John Brunner
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Note moyenne : 7.12/10Nombre d'évaluations : 86
0 Citations 36 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Malheureusement je n'ai pas réussi à adhérer à cette histoire. Elle a l'air de regorger d'idées intéressantes mais le style me paraît beaucoup trop indigeste , à cause d'une narration selon moi trop confuse, trop dispersée. En ça le livre me rappelle un peu "Anamnèse de Lady star", mais ce dernier avait au moins un sens poétique plus visible qui pouvait faire passer la pilule aux lecteurs comme moi, qui apprécient l'originalité mais exigent tout de même un certain degré de fluidité et de structure apparente.
Afficher en entierPersonne ne blâmera personne d’abandonner complètement épuisé le parcours de cette lecture éprouvante ne faisant que laminer son environnement dans une déconstruction permanente.
Une accumulation de dépêches diverses et variées dont la tâche est de transporter nos neurones dans une sorte de tout venant aussi surprenant qu’improbable.
Déstabilisation constante et surtout consternante pour un adepte de la fluidité quasiment absente à laquelle il faut s’adapter, si l’on désire maitriser du mieux possible ce récit ayant davantage l’aspect d’un exercice de style innovant, rutilant de bout en bout dans ses impertinences novatrices.
Bref un chef d’œuvre certes cassant, illisible et perturbant mais reproduisant malgré sa déconfiture narrative et ses incessantes cassures de rythmes un nouveau concept d’écriture se servant comme toile de fond de l’imagerie d’un futur aussi déconcertant aussi déstabilisant que les mots servant à le décrire.
Une nouvelle dimension bien au delà d’un confort de lecture ronronnant.
Ici c’est la visite d’un ailleurs situé sur une planète ingérable ou tout surgit de nulle part sans crier gare dans un contexte servant de pitance hallucinogène à un environnement dont chaque ressource ne reproduit que la démesure de chacun de ses concepts.
Il faut batailler ferme et ceci quasiment sur chaque phrase noircissant les pages d’un pavé de bonne taille se nourrissant des déchirures de sa charpente sur pratiquement toute sa longueur mais indispensable si l’on désire découvrir une autre manière d’écrire.
Afficher en entierJe suis parvenue au bout de ce livre, décrit comme un ouvrage génial et incontournable de la science fiction. Mais ce livre a été pour moi très difficile à lire. Son écriture et sa présentation, outre le scénario, sont assez compliqués et nécessitent une certaine concentration. On peut se demander où l'auteur veut en venir, le tome 2 apporte sans doute des réponses ?
Afficher en entierJe ne suis pas amatrice de ce style de roman, donc mon avis n'est pas objectif. Je dirais sans plus....
Afficher en entierAbandon
Afficher en entierC'est une super série que j'adore !
Afficher en entierUne lecture pour passer le temps. Courte nouvelle SF sur une enquête sur la raison d'une extinction d'une race extraterrestre. Le début donnait de l'espoir pour le récit avec la course contre la montre pour trouver une réponse à cette question pour éviter la fin du voyage mais ensuite, cela n'a pas continué. Trop peu de développement de personnages intéressant, un récit très décevant et une fin trop abrute.
Afficher en entierAprès avoir passé deux semaines sur Tous à Zanzibar, grand classique de la SF, l’heure est venue d’en faire le bilan. John Brunner nous entraîne dans ce qu’il pense être les années 2010 alors que le livre est publié pour la première fois en 1968. Au programme de cette lecture, des thématiques fortes et propres au genre : eugénisme, surpopulation, intelligence artificielle, racisme et néocolonialisme. Le lecteur est transporté dans une sorte de présent alternatif où règne le chaos.
La trame narrative est assez intéressante et innovante pour ce genre littéraire et cette époque : l’œuvre ne se compose pas d’une histoire unique bien ficelée, partant d’un point A pour finir à un point B. Elle est complètement éclatée. L’histoire de nos personnages principaux (Continuité) est entrecoupée de chapitres présentant rapidement des personnages aléatoires sur quelques pages (Jalons et portraits), des extraits de publicité, journaux ou émissions TV (Le Monde en marche), puis finalement des passages d’un ouvrage sociologique présentant l’époque, le monde (Contexte). Mais cette particularité rend les 200 premières pages particulièrement ardues.
Une fois cette trame bien digérée, on suit en réalité une double intrigue :
Norman, qui travaille dans une mégacorporation dont toutes les hypothèses et décisions sont analysées puis prises par un superordinateur à la limite de la conscience et dont le but final est l’achat d’un pays, le Bénina.
Donald, espion pour le compte du gouvernement, envoyé au Yatakang (proche de notre Indonésie) pour s’emparer d’un généticien qui aurait découvert une technique pour n’engendrer que des surhommes.
Qu’est-ce qu’on en pense ? La force de ce roman réside dans sa particularité narrative ainsi que l’acuité avec laquelle Brunner construit son histoire, qui présente finalement beaucoup de points communs avec notre présent. C’est un livre qui pousse vraiment à la réflexion une fois terminé mais qui n’est pas à mettre dans toutes les mains, quelques connaissances en SF me semblent nécessaires pour mieux l’appréhender. Un véritable OVNI.
Afficher en entierCe livre m’a littéralement happée, surprise de la meilleure façon qui soit. Probablement mon livre de SF préféré, et probablement aussi mon livre préféré tout court.
Un niveau d’intensité dans l’écriture comme j’en ai rarement vu.
Afficher en entierUn classique indémodable. Attendez-vous à être bien secoués par cette dystopie. Le monde est fou, il n'y a pas de limite. Ce livre date de 1968 et pourtant, on n'est pas loin de certaines de ses "prédictions" (et pas forcément les plus glorieuses).
Un classique dans toute bonne bibliothèque de SF qui se respecte.
Afficher en entierOn parle de John Brunner ici :
2018-02-08T12:23:53+01:00
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
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Dédicaces de John Brunner
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 17 livres
J'ai lu : 11 livres
Robert Laffont : 10 livres
Pocket : 7 livres
Opta : 7 livres
Presses de la Cité : 6 livres
Denoël : 4 livres
Mnémos : 3 livres
Biographie
John Brunner (1934-1995)
Écrivain anglais, mort en 1995 à la Conférence mondiale de science-fiction de Glasgow d'une crise d'apoplexie.
Il eut l'audace d'espérer vivre de sa plume, ce qui fait qu'il publia certains livres "pour manger" et qu'il peut sembler nécessaire de séparer le bon grain de l'ivraie dans son œuvre. Comme il l'expliqua à un journaliste allemand à Düsseldorf, "je cuisine des petits pains et je cuisine de gros gâteaux. C'est avec les petits pains que je parviens à vivre".
Sa plus grande entreprise aura consisté à tenter de dépeindre le futur (sombre) de l'humanité au début du XXIè siècle dans une série de quatre romans d'anticipation impressionnants de réalité. Contrairement à ses autres œuvres, le récit de ces quatre romans se déroule principalement aux États-Unis, ce qui est logique lorsqu'on traite de décadence de la civilisation... Ce monde est un peu comme une voiture accidentée sur le bord de la route, dont le spectacle ravit la curiosité des badauds, à la différence près qu'il est encore temps pour vous d'éviter le carnage au lieu de contempler béatement.
Pour John Brunner, la science-fiction était la "littérature de l'esprit ouvert". Il était un "synthétiste", qui s'intéressait à la portée des avancées technologiques du point de la vue de la sociologie, son dada. Sans vraie formation scientifique, il parvenait pourtant à décrire des sociétés futures remarquables non par leur justesse dans une spécialité donnée, mais par leur cohérence globale. À son crédit, outre l'invention conceptuelle du virus informatique (appelé ver dans Sur l'onde de choc, à une époque où certains considéraient la chose impossible), on remarquera qu'il avait entre autres anticipé l'effondrement à court terme du bloc de l'est : l'URSS existe certes sous ce nom, mais est quasiment absente de la politique internationale et a un régime identique à celui des pays occidentaux ("Gouvernement par majorité silencieuse", Tous à Zanzibar).
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