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Des jours et des bleus



Description ajoutée par Tandarica 2023-02-19T15:50:23+01:00

Résumé

Perte des eaux

Un œil se ferme puis devient mobile

Naissance

L’envol

Le minuscule faisceau de lumière

La provision de vie

Le panier de sensations

La photographie

Le chant de la voix maternelle

L’alentour des choses

Le corps à corps

L’émotion blanche

Le bébé naît

Une naissance, le début d’une traversée. Parallèles de la mère et du fils, de la femme et du petit homme, parallèles qui se croisent, s’intriquent et s’écartent, se retrouvent. Fil conducteur de la filiation : fille, petite-fille, mère, un jour grand-mère peut-être. Idée du temps qui passe pour une identité — celle de la femme — qui ne passe pas : on reste la même dans un corps qui change.

Parfois le vocabulaire, le rythme, le côté iconoclaste, le regard décalé, souvent amusé, la tendresse à toute épreuve qu’on y entend, portent des préoccupations plus graves, inquiètes, même si la distance d’un humour un peu mélancolique, voire triste, n’en est pas absente. Yin et yang de la vie, avec un sentiment de grande sincérité. Aline Recoura habite son propos, s’y livre sans fard.

Les peintures expressionnistes d’Eva Dalmat, faisant surgir les émotions dans les corps et les regards à travers la couleur, la matière, les épaisseurs et les absences, les griffures et les traces, approfondissent cette exploration de l’intime.

Le prix Maram al-Masri est décerné conjointement à un.e poète ainsi qu’à un·e artiste pour un ouvrage poétique commun prônant la liberté de parole et de création.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Tandarica 2023-02-19T15:49:25+01:00

J’ai encore envie d’écrire sur nos voyages au fond des bateaux des trains des zones des bus chargés de sacs d’attentes et de patiences nous les champions les courageux les petits marcheurs de banlieue

(p. 80)

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Commentaire ajouté par Tandarica 2023-02-19T15:49:53+01:00
Diamant

Le recueil débute par la « perte des eaux » et se referme sur un poème intitulé « Au bébé qu’il était ». La boucle est bouclée sur ce cercle vertueux de la maternité, accompagné par des peintures expressionnistes d’Eva Dalmart (une vingtaine + la couverture).

Une belle réalisation matérielle puisque le papier y est glacé et la mise en page agrémentée de petites touches de couleurs vives au moyen de formes géométriques discrètes.

J’ai été éblouie par le tableau de la page 167 (« Gérald et les puits de pétrole », 2013 avec ce regard d’une incommensurable tristesse) et par la magnifique toile « Love » (p. 182) qui comporte un joli jeu de mots sur « unie vers ».

Quelle clarté émouvante dans ce cri d’amour protéiforme : « mère comment deviendrai-je maman » (p. 13) !

J’adore le rythme de staccato du slam d’Aline Recoura. Énumérations, répétitions, enchaînements alertes de phrases courtes, verbes à l’infinitif, parfois rimes internes (volontaires ou pas, qu’importe, elles sont là) de petits secrets de fabrication qu’elle maîtrise si bien.

Et puis un franc-parler une parole libérée sur la maternité de nos jours : père débordé qui peine à rester, allaitement, sexualité, vieillissement (vie rallongée pas toujours par le bien-être), contes de fées « renversés », adolescence et son lot de liberté recherchée, internet et ses déboires.

J’arrête là l’invitation à lire ce « Des jours et des bleus » en confirmant que cela se lit comme un récit dont le fil est si rouge, rouge sang mais sans fioriture aucune. Et puis j’oubliais de vous dire Aline Recoura s’est nourrie visiblement de grandes lectures (y compris Fifi Brindacier) à qui elle n’oublie pas de rendre subtilement mais parfois ouvertement hommage de temps à autre (L’Homme qui rit de Victor Hugo, par exemple), car il est bon de « croire à la lumière dans les ténèbres » (p. 21).

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