Éric Vuillard
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Note moyenne : 6.52/10Nombre d'évaluations : 128
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Récit sur les tentatives d'accès à tous, pour les textes chrétiens.
J'ai aimé le style d'écriture et les informations apportées.
Environ 60 pages, qui généralise les événements qui ont amenés à une vision plus accessible des récits bibliques.
Afficher en entierMalgré la rapidité de lecture du fait qu'il y ait peu de page, ce petit livre ne m'a pas apporté beaucoup d'émotions. Il y a une bonne partie pédagogique.
Afficher en entierDans « L'ordre du jour », Eric Vuillard nous montre comment « les plus petites catastrophes s'annoncent souvent à petit pas ». Il nous livre une vision de la montée du nazisme, nous rappelant les complicités et compromissions des industriels allemands Krupp, Opel, Siemens, Allianz, Bayer, … (des noms qui, encore aujourd'hui, résonnent avec toute la force qu'évoquent la prospérité et la longévité) qui ont financé les campagnes nazies pour les législatives, ainsi que la surprenante faiblesse et passivité des dirigeants français et anglais face à la montée en puissance du dictateur allemand.
Le récit commence en février 1933, quand vingt-quatre dirigeants des plus importantes entreprises allemandes ont rendez-vous au Reichstag à l'invitation d'Herman Goering pour y rencontrer Adolf Hitler. Au terme de leur visite, séduits par le discours de Goering, ils financeront généreusement le parti nazi.
Quelques pages plus tard, l'auteur nous conduit au Berghof, la résidence bavaroise d'Hitler, dans le secret d'un tête-à-tête invraisemblable entre le dirigeant nazi et le tourmenté chancelier autrichien Schuschnigg. Hitler voulait convaincre Schuschnigg de laisser son pays aux mains des nazis avec toutes les apparences de la légalité.
Plus tard on partira à Londres, où, en présence de Churchill, Chamberlain reçoit à déjeuner l'ex-ambassadeur Ribbentrop ; nous sommes le 12 mars 1938, le jour même, l'Anschluss est en marche, les troupes allemandes pénètrent en Autriche afin de réaliser l'annexion du territoire autrichien au sein d'une Grande Allemagne. le chancelier autrichien est contraint à la capitulation. Hitler est accueilli triomphalement à Vienne.
Le grotesque et le tragique sont sans cesse présents dans ce récit au fil duquel Vuillard choisit des scènes véridiques et souvent méconnues comme la panne des « panzers », réputés infaillibles, à peine la frontière autrichienne franchie.
L'idée du livre est de juger aujourd'hui avec notre connaissance de l'Histoire mais on est loin de l'approche historique factuelle qui se cantonne au rapport circonstancié des faits déroulés dans leur chronologie. Eric Vuillard nous offre là un condensé des faits qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale avec une grande clarté, un vocabulaire riche et un style très agréable. Sa sobriété d'écriture a un impact très fort sur le lecteur et fait ressortir la dimension tragique des évènements et leurs effrayantes conséquences historiques.
Eric Vuillard a l'art de se faufiler dans les coulisses de l'histoire afin de faire entrevoir à son lecteur l'envers du décor de récits historiques souvent répétés avec plus ou moins de vérité.
Plus tard, après la guerre, les grandes fortunes de l'économie allemande, soutiens du nazisme, ne quitteront pas pour autant la direction de leur entreprise. Ces groupes sont toujours là parmi nous et détiennent des fortunes immenses : « ils sont nos voitures, nos machines à laver, nos produits d'entretien, nos radios, nos assurances, nos piles etc… ». Les temps ont changé, mais certainement pas les puissances d'argent qui dictent toujours les choix politiques des gouvernants de ce monde dans leurs seuls intérêts.
Ce Goncourt est original par le thème choisi, ce n'est ni une fiction, ni vraiment un récit historique, mais il est certainement un des meilleurs Goncourt de ces dernières années.
Afficher en entier68 pages pour nous plonger dans l'Allemagne du XVIème siècle, dans les pas d'un jeune prédicateur, porte-drapeau de tout un peuple plongé dans la misère. Un récit qui fait écho à notre société actuelle, celle où ceux que la vie a laissés au bord du chemin se révoltent et réclament leurs droits.
Afficher en entierCe que j'ai retenu de L'ordre du jour après quelques années. Ce sont ces vingt quatre industriels si je ne m'abuse assoiffées d'argent qui ont vendu leur âme au diable (Hitler). Par avidité ils ont mené le monde à la seconde guerre mondiale, au génocide juif et à Hiroshima.
La guerre n'a rien de noble c'est juste une affaire de profit.
Le pire c'est que leurs noms sont toujours célèbres. Je regrette l'époque romaine où leurs noms seraient tombés dans l'oubli à tout jamais.
La guerre n'a rien de noble c'est juste une affaire de profit. Un livre qui amène de nombreuses réflexions.
D'Éric Vuillard, j'ai beaucoup apprécié Conquistadors, la aussi, il est question d'avidité.
Le monde changera-t-il un jour ?
Afficher en entierJ'ai eu le plaisir de relire cet ouvrage après le visionnage de la série Thé English et qu'elle belle lecture, inévitable pour saisir cette période qui marque la fin de l'appropriation des terres américaines pas les colons en passant par les dernières grandes exterminations des américains natifs, des troupeaux de bisons et l'avènement de l'Amérique actuelle dont le show, le spectacle et la réécriture de l'histoire qui place les colons en héros suprématistes fondent la société. L'avènement du mercantilisme, tout doit faire profit tout doit se vendre cet ouvrage nous donne une idée précise et peu glorieuse des bases fondatrices de nos sociétés contemporaines. C'était simplement génial et les idées dont remises à leur place après cette lecture.
Afficher en entierLes industriels et la guerre
Dans ce magnifique ouvrage, Eric Vuillard nous décrit l'avant-guerre.
Le 20 février 1933, Hitler convoque les grands industriels allemands afin qu'ils participent financièrement à la montée de son parti et de son ascension.
De grands noms, Krupp, Opel, Siemens… qui ont permis avec leur argent la prise de pouvoir d'Hitler, mais ont aussi profité, dans leurs usines, de la main d'œuvre gratuite issue des camps de concentration…
L'auteur nous décrit plusieurs conversations entre les dirigeants avant l'envahissement de l'Autriche. Nous rappelle Nuremberg...
Tout est sordide, dégueulasse, tous ces morts pour la richesse....
Heureusement que le style vif, emporté, ironique d'Eric Vuillard fait passer la pilule très amère.
Franchement, je déteste l'humain et ses rêves de grandeur !
Afficher en entierIl y a l'histoire écrite et souvent barbante, car elle ne fait qu'étaler les faits, les dates et les protagonistes, et il y a ce petit écrit qui nous rappel avec finesse qu'à une certaine période de notre histoire la société des nations n'a pas eu le courage, un peu comme notre Europe d’aujourd’hui, de dire non à un futur dictateur.
Afficher en entierUn récit de fiction se penchant sur le point de vue du peuple durant la prise de la Bastille. Quelque chose de révolutionnaire pour l'époque puisqu'il donne la voix à ceux qui n'ont pas écrit, ceux qui ne pouvaient écrire, le bas peuple, le Tiers-Etat.
Une lecture okayish et courte mais sans plus.
Afficher en entier1938. On vit un moment où tout peut basculer d'un moment à un autre sur fond de pseudo-diplomatie nazie qui cherche à contraindre de toute façon par la force l'Autriche de son annexion.
La guerre ou la poursuite de la paix ?
Réactions internes et externes des principaux acteurs des pays concernés qui se termine sur un coup de bluff avalisant l'Anchluss.
Est-ce que le maintien de la paix peut imposer quelques écarts ou dommages à la démocratie ?
La réponse est clairement non à la lecture de ce récit.
Afficher en entierOn parle de Éric Vuillard ici :
2017-11-09T21:12:47+01:00
2017-11-06T15:12:27+01:00
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Biographie
Eric Vuillard est né en 1968, à Lyon. Il est l'auteur de trois livres, Le Chasseur, Bois vert et Tohu. Il a réalisé, en 2008, Mateo Falcon, son premier film.
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