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Tous les livres de Aldous Huxley

Par l'ingestion de mescaline, Aldous Huxley rejoint à son tour le paradis artificiel de Nerval et Baudelaire. Mais l'originalité de cette expérience tient à la volonté scientifique qui l'anime : en 1954, c'est sous contrôle médical que le romancier absorbe la drogue dans le but d'ouvrir, selon l'expression de William Blake, " les portes de la perception " et de " connaître, par l'intérieur, ce dont parlaient le visionnaire, le médium, et même le mystique, le miracle [...] de l'existence dans sa nudité, la réalité manifestée ". Outre ce récit initiatique, éponyme de l'ouvrage, sont rassemblés ici des essais qui témoignent d'une recherche spirituelle constante depuis La Philosophie éternelle (1945). A travers une culture syncrétique qui traite avec une même ferveur la pensée bouddhiste zen et le dogme catholique, se dessine le souci de mettre chacun sur la voie de l'illumination par la contemplation et le recueillement. Cette orientation donne aux réflexions de Huxley, sur le temps, l'art, le progrès et surtout la violence et la paix une dimension intemporelle. Cet essai a été suivi d'un autre qui le complète et l'enrichit, le ciel et l'enfer, réédité en 1999 aux éditions du Rocher.

Ballet impressionniste où s'entrecroisent, mais comme en une fugue brillante et cynique, des personnages dignes de Tchékhov, Jaune de Crome valut en 1920 au jeune Aldous Huxley, né en 1894 et alors professeur au Collège d'Eton, une immédiate célébrité.

Familier des meilleurs esprits de son temps, (D.H. Lawrence, Katherine Mansfield, Bertram Russell, les Sitwell, T. S. Eliot) Huxley se trouvait à pied d'oeuvre pour décrire sous un jour plein d'humour et d'ironie les jeux de la société anglaise de son temps. La lecture de ce premier roman suffit à Marcel Proust pour saluer dans A la recherche du temps perdu la "place prépondérante dans le monde de la littérature anglaise" d'Aldous Huxley.

Cet éloge n'est pas le moindre des titres de gloire du grand écrivain mort en 1963.

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« Jaune de Crome » est le premier roman écrit par Aldous Huxley en 1920. Il était à l’époque professeur à Eton. Ce livre obtint un vif succès.L’histoire se passe en 1920. Denis, un jeune homme de vingt-trois ans appartenant à la bonne société londonienne, poète et écrivain, débute un séjour d’un mois de vacances à Crome, un immense manoir situé près du village du même nom dans la campagne anglaise. Un excellent roman qui plonge le lecteur dans l’atmosphère d’une vieille demeure aristocratique abritant des êtres hantés par leurs obsessions et dont la principale caractéristique est leur impossibilité de communiquer entre eux. On discute ensemble mais personne n’écoute son interlocuteur, chacun étant préoccupé uniquement de ses propres passions et sentiments. Mr Scogan recherche avidement quelqu’un à qui parler mais se lance alors dans un long monologue lorsqu’il a enfin saisi une proie. Denis se reproche sa timidité et son manque d’audace envers Anne et rate toutes les bonnes occasions pour se faire valoir auprès d’elle au contraire d’Ivor. Une savoureuse peinture de la bonne société anglaise de l’époque.On retrouve dans certains passages les idées futuristes de Huxley qui annoncent le chef d’œuvre de l’écrivain : « Le Meilleur des Mondes ».

En ce beau mois de septembre, Mrs. Aldwinkle accueille au palais qu'elle a acheté en Italie, dominant le port de Vezza, quelques célébrités du moment. Elle n'aime rien tant que s'entourer de beaux esprits tout occupés de science et d'art, rien tant que régner sur un cercle à sa dévotion.

Tous intelligents, ces invités, tous venus à son appel mais chacun pour ses propres raisons, dont Aldous Huxley détaille avec une ironie corrosive mais non dénuée d'humour les incidences sur ce séjour au bord de la Marina di Vezza dans cette brillante satire des milieux intellectuels.

Lorsqu'il publie ce livre en 1926, Aldous Huxley (1894-1963) n'a pas encore écrit Le Meilleur des mondes mais il est déjà le porte-parole des intellectuels anglo-saxons. Dans ce qui est, bien plus qu'une chronique de voyage, un véritable itinéraire spirituel, ce sceptique que tout intéresse saisit l'instant avec humour et un sens rare de la formule. En quête de l'incertaine vérité de l'homme, il doit bien reconnaître que «voyager c'est découvrir que tout le monde a tort».

La paix des profondeurs a été publié il y a quarante ans mais les thèmes les plus actuels y sont traités : révolte contre la société industrielle, surpopulation, pacifisme, lutte pour un socialisme «humain », souci de la fatalité totalitaire du communisme, signification de l'érotisme, avortement, homosexualité, drogue, révolution, «gourous », quête mystique, valeur et limites de la science et de l'art. Aldous Huxley n'était pas un prophète visionnaire. Mais il était de ceux qui participent, à la transformation du monde. Ses projets romanesques sont devenus les réalités d'aujourd'hui.

Partant du constat que les hommes de notre civilisation sont depuis trente siècles d'accord sur la finalité de l'effort humain : liberté, paix, justice et amour fraternel, Aldous Huxley discute des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. S'inspirant des évènements historiques passés et de théories modernes de son époque (hydroponique, psychanalyse, communisme...) il trace les grandes lignes d'une société d'hommes en mesure d'arriver à ces fins

Dans un extravagant manoir gothique du Sud californien, Jo Stoyte, dont la richesse dépasse l'entendement, vit entouré d'innombrables trésors artistiques.

Entre les attentions passionnées de sa maîtresse et les soins prodigués par l'inquiétant docteur Obispo, Jo Stoyte se sent peu à peu vieillir avec une terreur mortelle.

C'est dans cette étrange situation que fait soudainement irruption Jeremy Pordage. un universitaire anglais d'origine aristocratique, qui trouvera par hasard un remède aux craintes paranoïaques de Stoyte. Mais cette découverte ne risque-t-elle pas de déboucher sur un climat d'apocalypse ?

Le père Joseph fut conseiller du cardinal de Richelieu, fondateur d'un ordre de religieuses contemplatives, chef de redoutables services spéciaux, missionnaire et poète. Un mélange de saint Jean de la Croix, du père de Foucauld et de Talleyrand. Un politicien de pouvoir et un mystique pratiquant. "L'Eminence grise " commence comme un roman d'Alexandre Dumas, mais tout au long du récit au galop, Huxley mène une reflexion passionnée sur les rapports entre politique et religion. Il y révèle aussi sa vision du monde, rebelle aux idéologies ambiantes : marxisme et scientisme, libéralisme et freudisme.

Aldous Hulxley quasi aveugle à l'âge de seize ans, vécut avec une vision très déficiente jusqu'au jour où il découvrit la méthode du docteur Bates : u ne méthode de rééducation visuelle qui lui permit en quelques mois de lire sans lunettes.

C'est par gratitude envers ce pionnier de l'éducation visuelle qu'Aldous Huxley écrivit L'art de voir. Il y démontre l'aspect essentiellement rationnel d'une méthode qui ne vise qu'à l'application pratique, aux problèmes de la vision, de certains principes théoriques hérités des grandes découvertes de la psychologie moderne.

Traduit dans le monde entier, cet ouvrage a contribué à rendre une vue normale à d'innombrables personnes souffrant de défauts visuels.

En marge, essais et notes (1945) ... des écrits d'Aldous Huxley concernant les drogues hallucinogènes, en particulier la mescaline et le LSD...

Longtemps après la guerre nucléaire, l'élégant et candide Dr Poole, débarque dans une Californie fantomatique. Courtoisement accueilli, il découvre une humanité mutante soumise au culte d'idoles sanguinaires, une civilisation désolée ou l'accouplement n'est permis que quinze jours par an. De rares dissidents tentent d'échapper au cauchemar.

Avec son ironie féroce, Huxley annonçait, voici plus d'un demi-siècle, ces temps futurs dans lesquels nous sommes entrés.

Huxley, qui fit le tour du monde en sceptique et expérimenta les drogues en documentaliste, s’est défendu du pessimisme par ces deux formes de l’intelligence que sont l’ironie et le savoir. Cette anthologie de brefs textes de sages et de saints du monde entier, librement commentés, en est un très bel exemple. Des Vedas aux patriarches zen, en passant par saint Augustin ou des mystiques musulmans, Aldous Huxley explique les propos d’hommes et de femmes qui ont obtenu une connaissance immédiate de la réalité et ont tenté d’y rattacher un système de pensée englobant tous les autres faits de l’expérience. Ainsi explore-t-il avec eux la question de Dieu, celle de la charité, de la connaissance de soi, de la grâce et du libre-arbitre, du silence, de la prière, etc. – autant de thèmes de la philosophia perennis, la philosophie éternelle.

Aldous Huxley a apporté au récit de la « possession » des ursulines de Loudun la puissance de son intelligence, une érudition immense, un humour très personnel. On trouve, dans ce livre, des réflexions attachantes sur la sorcellerie au XVIIè siècle, sur la psychologie occidentale avant Descartes, sur la nature de la « possession » diabolique — en même temps que sur la pratique de la vie spirituelle. Les Diables de Loudun narre également le procès et le supplice d'Urbain Grandier, le destin du P. Surin, élève du célèbre P. Lallemant, qui, désigné comme exorciseur de la soeur Jeanne des Anges, fut à son tour « possédé » par le Malin et, vingt années durant, côtoya la folie.

Huxley présente ici ses idées d'une manière d'au-tant plus vivante et vigoureuse qu'il les rattache à des événements réels et à des personnages historiques. Ce livre a suscité en Angleterre un puissant intérêt, et le « Punch » a vu dans les Diables de Loudun, « une oeuvre majeure de l'écrivain anglais le plus remarquable de notre temps ».

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Au début des années 1630, un retentissant procès bouleverse la ville de Loudun et passionne la France de Richelieu. Les religieuses du couvent des Ursulines et leur mère supérieure affirment avoir été ensorcelées par le jeune curé Urbain Grandier. Le cardinal lui-même, qui souhaite depuis des années voir rasée cette forteresse protestante, se lance alors dans une véritable chasse aux sorcières. Condamné par un tribunal ecclésiastique, le prêtre périt sur le bûcher le 18 août 1634 tout en clamant son innocence.

À travers le récit du procès d'Urbain Grandier puis de son supplice, Aldous Huxley analyse les tensions qui parcourent ce XVIIe siècle, alors partagé entre le rationalisme cartésien et une vie spirituelle largement emprunte de magie et de superstitions.

Le Génie, c'est Henry Maartens, illustre physicien, prix Nobel, doué à la fois d'un caractère infantile et d'un tempérament explosif qui le rendent en apparence totalement dépendant de sa femme et «maîtresse mère».

C'est celle-ci — la Déesse — incarnation parfaite de la féminité païenne qui révèlera à Rivers, le narrateur, ce que Huxley appelle le paradis sombre et sans paroles de la nudité, du contact et de la fusion».

Le monstrueux égoïsme du Génie apparaîtra après la fin tragique de la Déesse : La femme la plus médiocre lui rendra aisément un équilibre que Rivers, lui, mettra des années à retrouver...

En 1946, dans sa préface à la réédition du Meilleur des mondes, Huxley écartait l'idée de retoucher, de corriger, d'actualiser ce chef-d'œuvre déjà vieux de quinze ans. En 1958 – date de ce Retour – ce sera chose faite. Il ne s'agit plus de fiction : ce monde, le monde, n'est plus un roman. La bombe H, deux dictatures sans précédent, l'explosion démographique sont passées par là...

Avec une acuité redoublée et un impitoyable sens de l'humour, Huxley le critique relit Huxley le prophète et le confirme : vous croyiez rêver, vous le viviez. Le meilleur des mondes, c'est le nôtre...

Traduit de l'anglais par Denise Meunier.

[Source : Éditions Pocket 2015]

Bienvenue à Pala, une île où l'Orient et l'Occident s'embrassent, où tout est pour le mieux dans le plus juste, le plus sage, le plus pacifique environnement qui soit. Utopie ? Soit. Mais pour Will Farnaby, journaliste et heureux naufragé, le rêve est bien réel. Communion des hommes et de la nature, paradis artificiels, méditation, sagesse, liberté, respect des ressources et des individus... On la disait imaginaire: Pala s'ouvre à lui, bien réelle. Hélas, la perfection n'est pas appelée à durer. Cette enclave idéale, ce système autonome ne tarde pas à attirer les plus funestes convoitises. Le sultanat voisin - et, derrière lui, de féroces appétits internationaux - menace bientôt sa douce quiétude. A croire que ce que l'homme a fait de plus beau, l'homme peut le défaire. l'homme doit le défaire. Le meilleur des mondes, décidément, n'est pas pour demain...

Moksha est une anthologie des écrits d'Aldous Huxley concernant les drogues hallucinogènes, en particulier la mescaline et le LSD.

Le titre (un mot sanscrit signifiant libération) est le nom du champignon que consomment les protagonistes de son roman Ile, drogue libératoire par opposition à celle abrutissante que sont obligés de consommer les héros du Meilleur des Mondes. Aldous Huxley (1894-1963), romancier américain d'origine anglaise, a eu non seulement une expérience personnelle de ces drogues mais en a longuement parlé dans nombre de ses ouvrages, outre ceux cités plus haut, tels que Les portes de la perception et Le ciel et l'enfer.

Moksha n'était plus disponible en français depuis de très nombreuses années.

" Dans leur petit pavillon, les Claxton menaient une vie de la plus haute spiritualité. Même le chat était végétarien, du moins officiellement... " Dès la première phrase du livre, le ton est donné, ce mélange d'intelligence et d'humour, de satire implacable et d'humanité douloureuse qui est le propre d'Aldous Huxley. On trouvera dans ce volume six " romans concentrés " : Les Claxton, La cure de repos, Le sourire de la Joconde, Le petit Mexicain, Chawdron, Le jeune Archimède, autant de petits chefs-d'oeuvre qui jouent magistralement sur toute l'étendue des émotions humaines, du rire à la désolation révoltée. On y verra aussi les derniers moments d'une Italie stendhalienne aujourd'hui disparue, où Huxley parle du bonheur comme seuls de très grands écrivains savent le faire.

" Si l'organisation de la société est mauvaise (comme l'est la nôtre), et si un petit nombre de gens ont le pouvoir sur la majorité et l'oppriment, toute victoire sur la Nature ne servira inévitablement qu'à accroître ce pouvoir et cette oppression.

C'est ce qui se produit présentement ". Il s'est écoulé près d'un demi-siècle depuis que Tolstoï a écrit ces mots, et ce qui se produisait à cette époque a continué à se produire depuis lors. La science et la technique ont fait des progrès notables au cours des années écoulées - et il en est de même de la centralisation du pouvoir politique et économique, il en est de même de l'oligarchie et du despotisme.

Il est à peine besoin d'ajouter que la science n'est pas le seul facteur qui intervienne dans cette affaire. Aucun mal social ne saurait avoir une cause unique. D'où la difficulté dans n'importe quel cas donné, de trouver un remède complet. Tout ce que nous soutenons ici, c'est que la science en progrès est l'un des facteurs intervenant dans le déclin progressif de la liberté et dans la centralisation progressive du pouvoir, qui se sont produits au cours du XXe siècle.

" Pour une personne chez qui " la chandelle de la vision " ne brûle jamais spontanément, l'expérience de la mescaline est doublement illuminatrice.

Elle projette de la lumière sur les régions jusqu'alors inconnues de son propre esprit, et en même temps, elle projette de la lumière, indirectement, sur d'autres esprits, plus richement doués, quant à la vision, que le sien. Réfléchissant sur son expérience, cette personne parvient à une compréhension nouvelle et meilleure des manières suivant lesquelles ces autres esprits perçoivent, sentent et pensent, des conceptions cosmologiques qui leur semblent évidentes en soi, et des œuvres d'art au moyen desquelles ils se sentent poussés à s'exprimer.

Dans ce qui suit, j'ai essayé d'exposer, plus ou moins systématiquement, les résultats de cette compréhension nouvelle. " A. H. Publié pour la première fois en 1956, cet essai, qui fait suite aux Portes de la perception, est un des derniers ouvrages d'Aldous Huxley, fasciné par la science, mais aussi marqué par les problèmes de vue qui le poursuivront jusqu'à sa mort.

En 1934, quand paraît en Grande-Bretagne ce Journal d'un voyageur, Aldous Huxley est déjà l'auteur du célèbre Meilleur des Mondes. Ecrivain réputé pour son ironie et son scepticisme, il mène alors une vie dans la plus pure tradition oxonienne : voyages, réflexion, plaisir. Avec Des Caraïbes au Mexique, il s'embarque à bord d'un paquebot puis d'un bananier et s'abandonne au discret roulis de la digression. Laissant à quai tous les clichés du kitsch et de l'exotisme en lin blanc, il part à la découverte de l'Amérique ... Lire la suite centrale. Il se passionne pour la civilisation maya - celle du death-appeal qu'il oppose à la nôtre, celle du sex-appeal - étudie l'art indien, dénonce la montée du nationalisme - l'une des obsessions récurrentes de toute son oeuvre - lit des livres d'anthropologie, prend le train et l'avion sous un soleil de plomb. Et trouve même l'occasion de s'arrêter à Oaxaca dont Malcom Lowry fera le purgatoire de l'alcoolisme. Huxley prend du recul, renverse les perspectives, escalade les montagnes, s'interroge sur la modernité. Vision du monde au-dessus du volcan.

Huxley examine au long de ces essais la nature des pratiques spirituelles, explorant les fondements du bien et du mal, les champs du comportement religieux et de l'expérience mystique, en s'appuyant sur les textes majeurs de diverses traditions. Regard sur les contradictions et les enjeux de la quête spirituelle, expériences personnelles qui tendent à cerner les limites du réel, ce livre qui rassemble des textes écrits pour la plupart entre 1940 et 1950 propose les réponses ou les interrogations de l'auteur du Meilleur des mondes face à un univers dont il faut sans cesse repenser le sens, en termes non seulement religieux mais aussi politiques.

En vacances en Italie, le narrateur et sa femme font la connaissance du petit Guido, un enfant du village ; il ne sait ni lire ni écrire, mais est incroyablement doué pour la musique et les mathématiques.

À six ans, il est capable de démontrer le théorème de Pythagore plus simplement qu'Euclide ! Aldous Huxley fait preuve d'un humour et d'une humanité qui placent ces deux nouvelles parmi les plus belles pages de l'auteur du Meilleur des mondes.

En 1930, Aldous Huxley, dont la notoriété s'accompagne déjà d'un parfum de scandale, écrit, en France, De la vulgarité en littérature, réflexion en forme de contrepoint sur l'art et la science, la philosophie et l'histoire, les moeurs et la culture, méditation ouverte, contradictoire, brillante, parfois injuste, proposée - mais jamais imposée -à la sagacité du lecteur. Revisitant Shakespeare, Balzac, Baudelaire, Poe, Zola, Milton, Dostoïevski et tant d'autres, traquant dans les oeuvres comme dans la vie la moindre facilité ou vulgarité, l'auteur visionnaire du Meilleur des Mondes montre implicitement la fragilité et la vanité de l'homme. Un essai magistral, qui témoigne d'un amour des mots à la fois passionné et ironiquement distancié, une lecture roborative en un temps où l'on ne sait plus ce qu'est la littérature, où toutes formes de vulgarité, indistinctement, triomphent.

Comme Après le feu d'artifice et Jaune de Crome, Deux ou trois grâces appartient au cycle d'oeuvres ironiques et élégantes dont l'originalité

avait tant frappé Marcel Proust, et auquel en 1928 le grand romancier anglais devait mettre un point d'orgue avec son fameux roman Contrepoint.

A l'occasion de la première publication en français de ce livre, le critique Edmond Jaloux écrivait : "Deux ou trois grâces est une étude de femme, et je pense bien que c'est là

une des études de femmes les plus complètes jamais écrites, un des portraits les plus aigus, les plus pénétrants et les plus sardoniques que nous connaissions de l'être féminin."

" Huxley est, en Angleterre, l'un des premiers romanciers dont la culture ait été vraiment moderne et qui puisse manier sans effort les concepts anciens et nouveaux qui forment, au début du XX° siècle, le système du monde d'un homme Intelligent.

" Contrepoint n'est pas, comme les romans classiques, le récit continu de la, vie d'un ou de plusieurs êtres.

Ce n'est pas un " roman-fleuve " ; c'est plutôt un roman-somme.

Une coupe est faite dans un milieu Intellectuel.

Écrivains, savants, peintres, gens du monde, tous les éléments observés dans cette coupe sont décrits et, à travers eux, apparaissent les croyances, les réactions sentimentales, les ridicules d'une certaine intelligentsia britannique, aux environs de 1926.

Au lecteur français, Contrepoint révéla une Angleterre qu'Il Ignorait : cynique, anarchiste, brillante. "

André MAUROIS

Source : Pocket

L'Éternité retrouvée raconte le parcours et la transformation sociétale et psychologiques d'un jeune poète talentueux aussi inconsistant qu'égocentrique au contact de deux parents aux personnalités diamétralement opposées, un oncle athée et matérialiste et un lointain cousin tourné vers la spiritualité, pétri d'érudition et de sagesse. Ce séjour troublant et problématique à Florence va bouleverser à jamais son existence et sa vision de la société.

Avec Le Meilleur des mondes, qui a éveillé et éveille encore des générations de lecteurs, Aldous Huxley pose une question cruciale et éternelle : quel avenir pour la civilisation ?

Qu'attendre en effet des progrès de la science ? Que peut-on espérer, ou craindre ?

Une société parfaite, où chacun est conditionné dès sa conception dans une éprouvette, telle que Le Meilleur des mondes l'imagine ? Le cauchemar d'une terre ravagée par le feu nucléaire où se débat l'homme mutant, comme dans Temps futurs ? Ou au contraire le havre de paix, de justice et d'harmonie qu'est l'île de Pala, menacée par la cupidité de ses voisins ?

Au travers de ces utopies romanesques, Aldous Huxley nous présente des scénarios du futur qui n'ont rien perdu de leur actualité.

Il reste encore quelque liberté dans le monde. Peut-être les forces qui la menacent sont-elles trop puissantes pour que l'on puisse leur résister très longtemps. C'est encore et toujours notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous opposer à elles.

Aldous Huxley, Retour au meilleur des mondes

Dès que Mme Corbeau s’absente pour faire ses courses, ses œufs sont dévorés par un serpent gourmand! Vieux Hibou, l’ami des Corbeau, fabrique de faux œufs en terre cuite et les peint. Lorsque le serpent découvre ces œufs au creux du nid, il les avale sans hésiter. Souffrant de terribles maux de ventre, le serpent se tortille tant et tant que le voilà emmêlé autour d’une branche dont il ne peut se défaire… Il sert désormais de corde à linge pour les couches des nouvelles couvées de la famille Corbeau!

Some of the stories in this collection - such as Wells's The Country of the Blind and Joyce's The Dead - are classics; others - like Dickens's The Signalman and Lawrence's Fanny and Annie - are less well know. But all of them - whether funny, tragic, wry or fantastic - show their authors at their concise best. Which makes this representative collection, at the very least, ferociously entertaining.

Oeuvres majeures qui permettent de s'interroger sur l'idée de progrès scientifique et posent la question des rapports entre les sciences et la littérature, ces textes incontournables, présentés par Bernard Werber, mettent en valeur les singularités des récits de science-fiction et d'anticipation, et en proposent une représentation claire et vivante.

An 2500. Technologie et science remplacent la liberté. Les êtres naissent in vitro, les émotions et les sentiments sont remplacés par des sensations programmées. La société est organisée, hiérarchisée et uniformisée, chaque être, rangé par catégorie, a sa vocation, ses capacités et ses envies, maîtrisées, disciplinées, accomplies. Mais un homme, pourtant est né dans cette société, avec, chose affreuse, un père et une mère et, pire encore, des sentiments et des rêves. Ce "sauvage" peut-il être un danger pour le "monde civilisé" ?

Le chef d'œuvre d'Aldous Huxley Le Meilleur des Mondes, se lit et se relit, intemporel, visionnaire, absolument génial. Découvrez ou redécouvrez-le dans cette édition numérique inédite, suivi de Retour au meilleur des mondes, un texte plus pamphlétaire, écrit trente ans après l'œuvre originale dont il poursuit le propos.

Trop souvent réduit à un livre sulfureux, D.H. Lawrence reste un inconnu célèbre. La lecture de sa correspondance devrait l'arracher aux images toutes faites : puritain scandaleux, prophète apocalyptique, apôtre préfasciste de la violence ou mystique du sexe, autant d'étiquettes qui ont souvent brouillé son message. A la différence de celles de Joyce ou de Virginia Woolf, ses lettres ont une rare qualité de jaillissement dans leur violence même. Chez un être qui mena toujours une vie de nomade, elles sont l'équivalent du journal qu'il était incapable de tenir et donnent à entendre une voix dans toutes ses dissonances. Que ce soit l'imprécateur féroce qui traite Joyce de " cochonnerie journalistique ", le visionnaire aux accents à la fois bibliques et nietzschéens, fasciné par le primitif et hanté par la barbarie, l'utopiste social qui veut construire " une grande architecture d'êtres vivants ", ou le poète de la " conscience phallique ", Lawrence parle ici tout entier dans la moindre de ses phrases, faisant fi des ruses et stratégies, appliquant à lui-même la règle qu'il recommande à Dorothy Brett : " Tout ce qui est partiel est une trahison. "

Vos lettres font autant d’effet qu’une visite agréable ». Lettre à Ernest Collings, 1913

« Je dis toujours que ma devise c’est : L’art pour moi. Ces mots sont tirés d’une lettre de Lawrence avant la guerre. Pour Lawrence (Eastwood, 1885 - Vence, 1930), la vie était une incessante convalescence ; c’était comme si chaque jour de son existence, il renaissait d’une maladie mortelle. Il voyait plus qu’un être humain ne devrait voir. Peut-être est-ce pourquoi il détestait tant l’humanité. C’est pourquoi, aussi, il l’aimait tant. Car où il regardât, il apercevait plus qu’un être humain ne devrait apercevoir ; et par conséquent, aimait et haïssait davantage. Il se trouvait que Lawrence avait un don extraordinaire pour établir des relations intimes avec presque tous ceux qu’il rencontrait. Mais sa seule relation humaine, profonde et durable, fut celle qu’il eut avec sa femme Frieda » (Aldous Huxley)

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