Sakura Fujisue

J'ai vraiment eu du mal à suivre l'histoire. L'introduction de nouveaux personnages est assez mal faite et les dessins ne sont pas terribles (ce qui rend la distinction des persos encore plus compliquée).

J'espère que le tome 2 éclairera le premier. En soi, on suit les histoires d'amour de deux jeunes filles. Jusque là, ça restait assez banal. Par contre, l'auteur introduit tellement de personnages que je me demande s'ils vont avoir un réel impact dans la suite, ce qui pourrait rendre le manga beaucoup plus intéressant. A voir au prochain tome

L'histoire d'amour se complique mais c'est ce qui change finalement des shojos aux histoires d'amour merveilleuses. Là, il est question des nombreuses difficultés que peuvent rencontrer des couples.

Ce premier tome était un peu brouillon, avec un style de dessin qui commence à vieillir. Mais très vite, on sent qu'il y aura plus derrière cette histoire qu'une simple histoire d'amour.

A suivre donc, voir si la suite s'améliore.

Ce deuxième tome pousse un peu plus dans le drame. Les deux protagonistes développent des relations amoureuses complètement antagonistes. Et si Kanori file le parfait amour avec Ko, Kazumi est malmenée par Ena. Même si elle préfère fermer les yeux...

Je trouve que certains actes sont trop passés sous silence, et qu'elle n'agit pas comme la victime qu'elle est. Tout est presque normalisé, et ça manque d'empathie sur ce qu'elle ressent. Le récit pourrait l'être plus si on était davantage dans sa tête. Mais comme ce personnage est quelque peu antipathique, je ne suis pas sûre que ce soit une perte...

Même si j'ai toujours du mal à accrocher avec le style de dessin, je reste tout de même curieuse de la suite.

Kazumi s'enfonce de plus en plus dans les méandres des relations malsaines et abusives, et l'auteur nous le décrit avec finesse et justesse. J'aime beaucoup le ton que prend cette suite, plus sérieuse et profonde que les deux premiers tomes auraient pu nous laisser croire.

En tous les cas, ce troisième tome me donne envie d'en savoir plus.

Malgré tout ce qu'elle vit, Kazumi reste un personnage en retrait, et je trouve ça dommage de ne pas en savoir plus sur les "sequelles". On dirait presque qu'elle n'en a pas, et qu'elle en redemande... c'est un personnage qui sombre peu à peu, et qui mériterait un peu plus de place.

L'histoire devient de plus en plus intéressante, avec des intrigues réalistes et matures.

Même si je n'accroche toujours pas avec le dessin, je trouve que l'histoire prend une tournure de plus en plus complexe et intéressante. On s'attache à Kano et Kô, et on déteste Ena plus fort. Kazumi devient un peu plus attachante, elle aussi, elle qui m'était antipathique au début. Mais elle est la juste protagoniste d'une histoire d'amour malsaine et toxique, prise aux mains d'un jeune homme qui fait passé son propre profit avant celui des autres. J'ai parfois envie de la secouer, de lui faire entendre raison, qu'elle parle de ses problèmes à quelqu'un.

La fin de ce tome laisse un goût amer dans la bouche et donne envie d'écraser Ena au point qu'il n'en reste plus rien...

Quant à la problématique que rencontre Kô et Kano, je comprends les deux points de vue et trouve la tournure d'une justesse incroyable. Je trouve juste dommage qu'ils ne parlent pas plus à cœur ouvert. Parce qu'avec une bonne discussion, ils arriveraient à régler tous leurs soucis...

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/08/01/comme-elles-t-1-sakura-fujisue/

Comme elles est un shojo en treize tomes centré sur deux protagonistes, Kanori et Kazumi. Après une soirée rencontre, les jeunes filles se rapprochent chacune d’un garçon, l’une avec circonspection, l’autre avec aveuglement, et s’éloignent mutuellement.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce manga change des shojos habituels. Kanori, l’héroïne principale, n’est pas une petite chose niaise et rougissante qui connaît ses premiers émois, et le ton est résolument plus mature que dans la plupart des œuvres que j’ai lues jusqu’à présent.

Malheureusement, c’est le seul compliment que je concéderai à ce premier tome, qui est un fouillis magistral tant au niveau de l’histoire que du dessin. Non pas qu’il soit foncièrement repoussant (même s’il y a bien mieux), mais les personnages sont nombreux et se ressemblent beaucoup (jusque dans leurs noms, comme Kanori et Kazumi l’annoncent d’entrée), ce qui n’aide pas à s’y retrouver.

Les scènes s’enchaînent de façon décousue, on revient parfois en arrière en plein milieu, on change sans transition de temporalité, de point de vue… À maintes reprises, j’ai dû tourner les pages en sens inverse pour essayer de comprendre où j’en étais, et avec qui.

J’ai les tomes suivants dans ma PAL, je verrai donc ce que ça donne, en croisant les doigts pour que ça s’améliore, parce que celui-ci a été un véritable pensum. En général, je lis les mangas d’un traite, mais là, j’ai dû le reposer plusieurs fois tellement c’était laborieux !

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/08/05/comme-elles-t-2-sakura-fujisue/

L’amitié entre Kanori et Kazumi semble être définitivement révolue dans ce deuxième tome de Comme elles. Tandis que la première s’épanouit dans sa relation avec Kôta, la seconde continue de s’accrocher aveuglement à Ena, malgré un évènement traumatisant.

C’est… un peu plus clair, peut-être parce qu’on s’éparpille moins. Même s’il y a toujours des retours en arrière intempestifs, l’intrigue se concentre cette fois sur le point de vue des deux protagonistes, au lieu de les multiplier.

Pour autant, je n’arrive pas à accrocher. C’est… glauque. Pas glauque en raison des thèmes traités, mais plutôt en raison de la façon dont ils le sont. Je n’arrive pas à éprouver de l’empathie pour les héroïnes, surtout pour Kazumi qui, pourtant, est celle qui en mérite le plus, ou du moins autant qu’elle aurait mérité des claques dans le volume précédent.

Je me suis sentie détachée en permanence du scénario et de celles qui le portent. Que ce soit par ses dessins ou son histoire, la mangaka échoue à me transmettre la moindre émotion, du bonheur de Kanori aux désillusions de Kazumi.

Pour une fois qu’un shojo allie maturité et sérieux, je regrette que le résultat ne soit pas meilleur. Il y a du potentiel, il y a des idées intéressantes, mais la mayonnaise ne prend pas.

Comme c’est tout de même un peu mieux (et que j’ai de toute façon la suite dans ma PAL), je vais poursuivre ma lecture, en espérant que le manga continue de s’améliorer, mais sans conviction. Cette œuvre me laisse perplexe. Très perplexe.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/08/09/comme-elles-t-3-sakura-fujisue/

Kanori et Kazumi poursuivent leur chemin chacune de leur côté dans ce troisième tome de Comme elles, mais les propos d’une connaissance de Kôta incitent la première à s’inquiéter pour la seconde. Kazumi la repousse cependant une fois de plus, et s’enfonce davantage dans la solitude.

Je vais me répéter, parce que rien ne change. C’est laborieux à lire. Très laborieux. La mangaka recommence à multiplier les points de vue, les retours en arrière, et même, comme si le reste ne suffisait pas, les scènes fantasmées. Bon courage pour s’y retrouver !

Elle continue également à traiter avec le même détachement (et c’est un euphémisme) les différents sujets de son œuvre, y compris les plus sombres, notamment le viol. Je n’arrive pas à comprendre l’attitude ni les réactions de Kazumi, il manque des explications pour la cerner, si tant est qu’il y ait quelque chose à cerner tant elle est paradoxale

Elle cherche à se lier avec certaines de ses condisciples pour ne pas être seule, mais les fuit à la première occasion… tout en se raccrochant désespérément à Ena qui est un enfoiré de la pire espèce. J’ai besoin qu’on m’éclaire, là.

En fait, les personnages sont au mieux pas attachants (coucou Kanori qui me laisse indifférente depuis le début), au pire extrêmement antipathiques (coucou plus ou moins tous les autres), quoique deux filles commencent un peu à se démarquer dans l’entourage des protagonistes, grâce à leurs bonnes intentions.

Un peu, car il y a tellement de gens qui gravitent autour d’elles, essentiellement au lycée, que je suis incapable de déterminer qui est qui et qui côtoie qui, entre la bande de Kanori et la plus ou moins bande de Kazumi. J’ai déjà dit à quel point c’était confus ?

Je vais lire le tome suivant parce que je l’ai dans ma PAL, puis j’en resterai là de ce pensum. Quand bien même l’intrigue deviendrait vraiment intéressante, j’ai trop de mal à m’y retrouver pour accrocher. Je ne recommande pas, mais alors pas du tout ce manga !