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Résumé
Deux chapitres de Montaigne traitent du Nouveau Monde, « Des cannibales » et « Des coches ». On pourrait aisément dégager les thèmes qui leur sont communs ; du reste, Montaigne lui-même, dans le second chapitre, renvoie au premier, pratique rare de sa part. Ce relevé conduirait à construire l’image montaignienne du Nouveau Monde à partir de deux idées principales : la bonté des hommes du Nouveau Monde, la cruauté des Occidentaux qui, dans leur avidité, ont travaillé à les détruire.
Le chapitre "Des Cannibales" est une declamatio, c'est-à-dire un libre exercice de pensée poursuivi, hors de tout contexte historique ou politique, jusqu'à ses ultimes conséquences : d'où un éloge paradoxal du Sauvage. Après une digression sur les changements géographiques qui ont pu affecter le monde, et expliquent la présence d'un continent inconnu, Montaigne procède à une sorte de résumé de Léry, qu'il ne cite jamais nommément : habitat, régime alimentaire (où l'on reconnaît le "cahouin" et le manioc), coutumes guerrières... Mais Montaigne prétend se fonder sur le témoignage direct d'un compagnon de Villegagnon, un homme simple, qui n'a donc pu déformer la vérité.
Le chapitre "Des Coches" s'achève par un long réquisitoire contre la barbarie des Conquistadores, et la dénonciation de ce qu'on n'appelait pas encore un génocide (et qui fut pourtant le plus massif de toute l'histoire de l'humanité).
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