J'ai vécu dans mes rêves
Auteur
- Gilles Jacob (Écrivain)
- Michel Piccoli (Écrivain)
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extrait
Il parle de "Dillinger est mort" de Marco Ferreri : " Si je m'en sors correctement, c'est parce que j'ai la passion de mon métier, de cette oeuvre si singulière, et surtout du réalisateur qui m'a offert la partition où il invente toute cette merveille du jeu possible. Sans doute, j'invente aussi quelques chose, mais je ne suis certainement pas l'auteur ou le coauteur. Même si je peux penser que j'ai réussi à tenir mon rôle de manière admirable, est-ce moi qui ai réussi l'essentiel ? Est-ce que ce n'est pas d'abord ce réalisateur entre les mains de qui j'ai travaillé et dont on voit immédiatement le génie ?
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Plus qu'une chronique, moins qu'une bio. Juste un échange épistolaire entre deux amis. Si la démarche est brillante sur la forme, je la trouve, quantitativement, un peu légère sur le fond. J'aurais aimé en apprendre davantage sur la carrière du magnifique artiste qu'est Michel Piccoli.
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Dates de sortie
J'ai vécu dans mes rêves
- France : 2015-10-28 (Français)
- France : 2017-06-14 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
Michel Piccoli, acteur mythique du cinéma français, figure charismatique et mystérieuse, est au cœur de films inoubliables comme Le Mépris de Jean-Luc Godard, La Grande Bouffe de Marco Ferreri, ou encore Max et les ferrailleurs de Claude Sautet, pour n’en citer que trois parmi plus de 200. Véritable lieu de mémoire du cinéma, il se retourne aujourd’hui sur ses propres souvenirs et considère avec une profonde lucidité ce qui l’a construit, le temps qui passe et ce qui reste d’un parcours exceptionnel. Habité, personnel, intense, ce récit évoque l’enfance, l’apprentissage du théâtre, des souvenirs de cinéastes et de ses plus grands films, ses réflexions sur le métier de l’acteur, la mélancolie... S’adressant à son grand ami et complice Gilles Jacob, Michel Piccoli se livre pour la première fois en toute liberté, sans complaisance et avec franchise.
« Parvenir à étonner les gens par mon travail sans prétention, avec simplicité, aura été mon idéal. Je suis un éternel enfant, heureux de raconter une histoire. Donner à vivre un texte provoque en moi un plaisir inouï, et j'ai toujours été émerveillé de vivre ce métier extravagant. Faire l’acteur est tellement étrange ! D’abord il faut beaucoup travailler, ensuite il faut se mettre à jouer et que cela ne soit plus vécu comme un travail. »
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