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Poil de Carotte a beau se taillader les joues pour qu'elles rosissent, personne ne l'embrasse.
Mme Lepic n'aime pas son petit dernier aux cheveux roux. «Tout le monde ne peut pas être orphelin», se répète Poil de Carotte, et il nous livre ses idées personnelles, «ainsi nommées parce qu'il faut les garder pour soin. Ni la générosité ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.
L'existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s'échappe que par une cruelle lucidité.
Jules Renard a écrit là un chef d'oeuvre d'ironie, d'intelligence et de tendresse. « (Qui a lu une telle oeuvre ne peut l'oublier», affirme en regard Robert Sabatier.
Il fourre aussi ses doigts dans ses oreilles.Mais la tempête entre chez lui, du dehors,avec ses cris,son tourbillon.
Elle ramasse son coeur comme un papier de rue.Elle le froisse,le chiffonne,le roule,le réduit. Et Poil de carotte n'a bientôt plus qu'une boulette de coeur.
Je trouve ce roman très intéressant, même s'il est narre seulement plusieurs anecdotes et non pas des péripéties liées, comme les roman auxquels je suis habituée. Il y a des passages bien drôles (en particulier celui partagé par Lyli dans les extraits x)). La relation entre Mme Lepic et son fils est assez ambiguë, je la trouve bien dure avec lui.
J'ai mis du temps à finir ce "classique" de la littérature française il parait... On se demande bien pourquoi car c'est vraiment pénible à lire. Il n'y a pas de liant entre la succession d'anecdotes, des souvenirs sans nul doute douloureux d'enfances de l’auteur.
Relecture de ce classique incontournable. J'en avais gardé un bon souvenir quand je l'avais lu enfant la 1ère fois, mais l'âge adulte est passé par là et il y a des livres qu'il ne faudrait pas relire à mon avis. J'avais beaucoup d'empathie et de compassion pour ce jeune mal-aimé, mais j'ai noté cette fois-ci les méchancetés voire de la cruauté dont il se rend coupable envers les animaux. Alors il faut bien sûr remettre les choses dans le contexte, la vie dans une ferme à cette époque est rude, mais je n'ai pas apprécié certains passages.
C'est une lecture que je partagerai avec ma fille de 11 ans, même si, je l'ai trouvé incomplète.
Un roman autobiographique qu'on m'a poussé à lire. Peut être que j'apprécierai plus ma lecture avec un recul d'adulte dessus permettant de comprendre le message.
Je pensais que ce livre s’adressait avant tout à la jeunesse, jusqu’à le lire, et découvrir derrière ce récit si fragmenté, une complexité peu apte (je pense) à être lue par de jeunes enfants. Poil de Carotte, ce sont des tranches, voire des bribes de vie. Comme des souvenirs d’enfances ancrés et trop douloureux pour cicatriser et disparaître. Les scènes entrecoupées m’ont étrangement donné une impression de longévité. Comme si le fait que l’histoire ne se déroule pas sur un laps de temps déterminé visait en fait à indiquer un mal-être perpétuel du petit Poil de Carotte. L’indifférence et l’intransigeance de ses proches pèsent sur cet enfant, et pourtant, Jules Renard n’essaie pas de dépeindre Poil de carotte (de se dépeindre, en fait ?) de manière angélique et de sorte à nous inspirer la moindre pitié. Au contraire, il montre l’enfant disgracieux, polisson et même malhonnête qu’il se trouve être. On ne peut de toute manière pas exiger d’un enfant le bon comportement après l’avoir traité si sournoisement et vicieusement.. Au terme de ce livre déstructuré (mais dont la structure a certainement été bien plus travaillée par l'auteur que ce qu’on peut en penser) je ne sais pas si j’ai apprécié ma lecture ou non. Ce livre qui est un livre de poche assez court aurait dû être lu très rapidement mais au contraire, j’ai pris beaucoup de temps à l’achever. Je ne pensais pas cette histoire si triste, si amer, en fait. Car finalement, le seul sentiment qui m’abrite au terme de ce livre s’avère être de l’amertume, et un sentiment d’incomplétude ; comme si malgré ces récits plus ou moins autobiographiques, et malgré toutes les annexes qui les accompagnent, j’avais l’impression de ne pas en savoir assez sur l’auteur, de rester sur ma faim. J’ai néanmoins beaucoup apprécié l’échange épistolaire entre M. Lepic et Poil de Carotte. Un peu comme une trêve entre toutes ses mésaventures, et surtout, un moment intime entre le père et le fils ; c’est de loin la partie qui m’a le plus captivée.
Moins marquant pour moi que Vipère au poing, mais une oeuvre de notre patrimoine littéraire.
... Ou comment la violence ordinaire et l'impuissance (voire la lâcheté) de ceux qui en sont les témoins peuvent être révoltants.
Bien entendu, en filigrane, une façon d'éduquer et de déconsidérer les enfants à une certaine époque, si ce n'est le fait que ces thèmes sont et seront toujours actuels.
Poil de carotte de Jules Renard est un classique que l'on qualifierai facilement de livre pour enfant, toutefois si le côté fourbe de poil de carotte peu faire rire les enfants, la maltraitance et la « torture psychologique » volontaire ou non de la famille Lepic envers le petit dernier pousse l'adulte que je suis à réfléchir … Pour enfant où non ce livre mérite d'être (re)lu à l'âge adulte.
C’est un roman assez facile à lire mais où les évènements relatés sont difficiles. On suit le quotidien de « Poil de Carotte », un enfant persécuté par tous les membres de sa famille, aussi bien par ses parents (M. et Mme Lepic) que par ses frères et sœurs (Félix et Ernestine).
J’ai trouvé certains épisodes très durs à lire, car le pauvre enfant est victime des pires persécutions. Cela nous donne à réfléchir sur les liens familiaux.
Résumé
Poil de Carotte a beau se taillader les joues pour qu'elles rosissent, personne ne l'embrasse.
Mme Lepic n'aime pas son petit dernier aux cheveux roux. «Tout le monde ne peut pas être orphelin», se répète Poil de Carotte, et il nous livre ses idées personnelles, «ainsi nommées parce qu'il faut les garder pour soin. Ni la générosité ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.
L'existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s'échappe que par une cruelle lucidité.
Jules Renard a écrit là un chef d'oeuvre d'ironie, d'intelligence et de tendresse. « (Qui a lu une telle oeuvre ne peut l'oublier», affirme en regard Robert Sabatier.
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