Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Dans les années 1940, une épidémie de peste s'abat sur la ville d'Oran. Jour après jour, le lecteur suit l'apparition et l'extension de la maladie. Il découvre les réactions de chacun des personnages face aux souffrances et à la mort : certains fuient, d'autres restent pour lutter. À travers ce grand roman, Albert Camus rend hommage à ceux qui affrontent la vie avec modestie et honnêteté, et nous invite à réfléchir sur les valeurs de solidarité et d'engagement
Écoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse.
Ce livre est génial. certes, le lecture demande un peu plus de temps mais on est pas dans la bibliothèque rose non plus. Il faut prendre son temps pour le lire, faire des pauses si nécessaire mais le roman vaut le coup. Déjà, on entre assez bien dans l'histoire, et s'il n'a pas beaucoup d'actions (réponse au commentaire de zebi) c'est justement pour se rendre compte de la vie qu'avait les habitants d'Oran à ce moment. La lassitude pour la vie et en même temps l'espoir de ganger contre la maladie.
Personnellement, j'ai voyagé la-bas à la lecture et le style est très plaisant. On immagine chaque scène avec précision, on ressent les émotions des personnages (ce qui n'est toujours le cas dans certains "classiques")
Mes passages préférés sont les passages de médecine, la description de la maladie et aussi le roman de Grand, qui passe des heures et des heures à paufiner la première phrase de son roman. Ces passages sont très beaux et résument la situations : l'horreur de la maladie, la désolation et le désespoir qu'elle cause.
Un beau roman lu à l'adolescence, il y a un temps certain mais dont je garde un souvenir de densité, un style beau et brut, presque râpeux, pour décrire la mort, la désolation d'une épidémie dans une ville du sud.
Un classique de la littérature Francaise intéressant à découvrir. Les Personnages sont plutôt bien développé et Camus nous immerge bien dans la cité d'Oran. Cependant je n'ai pas complètement adhéré à la plume de l'auteur.
J'aurais aimé avoir lu ce livre pendant le confinement. Certaines des digressions "psychologiques" nous rappellent notre propre expérience en 2020. J'ai beaucoup apprécié ce roman, remarquablement écrit, et parsemé de réflexions de l'auteur et de passages qui restent en tête. L'histoire est assez prévisible, mais cela n'enlève rien au plaisir de la lecture.
Quand on lit ce classique aujourd'hui, il est impossible de ne pas penser à ce que nous avons vécu avec le covid ! C'est incroyable le nombre de similitudes qu'on y trouve ... Le comptage des décès par jour, le confinement, les journalistes, la politique, etc. Ici, nous sommes à Oran dans les années 40. On assiste au commencement d'une épidémie de peste. Je rappelle que Camus à reçu le prix nobel en 1957 pour son oeuvre. Incroyable aussi, le roman est classé "thème de l'absurde" car lu au 2ème degré, il s'agit d'une allégorie de l'occupation des nazis ! Ce livre est juste incroyablement intelligent et vachement bien écrit ! un petit chef d'oeuvre donc ! Un classique à lire absolument ! Je ne compte plus le nombre de citations que j'ai relevé dans ce livre !
Un classique ! Beaucoup étudié au lycée, même si ça n'a pas été mon cas. Je le découvre donc maintenant. Je l'ai lu pour un challenge, car sincèrement, je ne pense pas que je me serai lancée dedans vu le sujet.
Le sujet me donne des frissons. J'ai des images assez atroces qui viennent dans ma tête quand j'entends le mot "Peste" (peut-être les livres d'histoire, justement). Je me suis donc lancée un peu à reculons dans cette lecture, et pourtant... Dès les premières lignes, le style de l'auteur m'a vraiment beaucoup plu. Je suis assez réticente sur les styles "anciens" qui ont souvent du mal à me plonger dans le récit, mais ça a été l'inverse.
J'ai trouvé les descriptions très prenantes et bien dosées. A part quelques passages, le livre n'est pas accès sur l'horreur de l'épidémie, mais plutôt sur l'humain. Bien sûr, l'horreur est sous-entendue et on la comprend en passant par tous ces habitants confinés dans cette ville.
Ce qui m'a le plus surpris, c'est l'intemporalité de ce roman. Après avoir vécu l'épidémie du covid (du côté soignant), j'ai trouvé que finalement... L'histoire se répète, et surtout les réactions des Hommes restent les mêmes ! J'ai retrouvé beaucoup de similitudes dans les réactions décrites avec ce que l'on a pu voir pendant l'épidémie du covid : celles face au confinement, la peur, la résignation, l'espoir, etc.
Un passage m'a marquée : celui où il explique la fatigue des soignants mais aussi l'envie de se dissocier complètement des statistiques, etc. J'ai vécu ça aussi avec carrément le fait d'arrêter de regarder les infos tellement c'était anxiogène pour moi de le vivre à la maison ET au travail.
Le côté "administratif", "officiel" est finalement assez semblable à ce qu'on a vécu également à mon sens.
On suit les étapes de l'épidémie, qui restent finalement intemporelles aussi... Avec le refus de croire que c'est bientôt fini, mais avec l'espoir qui réapparaît.
J'ai aimé découvrir les histoires de certains des habitants de la ville d'Oran, touchantes. Avec une préférence pour certaines, et un attachant particulier à Rieux.
Un récit, pendant mes études, que nous avons dû analyser, comprendre.
Albert Camus a une plume addictive, surprenante. Il faut prendre le temps de lire, relire et rerelire afin de tout comprendre. Une lecture intéressante pendant mes études.
Des rats qui meurent sans explication dans une agonie sanglante, ils remontent à la surface pour pousser leur dernier souffle devant la populace déconcertée.
Très vite, je me rends compte que Camus a intégré des histoires dans l’histoire, il papillonne entre les personnages qui nous content leur désespoir, leur attente, leur existence sur le qui-vive, leur vie mise en attente.
Le Dr Rieux est le médecin qui vogue de malade en malade et qui n’ose croire que ces quelques morts sont en train de se propager en épidémie. Est-ce possible que cette infection devienne un fléau ?
Et pourtant, c’est bien la peste qui décime jour après jour la population de la ville d’Oran, laissant la mort pestilentielle prendre place.
L’inquiétude s’immisce lentement, petit à petit Camus laisse entrée la réalité, la véritable, celle qui choque par faiblesse humaine, transfigure la destinée. Car, à ne pas vouloir engendrer la panique, c’est la mort qui s’installe à son aise sournoisement.
La situation est retranscrite avec justesse, je sens bien ce que les oranais vivent avec cet isolement, la séparation prolongée des familles, l’angoisse et la peur permanente de cette maladie qui plane, qui s’invite dans les maisons.
On respire au rythme de la ville enfermée qui attend patiemment une issue, la peste arriverait presque au second plan de ce récit où se mêle un quotidien ralenti. J’évolue dans cette ambiance pestiférée, d’attente, d’espoir sans cesse annihilé, de ces morts successifs qui peinent à lancer une réaction en proportion du désastre.
La plume captive par ses nombreux détails, la souffrance exposée, le désarroi qui transpire du texte, l’épuisement morale et physique palpable, par ce fléau qui dure et perdure au-delà du possible. Ce récit est éprouvant jusqu’à son terme. Il est émouvant, transperce le lecteur par sa véracité et sa coaction et la fin est rude, oppressive et angoissante.
J’ai beaucoup apprécié mon premier livre d’Albert Camus.
Résumé
Dans les années 1940, une épidémie de peste s'abat sur la ville d'Oran. Jour après jour, le lecteur suit l'apparition et l'extension de la maladie. Il découvre les réactions de chacun des personnages face aux souffrances et à la mort : certains fuient, d'autres restent pour lutter. À travers ce grand roman, Albert Camus rend hommage à ceux qui affrontent la vie avec modestie et honnêteté, et nous invite à réfléchir sur les valeurs de solidarité et d'engagement
Afficher en entier