aimé avoir sous le coude pour des explications imagées à mes anciens patients. Cette BD est un très bon support de communication et de médiation. Beaucoup d’émotions passent par l’image et par l’identification aux personnages. J’ai passé un excellent moment de lecture ! J’ai même appris des trucs, comme le CINE et le SMART – oui, je laisse ça exprès en acronyme pour que tu ailles découvrir ce que c’est dans la BD ! – très bien illustrés. Une image vaut parfois mille mots !

À travers des cas de patients – pas les vrais, hein ! Secret professionnel et code de déontologie obligent… et heureusement ! – l’auteure illustre les principales problématiques qu’elle rencontre dans son quotidien. On suit chaque patient et l’évolution de leur thérapie pour avoir un aperçu concret et complet de comment tout cela se passe.

Delphine Py raconte aussi sa vie de « pas psychologue » ou ce qu’elle fait en dehors de son cabinet de consultation. Cela contribue à rendre cette profession plus humaine et de casser les idées reçues. Eh oui, une psy fait aussi la fête, a aussi affaire à sa santé mentale, doute, rit, pleure… bref, la vie, quoi !

J’adore les dessins de Juliette Mercier, alias @stomiebusy, toujours très émotifs et qui correspondent parfaitement à ce qui est raconté. Elle a su illustrer les concepts de psychologie très simplement et de manière à ce qu’ils soient tout à fait accessibles et ludiques. Tout ce qu’il faut pour s’en rappeler, sans entrer dans des détails inutiles. La BD est le format parfait pour en parler !

Pour conclure, gros coup de cœur pour cette bande dessinée colorée qui explique, avec beaucoup d’humour, comment se déroule une séance chez la psy, avec différentes problématiques illustrées. Une BD très utile pour désacraliser et démystifier quelque chose d’essentiel aujourd'hui et qui rebute encore pas mal de personnes pour franchir le premier pas vers une meilleure compréhension de soi et pour prendre soin de sa santé mentale. À lire absolument !

Je tiens à remercier les éditions Leduc pour leur envoi et cette belle découverte dans le cadre des #LectricesLeduc2024.
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Quelle claque ! J'ai enfin lu un Alexis Laipsker et je ne suis pas déçue... loin de là ! J'ai dévoré ce polar à l'intrigue pleine de rebondissements et bien menée.
Cette enquête est menée par le commissaire Venturi, qui, bien qu'il souhaite se rendre antipathique et froid, m'a paru très attachant et humain. Mais que serait-elle sans Menthe-à-l'eau, jeune psychologue qui tient tête à notre commissaire et décortique l'affaire d'un œil aguerri ? Un duo efficace et attachant, qui ajoute un brin d'humour à cette enquête sanglante.
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d'une bergerie autonome, de tissages, de métiers de la terre réalisé par Pagel et Mélu. Et si ce rêve revenait aux idéaux des jeunes d'aujourd'hui ? On retrouve ces valeurs d'un retour à la terre dans un monde où la vie à la ville nous fait perdre notre identité, nos valeurs.
Si la forme nous perd parfois, le fond de ce récit chronologique de leur établissement à Bambois, nous fait rêver d'un ailleurs et d'un retour à soi. Un récit simple, mais beau, d'un bonheur pas si inatteignable que cela... A lire absolument !
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Encore une chouette lecture chez Inceptio, qui me fait découvrir ce super auteur. Entre fantastique et thriller, il nous emmène sur les traces d'une affaire aux multiples visages.

Une bande de jeunes est témoin d'un accident qui coûte la vie à l'un d'eux au bord d'une cascade. Des années plus tard, un commissaire de police fait d'étranges liens antre ces jeunes devenus adultes et des faits inquiétants, inexpliqués. Entre passé et présent, le narrateur se retrouve impliqué malgré lui. Va-t-il connaître le même sort ?

A la fin, le doute persiste. Quelle est la vérité ? Pouvons-nous vraiment le savoir ? Là est toute l'intrigue du livre, dont on emporte les secrets dans la tombe. Brillant et percutant ! Je recommande.
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Bonjour tout le monde !

On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle chronique sur un livre des éditions Leduc, dans le cadre de notre partenariat #LectricesLeduc2024, que je tiens à remercier pour leur confiance.

On va parler de développement personnel et de ce que nous sommes, tout au fond de nous, au plus proche de notre essence identitaire… et comment y accéder, mieux se connaître ! Je vous présente « Pars à ta rencontre », du Docteur Nicole LePera.

Diplômée de l’université de Cornell et de la New School for Social Research, Nicole LePera est une psychologue très populaire aux États-Unis, grâce à son utilisation des réseaux sociaux. Elle a créé le SelfHealers Circle et partage avec sa communauté grandissante des outils pour changer.

Dans ce livre décomposé en quatre parties, elle nous propose de nous rencontrer de manière progressive, à l’aide d’exercices concrets et ancrés dans le réel, l’actuel. Pas de généralités, on a là un « cahier d’exercices » que nous pouvons appliquer dans la vie de tous les jours. Les propos sont accessibles à tous et les explications claires, au plus proches du lecteur. Pas de blabla scientifique ni de psychologie de comptoir : du concret !

Comme dans tout livre de développement personnel, chaque conseil, chaque exercice, est à prendre en fonction de son propre vécu. Certains propos vous parleront plus que d’autres. Nous n’avons pas tous effectué le même chemin de vie et n’avons pas tous la même connaissance de nous-mêmes ni le même but derrière cette rencontre de notre soi. Pour ma part, la partie qui a trouvé le plus d’écho en moi est celle concernant mon soi émotionnel, que j’ai trouvé très utile et… pleine d’émotions.

Mention spéciale au design et au graphisme tout doux et moderne de ce livre ! Tout est bien mis en page, avec des espaces pour créer, écrire, s’investir à fond dans ce livre.

Pour conclure, c’est une très belle découverte, à lire et à relire selon notre avancement dans la vie et ce que nous rencontrons au quotidien. L’approche est innovante, particulièrement parlante et adaptée à chacun en fonction de ses objectifs. Grâce à un magnifique design, ce livre de développement personnel saura vous accompagner vers le meilleur de vous-mêmes !
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L’auteur nous plonge en pleine période sixties, dans un road trip au rythme des humeurs de Suzana et Stuart, couple emblématique de ce roman. En quête d’un meilleur ailleurs et parfois d’eux-mêmes, ceux qui se sont rencontrés au détour d’une route ne se quittent plus… jusqu’à faire des rencontres qui ne feront pas tout de suite sens, mais que l’on recroisera au fil des pages. Entre passé et présent, durant le temps d’un été, le lecteur assiste à l’évolution en parallèle de ces deux protagonistes hauts en couleur, pour le meilleur… et pour le pire !

L’intrigue est très bien ficelée. Si, au début, je m’attendais à de la littérature blanche, à un road trip raconté pour nous faire voyager à travers l’Amérique et dans cette époque hippie que j’adore, on glisse petit à petit vers le thriller et la saga familiale où chaque détail compte. Habile et puissant !

Si le sang et les larmes prédominent certains passages, j’ai idéalement trouvé mon bonheur en étant plongée dans l’époque des fleurs dans les cheveux, des longues tuniques, des substances maintenant illégales, des minibus Volkswagen et des idéologies scandées en chansons. Toute cette ambiance est parfaitement retranscrite et j’ai même appris des choses sur ce qui se déroulait aux States. De la part de Gilles Fiolet, on ressent le travail de recherche et les connaissances, voire l’envie de transporter son lecteur dans cette époque qui semble lui plaire autant qu’à moi.

Les personnages sont très bien construits. On s’y attache, on s’y identifie, on aime cette Suzana et ce Stuart, même si, au fil des pages, ils ne se révèlent pas aussi insouciants et « peace and love » que ce que l’on croyait au départ.

Les émotions sont omniprésentes dans ce roman. Très bien exprimées et mises en scène, on pleure et on rit avec les protagonistes.

Le petit plus ? La bande-son du livre, très étoffée et significative, disponible au fil des pages et en fin de livre. Je crois que j’écoute chaque chanson quotidiennement depuis des années. Je n’ai donc pas eu de mal à interpréter les paroles et les intentions glissées par chaque chanson, mais peut-être qu’une petite traduction pour le lecteur non anglophone aurait été souhaitable ?

La plume de l’auteur est fluide et agréable à lire. Les dialogues sont très vivants et les passages narratifs nous immergent dans chaque lieu, chaque moment de l’histoire.

Pour conclure, gros coup de cœur pour « L’été nous va si mal » de Gilles Fiolet, de A à Z, de la couverture au point final, de la première lettre à la quatrième de couverture (même le code barre ! Non, je déconne !). Fan de l’époque hippie et de thriller, j’ai été servie ! Une très belle découverte en autoédition, que je ne me lasserai pas de recommander.
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J'attendais d'avoir besoin de lire cette suite du tant apprécié "Les derniers jours de Rabbit Hayes", besoin d'un livre qui fait du bien, d'un livre vrai, d'un livre fort, avec des personnages que j'ai pris tant de plaisir à retrouver.

Gros coup de cœur pour ce tome 2, situé directement après la fin du premier. On retrouve la famille Hayes et ceux qui gravitent autour, avec une alternance de points de vue, qui suivent l'après, de comment on se remet et on fait face à l'inévitable... Difficile de ne pas spoiler, mais dans ce tome, on aborde le deuil, la reconstruction, la maladie, l'amour, mais aussi la prévention en santé. C'est cette dernière thématique qui m'a beaucoup touchée, car peu abordée dans la littérature. La fiction et la plume d'Anna McPartlin montrent une certaine réalité que l'on ne montre jamais, avec beaucoup d'humanité et d'humilité.

Un roman puissant et profondément bienveillant, authentique, que je vous recommande vivement !
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date : 11-03
Est-ce que tu connais Edgar ? Mais ouiii, ce petit bonhomme qui aime lire et qui aime trop, celui au cœur grand comme ça, gros comme ça, celui qui est toujours prêt à aimer tout le monde ?

L’autrice nous plonge dans le quotidien du fameux Edgar du titre, de son enfance à l’âge adulte. On voit grandir ce personnage atypique et émouvant, entre ses parents qui ont des opinions différentes sur lui et sa capacité à avancer dans la vie, son unique ami, ses lectures, son emploi dans un café plus vrai que nature. On s’y croirait ! Mais qu’y a-t-il de sin important pour raconter ainsi la vie d’Edgar ? C’est qu’il aime, il aime, il aime toutes et tous, sans conditions, qu’il croque la vie et l’amour à pleines dents… jusqu’à parfois se les casser, les dents. Jusqu’au jour où il décide de ne plus aimer pour ne plus se blesser. Mais peut-on vivre sans amour ?

Telle est la question soulevée par cette intrigue qui m’a surprise. Je ne m’attendais pas à cela et à être autant captivée, interrogative et poussée à l’introspection avec cette simple question. L’autrice a su tourner son histoire de manière particulièrement efficace. Bravo !

Les personnages sont sans doute pour beaucoup dans les messages véhiculés et l’aspect éminemment humain de cette histoire. À la fois simples, mais approfondis dans leurs aspects psychologiques et le retentissement de leur vécu sur leurs façons d’agir face à l’adversité et aux situations de la vie, j’ai pu facilement m’y identifier et m’y attacher. Et pour cause, en retournant le livre, j’apprends que Laure Iniz est une collègue psychologue en soins palliatifs – enfin ex-collègue, comme je ne suis plus psychologue actuellement ! Il en est d’autant plus intéressant pour moi de voir comment elle traite certaines problématiques et son regard de professionnelle de l’esprit explique une certaine sensibilité ressentie dans la manière d’écrire et de décrire…

… Comme les émotions, ah, les émotions ! ne vous ai-je jamais assez dit que j’adore m’émouvoir lorsque je lis et que c’est l’aspect qui me fait tant apprécier une histoire ? Avec « Edgar », je suis servie ! Les ressentis de notre petit amoureux en herbe sont parfaitement décrits.

La plume de l’auteure me rappelle ces petites touches poétiques propres à Mathias Malzieu, un autre auteur que j’adore, et Edgar m’a notamment fait penser à son roman « La mécanique du cœur ». Fluide et agréable à lire, avec quelques touches d’humour, elle vous plongera sans difficulté dans l’histoire d’Edgar.

Pour conclure, une très belle surprise pour ce roman aux personnages attachants et atypiques, à l’intrigue pleine de poésie. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Edgar, avec un petit pincement au cœur quant au dénouement, une petite larme à l’œil, qui me fait d’autant plus apprécier ce livre que je vous recommande vivement !
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« Le secret d’une belle mort est de vivre une belle vie. »

Mais qu’est-ce qu’une belle vie ? Clover, thanadoula – sage-femme de fin de vie qui aide les personnes à partir de ce monde dans la dignité et comme elles le souhaitent, dans la mesure du possible – ne cesse de se poser cette question. Pour cette jeune femme dévouée aux autres, elle s’interroge sur sa propre vie… par corollaire de la mort qu’elle côtoie chaque jour et dont elle a fait son métier.

Ce questionnement va l’amener à rencontrer un client bien particulier : Sebastian souhaite que sa chère grand-mère Claudia finisse sa vie dans les meilleures conditions et Clover, pour qui il semble avoir un faible, est toute désignée. Entre problèmes éthiques, nouvelles émotions, secrets de famille et rencontres inattendues, notre héroïne va s’ouvrir au monde et à la Vie avec un grand V… mais pas comme on peut le penser !

L’intrigue peut sembler assez basique. Mais de quelque chose de simple, l’autrice en a fait quelque chose de grandiose et d’amusant. On se prend au jeu de voir les relations de Clover évoluer, de connaître mieux cette femme extraordinaire et iconoclaste qu’a été Claudia, ainsi qu’aux frasques d’un Sebastian un peu agaçant, mais finalement attachant.

Quant au sujet principal, la Mort, on aurait pu en faire un livre plein de pathos et de tragédie. Ici encore, il n’en est rien. Car il est question de Vie. Et de fin de vie. Ce dernier sujet tabou si cher à mon cœur – il est le sujet de mes deux romans « Les vents de l’existence » et « La fleur de l’âge », après tout ! – il est traité avec beaucoup d’humanité et porte à la réflexion. La fiction est le canal idéal pour pousser le lecteur à l’introspection sans pour autant lui faire la morale et lui rappeler sa finitude en pleine poire. La Mort est évoquée sans tabous, mais sans montrer les horreurs et la pénibilité qui peut en découler, sans pour autant le cacher. C’est finement suggéré, c’est rendu pleinement humain, plein de dignité et de bienveillance. C’est brillant, complet et plein d’humour.

Quant aux regrets du titre, là aussi, cela interroge. Les mourants que rencontre Clover ont tous quelque chose à regretter de leur vie et lui en font part. Elle consigne ces regrets dans des cahiers, en mémoire de ses clients. Je me suis demandé quels seraient mes regrets par rapport à la vie que j’ai menée pendant vingt-neuf ans, si je venais à mourir demain. Car oui, les regrets peuvent gâcher une vie, alors autant vivre une vie sans regret. Ce livre nous incite à oser, à aller à la découverte de nous-mêmes et à nous dépasser. Parce qu’une vie, on n’en a qu’une et il sera dommage d’avoir nos regrets annotés dans les carnets de notre thanadoula préférée !

Ce livre met aussi l’accent sur ce métier en plein essor outre-Atlantique , mais qui peine à franchir les frontières de l’Europe. Pourtant, un tel accompagnement de fin de vie, en complément des autres accompagnements physiques et psychologiques déjà dispensés, notamment dès nos services de soins palliatifs, est très important. J’espère de tout cœur que ce métier fera partie intégrante des équipes de soignants de demain.

Je me suis beaucoup attachée à Clover, l’héroïne de ce livre malgré elle. Introvertie, qui aime lire, qui se méfie des autres, qui a du mal à se lier socialement, très observatrice et sensible, qui n’a pas peur de la mort et qui en fait même son travail, j’ai eu l’impression que c’était moi.

La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire. Je n’ai pas vu passer les quelque quatre cents pages qui composent cet ouvrage et j’en redemanderai presque ! À l’image de sa couverture fleurie, c’est frais et plein de douceur.

Pour conclure, un gros coup de cœur pour ce livre qui aborde des thématiques qui me touchent énormément et que je trouve important d’aborder au sein de la littérature de fiction. Une héroïne attachante, beaucoup d’humanité, des instants de vie qui portent à la réflexion et à l’introspection… si vous aimez ce genre de lecture, je vous recommande vivement ce livre que vous ne regretterez pas de dévorer !
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Encore une fois, cette autrice me surprend par sa capacité à analyser et à rendre compte clairement des phénomènes de société qui nous concernent tous.
Ici, elle dresse le portrait d'une famille sous les feux de la rampe des réseaux sociaux et des dérives que cela peut entraîner dès le plus jeune âge. Voyeurisme, troubles psychiques, déréalisation, déraison... et même enlèvement. C'est ce qui arrive à la petite fille de Mélanie, star de YouTube et d'Instagram avec ses vidéos familiales. Ses mondes - réels et virtuels où la frontière est finalement bien mince - s'écroulent. Une enquêtrice de police mène l'enquête pour retrouver Kimmy... une Kimmy qui restera dans sa tête bien plus longtemps que durera cette affaire.
J'ai été happée par ce roman, entre thriller et tranche de vie, par la force de sa plume et l'intrigue bien ficelée, pleine de rebondissements et de vérité. Une claque ! A lire de toute urgence !
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Jean Cocteau et moi, c’est un peu une belle histoire d’amitié. De loin, certes, mais cet homme, de par son art multifacette, a toujours accompagné ma vie. Découvert avec ses pièces de théâtre au collège, suivi au lycée avec ses films et émerveillée par les œuvres qu’il a laissées sur son chemin sur la Côte d’Azur, c’est donc avec une joie que je me suis plongée dans le livre que je vais vous présenter aujourd'hui.

« Derrière la caméra avec Jean Cocteau » est un recueil d’entretiens de Claude Pinoteau, son accessoiriste de toujours, avec Monique Bourdin, qui a recueilli ses propos.

Mais avant tout, qui est Jean Cocteau ? Né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte, Jean Cocteau était un poète, peintre, dessinateur, dramaturge et cinéaste français. Il a marqué la première moitié du XXe siècle et côtoyé de nombreux artistes et écrivains de son époque. Élu à l’Académie française en 1955, il a laissé une empreinte indélébile sur le monde de l’art et de la culture. Ce n’est là qu’une infime partie de ce qui le représente, mais c’est un bon début si tu souhaites poursuivre tes recherches sur cet article aux multiples talents.

Cet ouvrage est composé d’entretiens entre l’accessoiriste, qui livre ses anecdotes de tournage et ses relations avec Jean, mais c’est aussi un recueil de documents peu connus et particulièrement représentatifs des tournages et de l’univers de Monsieur Cocteau. Croquis, photos des lieux des films, extraits de scènes, scripts, dessins… on s’immerge totalement dans le tournage de ces films emblématiques. L’accessoiriste, qui accompagna Jean Cocteau sur le tournage de sept films, entre 1948 et 1960, comme si on y était.

Cela m’a donné envie de revoir certains de ses films, comme « Orphée » ou « La Belle et la Bête », pour mieux comprendre ce qui se passe derrière la caméra à présent que je saisis encore mieux qui est celui qui la tient.

Je recommande vivement cet ouvrage très complet aux amateurs de cinéma comme à toutes celles et ceux qui apprécient cet Artiste avec un grand A, cet Homme avec un grand H. Je tiens à remercier Babelio pour avoir proposé ce livre dans le cadre de leur dernière Masse Critique et aux éditions de la Table Ronde pour leur envoi.
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Une claque ! Captivée du début jusqu'à la fin, en totale symbiose avec la narratrice, je n'ai pas pu lâcher ce livre. Cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé !

Angela, 13 ans, se fait enlever une nuit en forêt. Trois ans plus tard, elle réapparaît devant chez elle en ayant tout oublié du temps passé en captivité. Pourtant, des signes corporels apparaissent comme témoins de violences et sa mémoire lui joue des tours. Et si elle n'était pas seule ? Et si, pendant trois ans, elle avait développé des capacités d'adaptation hors du commun pour faire face à l'impossible ?

C'est ce que la Angie de 16 ans et sa psychologue tentent de comprendre et de démêler à travers son psychisme. On assiste au quotidien de cette adolescente à la personnalité forte et à la résilience exemplaire, malmenée par des parents meurtris qui la croyaient morte et qui tentent de faire face du mieux que possible.

L'autrice a vraiment une plume addictive et installe le suspens à travers plusieurs points de vue qui ont chacun leur importance. Elle fait également preuve d'une grande connaissance et d'une très bonne mise en scène des mécanismes psychologiques.

Un thriller très surprenant et passionnant que je vous recommande vivement !
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