August Derleth
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Note moyenne : 7.21/10Nombre d'évaluations : 135
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Les derniers commentaires sur ses livres

L'ombre venue de l'espace fait partie des nouvelles de Lovecraft qui ont été réécrites d'aprés ses notes par Auguste Derleth. La qualité est bien moindre mais cette fois, le résultat est cependant tout a fait honorable…
On retrouve ici 7 nouvelles, dont une qui est une version condensé d'un roman qu'aimait Lovecraft, et que Derleth a pris pour une nouvelle originale. Étonnant mais cela prouve à quel point la différence entre les oeuvres pures et celles largement reprise ne sont pas du même niveau. Cependant, on trouve ici quelques nouvelles s'inscrivant parfaitement dans la mythologie créée par l'auteur, et d'autres qui s'en détachent assez tout en restant gardant un petit contact avec, comme on peut s'y attendre.
Le soucis de ce livre est cependant mentionné dés sa préface : En essayant de recréer le style de Lovecraft tout en restant fidèle à ses notes, Derleth a parfois du mal à faire un choix. Et ça donne des histoires un peu bancales et pas mal de répétitions. Ce qui ne nuit pas trop cette fois à ces histoires courtes voyant Les grands anciens régner en maîtres…
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Comme beaucoup d'oeuvre signé H.P. Lovecraft, le masque de Cthulhu n'est en fait pas du tout écrit par le bonhomme. Inspiré de ses écrits c'est sûr, et peut-être qu'une partie vient de lui, mais il est majoritairement l'oeuvre d'Auguste Derleth…
Et le bonhomme à beau singer le style de Lovecraft, il peine à en sortir des choses vraiment intéressantes. C'est simple ici : lire une ou 6 des nouvelles proposés revient plus ou moins au même. En effet, en plus des personnages qui se croisent constamment (comme pour donner de la consistance à un livre qui en manque singulièrement), l'histoire est plus ou moins toujours la même et revient sur les ambitions du grand dieu marin Cthulhu. Plus de 230 pages pour ça, ça fait un peu beaucoup d'autant qu'à force de coller au plus prés possible du maître, Derleth ne fait que le citer constamment.
Tout n'est pas à jeter pour autant et les premiers pas de ce recueil sont entraînant mais on finit par se lasser et se poser la question de l'intérêt de la chose. Une maison, des bruits, des disparitions curieuses, Lovecraft, c'est quand même bien plus que ça et c'est ici réduit à une équation facile et prévisible. On s'en passerait…
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Pas faute que mon entourage geek me rabatte les oreilles depuis Mathusalem avec Cthuluh !! (Nom imprononçable en anglais ^^...et qui se prononce gutturalement "khlùl'hloo"...bonne chance ! XD )
Je suis ravie d'avoir attendu la superbe édition (avec dorure) de la maison d'éditions "Points" pour me lancer. Car non seulement se trouve à l'intérieur la primo nouvelle de cette légende monstrueuse mais aussi :
- une introduction sur l'auteur (courte biographie forte intéressante !)
- ses notes sur l'écriture de la fiction surnaturelle (et il s'astreignait à une sacrée discipline pour respecter ses propres préceptes établis)
- des notices toujours sur Lovecraft qui prolongent encore un peu cette lecture devenue un classique.
Le récit en lui même a un petit côté "Dracula" de Bram Stocker, avec la montée d'un surnaturel inquiétant tangible/intangible, et "l'étrange cas de Dr Jekyll et Mister Hyde" de Stevenson par le rapport documenté qui en est fait.
Une chasse au mythe (dérangeant) dont les preuves malaisantes s'accumulent au fil des pages. C'est poisseusement glauque.
Étrangement malgré sa fluidité de plume, la prose s'avère difficile à ingérer. Donc que l'ouvrage soit bref...n'est pas gênant.^^' (Pardon !)
Au delà d'une appellation compliquée Cthuluh perturbe de par son apparence...Spoiler(cliquez pour révéler) sorte de poulpe dragonnesque aux ailes diaphanes aussi haut qu'un immeuble, les sectes superstitieuses l'honorent par des rites...dont on préfère ignorer les détails !
Ce premier opus intrigue...je comprends que la sauce ait montée. Par le mystère et les quelques réponses on peut habilement broder sur les origines de cet être antidaté maitre du Chaos. Une certitude : le recroiser dans d'autres livres "why not !".
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Le style a un peu vielli, mais c’est une lecture nécessaire pour pour comprendre les références d’auteur comme Mignola.
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Un style vieillo mais agréable qui m'a permis de découvrir cet auteur et son mythe. L'univers est intéressant et je lirai volontiers d'autres histoires de cet auteur.
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Un livre très intéressant qui fait parti des classiques du fantastique et qui est donc à lire. Seul le style d’écriture est un peu compliqué , mais pour le peu de page ce n’est pas très grave.
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Je lis ce recueil de nouvelles après avoir lu le manga de l'appel de cthulhu.
La nouvelle de Lovecraft, est très bien écrite, le rythme est très bon, cela laisse de temps d'appréhender la suite, d'avoir un peu de peur pour les personnages. Et l'imagination qu'il a eu pour écrire ça, whaou !
Les autres nouvelles sont également très bonnes, certaines plus ou moins bien écrites mais dans l'ensemble elles ce lisent très bien.
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Ma première rencontre avec Lovecraft, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle s'avère prometteuse : j'ai autant apprécié le fond de cette nouvelle fondatrice d'une mythologie unique en littérature que la forme adoptée pour la raconter. C'est bien écrit, bien construit et aussi crédible qu'intelligent, il va définitivement être nécessaire pour moi de me plonger dans les écrits de cet auteur!
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Pourtant amateur de Lovecraft depuis très longtemps je n'avais jamais cédé à l'appel du grand ancien... Et ça a été une vrai plongée dans les méandres lovecraftiens du mythe ! Un récit bien monté comme une enquête à base de témoignages et toujours ce ton sinistre et épique de l'auteur. Un vrai plaisir que cette lecture angoissante à souhait.
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C'est ma première excursion dans les écrits de Lovecraft et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne pensais pas aimer autant ma lecture ! Je ne suis généralement pas fan des histoires horrifiques, mais j'ai toujours eu la curieuse envie d'en découvrir un peu sur Cthulhu et cette découverte fut une vraie belle surprise. Déjà, j'ai été prise par le récit, par l'enquête racontée par le neveu du professeur ; je trouvais l'écriture bien plus fluide que je ne l'imaginais. L'intrigue elle-même est plus qu’intrigante, puisqu'on navigue sur des eaux inconnues, entre le rêve, les mythes et la réalité.
Et je dirais même que l'écriture m'a d'autant plus surprise par sa construction, notamment une partie où l'on plonge de façon très subtile dans une histoire, puis une autre, créant une lecture de plus en plus profonde et ce n'est qu'en remontant petit à petit le fil de ces histoires pour revenir à la principale, que je me suis rendue compte de ce petit côté "Inception" que je venais de vivre, l'air de rien. À cela s'ajoute la montée en puissance du récit sur sa toute fin, où l'horreur prend le pas sur tout ce qu'on peut connaître de notre monde, et de la folie qui s'empare des hommes.
Le texte est court et pourtant il m'a vraiment marqué ; et il y aurait certainement beaucoup à dire dessus ! J'ai en tout cas hâte de découvrir d'autres œuvres de Lovecraft, c'est tout simplement passionnant !
(Note : version traduite par Florian Dennisson)
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Dédicaces de August Derleth
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Editeurs
Pocket : 16 livres
France Loisirs : 5 livres
Christian Bourgois : 5 livres
J'ai lu : 4 livres
N.E.O. (Nouvelles éditions Oswald) : 2 livres
Les moutons électriques : 1 livre
Points : 1 livre
Bragelonne : 1 livre
Biographie
August William Derleth est né le 24 Février 1909 à Sauk City dans le Wisconsin aux Etats-Unis. Sa famille est d’origine Allemande. Dès l’âge de 13 ans, grand fan de Sherlock Holmes, il commence à écrire des histoires policières. En 1926, alors qu’il est lycéen, sa première nouvelle "Bat's Belfry", une histoire de vampire, est publiée dans le magazine "Weird Tales". Il devient, alors, un des auteurs les plus publié du magazine avec plus de 120 nouvelles sans compter celle où il était en collaboration avec d’autre auteur.
Après la mort de son idole H.P. Lovecraft en 1937, avec lequel il avait entretenu une correspondance pendant 12 ans sans jamais le rencontrer, il s’attacha à terminer ses manuscrits inachevés et a continuer son œuvre. Il fonda avec Donald Wandrei, la maison d'édition Arkham House pour perpétuer et faire connaître l’œuvre de Lovrecraft. Le nom d’Arkham provient du nom de la ville fictive du Massachusetts où se déroulaient les meilleurs récits de Lovecraft. Derleth divisa, alors, son travail entre les fictions étranges et les nouvelles historiques fort critiquées, basées dans son Wisconsin natal. Il dirigea cette maison d'édition jusqu'a sa mort, qui édita aussi d’autre auteur comme C. A. Smith, Ray Bradbury, Robert Bloch, Fritz Leiber, ou Robert E. Howard.
S’il a beaucoup écrit, notamment certaines œuvres inachevées de Lovecraft, il reste que son style n’a pas su s’imposer parmi les grands auteurs de fantastique américains et que les textes signés de sa plume unique restent en réalité assez rares. Il fut même critiqué pour avoir publié ses propres oeuvres sous le nom de collaboration avec Lovecraft, responsable uniquement des synopsis comme pour le roman de 1945 : Le rôdeur devant le seuil.
Derleth est connu aussi pour être l’auteur dans le domaine policier de nombreux romans comme la série du "Judge Ephraim Peabody Peck" ou les enquêtes de "Solar Pons". Pour l’anecdote, c’est lorsqu’il avait 19 ans, qu’il demanda à Arthur Conan Doyle si il pouvait écrire des aventures pour son héros favori, à savoir Sherlock Holmes. Mais ne recevant aucune réponse du maître, il décida de créer ses propres personnages, ainsi naquît le détective Solar Pons et son inséparable ami le Dr Parker. Il écrivit aussi quelque roman historique sur le Wisconsin et utilisa quelquefois les pseudonymes de Stephen Grendon, Tally Mason ou de Michael West. Il décéda le 4 Juillet 1971.
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