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Carnets de New York



Description ajoutée par Stephanelefort 2020-11-15T11:59:09+01:00

Résumé

« Qu’allais-tu faire là-bas ? Tes amis te le demandaient souvent : pourquoi encore cette ville ? Pourquoi tout ce temps ? Qu’y a-t-il à New York que tu ne connais pas déjà ? Parfois tu te le demandais aussi. Tu l’avais arpentée en long, en large et en travers, si bien que tu la connaissais mieux que ta ville natale. “Pour écrire” était la réponse qui coupait court à toute question. Mais il y avait quelque chose d’autre de trop difficile à expliquer. »

En 2003, Paolo Cognetti, âgé de 25 ans, se rend à New York pour réaliser une série de films documentaires sur la littérature américaine. Le jeune écrivain tombe sous le charme de la ville qui ne dort jamais et, pendant dix ans, il n’aura de cesse d’y retourner. Ces Carnets de New York sont le récit de ses multiples allers-retours dans la ville « des chasseurs de fortune, des souffleurs de bulles de savon et des rêves brisés ».

Dans cette langue qui n’appartient qu’à lui – divin mélange de simplicité et de poésie –, il nous entraîne sur les pas de ses héros littéraires, Melville, Whitman, Ginsberg, Capote ou encore Paley, Salinger et Kerouac. Il déambule dans Brooklyn, « la ville des écrivains », erre entre les gratte-ciel de Manhattan, traîne sa solitude le long de l’Hudson ou de l’East River, fait une pause chez Ozzie’s pour noircir les pages de son carnet. Comme toujours avec Paolo Cognetti, il n’est de voyage sans rencontres et nouvelles amitiés : à chaque retour à New York, le voilà qui retrouve ses amis italo-américains, Bob, son « oncle de Brooklyn » qui doit ses rudiments d’italien à lecture de Moravia et Jimmy, qui nourrit une passion pour Mussolini et n’a jamais mis les pieds en Italie.

Illustré de neuf cartes dessinées par l’auteur, ces carnets sont une ode à New York, « ses ponts, ses îles, ses automnes, ses habitants mi-réels, mi-fantastiques ».

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Classement en biblio - 4 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Stephanelefort 2020-11-15T12:00:02+01:00

C'est toujours l'automne à New York pour toi maintenant. Toujours cette saison où les citrouilles surgissent sur le rebord des fenêtres, et où les bars de Brooklyn remisent leurs tables de terrasse. Comme tu y revenais en septembre année après année, tu avais à chaque fois l'impression d'assister au délitement de quelque chose, quelque chose que tu n'avais pas eu le temps de voir mais dont il subsistait des traces dans les rues arborées de Park Slope et de Carroll Gardens, les piscines gonflables abandonnées dans les cours, les derniers nageurs latinos sur la plage publique de Coney Island, entre le stand de hot dogs de Nathan et la vieille jetée en bois. Les citrouilles rieuses ne tardaient pas à faire leur apparition. Les jardins de Brooklyn se peuplaient de sorcières et de fantômesen octobre, de bottes de paille, d'épouvantails, de paniers de fruits en novembre, et de lumières en décembre. Halloween, Thanksgiving, Noël. Un matin, un air froid venu du nord mettait fin au long été indien, les érables et les platanes du quartier jaunissaient à l'unisson, puis à l'unisson ils perdaient leurs feuilles un jour de grand vent. Le ciel: tu n'as peut-être jamais autant regardé le ciel de ta vie qu'à New York. Les nuages ​​de l'océan, bas et rapides, toujours en mouvement; les nuées de grives et les mouettes; le soleil sur les grues du port vu du toit de ton immeuble où tu montais le soir par une échelle puis une trappe avec quelques Brooklyn Lager. D'ordinaire, tu avais le temps de voir la neige, avant de t'en aller. Tu partais en te demandant comment serait Noël et si tu reviendrais un jour dans cette ville, ça c'était les premières fois, quand tu disais au revoir à tout avec des accents tragiques.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Abyssos 2022-07-24T09:55:11+02:00
Argent

Paolo Cognetti s’est fait une petite renommée bien méritée en partageant avec poésie son amour pour la montagne. Avec « Carnets de New York », nous quittons l’Europe et le genre du roman pour partir à la découverte de l’une des plus grandes métropoles du monde : New York.

Ces carnets de New York, ce sont dix ans d’observation, d’errance, de rencontres et d’anecdotes personnelles à travers les cinq quartiers de la ville : Manhattan, Brooklyn, le Queens, Staten Island et le Bronx. Cinq quartiers pour autant d’ambiances et d’identités qui, au gré de l’histoire et des ponts les reliant, forment un ensemble riche et cosmopolite.

Que le lecteur soit fin connaisseur ou totalement étranger à cette ville, qu’il y soit déjà allé ou non, Paolo Cognetti a assurément des choses à lui faire découvrir. De Manhattan à Brooklyn, quartier des écrivains et incontestablement le quartier préféré de l’auteur, Cognetti marche sur les traces des grands auteurs Américains : Melville et Whitman en tête de liste mais Fitzgerald, Capote, Bukowski et Selby sont également de la partie. Ces références plantent un cadre universel dans lequel le lecteur trouve un repère culturel important pour poursuivre et apprécier sa lecture.

Une poignée d’anecdotes, historiques la plupart du temps, permet de rendre compte de l’évolution et de l’expansion de New York, qui annexe au XIXe siècle sa grande rivale Brooklyn avant de développer considérablement ses banlieues. En ayant accueilli douze millions d’Européens entre 1892 à 1924, on comprend également l’importance de la grosse pomme, terre d’accueil et véritable centre du monde. La dimension historique m’a semblé parfois trop prépondérante (chiffres, dates, noms d’auteurs, de rues) et amené de manière un peu décousue mais c’est à chacun d’en juger, suivant ce qu’il est venu chercher dans ce livre.

Au-delà de nous faire réviser nos cours d’histoire, Paolo Cognetti démystifie également des fausses rumeurs sur New York que l’on se voit déjà partager au milieu d’un diner : le grand pic de l’Empire State Building, initialement conçu pour arrimer des dirigeables dans les années 20 mais qui ne remplira jamais cette fonction à cause de la Grande Dépression ou la vapeur qui sort des plaques d’égouts de Manhattan qui est due à un réseau de chauffage à distance (et non de galeries secrètes du métro ou de cuisines de restaurants chinois) sont deux d’entre elles.

Enfin, que serait un livre de Paolo Cognetti sans les rencontres qu’il fait ! Il y a bien évidemment ses amis, Bob et Jimmy en tête, avec qui il partage des repas, des débats et quelques épisodes marquants comme cet improbable nouvel an à Time Square. Mais il y a aussi et surtout ses rencontres fortuites – que l’on aurait voulu plus nombreuses : un clochard aka « Mister Bubble » qui souffle des bulles de savon en déclamant des vers à la sortie des bars de Harlem ou cette petite vieille aveugle et rustre en qui il voit la grand-mère qu’il n’a jamais eu. Ces rencontres sont le sel du livre !

Montagne ou ville peu importe, Paolo Cognetti nous montre que quand il aime et devient curieux de quelque chose, il excelle dans son art d’écriture et de partage. Comme il le dit si bien « l’important n’est pas le paysage qui t’entoure, mais la vie que tu y mènes. Les recoins du monde que tu observes le plus souvent sont ceux dans lesquels tu te reflètes, les choses qui te marquent sont autant de découvertes que tu fais sur toi. »

En définitive, la force de ces « Carnets de New York » est que, de la même manière que chaque lecteur trouvera la face de New York qui résonne en lui, il sera forcément touché par une dimension, une anecdote, une rencontre du livre. Même s’il va sans dire que la balade proposée par Paolo Cognetti se suffit déjà à elle-même !

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Dates de sortie

Carnets de New York

  • France : 2020-09-30 (Français)
  • France : 2022-04-13 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 4
Commentaires 1
extraits 1
Evaluations 1
Note globale 9 / 10

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