Wow quelle claque ! Gagné dans le cadre d'un concours avec la box littéraire La Kube, que je tiens à remercier, j'ai découvert ce thriller haletant et à l'intrigue très bien ficelée. Cela ne m'étonne pas qu'il ait été le coup de cœur de l'un des membres de l'équipe Kube !

Plongez dans ce récit à deux voix, celle de Vanessa, AMP auprès d'enfants atteints de troubles divers et qui les accompagne en séjour de découverte dans l'Aveyron, et cette de Stanislas, jeune commandant de police fraîchement arrivé dans la région. Au cœur de leurs deux histoires se trouve L'Enclave, un lieu hors du temps et du monde moderne où, selon les habitants du coin, ils se passe les pires horreurs et où vit une étrange et terrifiante créature. Légende urbaine, folklore local ou mauvaise blague ? Nos deux protagonistes vont bien vite le découvrir lorsqu'ils seront amenés à franchir ces frontières bien gardées.

Un récit haletant, de ceux qui empêchent de dormir pour savoir ce qu'il va se passer ensuite, de ceux où l'on se questionne jusqu'à la dernière page et que l'on n'a pas envie de terminer. A lire de toute urgence !

Voici donc mon avis sur cette pépite en auto-édition : « Les Clandestines », de Céline Bréant.

Mais qui sont ces clandestines ? Il y a d’abord Rose, une jeune femme qui quitte un quotidien plan-plan à Paris pour retourner chez ses parents à Bordeaux et tenter de réaliser son rêve : écrire un roman et se faire éditer. Sa route croisera celle d’Harmonie, représentant tout ce qu’elle a toujours voulu être : vivant auprès d’un mari aimant et, surtout, étoile montante vers le succès suite à l’édition de son premier roman. Entre les deux femmes, c’est un coup de foudre pur et simple. Simple ? Non, sinon, il n’y aurait pas de livre. Car leurs passés respectifs les rattrapent et la douce Harmonie a bien des secrets derrière sa vie calme aux apparences trompeuses.

« Les Clandestines » est l’une des plus belles histoires d’amour qu’il m’a été donné de lire récemment. C’est doux, c’est réaliste, c’est cruel, c’est fort et on retient notre souffle. On a envie d’y croire, on pleure, on s’enflamme et on sourit avec nos deux héroïnes.

On a là des personnages imparfaits, comme je les aime, avec des failles et des forces, et qui évoluent au fil des chapitres. Leur psychologie est cohérente avec leur vécu et parfaitement mise en exergue par l’auteure. Elle nous fait ressentir une multitude d’émotions.

« Les Clandestines », c'est aussi une ode à l'écriture et au métier d'écrivain, que l'auteure dépeint avec un réalisme touchant. En tant qu'autrice, j'ai été comblée !

Ce livre met du temps à démarrer, mais c’est ce que j’apprécie dans cette lecture : tout est bien mis en place, le décor planté, les personnages présentés, l’intrigue démarre doucement, mais sûrement. C’est un roman complet et à la mise en scène bien plus complexe et déroutante qu’il ne laisse paraître… pour mon plus grand bonheur ! J’ai été captivée du début à la fin.

La plume de Céline Bréant est fluide et agréable à lire, teintée d’humour et savamment dosée, entre passages narratifs palpitants et dialogues dynamiques. Ses descriptions sont exquises et m’ont permis de totalement m’immerger dans la vie de nos deux héroïnes. Le réel atout ce l’écriture de Céline est, selon moi, son humour. Oui, j’ai vraiment ri et souris avec certaines répliques ou comparaisons loufoques que fait Rose, dont la répartie sans faux semblants donne du pep’s au récit.

Pour conclure, gros coup de cœur pour ce roman qui mêle tout ce que j’apprécie dans la lecture : des personnages attachants, des sujets forts, une très belle plume et une touche de romance, dans un décor de rêve.

Moi qui ne regarde pas la TV, je ne connaissais pas Bruce Toussaint. Je le découvre donc pas derrière le petit écran, mais entre les pages de ce livre poignant et humain.
Il raconte son histoire et celle de ses deux parents, celle de leur mort et de lui qui reste, celle d'un deuil impossible, d'une société violente par sa manière de traiter la mort et ceux qu'elle laisse derrière, démunis. cette société, c'est la nôtre. C'est notre France, mais aussi, sans doute, celle de nombreux autres pays qui masquent encore la Mort comme un tabou.
L'auteur questionne, interroge sur les possibilités d'un accompagnement de ce deuil, de ce moment juste après la mort où l'on ne sent pas capable d'être en vie, alors que la Société nous demande de l'être.
C'est aussi un hommage à ce couple soudé et uni, ces parents dévoués, ces grands-parents sans faille.
Un beau récit qui nous emmène à l'introspection et à porter un autre regard sur le monde qui nous entoure. On ne peut que se retrouver dans ses mots.

Un second tome que j'attendais de lire avec impatience, même si le premier pouvait se suffire à lui-même. Quelle joie de retrouver l'univers des songes et les personnages d'Elie Soheen !

Je dois avouer que j'ai eu du mal à me replonger dans ce monde complexe et que le petit recap des faits antérieurs, en début de roman, m'a bien aidée pour me rappeler de tout ce qui s'était passé ultérieurement. Mais, une fois quelques chapitres passés, je me suis laissée emporter dans la suite des aventures d'Isobel.

Ici, le monde des Rêves est plus présent et la jeune Rêveuse va plus loin dans son exploration de son "don", accompagnée de nouveaux alliés et abandonnée par d'autres. Une histoire familiale est également mêlée à l'intrigue, ce qui la rend encore plus passionnante.

Bonjour tout le monde ! 🦓

Aujourd'hui, on se retrouve pour une nouvelle Masse Critique de Babelio, dans la catégorie Roman Graphique. Il s’agit de « Comme un oiseau dans un bocal : portraits de surdoués » de Lou Lubie. Une très belle surprise pour moi d’avoir été sélectionnée pour cette BD qui traite d’un sujet qui me touche en plein cœur : la surdouance, le fait d’être surdoué, Zèbre ou encore HPI.

Sous tous ces termes se cache une manière de penser, d’envisager le monde et la vie particulière. Faite de pensée en arborescence accrue et divergente, d’une certaine sensibilité émotionnelle, d’un constant décalage avec le monde qui nous entoure et d’un relationnel particulier, la personnalité surdouée reste encore, pour beaucoup, un effet de mode ou un sujet de série avec une certaine rousse déjantée sur TF1… Or, nous sommes bien plus que cela et cette bande dessinée démystifie certains concepts tirés de la psychologie différentielle et cognitive pour mieux les expliquer au lecteur. Moi aussi, parfois, je me sens comme un oiseau dans un bocal. Bien vivant, mais pas à ma place.

C’est l’histoire de Birdo, un oiseau trentenaire, chef dans un restaurant. Célibataire endurci, adepte de jeux vidéo et de sorties entre copains, il fait la connaissance de Raya, poisson dans un corps humanisé, fan de cinéma. Entre les deux individus, un lien se crée très rapidement, et pour cause : Birdo se sait surdoué depuis l’enfance, alors que Raya vient de passe un test chez une psychologue qui lui apprend qu’elle l’est. Elle découvre et se découvre à travers toutes les facettes de la personnalité à haut potentiel intellectuel et se cherche. Elle trouve des réponses auprès de Birdo, mais sa vie quotidienne est bousculée par tous les changements que cette nouvelle perception de sa manière de fonctionner engendre. Quant à Birdo, apparemment bien dans sa peau, il se fissure petit à petit et lutte pour ne pas se noyer dans ce monde qui n’est pas adapté à lui.

J’ai particulièrement apprécié le fait que l’on parle de l’adulte surdoué et pas seulement de l’enfant, comme c’est le plus souvent le cas. Car oui, l’enfant surdoué grandit et les adultes HPI, qui le savent depuis longtemps ou qui le découvrent, sont souvent tous aussi perdus et sensibles.


Les concepts psychologiques, comme l’Intelligence au sens large, le fameux Quotient Intellectuel (QI), l’hypersensibilité, l’échelle de Weschler ou encore les tests de la WAIS et de la WISC – seuls tests scientifiquement fiables pour aiguiller le diagnostic de surdouance valables à ce jour – apparaissent parfaitement bien expliqués par les personnages eux-mêmes.

On s’identifie facilement aux protagonistes aux traits d’animaux. Birdo et sa fissure de faux-self, Raya et ses nouvelles interrogations, mais aussi leur entourage de normopensants qui est confronté à cette manière d’envisager le monde parfois déstabilisante, sont parfaitement mis en scène.

Les dessins sont simples et épurés, colorés de bleu et de jaune à bon escient.

Pour conclure, je recommande vivement cette bande dessinée faite pour tous, que vous soyez HPI ou qu’un de vos proches l’est, que vous vous questionnez sur cette thématique que vous souhaitez simplement vous informer. Un ouvrage à lire et à relire, à prêter, à dévorer et à offrir ! Un très bel ouvrage qui m’a donné envie de découvrir les autres œuvres de Lou Lubie !

Le ruban dont il est question dans le titre est celui d’une jeune femme proche de la majorité, contrainte de s’exiler sur une île peuplée de pirates pour suivre sa famille mutée là-bas pour propager les mesures du pardon du Roi Georges. D’abord effrayée par la nouveauté et les hostilités de la gent masculine locale, elle s’éprend de Charles, un célèbre et puissant pirate. Laisseront-ils leur chance à leur amour interdit ?

J’ai adoré me plonger dans cette époque dont je n’avais encore jamais lu de fictions. En clair, ma référence s’arrête au Capitaine Johnny Depp… euh, pardon, Jack Sparrow.

Toute cette époque, les mœurs, les croyances, les habitudes vestimentaires et les manières de parler sont parfaitement retranscrites et on ressent les efforts et les recherches de l’auteure pour être au plus près de la réalité. Bravo !

Les émotions sont omniprésentes tout au long du récit et bien décrites. J’ai ainsi facilement pu m’identifier aux personnages. Même si, au début, Élisabeth me semblait bien naïve, elle évolue de façon logique tout au long du roman pour, au final, avoir une figure forte et presque féministe, sur fond de lutte des classes.

Le beau pirate n’est pas en reste et casse les clichés du genre (même si je préfère Jack Sparrow ! 😅). J’avais peur de tomber dans de la romance nunuche qui n’avait que pour avantage son époque lointaine et son exotisme. Il n’en est rien. Même dans l’évidente histoire d’amour qu’elle dépeint, Marie Kulinksi a su innover et la joncher de rebondissements. Merci pour cette belle surprise !

La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, adaptée au genre. Ses descriptions sont précises et détaillées, sans être redondantes. J’ai ainsi pu m’immerger totalement dans ma lecture.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire de Charles et Élisabeth, ainsi que l’époque de la piraterie, parfaitement retranscrite par la jolie plume de Marie Kulinksi. Elle nous offre une romance originale et à l’intrigue bien ficelée, avec des personnages attachants. Je vous recommande vivement ce roman !

Quelle joie de retrouver la plume de Karine Giebel et sa manière si particulière de donner vie à des personnages attachants et profondément humains !
Deux voix, deux destins : Tama, esclave qui subit les pires horreurs que l'on ne peut même pas imaginer, et Gabriel, homme solitaire et torturé qui lutte encore plus lorsque la vie met sur son chemin une femme sans nom ni mémoire.
Malgré quelques longueurs, on comprend que chaque chapitre est essentiel et fait avancer l'intrigue. Certes, la vie de Tama va d'horreurs en horreurs, détaillées sans pudeur, certes, Gabriel lutte encore plus à chaque fois qu'il doit prendre une décision concernant l'inconnue... mais chaque mot ne nous laisse pas présager la suite, la fin, la chute grandiose de ce thriller glaçant. A lire de toute urgence !

Bonjour tout le monde ! 👋

Aujourd'hui, je vous parle d’une histoire qui m’a beaucoup émue, un coup de cœur en plein cœur, une bonne dose de joie et de larmes pleines de mots comme je les aime.

Je vais vous parler de « Sous les étoiles, la valse des papillons », de Virginie Correlli, que j’ai eu la chance de remporter au calendrier de l’avent de @Nono_RaconteNousUneHistoire l’année passée. Je tiens à les remercier toutes les deux pour cette belle découverte ! 💖

Sous ce titre poétique se cache le destin de trois femmes, trois générations, trois membres d’une même famille avec un dénominateur commun : l’alcool. Nous aurons le droit au point de vue de chacune, qui raconte l’histoire à sa manière, avec son vécu. Difficile d’en dire plus, ce serait révéler le principal de l’intrigue, ce que je souhaite éviter pour vous laisser le plaisir de la découvrir.

Les personnages sont attachants et parfaitement définis, avec une psychologie approfondie. Ils véhiculent beaucoup d’émotions. Plusieurs fois, j’ai eu la gorge nouée, les dents serrées, mais aussi le sourire aux lèvres. Parce que c’est une véritable histoire de résilience, le combat de plusieurs vies, que nous livre l’écrivaine de talent.

J’ai beaucoup apprécié que l’on s’éloigne des clichés et que l’auteure ne cherche pas à véhiculer un message moralisateur, du genre : « L’alcool, c’est maaaaaal ! 😱 ». Au contraire, Virginie aborde cette thématique de société avec beaucoup d’humanité et de tact, nous poussant à réfléchir. Elle parvient à exprimer différents points de vue, celui des proches et des moins proches, celui de la personne qui boit et de celle qui trinque.

On s’éloigne également du pathos et d’un récit morbide, comme le sont beaucoup de livres sur cette thématique. Ici, il n’en est rien. L’auteure dose parfaitement les ressentis, sans pour autant rester dans le superflu. Ici, pas de tabous, pas de masque sur ce que l’on ne nomme pas, pas de voile sur les déboires des personnages !

La plume de Virginie Correlli est juste parfaite pour ce type de récit. Un pur bonheur, si fluide et si agréable à lire !

Pour conclure, j’ai eu un groupe coup de cœur pour cette histoire et ses personnages si émouvants, ainsi que sa thématique abordée sous un angle sans fards et avec beaucoup d’humanité. Je vous recommande vivement ce livre qui gagne à être plus connu et pourrait même servir à la sensibilisation et à l’information sur l’alcoolisme.

Aujourd'hui, on se retrouve pour une nouvelle Masse Critique, pour un roman graphique cette fois-ci ! Signé Damien Marie au scénario et Laurent Bonneau aux dessins, cette histoire contemporaine saura vous transporter et vous émouvoir !

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Grand Angle pour leur confiance et l’envoi de ce Service Presse.

Grâce à des dessins entre aquarelle et noir profond, nous faisons la connaissance de Fabien et de sa famille, composée de sa fille, Élisa, et de sa compagne, Aude. Une famille moderne, une famille qui nous ressemble, avec ses galères et ses joies. Même ses jolies petites histoires du soir pour endormir la petite Élisa. Avec son père, ils coconstruisent un mode rempli de licornes, de zombis, de cochons, de chatons et de princesses en détresse. Jusqu’au jour où ce qui se passe dans l’histoire se déroule aussi dans le quotidien morne de Fabien. Avide d’une autre vie, il prend cela comme une invitation au changement… mais tout changement est-il bon à faire ?

Ce livre est une ode à rompre la monotonie, à sortir de sa zone de confort, à retrouver la part d’enfance et d’imaginaire qu’il y a en nous. Cette part manquante à la vie de Fabien, devenue un enfer à cause de choix subis et non voulus. Ex-artiste, il se sent revivre dans ses nouveaux projets, même si ce n’est pas au goût de tous. Eh oui, le changement fait peur. Sortir des habitudes que l’on a toujours connues effraie. Celui qui ose inspire la méfiance et le mépris… jusqu’à ce qu’il réussisse !

J’ai beaucoup aimé ma lecture et me plonger dans cet univers où les chapitres se différencient en fonction de la couleur associée au noir. Tantôt jaune pour le quotidien familial, vert pour l’immonde monde professionnel, rose pour la vie côté plaisirs artistiques, l’histoire se déroule avec fluidité.


Les dessins sont magnifiques, simples, mais très expressifs. Parfois, il n’y a même pas besoin de mots pour comprendre ce qu’il se passe le temps d’un silence. Un très beau coup de crayon !

Pour conclure, je vous recommande vivement cette histoire qui saura, sans nul doute, vous toucher et vous faire réfléchir. Des dessins vivants, une touche d’imaginaire, une intrigue émouvante, des personnages aux valeurs fortes… Cela m’a donné envie de connaître les autres œuvres de ces deux artistes qui, à en croire le dépliant informatif, n’en sont pas à leur première collaboration. À suivre !

J'adore Isabelle Carré en tant qu'actrice. Tous ses rôles me touchent et elle a cette manière d'être à l'écran, sensible, discrète, faisant passer des émotions fortes en un geste, un regard, qui me saisissent à chaque film. J'ai donc souhaité lire ce qu'elle avait à dire sur sa famille. Car oui, il s'agit, je pense d'un récit autobiographique - présenté comme un roman selon la couverture et le résumé.
Elle nous parle d'une famille atypique, déchirée par les inégalités sociales, par les troubles mentaux, par des destins tragiques. Les récits des générations de femmes de la lignée se mêlent et s'entremêlent pour être analysés par la petite dernière, une enfant aussi touchante que cette actrice de talent.
En plein dans les "années Sida" d'une France pleine de tabous, elle nous plonge dans le quotidien de cette famille que l'on apprend à connaître et à laquelle on s'attache au fil des pages.
Sa plume ressemble fort à son image : pleine de sensibilité et de douce poésie. Un récit juste et humain que je vous recommande vivement !

C'est la larme à l'œil et la gorge nouée que je referme ce livre tellement touchant et humain. La maman d'un petit garçon de cinq ans s'apprête à faire un voyage dans l'espace, un espace peuplé de créatures magiques et féérique, un voyage qui demande une préparation de tous les jours. Une préparation au départ, à l'envol, au changement dans le quotidien d'Arthur. Le petit homme voit bien que sa maman change, mais il s'émerveille de cette histoire magique qu'elle lui raconte et construit de jours en jours.
Une magnifique histoire pour raconter l'irracontable, pour mettre des mots sur le départ d'une mère au pays des étoiles.
Avec son style bien à elle et beaucoup d'émotions, Melissa Da Costa nous met dans la peau d'un enfant et nous rappelle ces joies de l'enfance, cette force du jeune âge de surmonter l'insurmontable.

Un thriller actuel, puissant et humain !
Olivier Norek nous plonge dans le destin mêlé de plusieurs personnages : un père de famille policier, un réfugié qui cherche sa propre famille dans la Jungle de Calais et un petit garçon dont il est difficile de décrire le rôle sans vous en dire trop.
L'immigration et les conditions de vie des migrants en France - à Calais plus particulièrement - sont au cœur de cette histoire profondément touchante et qui pousse à se questionner.
La précision des démarches et procédures policières, ainsi que sur ce qui se passe dans cette fameuse Jungle - démantelée aujourd'hui - font, selon moi, la force de ce roman.

Un thriller glaçant où l'on assiste aux débuts de Lucie Hennebelle dans la police. Son esprit retours et atypique permettra de dénouer cette affaire et d'offrir au lecteur une analyse percutante d'un couple de criminels qui fait froid dans le dos.
Je ne m'attendais pas du tout aux tournants pris par cette enquête glaçante qui nous plonge aux tréfonds de l'horreur humaine. Chaque détail compte, rien n'est là par hasard avec Franck Thilliez !
Amateurs du genre, si vous avez l'estomac bien accroché, foncez !

Une lecture en demi-teinte, surfant sur la vague déjà mourante du mouvement #MeToo et d'un féminisme parfois exprimé trop radicalement à mon goût.
Je me souviens de ce "fait divers" comme d'une claque. La mort de Marie Trintignant a marqué mon âme d'enfant. On commençait tout juste à parler des violences faites aux femmes, alors que j'avais conscience qu'elles étaient là depuis longtemps. Quant à Bertrand Cantat, je ne connaissais que sa voix dans "Le vent nous portera"... Noir Désir et ses idées gauchistes ne m'ont jamais attirée.
Ce livre m'a appris les dessous de cette affaire tragique. La journaliste mène une enquête sur plusieurs année, tente de desceller le vrai du faux. Plusieurs incohérences apparaissent dans cette enquête parfois bâclée - volontairement ? La question se pose encore... - par les forces de l'ordre. On se questionne sur la personnalité ambivalente de cet homme... mais pas assez sur celle de Marie Trintignant, pas toute blanche selon quelques phrases. Qu'en est-il des violences faites aux hommes ? Le sujet est sans doute encore trop tabou pour être abordé. Estimons nous heureux.ses que l'omerta se lève un peu d'un côté.

Un coup de cœur pour cette histoire intense de deux sœurs qui se retrouvent après 5 ans de séparation. Ce qui les rapproche soudainement ? Le décès de leur chère grand-mère et la vente future de la maison de leur enfance. Le temps d'une semaine, Agathe et Emma se retrouvent et se disent enfin toutes ces choses qu'elles ne se sont pas dites.
On se questionne sur les raisons de cet éloignement, sur les caractères de chacune. Des sujets forts, tabous, mais d'actualité, comme la santé mentale et son retentissement sur le quotidien et les proches, les relations familiales toxiques, l'importance des liens familiaux sont abordés avec justesse et humanité, comme toujours par Virginie Grimaldi.
Quelques larmes de rire et d'émotions ont jalonné cette lecture parfaite pour l'été.

Aujourd'hui, je vous parle d’une romance contemporaine qui me tient beaucoup à cœur. Parce que j’adore l’autrice que je suis depuis ses débuts, à un tel point qu’elle est devenue une véritable amie. Parce que j’ai participé à la bêta lecture et aux prémices de cette magnifique histoire. Parce qu’elle a remporté le Coup de cœur des lectrices du Grand Prix du Roman Femme Actuelle 2023. Pour moi, c’est un peu la consécration, ce genre de prix, et j’admire toujours le chemin parcouru par cette autrice au talent toujours grandissant.

Le ton est donné. Je vais vous parler du dernier roman d’Alexandra Roch – parfois connue sous le pseudo d’Andraroc, pour les intimes. « A travers ton sourire, le silence résonne » est une romance contemporaine relatant l’histoire d’Anna, une quarantenaire refaisant sa vie en montant une affaire de chambres et tables d’hôtes en Bretagne. Dit comme cela, ça ne vend pas du rêve et nous rappelle plein d’histoires d’auteures contemporaines traitant de destins de femmes. Là où Alexandra se démarque, c’est par l’expression des émotions de ses protagonistes, le véritable point fort de sa plume.

Le destin d’Anna est conté avec légèreté et humanité. Elle va rencontrer Ewenn, père d’une adolescente et en recherche d’un chantier qui pourrait sauver son entreprise de BTP. Cela tombe bien, Anna a tout à manoir à rénover ! Tous deux ont bien des casseroles à cacher, mais aussi tellement à donner, à offrir à cet Autre qu’ils n’ont pas laissé entrer dans leur vie par déception, peur, honte, habitude… toutes ces choses qui alimentent nos croyances limitantes. Mais les limites vont être vite transgressées pour donner vie à quelque chose d’unique. Quelque chose que seule Alexandra Roch parvient à raconter et à mettre en scène de manière si belle ! (mais que je vous laisse découvrir par vous-même à la lecture, sinon, c’est de la triche !😅)

Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’agit là d’une histoire de résilience, de reconstruction, de changement de vie et de manière de l’envisager, de la penser. Et cela, pour chacun des personnages, pas seulement pour l’héroïne.

La plume de l’auteure s’est encore bonifiée, selon moi. Elle prend davantage le temps d’installer le contexte, les décors – très importants dans ce livre, et magnifiques, par-dessus le marché ! Un véritable voyage en Bretagne ! – et les émotions de chacun. Aucun temps mort, des dialogues vivants, dynamiques, plein de sens, une narration sublime. Que rêver de mieux ? 🤩

Pour conclure, un immense coup de cœur pour cette pépite que j’ai relue avec plaisir après ma bêta-lecture. Des personnages attachants, des émotions fortes, des thématiques actuelles, un décor fabuleusement décrit, une intrigue bien ficelée… ne seraient-ce pas tous les ingrédients pour une véritable pépite littéraire ? 💎Je pense bien que oui. À consommer sans modération, à offrir, à s’offrir et à faire connaître, pour se donner de l’espoir et du baume au cœur. 💙

Le titre et le résumé de ce livre m'ont intriguée. Cette histoire de vide et de méduses nous mène sur les traces d'un garçon de dix ans - qui ne s'exprime pas comme tel et éprouve des sentiments d'un vieillard qui a vécu toute une vie de souffrances - en vacances chez sa grand-mère, en bord de mer.

On comprend que son histoire familiale est compliquée, sans pour autant entrer dans les détails. On comprend également que celle-ci le dérange. C'est pour cela qu'il cherche à s'évader par procuration en se liant d'amitié avec un autre garçon - sublime, insaisissable.

La plume de l'auteur est sublime et unique, créant une réelle ambiance de vacances et d'enfance mélangée à quelque chose de plus mystérieux, dérangeant.

Toutefois, je reste dubitative à la fin de ma lecture. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir toutes les réponses à mes questions, peut-être trop terre à terre. Cela fait sans doute partie de ce que l'auteur souhaite transmettre, mais il me laisse un arrière goût d'inachevé. Encore un livre à ranger dans ma catégorie des "C'était bien, mais je me sens bête de ne pas avoir tout compris, surtout la fin".

Si vous le lisez également, n'hésitez pas à éclairer ma lanterne !

La sortie 43 est celle qui nous fait sortir de l’autoroute pour entrer dans les lieux de l’action. Plongé dans le quotidien de la nouvelle préfète en talons hauts, l’inénarrable Sylvie Lachan, le lecteur découvrira que la vie à la préfecture n’est pas de tout repos. Magouilles un peu louches, soirées à thèmes
dans un beau château, réseau de truands de la pire espèce ou trafics en tous genres, chacun cache bien son jeu et donne du fil à retordre à notre belle héroïne qui n’a pas sa langue dans sa poche.

Dès l’incipit, de nombreux personnages nous sont présentés d’une manière que j’ai trouvée très originale (et que je vous laisse découvrir ! 😉). Au fil des pages, nous apprendrons à les connaître et à les aimer (ou pas !). Je les ai trouvés très bien développés, avec une psychologie approfondie et cohérente avec leur vécu, même si une part de mystère est préservée pour Sylvie et qu’on pressent qu’on en saura plus dans les prochains tomes. Ça y est, on est tous accros à Sylvie Lachan ! Et Amandine, et Luiz, et Pierre, et Gabriel, et Alizée… bref, toute cette clique m’intrigue et il me tarde de les retrouver à la prochaine sortie !

L’intrigue est très prenante et les codes du thriller sont respectés, tout en étant transcendés par la vie de ces protagonistes hauts en couleur. Le lecteur mène l’enquête et se prend au jeu, tout comme l’héroïne.

La plume de Limousheels est fluide et agréable à lire, totalement adaptée au genre et teintée d’humour. Encore mieux, elle parvient à nous faire ressentir une multitude d’émotions que j’ai apprécié trouver dans un thriller et qu’il me manque parfois dans ce genre littéraire. Le petit plus ? Comme dit plus haut, grâce à de jolies descriptions et mises en scène très précises, elle parvient à nous faire découvrir son Limousin comme si nous y étions.

Le petit plus ? La bande-son où se glisse régulièrement l’un de mes groupes fétiches et leurs paroles choisies : Indochine est à l’honneur ! 🤩 Et il est vrai que l’univers de Nicola, entre « Savoure le rouge », « Adora », « Ultra S. » et « Marilyn » donnent le La de l’ambiance de ce livre.

Pour conclure, gros coup de cœur pour ce premier tome et ses personnages ! Une plume brillante et une intrigue bien ficelée… on en redemande ! Ce thriller haletant m’a happée du début à la fin. Vite, vite, on se retrouve dans quelques pages, pour ma chronique de « Sortie balkanique ».

Quelle joie de retrouver la plume de mon auteur préféré ! Olivier Adam dresse le portrait d'une famille déchirée par la disparition de l'aînée... mais pas que. Cette situation fait ressortir beaucoup de non-dits et de rancœurs. Jusqu'au jour où Léa est retrouvée et qu'elle revient à la maison, faisant éclater en mille morceaux les dernières barrières mises en place par cette famille pleine de secrets.

Même s'il m'a fait penser à un "Je vais bien, ne t'en fais pas" pour les ados, j'ai adoré ma lecture et me suis laissée surprendre par le dénouement.

J'avais adoré le premier thriller/polar de Tana French, c'est donc avec joie que j'ai retrouvé sa plume et sa manière addictive d'instaurer le suspens au sein de ses intrigues bien ficelées !

Nous sommes toujours au cœur de l'Irlande, mais, cette fois-ci, au sein d'une enquête menant l'héroïne, cassie Maddox, au sein d'un quatuor peu commun : quatre étudiants qui résident dans une masure chargée d'histoire et qui cache bien des secrets. Dont celui de Cassie... enfin de son double retrouvé poignardé non loin de là.

Malgré quelques longueurs (Plus de 100 pages pour savoir si Cassie Maddox rejoint la mission d'infiltration ou pas ! 😅) et des chapitres démesurément longs, j'ai beaucoup apprécié cette enquête. Je me suis prise au jeu de l'histoire de cette maison et de ses occupants, croyant démasquer le coupable à chaque rebondissements (et en me faisant avoir comme une bleue jusqu'à la fin ! 😉).

Je vous recommande vivement ce livre et de découvrir cette talentueuse auteure !

Bonjour tout le monde ! 👋

Aujourd'hui, je vous parle d’une romance pleine d’humour et originale, signée Florina L'Irlandaise. J’ai eu la chance de gagner l’e-book de « L'amour au détour de l'autoédition » au calendrier de l’avent de @Leschroniquesdeju l’année dernière et je tiens à remercier cette adorable chroniqueuse et l’auteure de m’avoir permis de découvrir ce livre. 😁

[ EDIT : il semblerait que ce livre ait eu une réédition depuis sa première parution, sous le titre de "Mon boss, mes livres et ma famille royale". ]

Florina nous emporte dans le quotidien d’une auteure auto-éditée de romances, Camille Berthelot. Aussi timide que fantasque, avec une famille aussi grande que diversifiée, notre héroïne n’a pas son pareil pour s’imaginer ses personnages en situation réelle. Lorsque l’une de ses fidèles lectrices la contacte pour participer à un salon littéraire organisé par un éminent groupe de grande distribution, elle ne sait pas si elle doit être aux anges ou fuir cette situation stressante. Néanmoins, l’opportunité est belle et elle choisit de rencontrer les organisateurs, dont le PDG, qui s’avère être un véritable goujat grossophobe et allergique à l’auto-édition, de prime abord. Entre eux, la guerre est déclarée et Camille compte bien lui faire entendre raison, se défendant bec et ongles à coups de répliques bien choisies ! Mais elle ne se doute pas encore que derrière cet événement littéraire, se cache un mal bien profond qui ronge la famille du charmant dirigeant.

Les deux personnages principaux m’ont parus très bien construits et originaux. Camille m’a fait franchement rire et elle m’a aussi touchée, car l’auteure en moi s’est reconnue en elle et dans son combat pour faire valoir le monde de l’auto-édition. Ce dernier est particulièrement bien mis en scène, bien que parfois exagéré à mon sens, et présente ce milieu et les préjugés dont il est victime avec brio. Je ne m’attendais pas à être émue et touchée en plein cœur par Christophe et sa famille. Grossophobe, abject, méprisant et hautain dès sa première rencontre avec notre héroïne, je l’avais pris en grippe. Mais il se révèle peu à peu au gré des chapitres et on comprend pourquoi il agit ainsi.

Cependant, je me suis parfois perdue dans les trop nombreux personnages secondaires. En effet, chacun a une famille très nombreuse qui l’accompagne, où l’on ressent les efforts de l’auteure pour cerner chacun des membres, leur donnant un aspect différenciateur à chaque fois, mais il m’ a été facile de les confondre, ne sachant plus qui était qui et à quelle fratrie ils appartenaient.

Toutefois, ne vous arrêtez pas à mon avis qui reste, justement… mon avis. Les autres commentaires ne relèvent pas cet aspect du récit et je sais que j’ai tendance à me perdre facilement dès qu’il y a trop de protagonistes, quel que soit le récit !

Les émotions sont omniprésentes dans le récit et bien décrites, ce qui m’a permis de m’immerger totalement dans l’histoire de Camille. On rit, on pleure, on sourit et on s’interroge au gré des actions et l’intrigue apparaît en filigrane. Elle est l’occasion de parler de sujets actuels et parfois tabous, comme la discrimination, les secrets de famille, le monde de l’édition… Les personnages sont dotés de valeurs fortes qui ne nous laissent pas indifférents.

La plume de l’auteure est adaptée au genre. Malgré quelques coquilles et une ponctuation parfois hasardeuse, j’ai passé un bon moment de lecture et j’ai beaucoup aimé les scènes d’action en famille, qui donnent parfois lieu à des quiproquos hilarants. L’humour de ce livre est, selon moi, son principal atout ! J’ai ri de la première page à la dernière !

Pour conclure, « L’amour au détour de l’auto-édition » est un récit drôle et émouvant, mêlant un humour décapant, des personnages originaux et le monde du livre. Je tiens à remercier l’auteure d’avoir mis l’univers de l’auto-édition au cœur de cette romance afin de mieux faire connaître nos déboires et nos joies au grand public !

Je souhaitais découvrir la plume de Maud Ventura, dont on m'avait venté les mérites. Elle n'a, en effet, rien à envier aux plus grands et fait preuve d'un véritable style.

Ce livre raconte le quotidien d'une femme traquant les moindres faits et gestes de son cher mari. Le temps d'une semaine, ses gestes, ses paroles, ses actes, sont passés au peigne fin de son œil avisé, avec un sens de la justice bien à elle. La mère de famille, modèle et discrète en apparence, est prête à faire payer la moindre incartade à celui qu'elle aime. Elle veut que son couple soit parfait.

Si le résumé et certains commentaires soulignent un humour et des moments où l'on rit, j'ai trouvé cette histoire glaçante et le personnage de cette femme frôlant la psychopathie. Je me suis plusieurs fois sentie mal à l'aise pour ce pauvre homme qui, apparemment, n'y voit que du feu à ce petit jeu de manipulation.

Néanmoins, j'ai souhaité savoir où l'auteure voulait en venir et si le point de rupture avec lequel on flirte tout au long de notre lecture serait atteint... Véritable coup de maître, je ne vous en dit pas plus !

Je tiens à remercier l'auteure de m'avoir permis de découvrir sa plume en proposant son livre lors d'un concours sur Instagram.

Une belle surprise vous attend entre les pages de cette romance MxM toute douce et parfaite pour un hiver cocoon (même si on est en juillet !).

Tristan et Samuel se rencontrent dans un gîte de montagne pas comme les autres. Alors que la vie de chacun est bien tourmentée, ils retrouvent la paix le temps de vacances inoubliables.

La plume de l'auteure est fluide et agréable à lire, adaptée au genre. Elle aborde des thématiques d'actualité et nous fait ressentir des émotions fortes, en plus de la romance entre ces deux personnages très attachants.

Amateurs du genre, je vous recommande vivement ce livre !

Mais regardez-moi cette couverture de foliiie ! 🤩 Oui, j’avoue, c’est elle qui m’a tapé dans l’œil avant de savoir de quoi ce livre parlait. Lorsque j’ai lu le résumé, c’était le double « effet waouh » ! Que des thématiques qui m’intéressaient et une plume déjà bien aiguisée.

Maëla Duru, une nouvelle plumette qui, je l’espère, a d’autres pépites à nous révéler, nous plonge dans le quotidien de son héroïne, Elyn. Elle gère seule son adorable petit frère et jongle entre son rôle de grande sœur et de lycéenne. Lorsqu’elle se fait percuter par une voiture alors qu’elle cherche à fuir une situation qui lui déplaît, elle se heurte à Eric et à sa maman qui vont lui venir en aide à leur manière. Entre Elyn et Eric, il y a un petit « quelque chose » qui se passe… C’est indéniable, mais chacun a ses démons qui les enchaînent dans les ténèbres. Ensemble, parviendront-ils à regagner la surface et à avoir leur place au soleil ?

Ici, pas de tabous, pas de non-dits, pas de sujets survolés ou juste abordés. On plonge dans le vif et on parle de ce qui dérange, de ce qui questionne, de ce qui fait peur, aussi. Cette histoire n’est pas une histoire d’horreur, mais bien la réalité. Celle d’Elyn, celle d’Eric, celle de leurs amis, mais aussi celle d’un milliard d’inconnus qui se taisent et que l’on force à se taire.

L’auteure met le doigt sur plusieurs problématiques d’actualité, comme les pensées suicidaires, le deuil, les violences sous toutes leurs formes et dans certains contextes, mais aussi les relations toxiques. Si cela peut heurter la sensibilité de certains, il me semble important d’en parler et de sensibiliser le lecteur. Et, justement, l’auteure le fait avec beaucoup d’humanité et explique parfaitement certains termes plutôt techniques – coucou collègue psychologue ! On sent la recherche de sens et de réalisme derrière chaque dialogue, chaque acte des protagonistes, et une psychologie approfondie de chacun. J’adore !

La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, adaptée au genre. Même si j’ai eu du mal à bien me représenter les protagonistes et à savoir qui était qui dans toute cette bande de lycéens, de même que certains passages du passé n’étaient pas aisés à situer comme des flash-back au premier regard selon moi, j’ai passé un agréable moment de lecture. La romance est comme je les apprécie : douce, pleine de bienveillance et d’écoute, avec des scènes intimes parfaitement maîtrisées sans tomber dans le grotesque. Les émotions priment !

Pour conclure, « Chute libre » est une excellente histoire qui traite de sujets d’actualité, portée par des personnages très attachants et bien développés. Le tout est mené par une plume fluide et adaptée au genre de la romance. On pleure, on rit, on retombe dans nos années lysées en compagnie d’Elyn et d’Eric. Un roman à mettre entre toutes les mains et à dévorer de toute urgence ! 💙

Encore un livre dévoré, encore un livre qu'il aurait été dommage de laisser tout seul dans sa boîte à livres ! Quelle claque ! "Les refuges" est un polar glaçant, de ceux auxquels on pense toute la journée et qu'on a qu'une hâte de retrouver le soir, au chaud sous sa couette.

Tout commence par une femme retrouvée errant sur une plage, couverte de sang. Damien, membre de la police de Villers-sur-mer, doit mener une enquête sur ses propos incohérents. En effet, elle raconte que des enfants ont été tués près d'une île. Il est aussi question de chats, d'une horloge, de la Seconde Guerre Mondiale, d'une chanson, de chocolat et d'une grand-mère. Damien va devoir composer avec tout cela pour démêler le réel. Aidé par Véronique, une psychologue astucieuse, ils vont avoir du fil à retordre et des nœuds au cerveau.

La tension monte au fil des pages et les trois parties de ce livre, comme des balises, font sens. Chaque détail compte et le tout est bien orchestré. J'ai pu facilement m'attacher et m'identifier aux différents personnages, à leur psychologie approfondie et bien construite.

Au bout d'un moment, je n'en ai plus rien eu à faire de savoir si ces "refuges" étaient réalistes, issus de concepts psychologiques et scientifiquement prouvés. Tout est si bien ficelé et forme un ensemble cohérent et passionnant.

Amateurs du genre, foncez ! Ce livre st une pépite à dévorer !

Quelle claque ! Quelle pépite ! Quelle audace !
Et, surtout, quelle joie de retrouver la plume de Virginie Despentes et les sujets qui lui sont chers, même si abordés d'un point de vue différent, dans un style différent.

Ici, Oscar - jeune écrivain de talent - et Rebecca - actrice, de talent, elle aussi, mais sur le déclin - s'écrivent des lettres, des e-mails. Tous les opposent, mais un scandale médiatique les amène à échanger et ils se racontent leurs vies dans un contexte social particulier et inédit. Tout y passe : leur passé, leurs addictions, leurs idées, leurs envies, leurs relations, etc.

Mais ce qui fait la force de ce roman, c'est qu'il n'est pas seulement féministe, qu'il n'aborde pas seulement le féministe, mais aussi plusieurs thématiques comme le vieillissement, les addictions, les relations familiales et celles que l'on a par rapport aux médias sociaux. Situé dans le contexte de la crise du Covid-19, l'auteure analyse vite et bien tout ce que cela a changé dans nos quotidiens. Tout ce qui est dit est analysé avec férocité et un esprit vif, percutant, impactant de justesse, portant celui ou celle qui le souhaite à la réflexion et à l'ouverture d'esprit.

Un roman brillant sur notre société ! A lire de toute urgence !