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Commentaires de livres faits par BooksFan-ny

Extraits de livres par BooksFan-ny

Commentaires de livres appréciés par BooksFan-ny

Extraits de livres appréciés par BooksFan-ny

Mais Paul est comme ça. Un écrivain, c'est comme ça, peut-être. Quelqu'un qui rêve plus qu'il ne vit. Et c'est déjà plus que la plupart des gens.
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Bien obligé de constater qu'on ne les comprend plus, ces jeunes, et bien obligé de se rappeler qu'on est soi-même passé par là.
C'est comme de se rencontrer tel qu'on était quand on était jeune, et de constater qu'on n'a plus grand-chose à se dire.
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Elle n'a jamais voulu être prof, Candice, c'est quelque chose qui l'a rattrapée quand elle a été en âge de trouver un travail honnête. Elle ne pourrait pas dire qu'elle les aime, ou même qu'elle aime les enfants en général. Elle ne dit jamais Mes élèves, elle fait toujours attention à ça, à dire Les élèves, Le groupe théâtre, Les secondes. Encore moins Mes enfants. Elle ne confond pas tout. Mais elle est toujours émue, elle est toujours fière quand elle a l'impression que l'un d'entre eux vient de rencontrer la beauté, cette chose qui peut changer la vie pour toujours, qui peut donner du sens à tout ce qu'on fait, qui permet d'échapper à tout ce qu'on subit, la beauté qui console et la beauté qui éblouit, qui soigne et qui exalte, qui révèle et qui guérit, que l'un d'entre eux, même un seul, rencontre la beauté, la beauté qui sauve, et la journée est gagnée.
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L'arrêt est en haut d'une butte plantée de peupliers qui descend jusqu'à la façade de verre brun d'un immeuble administratif de Pôle emploi. Et sur toute la butte, du quai du tramway jusqu'en bas, tout le long du quai, recouvrant l'herbe sur toute la pente comme si les peupliers poussaient dans une décharge, c'est un immense dégueulis de poubelles, depuis des années probablement, parce qu'il y a des sacs plastique carrément décomposés qui s'effilochent dans le vent. Des canettes et des emballages de McDo ou de sandwich grec en polystyrène. Des choses indistinctes qui ont dû être organiques. Même des vêtements, à moitié déchirés. Ça n'a pas d'odeur parce qu'il fait froid et que l'endroit est nettoyé par les rats et les pigeons. Personne ne regarde par là. Paul est le seul à s'effarer, à contempler cette montagne de déchets qui roulent jusqu'au Pôle emploi, se demandant si c'est une négligence de la voirie, une vengeance de la pauvreté ou juste une manifestation du désastre.
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Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi – ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi – et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
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Nous vivions très près les uns des autres, tous les trois, et je découvris rapidement que les parents n'étaient pas simplement des parents. Mon père devint mon ami, mon camarade de bord. On apprit à compter l'un sur l'autre. Quant à ma mère, la vérité est — je l'admets – que jusqu'alors je ne savais pas à quel point elle avait ça dans le sang. Mais je savais depuis toujours qu'elle avait du cran, qu'elle n'abandonnait jamais tant qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait. Elle travaillait nuit et jour sur ses livres et ses cartes jusqu'à ce qu'elle maîtrise tout. Sans trêve. Elle pouvait devenir franchement tyrannique si le bateau n'était pas bien rangé, mais, tout en faisant semblant d'être très vexés, nous ne prîmes jamais les choses vraiment mal, ni mon père ni moi. C'était elle qui allait nous emmener à l'autre bout du monde et nous ramener. Nous lui faisions entièrement confiance. Nous étions fiers d'elle. Elle était formidable. Je dois dire que le second et le mousse n'étaient pas mauvais non plus, aussi bien à la barre qu'aux winchs, et qu'ils étaient particulièrement doués pour faire cuire les boîtes de haricots blancs à la sauce tomate. Nous formions un sacré équipage !
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Faire de notre mieux, en toute conscience et en toute présence, mais sans assujettir notre effort, qui dépend de nous, au résultat final, qui ne dépend pas que de nous...

Ne plus penser sa vie en termes de victoires ou de défaites, mais d'expériences qui nous construisent.
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Vivre, c'est vivre l'instant présent. On ne peut pas vivre dans le passé ni le futur : on ne peut qu'y réfléchir, y spéculer, y ressasser ses regrets, ses espoirs, ses craintes. Pendant ce temps, on n'existe pas. Se rendre régulièrement présent à la richesse de nos instants de vie, c'est vivre davantage. Nous le savons, bien sûr, nous l'avons lu et entendu ; nous l'avons même pensé. Mais tout ça, c'est du bla-bla : il faut maintenant le faire, pour de vrai ! Rien ne remplace l'expérience de l'instant présent.
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Il y a des moments où mieux vaut ne rien dire. Il faut alors accepter de traverser la réalité différemment : ressentir, éprouver.
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Quand on souffre beaucoup, qu'on est très malheureux, on se coupe du monde. On ne lui trouve plus d'intérêt, et il nous semble indifférent, presque offensant. Mais il va pourtant, à sa manière, nous aider ou nous sauver. Plus on souffre et plus on doit s'assurer de rester en lien avec tout ce qui nous entoure. La souffrance est toujours aggravée et prolongée par la rupture et l'éloignement, la rétraction sur nous-mêmes.
Entraînement : lorsque je me sens malheureux, continuer de rester sensible à la beauté du monde. Même si elle ne me soulage pas, même si elle ne m'aide pas tout de suite. À un moment, tout basculera et elle me sauvera.
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Voilà quatre ans que l'ombre de sa sœur plane sur eux. Comme s'ils n'avaient plus le droit de vivre « pour de vrai » tant qu'elle-même était morte « pour de faux ».
Peut-être faut-il affronter la mort en face pour permettre à la vie de s'imposer enfin ?
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Et soudain la jeune femme comprend l'effroi de sa mère, le gouffre qu'elle voit s'ouvrir sous ses pieds à la seule pensée de laisser partir sa fille, la désolation qui la guette, l'angoisse de voir disparaître la seule occupation qui comble encore son existence.
Depuis quatre ans, la vie de Micheline tourne autour de l'absence de Jeanne.
Parce que le vide de l'une remplit le néant de l'autre.
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Le silence qui règne dans la chambre se fait dense, presque compact. Assourdissant, en fait. Tellement envahissant qu'il ne laisse aucune place aux mots, pas même aux soupirs. Gilbert serre les dents. En vérité, la seule chose qu'il a envie de faire, là, maintenant, c'est hurler un bon coup, pousser un cri à réveiller les morts, empoigner sa fille, la secouer dans tous les sens pour qu'elle bouge enfin, qu'elle cesse de jouer les belles endormies, qu'elle arrête de les faire culpabiliser parce qu'ils veulent qu'elle vive, ils veulent qu'elle meure, parce qu'ils viennent la voir, parce qu'ils ne viennent pas la voir...
Le cœur en miettes, Gilbert regarde Jeanne sans bouger, les bras ballants, muet comme une carpe.
Elle dort.
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Gilbert cherche l'inspiration, regarde autour de lui. Ses yeux balaient la pièce, comme s'il la découvrait pour la première fois. Une chambre aseptisée, sans âme. Murs vert pâle, délavés, vides ; la fenêtre, une ouverture striée des lamelles grises d'un store fonctionnel en plastique ; le fauteuil, gris lui aussi, en plastique lui aussi, moche lui aussi ; une chaise posée contre le mur, on se demande ce qu'elle fait là ; la table de nuit, froide, pratique. Commode. Le lit enfin, flanqué d'appareils, ça clignote, ça bipe, ça ronronne, respirateur, monitoring, écran, graphiques...
Des machines qui maintiennent Jeanne en vie.
Des machines plus vivantes que Jeanne.
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Il se rend moins souvent auprès de Jeanne en ce moment, c'est un fait. La faute à la vie qui le happe et au temps qui passe. Après la douleur vertigineuse de la terrible nouvelle, l'incrédulité, le déni, la prise de conscience, le chagrin, la colère, le désespoir, l'espoir fou, le désespoir, la confiance, le désespoir... ne reste qu'une interminable attente qui grignote tout autour d'elle, une sorte de purgatoire infernal, un insoutenable no man's land dans lequel il n'y a rien. On n'y meurt pas, sans doute, mais on n'y vit pas non plus. On se meurt d'attendre un signe, un geste, un souffle, un battement de cils. Qui de toute façon n'arrivent pas. Alors oui, les visites de Jérôme s'espacent de plus en plus, il s'en rend compte.
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Dans le lit, Jeanne ne bouge pas. Jeanne ne bouge plus depuis quatre ans. Jeanne n'est plus qu'un corps inerte et allongé. Elle, la vraie Jeanne, celle qui animait cet organisme léthargique, celle qui donnait vie à ce corps désormais passif, s'est perdue quelque part dans les méandres de sa conscience. On ne sait pas très bien où. Loin en tout cas. Si loin qu'elle est incapable de retrouver le chemin. Son esprit erre dans une autre dimension, une perspective inconnue, un monde inexploré d'où elle ne peut pas communiquer. Certains disent qu'il est hors service, d'autres en sommeil.
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Le principal problème de la phobie sociale, c'est de passer inaperçue, un peu à l'image des enfants trop sages et discrets, dont on finit par réaliser qu'ils ne sont pas sages mais déprimés, qu'ils ne sont pas discrets mais inhibés.
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Pour des raisons variées, dont certaines génétiques, les anxieux sociaux souffriraient d'un dérèglement de ce système d'alarme "naturel" : leur anxiété se déclenche trop tôt, trop vite, trop fort, dans des situations banales aux yeux des autres personnes. Ils détectent trop rapidement des "signaux de danger", et se montrent hyposensibles aux "signaux de sécurité". Par exemple, s'ils commencent à faire un exposé en public, ils vont très vite se focaliser sur les membres de l'assistance ayant une attitude renfrognée ou distraite et ne pas se sentir vraiment rassurés par ceux des auditeurs qui se montreront souriants et attentifs.
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Parfois, hélas, c'est en rompant la relation que le soulagement viendra. C'est toujours un échec, mais il est normal qu'il y ait des échecs relationnels dans une vie...
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Les vices entrent dans la composition des vertus comme les poisons entrent dans la composition des remèdes. La prudence les assemble et les tempère, et elle s'en sert utilement contre les maux de la vie.
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date : 02-04
Le monde va très vite !
Le monde est très fatigué...
Le monde est énervant !
Le monde est injuste.
Le monde est drôle !
Le monde est grand...
Le monde est petit.
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Les Espagnols ayant débarqué avant qu'il ne puisse les identifier, il s'est approché d'eux si près qu'ils le virent. Il ne dut son salut qu'à la fuite, rapporta Rogers. Ils lui tirèrent dessus à plusieurs reprises et le poursuivirent dans le bois où il grimpa en haut d'un arbre au pied duquel certains de ses poursuivants vinrent uriner. Finalement, après avoir tué quelques chèvres, profitant de l'occasion, ils abandonnèrent la traque sans l'avoir attrapé et partirent , et le laissèrent à son lamentable sort d'homme libre dans une prison sans barreaux, mais cernée par un infranchissable océan.
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Les conditions de vie à bord des navires corsaires étaient abjectes. C'était le règne de la puanteur et de la pourriture. Les excréments des animaux de la basse-cour abondaient. Les hommes, souvent victimes de la dysenterie, déféquaient où ils pouvaient. Un espace était prévu à cette fin à la proue, mais ils ne s'y rendaient que rarement la nuit, et il était inutilisable les jours de gros temps. Et lorsqu'on s'en servait, le vent repoussait les déjections sur le pont. On ne se lavait jamais. On ne changeait pas plus souvent de vêtements. Le mot lessive était inconnu. On dormait les uns sur les autres à même le sol, pêle-mêle et souvent tête-bêche, pour gagner de la place. Les vaisseaux étaient surpeuplés en prévision des nombreux décès. On y mourait comme des mouches, plus du scorbut et des fièvres qu'au combat. Les abordages sabre au clair étaient rares : ils tenaient plus du mythe que de la réalité. Les navires marchands préféraient se rendre que résister. L'essentiel pour l'équipage était de sauver sa vie et non la cargaison.
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Le premier, plus illuminé qu'assassin, fut condamné à mort pour avoir porté un coup de canif au roi Louis XV. Le geste fut qualifié de régicide. Avant d'être écartelé, on lui coupa le poing droit, on lui entailla les chairs avec des tenailles et on versa dans les plaies du plomb fondu. Enfin, pour faciliter le travail des chevaux chargés de l'écarteler, on lui lacéra les articulations des épaules et du bassin au poignard. Son tronc mutilé resta là, surmonté d'une tête qui parlait encore, racontait dans ses souvenirs la marquise de Créquy, très renommée pour son esprit et qui eut quelques échanges épistolaires avec Voltaire. Le matin de sa mort, le pauvre sacrifié avait déclaré à ses geôliers : « Le jour sera dur. »

Les bourreaux du second, condamné aussi à la peine capitale pour ne pas avoir salué une procession, et considéré, de ce fait, comme le présumé auteur de la dégradation d'un crucifix public à Abbeville, se montreraient plus expéditifs, en conséquence, plus cléments. Ils l'amputèrent au poignet droit, lui arrachèrent la langue, dans une ultime tentative de le contraindre à dénoncer ses complices, avant de le décapiter. Comme preuve de sa culpabilité, on avait trouvé chez lui le « Dictionnaire philosophique » de Voltaire.
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Pourtant, à l'origine, Robinson Crusoé n'est qu'une imposture, sans prétention littéraire. Montée par un flibustier de la plume, un des premiers maîtres de l'art de la désinformation et de l'action psychologique, elle dissimule une opération de propagande religieuse et politique. Détail auquel on ne prête plus attention, mais cependant singulièrement révélateur des intentions cachées de son auteur [...].
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Par milliers, le train du retour déverse sur le quai les silhouettes hagardes et fantomatiques de ces hommes et de ces femmes revenus de l'enfer. Nous sommes le 22 novembre 1945.
— Suzanne ! C'est Suzanne !
— N'importe quoi, mémé, tu bois trop de café. C'était en 1945, tu peux pas reconnaître quelqu'un.
— Léo, ces images datent de 1945, mieux vaut changer de chaîne. Buvez votre café au lait. Ah, on va voir la météo.
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