Franz-Olivier Giesbert

Une bonne lecture est une lecture qui arrive au bon moment. C'est une belle image de celle que je viens d'achever.

"Le Schmock" - ferons nous un commentaire sur la laideur de ce titre- se révèle à la fois instructif sur l'histoire qui est derrière nous et plein de pédagogie pour ce qui nous devance.

A travers une histoire dont les personnages sont attachants et très humains, on suit la montée de l'antisémitisme en Allemagne. Sous l'emblème d'un homme qui n'avait rien d'extraordinaire à l'origine, la cécité d'un peuple est un engrais fertile pour les haines.

Une très belle lecture, qui interroge, interpèle alors même que cela semble rappeler une histoire qu'on nous a conté cent fois.

Je conseille ce livre à quiconque s'intéresse à la montée du nazisme. Cette période de l'Histoire est bien expliquée. L'incrédulité des allemands face à ce qui s'annonce, l'adhésion des uns, les petits arrangements des autres... le livre se lit très facilement, mais le style, le côté caricatural, les "pardonnez à l'auteur" ou "permettez à l'auteur", l'acharnement contre Elsa m'ont un peu lassée.

Pas incroyable, spéciste alors que je le lisais un peu pour le contraire. Il ne faut pas manger les veaux, mais leurs mères allez-y ! Battez-les ! J'exagère mais voilà, pour moi ça n'a aucun sens.

J'avais pris ce livre au hasard à la bibliothèque. Le titre m'avait intriguée. J'ai bien aimé le côté dystrophique du récit. L'auteur nous peint un futur proche réaliste. Ce n'est pas une lecture qui me touche mais j'ai quand même passé un bon moment.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Le début fait vraiment "série de portraits historiques" qui ne m'intéressaient pas du tout (pourtant j'aime l'historique, mais aller jusqu'à faire une liste de citations, ça fait vraiment "Regardez j'ai fait des recherches précises"). Je me suis accrochée car j'ai été intriguée par l'histoire de Lucile. La suite est beaucoup plus fluide, car plus personnel, j'entends par là qu'il y a un meilleur équilibre historique/fiction. Je ne suis pas sûre que ce roman me marquera, mais j'ai passé un plutôt bon moment.

Tout sur nanar !

Qu'on aime ou déteste le personnage sa vie est un roman.

Dans cette biographie on découvre la vérité vraie.

A lire pour connaître le fin mot de l'histoire.

Excellent ouvrage des mémoires politiques d'un journaliste français qui a fréquenté assidûment les grands noms de ce théâtre comico-tragique. Les anecdotes sont souvent surprenantes et le style toujours agréable. Bien sûr, nous pouvons nous interroger sur la parfaite sincérité du propos de Giesbert et les motifs de sa conversion de la gauche au libéralisme ne sont pas bien convaincants. L'opportunisme et la sensibilité s'entremêlent ainsi dans un narratif plaisant et captivant !

"La cuisinière d'Himmler" m'a laissé une impression mitigée.

J'ai aimé cette traversée du XXème siècle riche en détails ainsi que le franc parlé de Rose qui rendent le récit dynamique et intéressant.

Les innombrables épreuves que Rose a enduré permettent à l'auteur une vue d'ensemble des différentes époques et massacres du siècle dernier. C'est à la limite du crédible mais soit. Malgré une grande force de caractère et un goût pour la vengeance, j'ai trouvé Rose passive dans bien des situations, ce qui la rend complice et m'a dérangée.

Un autre bémol concerne le titre accrocheur du livre qui ne reflète pas vraiment son histoire. Himmler fait tardivement son apparition pour seulement une centaine de pages sur 400.

Malgré tout, "La cuisinière d'Himmler" reste un roman puissant qui vaut le coup de s'y plonger ne serait-ce que pour la belle plume de Franz-Olivier Giesbert dont je garde de jolies citations.

Pour ceux qui s’intéressent au De Gaulle président et à la fondation de la Ve République, ce livre est parfait pour cela, expliquant en détail les tenants et aboutissants de la période mouvementée qu’était la fin de la IVe République.

Ici encore, Giesbert nous montre avec une grande efficacité et malgré de nombreux pas de côté ce que fût la belle époque des deux président ayant suivi le Général. Ce livre peut-être considéré comme d’utilité publique tant on apprend sur la Ve et surtout on prend conscience dans quel sens va le pays, et ce n’est pas le bon.