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La Peste
Plusieurs thèmes nourrissent ce livre : l'enfance bien-sûr, mais à travers elle l'histoire de deux personnes : sa mère, sourde et analphabète et lui-même. Les deux personnages se débattent dans un milieu pauvre : le père mort à la guerre et qu'il n'a jamais connu, la grand-mère, tyran dur et peu sentimental, qui les a recueillis et dont la première remarque fut pour sa mère : “Il va falloir travailler”, l'oncle, sourd aussi, qui adore Jacques mais rossera l'homme avec qui la mère aurait pu refaire sa vie. L'enfant évolue dans ce contexte, ce milieu à la fois difficile et rassurant. Il en sortira grâce à son instituteur qui insistera pour qu'il rejoigne le Lycée au lieu d'aller travailler comme les autres. Il en ressent de la satisfaction mais aussi de la honte et un certain regret. C'est le premier homme. le premier homme parce que son père est mort et qu'il se retrouve de facto dans cette position. le premier homme aussi dans cette société algérienne amenée à complètement muter (colonisation, puis construction, puis déconstruction par la guerre d'indépendance) qu'il prend comme micro-exemple des sociétés du monde entier. Il sera le premier homme dans cette mutation mais aussi le premier homme dans un monde qui n'en est qu'à ses balbutiements et évolue aussi par mutations. le premier homme enfin de sa mère veuve, qu'il adore et dont il recherchera les marques d'amour tout au long de son existence. L'amour qu'il pressent mais que celle-ci ne peut lui montrer, de par ses handicaps, sa tristesse et sa pudeur. Il en fait une sainte cloîtrée quand lui ne se sent qu'un monstre avide de vivre et d'évoluer.
Enfin c'est aussi un récit sur l'absurdité de la guerre et sur sa “bi-nationalité”, celle de la nationalité et celle des racines physiques. Son père n'a vu qu'une seule fois la France et il y est mort. Et lui se retrouve en guerre avec ses frères algériens, ceux avec qui il a grandi. Chacun déteste ce qu'il fait en tant de guerre et le dit à son ami-ennemi. Mais chacun le fait parce qu'il le faut.
Tout cela est évoqué, comme je l'ai dit plus haut, à travers des faits simples de la vie courante (mais pas banale). On se régale donc à lire ce roman bien écrit et aux descriptions sensuelles et sensitives. On voit, on sent, on entend, on ressent... Mais si l'on se régale aussi à assister à la genèse d'un roman d'un grand auteur (nombreuses remarques en bas de page, sur ce qu'il doit ajouter, ou retirer, ses hésitations..., manuscrits originaux, autres faits à détailler en fin de livre), on est un peu frustré de ne pouvoir déguster l'oeuvre dans son intégralité et sa forme définitive.
A lire absolument.
Le Premier Homme
Le Docteur Rieux a vaincu la Peste et la ville va enfin pouvoir réouvrir ses portes. L'espoir est enfin arrivé, les gens sont heureux, vivants et veulent continuer à vivre. Nous découvrons la vraie personnalité de certains personnages qui vont se révéler cruelles et d'autres au contraire bienveillantes.
Mon seul petit point négatif dans toute cette histoire c'est que nous ne savons pas ce que deviens la fiancée du docteur Rieux. Ce qui est dommage.
La découverte de ce manga est pour moi un vrai coup de coeur. Le chef-d'œuvre d'Albert Camus devient aussi un chef d'œuvre en manga par Ryota Kurumado. Je vous conseille de lire ce manga pour le découvrir même si vous connaissez déjà l'œuvre d'Albert Camus.
La Peste, Tome 4
La vérité est que je n'arrive pas à mettre des mots sur cette lecture que j'ai beaucoup aimé.
L'Étranger
C'est un livre facile à lire que je conseille fortement d'avoir lu au moins une fois dans sa vie
L'Étranger
L'Étranger
L'Étranger
La première partie s'emploie à cerner le sujet de l'absurde dans toute sa complexité et sa signification. Cependant la deuxième partie sur l'homme absurde: Dom juan et les acteurs voire même les voyageurs m'a rendu plus perplexe.
Certes l'absurde apporte une liberté totale et permet de se libérer de la morale ( "responsable et non pas coupable" ) mais lorsqu'il prêche un détachement totale de toute relation comme don juan et qu'il donne la priorité à la quantité de vie sur la qualité, il ne m'a pas persuadé, au contraire je trouve qu'il s'enlise dans une argumentation hasardeuse. A quoi bon être ce chevalier de la pensée humilié, " tsar" indifférent aux péripéties du monde si c'est pour finir dans une quête épileptique à la recherche constante de nouvelles expériences, dans la déconstruction constante de toute sa précédente situation, de toutes ses relations.
Cette pensée rejetant l'après vie, rejetant l'espoir et le futur pour trouver une liberté totale dans le présent est séduisante et je pense que l'idée de qualité n'apporte rien à la thèse mais la discrédite.
Le Mythe de Sisyphe
Caligula
L'Étranger
La Peste
Le jeune homme se rend aux funérailles mais se sent étrangement insensible à la cérémonie qui s'organise tout autour de lui.
Quelques jours plus tard, alors qu'il passe le week end chez des amis, Meursault tue un jeune Arabe. le soleil et la chaleur l'ont rendu "étranger" à ses faits et gestes et il a commis ce meurtre presque sans se rendre compte de ce qu'il faisait.
Ce n'est pas l'avis du Procureur qui plaide pour le Ministère public lors du procès de Meursault. le magistrat réclame la peine capitale...
"L'Etranger" porte bien son titre.
Meursault est étranger à tout. Il ne se sent pas très concerné par le décès de sa mère. Il ne regrette pas d'avoir tué un homme. Ces deux événements dramatiques sont, selon lui, des choses qui arrivent, voilà tout. Meursault ne parle pas beaucoup et réagit encore moins. Il est étranger à sa propre vie et, plus tard, à son procès et à la sentence qui y est prononcée.
Ce jeune homme me donne l'impression de vivre dans l'instant présent uniquement (et encore !) : le passé ne l'intéresse pas, l'avenir encore moins. Ce qui importe, c'est ce qu'il a sous les yeux, ce qui se passe lorsqu'il est présent pour y assister. Ainsi, sa vieille mère placée en maison de retraite (un "asile", comme on l'appelle dans ce roman) ne l'intéresse plus beaucoup ; il n'a même plus été lui rendre visite pendant sa dernière année de vie, le trajet en autobus lui semblant trop long et pénible. La vieille dame ne vivant plus avec lui, Meursault ne semble plus beaucoup penser à elle.
Même chose avec sa petite amie, Marie. Meursault aime la fréquenter et la trouve belle, mais il lui dit plusieurs fois qu'il ne l'aime pas. Lorsque Meursault se retrouve en prison pour le meurtre du jeune Arabe, sa relation avec Marie s'étiole : les deux amants ne se voient presque plus et Meursault s'en fiche. Loin des yeux, loin du coeur.
Cet homme profondément indifférent est mené à sa perte par ce que l'on pourrait qualifier de manque de réaction face à la vie courante. S'il tue le jeune Arabe, c'est, au départ, un peu à cause de sa relation avec son voisin de palier, Raymond. Souteneur notoire, ce dernier propose à Meursault de devenir son copain. Trop indifférent pour refuser, Meursault accepte (il n'en a pas spécialement envie, mais s'il refusait, il faudrait donner des explications. Trop long et trop fatigant) et se retrouve à rédiger, pour Raymond, une lettre de menace qui sera en partie à la source du drame.
Si je précise "en partie", c'est parce qu'il me semble qu'une autre raison, plus obscure et plus personnelle, pousse Meursault à commettre un meurtre : son hypersensibilité aux éléments extérieurs. Trop de soleil, trop de chaleur, trop de luminosité et ça y est : Meursault se sent fatigué et ne sait plus trop ce qu'il fait. Il est alors dépassé par le grand cirque de la vie qui est mis en scène autour de lui, devient totalement "étranger" au reste de l'humanité. Son cerveau semble se déconnecter, ne plus être en phase avec ses actes. Or, le jour du meurtre était particulièrement chaud et lumineux...
Meursault est en réalité vite dérangé par tout ce qui est excessif. C'est certainement cela qui le pousse à aimer voir les autres vivre (il s'assied sur son balcon et observe les passants) alors qu'il ne vit pas réellement lui-même. Meursault refuse de vivre. Etre humain passif et désoeuvré, il subit son existence au lieu d'y participer activement...
J'avais découvert ce roman d'Albert Camus en secondaire (=lycée) mais je ne me souvenais pas vraiment du déroulement du récit. Je m'attendais donc à un roman lourd malgré sa brièveté, à un texte qui met son lecteur mal à l'aise. Finalement, je l'ai dévoré en une après-midi. Car, si L'Etranger ne traite pas d'un sujet facile et dérange plus d'une fois son lecteur, il est aussi profondément fascinant. Camus parvient à mettre en scène la déchéance de Meursault d'une façon passionnante. Peut-être les premières phrases du roman y sont-elles pour quelque chose : " Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. " C'est accrocheur, non ?
L'Étranger
On y retrouve le style particulier à Camus (pour avoir lu l'Étranger, je trouve qu'on y revoit son style propre). Bref, il ne se passe pas grand chose en soi et on accroche ou non selon moi. J'avouerais que je ne comprenais pas toujours ce que je lisais, de qui il était question, etc. Je ne peux pas dire que je me suis attachée à des personnages, ce que j'aime en général dans les bouquins. Je ne dirais pas que c'est une lecture qui m'a marquée, mais tout de même contente de l'avoir lu et l'on ne peut que reconnaitre le génie de Camus.
La Peste
Dérangeante pour certains, innovante pour d'autres, cette œuvre reçoit, vous l'aurez compris, un accueil mitigé à sa sortie. Le titre du livre "L'étranger" tient son origine du personnage principal, étranger aux codes sociaux, aux attitudes conventionnelles du monde qui l'entoure. Ce héros n'est ni mauvais, ni bon, et c'est ce qui a agacé la critique à l'époque, l'aspect inhumain de ses réactions, qui en réalité ne témoignait que d'une personnalité sincère et honnête. Or cela voudrait dire qu'en se cantonnant à un rôle socialement respecté, on mentirait à soi-même et aux autres quand à notre réelle nature. Je pense que Camus a réalisé un coup de maitre avec "L'étranger", son protagoniste n'entre dans aucune case, de même que son histoire. Moi la première, je ne comprenais pas initialement la nature des actes, de la pensée de cet homme qui me déroutaient. Allant même jusqu'à le trouver simplet avec son réflexe absurde de vérité absolue. Parce que cette honnêteté à toute épreuve, en plus de le desservir, va le mener à sa perte. Il m'a fallu quelques éclaircissements avant de comprendre l’œuvre dans sa globalité.En réalité nous jugeons ceux que nous ne comprenons pas, plutôt que d'avoir l'esprit ouvert à la différence. Ainsi, ce n'est pas seulement un récit sur une affaire judiciaire ou sur un personnage hors normes qui nous est livré, mais surtout une critique de l'intolérance.
L'Étranger
Caligula